la raison suit le cœur - d

By Lenss_

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viens on s'aime.. More

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lenss_
**

noâm- ayii ze3ma t'as sortit les talons et tout.

je prête même pas attention à son intervention et finis de faire mes lèvres.

noâm- souffle bon vas-y je t'attend devant.

je continue à l'ignorer comme je le faisais si bien depuis maintenant une bonne heure et demie. après ce que je venais d'entendre, je comprend bien que je dois arrêter de l'aimer. mais comment ? ça fait je ne sais plus combien d'années que j'essaie mais j'en suis toujours au même point. et puis, rajoutez que c'est pas comme si je devais oublier mon ex, non je dois oublier mon « mari », genre qui dois oublier son mari ? est-ce que vous aviez déjà entendu cette phrase carrément.

et croyez moi que j'ai bien tout essayé ; m'imaginer les pires des scénarios : entrain de faire ses affaires avec sa amina et d'autre, entrain de se droguer et j'en passe, mais ça marche vraiment pas. dieu ayez pitié de moi vraiment. le problème est tel, qu'à chaque fois que je le vois ou qu'on me parle de lui, ou juste carrément à l'entente de son prénom, mon ventre me fais des sensations. cette sensation, la sensation que vous connaissez toute.

je me lève en soufflant un bon coup et arrange ma robe en me regardant dans le miroir. heureusement que noâm est grand, parce qu'avec mes talons je l'aurai dépassé depuiis. j'avais mis une robe en satin noire, que j'avais acheté sur h&m. je la trouve tellement canon. les manches s'arrêtent aux coudes et elles partent en évasées. au niveau de la longueur, étant grande, elle m'arrive quand même aux chevilles. elle a une ceinture, avec laquelle normalement, tu dois faire deux boucles au devant. mais ella, quand je l'ai essayé, elle m'a conseillé de faire les deux boucles derrière et de mettre la ceinture comme un ruban en dessous de mes seins. bref canon. j'ai rajouté des bijoux en or, beaucoup de bijoux, je suis fan des bijoux je vous l'avoue et un serre tete en velour noir. au niveau des talons, j'ai mis des talons aiguilles noir avec une attache à la cheville qui est avec des diamants jaune. je les avais commander sur le site de mélanie dacruz je me rappelle. je sens, que je vais souffrir.

je prend mon manteau long, je vous fais pas de dessin c'est le manteau long noir de zara, qui prend plus de bourre que je gagne par mois. bon est-ce que j'ai tout ? mon sac, mon porte monnaie et tout le bla-bla et le cadeau, c'est bon is good. de toute façon le cadeau est dans mon téléphone pas portatif.
je claque enfin la porte derrière moi et me rend a l'ascenseur qui m'emmena dans le haul d'entré ou je vis le voiturier arriver vers moi.

voiturier- madame, veuillez me suivre.

je lui souris et le suis. il m'emmène jusqu'à la voiture de l'autre clochard, m'ouvre la porte tout en me souriant et me la referme quand je suis introduit dans la voiture, puis s'en va lorsque l'autre démarre. c'est donc ça ce que vivent les riches a longueur de journée ?

bon pas besoin de vous expliquer que le trajet s'est fait en silence. seul un fond de musique tournait. il avait tenté quelques approches mais bon, je suis un glaçon. paris by night. c'est beau hein, vraiment beau. surtout en hiver avec les décorations de noël, etc. moi j'en suis fane en tout cas, je suis une vraie groupie de cette ville, vraiment.

on arrive enfin au restaurant, entrons puis nous rendons au maître d'accueil.

maître d'accueil- bonsoir, vous avez une réservation ?

- oui, au nom de dayena, dayena houari.

je vis du coin de l'œil, le coin de ses lèvres s'étirer.

maître d'accueil- en terrasse fermé, oui c'est cela. veuillez me suivre messieurs dame. sourire

on le suit jusqu'à la table où il me tire la chaise pour que je m'asseye, non c'est trop pour moi désolé. il nous pose les cartes sur la table et nous dis qu'un serveur viendra s'occuper de nous dans quelques minutes.

la vue était subjuguante, j'étais silencieuse face à cela. j'avais réservé un restaurant qui donnait vu sur tout paris, il était près de la tour eiffel.

**

noâm- d-dayena.

je lève mes yeux en finissant d'aspirer ma pâte ce qui lui échappa un rictus. personne n'avait parlé depuis le début, et ça fait au moins 45 minutes qu'on est arrivé.

noâm- tu sais..

