Tout ce que tu feras (tu le f...

Od PatriceLandry

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Lorsque Quentin apprend que sa femme le quitte après 6 ans de passion, il décide froidement de l'assassiner m... Více

Avis aux lecteurs
En guise d'hors d'oeuvre
Chapitre 1 - Les aveux
Chapitre 2 - Le témoin
Chapitre 3 - Ballade en banlieue
Chapitre 4 - Dans les nouvelles
Chapitre 5 : La nuit ne porte pas conseil
Chapitre 6 - Ô nuit d'enfer, démone de nuit
Chapitre 7 - L'évasion
Chapitre 8 - Une prison en soi
Chapitre 9 - L'initiation
Chapitre 10 - Une nouvelle vie
Chapitre 11 - À la recherche de la vérité
Chapitre 12 - Première mission
Chapitre 13 - Derrière les portes closes
Chapitre 15 - L'ombre et la clé
Chapitre 16 - Le dernier repos d'Élaine
Chapitre 17 - Mariette au pays des merveilles
Épilogue

Chapitre 14 - Allers et retours

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Od PatriceLandry

La seule image qui restait dans l’esprit de Quentin après ce réveil brutal fut celle d’une fille d’environ douze ans, blonde, attachée sur une chaise droite, au milieu de la pièce. Tout autour d’elle, de vieilles batteries reliées entre elles par des fils et des bidons replis de ce qui ressemblait à de l’essence. Desjardins avait créé une bombe artisanale qui allait non seulement le tuer ainsi que le fameux Kev mais aussi cette fille innocente dont le lien de parenté restait à définir. Quentin éprouvait cette douleur issue de son ancienne vie, cette autre personne encore vivante dans un repli de sa conscience, qui se battait contre cette injustice. La folie d’un homme ne pouvait s’étendre ainsi à des victimes qui n’avaient rien à voir avec son désir de mourir.

Il fut secoué de spasmes et Alphonse fit de son mieux pour le garder à l’abri des regards, surtout de celui des gens derrière les vitres teintées.

 « Il faut que tu te ressaisisses, Quentin. Il faut que tu te concentres sur le plan. Desjardins doit mourir d’ici quelques heures, c’est la seule chose qui compte. »

Quentin repoussa les bras de son acolyte avec violence. Il se déchaînait, n’en pouvant plus de ressentir cette vague de colère qui écrasait tout ce qui l’habitait. Au cœur de cette tourmente, il savait qu’une force supérieure attendait patiemment que se calme la tempête afin de reprendre les rênes. Il savait aussi que si ce nouveau pouvoir intervenait maintenant, il pouvait y laisser sa raison et finir comme ce Margolain qui hantait les terres de Matheus. Est-ce ce qui s’était passé? Cet être avait peut-être lui aussi été confronté à sa vraie nature humaine qui avait brisé le pouvoir qu’avait inscrit en lui la Mort et cela l’avait rendu fou. Il ne cèderait pas mais allait tout faire pour empêcher que des innocentes personnes payent pour cette folie qui gérait l’esprit de vengeance de Desjardins.

Lorsqu’il sentit que la douleur mentale et physique commençait à s’estomper, Quentin se remit à respirer plus lentement, fermant les yeux pour mieux se reconcentrer. Peu à peu, les voix de son passé devinrent un écho, une sourde mélopée qui frôlait son âme. Les formes autour de lui, l’ombre d’Alphonse penché sur lui, les coutures du tissu des sièges, la lumière grise contrastant avec le pourtour des glaces, tout redevint aussi net que les idées qui se démêlèrent.

« Il a trouvé la clé, dit-il enfin, ignorant la bile qui remontait dans sa gorge. Il va s’en servir pour ouvrir quelque chose mais je ne sais pas encore quoi. Il y une valise qui est contre le mur, du côté de la chambre où se trouve la fillette. La valise contient les effets personnels de la fille, j’en suis certain. C’est la fille de Kev qui est là-dedans, dans la chambre, au milieu d’une grosse bombe artisanale, de l’essence, des barils de clous, des batteries, des fils… La fille est assez mal en point. Je suis certain que c’est un enlèvement. Il a demandé de l’argent contre la libération de la petite. Les gars, là, derrière, c’est le backup de Kev. Desjardins les a vus. Kev va arriver, s’il n’est pas déjà là, assis dans une voiture ordinaire. Il y a probablement d’autres gars sur la rue en arrière pour surveiller les points de fuite possibles. »

Alphonse se redressa, aida son ami à faire de même. « Il va donc faire pêter le quartier et lui avec. Méchant malade! »

Quentin ne comprenait pas ce qu’ils faisaient ici. Si le type était assez fou pour faire sauter sa maison avec quelques membres des motards, la jeune fille avec eux, s’il avait décidé de mourir avec sa folie de vengeance, alors quel était leur rôle? Comment la Mort pouvait-elle avoir calculé l’improbable survie de cet homme pour justifier leur présence. Il le demanda à Alphonse.

« Tu sais, parfois, on est appelé sur place simplement pour s’assurer que le gars ou la fille sont vraiment morts, c’est tout. Mais là, je t’avoue que ça défie l’entendement. Si cette bombe explose comme prévu, je ne me vois pas entrer dans le brasier pour le pousser du bout du pied afin qu’il finisse de rôtir son grill personnel. Ça ne me tente pas vraiment. »

« Tu parlais d’improvisation tantôt, poursuivit Quentin. Ce n’est pas toujours comme ça, j’espère? »

« C’est une première, en tout cas pour moi. Les premières visions ont toujours lieu quelques jours avant. On en sait toujours assez sur ce qui se trame ou ce qui risque d’arriver selon les circonstances pour éviter de jouer les comédiens amateurs autour d’une patinoire en carton-pâte. Je ne sais pas quel est le but du jeu mais je le trouve assez malsain. Ça joue sur mes nerfs autant que les tiens. Ce qu’on sait, c’est qu’il y a une bombe et qu’il reste moins de trois heures avant que tout ça nous pète dans le visage. »

« On fait quoi maintenant? On attend ma prochaine vision? Ma prochaine crise existentielle? Je ne pense pas survivre à ça, je dois te l’avouer. Ça me vide complètement. »

« Laisse-moi réfléchir, un peu, dit Alphonse avant d’ouvrir la portière de l’auto.