- te traçasse pas j'ai compris noâm.

il affiche une mine un peu choqué. bah c'est pas dur à comprendre, pourquoi il fait cette gueule.

noâm- a-ah ouais ?

- oui, avant de devoir te marier avec moi tu avais déjà une copine que, du coup, tu as mis enceinte mais c'est pas grave tu-

noâm- attend attend, qu'est ce tu racontes là.

- bah la vérité, fin les faits.

noâm- mais tu dis de la merde la dayena.

- t'as aucun compte à me rendre no-

c'est pas le mec s'est énervé ?

noâm- mais écoute moi cousine ! frère laisse moi parler au moins !

eh. c'est vrai que j'ai un défaut c'est que quand je pense avoir quelque chose dans la tête, bah c'est sûr que c'est ça, mais wsh y'a pas a me gronder comme je gronde les gosses de la crèche.

noâm- c'est bon tu m'écoutes la.

j'acquiesce de la tête, il me fait peur désolé.

noâm- donc bon, comme tu l'as compris j'etais au téléphone avec amina et-

- je peux savoir ce que je ne sais p-

il me regarde mal et je me tus. c'est plus fort que moi, j'ai trop la mort. mais bon il me fait peur donc je vais fermé ma bouche hein.

noâm- et elle est enceinte-

- oui de jumeaux, tu comptes les appelés comment du coup t'as une idée ?

il allait m'insulté vu que je lui ai une enieme fois couper la parole, désolé mais même s'il me
fait peur c'est quand même plus fort que moi, mais il s'est arrêté pour froncer les sourcils, comme si.. comme si il faisait pas le rapport entre ce que je lui dis et ce qu'il allait me dire.

noâm- hein ?

- bah tes gosses, t'as réfléchis à comment tu allais les nommer ?

noâm- rire attend attend, me dis pas que t'es entrain de croire que les gosses sont de moi là ?

en plus ça le fait rire ce clochard.

- parce qu'ils sont de qui ? le saint-esprit ?

noâm- bah non de son ma-

- elle en a pas.

noâm- comment ça elle en a pas, comment tu sais ca toi ?

- parce que je le sais c'est tout.

je continue de manger en tournant ma tête sur la vue. oui je me suis informé sur elle et alors. on a encore le droit de savoir avec qui on partage notre mari quand même.

noâm- attend me dis pas que-

une sonnerie de téléphone retentit, et c'est le mien. je le prend et sourit à la vue du contact. c'est ma belle mère, et ce qui dit belle mère dit mon bébé.

3emti- allô dayena.

le son était trop fort, donc je sors les écouteurs de mon sac et en met un. je regarde noâm, et lui tend quand même le deuxième. il a de la chance que je sois gentille quand même.

- oui allô, tu nous entend ?

3emti- oui oui c'est bon benthi.

on commence à parler avec elle mais la vérité tout ce qui m'intéressait c'était mon fils qu'elle nous montrait en le tenant dans ses bras. on a put parler à nos deux familles respectives, d'ailleurs, j'eus cru comprendre qu'il y'avait eu un repas chez ma
belle-mère.

**

il paye l'addition, après que l'on se soit battu pour savoir qui la paye et puis sortons du restaurant. je lui parlais toujours pas mais j'avais pas envie de rentrer la vérité. j'avais envie de marcher, même s'il caille, dehors. surtout sur le grande avenue des champs élysée. je vous ai dit : je suis une groupie de paris. de toute façon toute les villes comme ça j'en suis une groupies : new-york ; paris ; londres. ces trois-là c'est mon but ultime à faire en hiver. je suis pas j'en grande fan de l'hiver mais certaines villes se doivent d'être faite en hiver, et c'est le cas de ces dernières. mais vraiment mon but ultime c'est NYC, c'est vraiment un rêve depuis petite.

on se promenait dans la ville, en silence. je déteste quand il y'a du silence entre nous, enfin quand c'est un silence comme ça. je suis trop quelqu'un qui a la boca la vérité, et je déteste me taire surtout que lui, c'est trop mon confident. quand on était plus ensemble j'étais au bout, ça vous le savez, mais au bout parce qu'il était vraiment mon oreille attentive, ou pas, mais il était mon oreille. il sait vraiment toute ma vie, surtout maintenant depuis qu'il est au courant pour le cancer je n'ai encore moins de filtre. pour vous comparer, ella en sait moins que lui, et c'est compliqué d'en savoir moins qu'ella.

d'ailleurs, même si j'ai envie de la tapper, je lui ai toujours pas offert son cadeau. et son cadeau me tient vraiment à cœur. je sais qu'il le veut depuis longtemps, très longtemps. et pourtant dieu sait que je ne retiens pas grands choses, dut.. dut a des problèmes de santé que je vous expliquerai plus tard, mais ça, je le retiens depuis très longtemps.

on s'arrête alors à la place du trocadero, c'est très beau. c'est vous voyez la fameuse place où tous les touristes font une photo comme si ils étaient plus grand que la tour eiffel. je m'assois sur un rebord et lui aussi. il est beau ma vie, il était tellement beau aujourd'hui. il avait mis un jean bleu avec des cousures dessus, un peu large avec un pull bleu marine et un t-shirt blanc qui dépassait. en chaussures il avait opter pour les jordan x travis scott. elles sont blanches marrons et bleu et les lacets roses. elles sont canon vraiment. en veste il avait sa doudoune lacoste bleu, le nouvelles vous savez. comment vous voulez que je puisse l'oublier quand il est beau comme ça. comment.

je commence à jouer avec mes bagues. ça c'est le stress et il le sait puisque :

noâm- qu'est-ce qu'il y'a t'es stressé.

- j-j'ai.. j'ai un cadeau pour toi.

noâm- tu te la racle ? non dayena t'en a déjà cher fa-

- je m'en fou, je t'ai pas dit si j'en avais fait trop ou pas, je t'ai dit que j'en avait un.

il rigole.

noâm- vas-y donne.

- ouais fin, c'est pas un cadeau comme tu le penses enfaite.

noâm- fronce les sourcils wesh tu m'as fais un gosse dans le dos ou quoi.

- non mais culot, dit-il.

il lève les yeux eu au ciel. désolé fallait que je la sorte, c'était du pain bénis.

- j-je peux avoir ton téléphone s'il te plaît.

noâm- mon bigo ? pourquoi

- je peux ou pas.

il déverrouille avec son face ID et me le tend. il avait une mine méfiante ca se voyait.

- calme down si j'avais voulu fouiller ton téléphone je l'aurai fait depuis longtemps hein.

noâm- tu peux fouiller j'ai rien à cacher, je suis fidèle hein.

- oui ca doit être ça oui.

pain bénis encore une fois désolé.

je vais dans sa boîte mail et tape mon nom, je lui avais envoyé quand on était entrain de marcher y'a deux secondes dans le silence. je savais qu'il irai pas verifier. oui parce que je ne pouvais lui envoyer avant puisque noâm vérifie h24 ses mails vu qu'il gère tous les footlocker de la région. entre temps ils s'étaient mis face en moi en croisant des bras. ses jambes enjambaient mes deux jambes qui était étendu.

- t-tu peux fermer les yeux s'il te plaît.

il fait ce que je lui demande et je clique sur le mail. a cause du facetime que je venais de faire avec toute la famille j'avais presque plus de batterie. alors si je l'utilisais une nouvelle fois c'était sûr qu'il s'éteindrait quand il serait entrain de lire le mail, je pouvais donc vraiment pas me permettre.

je vérifie si le mail est bien le bon et souris, je stresse. mais c'est un bon stresse donc ça va. je tend le téléphone sous ses yeux et commence le décompte.

- ..1, tu peux ouvrir !

il ouvre ses yeux et commence à lire le mail. plus il lisait plus ses lèvres s'étiraient. ma surprise étaient réussi. il finit de lire le mail et lève les yeux vers moi. il me prend dans ses bras et me serre fort en me remerciant je ne sais combien de fois.

- rire are-arrête c'est ri..rien.

il me fait un long bisous sur la tempe et resserre son étreinte une nouvelle fois.

noâm- t'es la meilleure wallah, t'es la meilleure day.

je souris en resserrant mon étreinte à mon tour et fermant les yeux pour apprécier ce moment. je meurs pour ces moments, j'en avais besoin après ce que j'ai entendu plus tôt. même si on en a pas discuté, je suis heureuse la.

il me lâche et entoure mon cou de son bras. je pose ma tête sur son épaule et on recommence à marcher.
je venais de lui offrir le voyage de ses rêves. il part prochainement pour le brésil accompagné de mon frère nabil, yanis et yamine. 6 jours. mamaa 6 jours ou il va voir des boules bouger sous ses yeux a longueur de journée.

**

on était sur la route du retour. on est mardi. on avait rajouté une nuit en plus histoire de partir le mardi matin, parce qu'honnêtement on se voyait pas rester seulement deux jours. aucun de nous travaille cette semaine donc je vais essayer de profiter de nayl le maximum, et de forcer un peu noâm à le faire aussi, meme si je sais qu'il le fera de lui même. tout avait été planifié d'ailleurs. ma belle mère gardait nayl pas parce qu'elle était toute seule mais parce que noâm le lui avait demander pour qu'on fasse ce petit week-end. après la dispute où on avait faillit divorcer il avait pris cette « décision », parce qu'il savait que je voulais vraiment aller à paris puisque je n'y étais jamais allé, donc il s'était dit que ça nous re-rapprocherai.

noâm- dayena.

je tourne ma tête vers lui, qui était tourné vers le paysage depuis tout à l'heure. j'étais trop à l'aise, ma tête bien poser sur le siège et mes jambes repliés sur mon siège, comme à l'allée. j'ai bien sûr une nouvelle fois enlevé mes chaussures sinon il m'aurait fait rentrer à pied sur la national 20.

noâm- déjà hleuf que tu vas pas m'interrompre.

j'émets un petit rire.

- oui je te le jure.

noâm- t-sais à propos de la discussion que t'as entendu avant-hier soir avant d'aller au restau-

- noâ-

il tourne sa tête rapidement vers moi. ah oui c'est vrai je devais fermer ma bouche. je lève les mains et fais une tête de victime.

noâm- ouais donc, ce que t'as entendu c'est pas du tout ce que tu crois. wallah que les gosses qu'elle porte ne sont vraiment pas mes enfants à moi, amina c'est pas celle que tu penses.

- je.. t'en es sûr ?

noâm- wallah day, jamais je te ferai ça, meme si on était pas ensemble jamais je t'aurai fait ça.

je tourne ma tête vers lui et sourit. je suis heureuse qu'il me dis ça de lui même et que j'ai pas besoin de lui demander des comptes. je ne vais pas lui demander qui est cette amina parce que je le sais qu'il le fera de lui même, il a besoin de temps. et je l'accepte. c'est compliqué, c'est frustrant surtout mais je comprend qu'il lui faut du temps. il a toujours été comme ça.

**

- allez viens mon fils. on va regarder la télé.

je vais jusqu'au salon avec nayl dans les bras en prenant bien soin de prendre un paquet de chips dans la cuisine avant de m'installer dans le canapé.

noâm- en entrant C'EST MOI !

- non jure.

il me regarde mal en passant pour aller dans la chambre. rire non mais frere lui aussi, question bête réponse bête. meme si c'est vrai que ça n'était pas vraiment une question. j'entend la chaudière se déclencher et je comprend très vite qu'il est dans la douche. il revient environ un quart d'heure plus tard et se pose sur le canapé.

- maigris cousin.

noâm- en mettant sa main dans le paquet ouais quand t'arrêteras de m'appeler cousin.

je lui tape sa main et il engouffre sa grosse main rempli de chips dans sa bouche.

- wesh doucement cousin.

noâm- ce soir on va chez ma mère.

- je sais.

noâm- « oui mon mari d'amour que j'aime y'a pas de problème » c'est dur de le sortir de ta bouche ?

- mais tellement dur bébééé.

il émets un rire et entoure mon cou de son bras. je pose ma tête sur son torse à mon tour.

**

- noâm t'as compris !

noâm- ouais c'est bon je m'énerverai pas. mais wallah dayena si elle me sort une reflexion, une seule, je la tabasse.

- eh. tabasser carrément ?

noâm- au moins t'es prévenue tu feras pas la choquer si tu la vois à l'agonie au sol. 

il ouvre la porte et entre poser le cosy dans le salon. de mon côté j'enlève mes chaussures et le rejoins afin de déshabiller nayl qui était dans le cosy.

3emti- ah ma fille !

elle m'ouvre ses bras et je vais pour l'embrasser avec nayl dans les bras.

3emti- alors paris ?

je quitte ses bras et m'assois sur un des tabourets de la cuisine.

- ah 3emti comme on dit : paris c'est magique.

3emti- et oui. et le louvre tu l'as vu ?

- ouii par contre j'ai dut y trainer noâm, comme d'hab.

3emti- ça m'étonnes même pas de lui, c'est un inculte c'est pour ça.

noâm- entrant dans la cuisine moi l'inculte ? je suis le plus intelligent de toute cette famille. me faites pas jurer.

imrân entre dans la cuisine au même moment et lui met un coup dans l'épaule.

imrân- qu'est ce que tu racontes toi, t'as faillit redoubler deux fois, jure pas t'as raison.

noâm- moi redoubler ??

ma belle mère le regarde de façon à dire « arrete de faire semblant on est tous au courant ». même moi je suis au courant cet acteur là.

noâm- ouais vas-y c'est vrai, mais wallah c'est pas de ma faute c'est le prof il était raciste et comme
par hasard je l'ai eu deux fois.

- comme par hasard.

noâm- donc t'as jamais eu deux années de suite un prof ? si donc voila ta gueu-

il se prend un bol derrière la tête en réponse à son ta gueule à mon égard. ça c'est celle de sa mere.

3emti- pas de mauvais mots dans ma maison.

noâm- toi, t'es morte.

- eh. j'ai fait quoi même.

3emti- touche là et c'est moi je vais te toucher et tu vas pas être content.

noâm- donc tu préfères ta belle fille à ton propre fils ?

3emti- qui te dis que t'es mon fils déjà ?

tout le monde rigole tandis que noâm lui les foudroie tous du regard avant de s'en aller je ne sais où. je fronce les sourcils instinctivement. qu'est ce qu'il a ?

- j'y vais.

je tend nayl à imrân qui le porte et me rend dans le jardin. je le balaye du regard et personne en vu. il est où ? je me tourne et regarde vers la terrasse de sa chambre, il était là. je retourne à l'intérieur et le rejoins sur cette terrasse, discrètement.

- ça va pas ?

je vois qu'il sursaute un peu à l'entente de ma voix. ça me fait instinctivement sourire.

noâm- si si ça va, j'ai l'habitude hchem.

- l'habitude ? l'habitude de ?

noâm- qu'on me dise ça.

- mais ils rigolent noâm, tu le sais.

noâm- rire non dayena.

- hein ?

je suis archi perdu. je comprend pas ce qu'il me raconte. si c'est pas leur fils c'est qui. sachant qu'il y'a un air de ressemblance quand même, alors certes pas flagrant comme imrân ou ilhem mais il y'en a un. ca se voit qu'ils sont de la même famille quoi.

noâm- je.. je suis adopté.

quoi ???

- mais.. fin je comprend pas là, tu.. tu es leur enfant et..

noâm- dayena, je suis adopté. samiya et isaac ne sont pas mes vrais parents, fin pas mes parents biologiques.

- mais tu.. comment tu sais ? c'est eux qui te l'ont dit ?

noâm- non, ils savent pas que je suis au courant.

- mais noâm, il faut que tu leurs disent.

noâm- non je ne veux pas qu'ils sachent que je sais que je suis pas leurs vrai enfant.

- c-comment tu l'as sut ?

il souffle la fumée de sa cigarette.

noâm- à chaque fois que je leur demandait des photos de moi bébé ils me disaient qu'ils avaient tout jetté, qu'ils veulent pas s'attacher à des souvenirs. ce qui est grave con parce que ça reste des souvenirs important quand même et puis pour tous les autres ils avaient la totale, même les échographies, alors un jour j'ai prit un cheveux de la brosse à ma mère et j'ai fait un test de maternité.

- dans un soupire et il était négatif.

noâm- oui... donc après j'ai commencé à me faire plein de scénarios dans ma tête, jusqu'au scénario qui était le plus probable : que mon père avait trompé ma mère, que lui était mon vrai père mais ma mère non. qu'en faite j'étais l'enfant de la salope à mon père.

- et.. c'était ça ?

il tire une dernière latte avant de recracher sa fumée et écraser sa cigarette dans le cendrier posé derrière nous sur la table basse. il part s'installer dans l'un des fauteuils et je le regarde faire. j'hésitais a le faire honnêtement. il y'avait un autre fauteuil sur sa terrasse mais peut être que... j'hésite quelque seconde encore et le rejoins en m'asseyant sur ses genoux. il entoure ma taille de ses bras et moi son cou.

noâm- j'ai fait un test de paternité du coup. et wallah que je préférais être adopté qu'être un enfant de batarde, savoir que ma mère a dut élever un gosse qui n'étais pas le sien m'aurait tué.

- et donc au final si j'ai bien compris t'es pas non plus le fils de 3emi.

noâm- ouais, j'étais ni le fruit d'une liaison du côté de ma mère ni de mon père, le test s'avérait être négatif pour la paternité mais pas négatif totalement. que ce soit pour mon père ou ma mère, ça me mettait un pourcentage qui était présent mais pas assez pour être mes parents, j'y est pas plus prêter attention, j'étais trop choqué de ce que je venais d'apprendre, et je veux pas savoir sah.

un court silence s'installe. j'étais littéralement choqué de ce que je venais d'apprendre.

- mais.. mais pourquoi tu voulais des photos de toi quand tu étais petit ? fin mes frères les ont jamais demandé.

noâm- tu te souviens du jour où...

𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒..

j'espère que ça vous aura plut.

𝖻𝗂𝗌𝗈𝗎𝗌.

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