Il sortit et alluma une cigarette, le dos tourné à la maison et la Cadillac qui ne bougeait pas, anonyme malgré elle. Le quartier était étrangement calme. On eut dit que les résidents s’étaient tous terrés derrière leurs rideaux pour attendre que les protagonistes de cette guerre ne se manifestent en marchant dans la rue comme des cowboys, le doigt sur la gâchette. Cinq minutes plus tard, Alphonse revint s’asseoir et tapota le volant devant lui. Quentin ferma les yeux, cherchant à se laisser aller, à forcer une autre vision mais rien ne vint. Il allait proposer à son ami d’appeler Matheus lorsqu’ils virent une Mustang blanche tourner le coin de la rue, sur les chapeaux de roues dans un concert de grondements de moteur et de crissements de pneus. Ils se regardèrent, inquiets.

Puis, l’automobile freina brusquement devant le 18356. Le dénommé Kev en sortit, visiblement sous l’effet de l’alcool, et se mit à crier :

« Desjardins, si tu ne sors pas tout de suite de ta cabane, je te jure, j’appelle mes gars et je te passe. Il ne restera pas grand-chose de ta petite personne quand on va en avoir fini avec toi. »

Rien ne bougea. Seul le chuintement des voitures qui circulaient au bout de la rue meubla cet instant.

« Quelqu’un va appeler la police, c’est certain, murmura Quentin à l’oreille d’Alphonse. On est peut-être mieux de s’en aller. »

« On ne peut pas. Il faut attendre. Personne ne bougera tant que ça ne deviendra pas assez sérieux. Pour le moment, c’est comme un show de télé pour tout ce beau monde-là sur la rue. »

Desjardins ne se montrait toujours pas. Kev montra des signes d’impatience mais n’osa pas bouger lui non plus. Il remonta dans sa voiture et téléphona à quelqu’un avec son cellulaire. Il ressortit et demanda une dernière fois à Desjardins de sortir. Les événements se déroulèrent de façon assez spectaculaire par la suite.

Kev marcha vers la maison, les bras levés en répétant qu’il n’était pas armé et qu’il voulait voir sa fille. Alphonse et Quentin se regardèrent, hésitant à sortir à leur tour. Assurément, les acolytes de Kev allaient les apercevoir et tenter d’intervenir. Qui sait s’ils allaient les prendre pour des policiers ou des gens de la mafia, et commencer un massacre en pleine rue. Alphonse posa une main sur le bras de Quentin : « Ne surtout bouge pas. On ne devrait pas avoir à intervenir avant quatorze heures, d’après mes calculs. »

Mais Quentin eut beau se dire que tout allait bien se passer, la nervosité qui bouillonnait dans ses veines, celle qui faisait paniquer l’ancien Quentin, remontait lentement à la surface et risquait de faire déclencher une autre crise de panique. Il songeait de plus en plus à la fillette et se demandait s’il pourrait la sauver à temps. Il balaya du regard la rue et ses petites maisons où pouvait entrevoir un visage inquiet derrière un rideau qui se cachait immédiatement. Il vit une vieille dame qui remontait la rue, poussant devant elle un petit carrosse avec quelques sacs de plastique. Elle revenait de l’épicerie ou du dépanneur du coin, ignorant tout de la situation insoutenable qui se tramait dans son quartier. Il sourit en voyant que la femme tenait un téléphone cellulaire au bout de son autre bras, le fixant sans vraiment regarder devant elle. Lorsqu’elle passa à côté de leur voiture, il entendit la sonnerie du cellulaire. Peut-être ne savait-elle pas vraiment se servir de ce gadget ou bien qu’elle avait tout simplement oublié comment s’en servir. Quentin eut envie de lui dire de se dépêcher, de quitter ce quartier où tout risquait de sauter d’une minute à l’autre.

Quentin remarqua qu’Alphonse le fixait avec intensité, qu’il semblait avoir oublié leur mission.

« Tu es encore pris avec les émotions de ton autre vie, toi, hein? dit-il enfin. »

Quentin tremblait et constata qu’il était presque plié en deux tant la douleur dans ses entrailles le grugeait.

« Je ne peux pas contrôler ça, Alphonse. Ça me vient d’en dedans. Ça me dérange dans ma tête tout autant que dans mon corps. C’est si je l’ancien Quentin voudrait se battre contre le nouveau. »

« Mais tu gardes un peu le contrôle… »

Le son de la voix s’étiola et Quentin sentit toutes ses peurs anciennes ainsi que les douleurs faire de même. Il fut aspiré vers le salon encombré de Desjardins. Il se retrouva entre Kev et ce dernier qui se dévisageaient avec la rage au coeur.

Finalement, Desjardins leva un peu les bras et les laissa retomber le long de son corps, en signe de dépit :

« Tu n’as pas apporté l’argent mais tu as apporté tes gorilles. Ce n’est pas correct, Kev. J’avais demandé dix milles dollars, comme pour me payer pour vrai, comme pour le meurtre de Sartolli. Mais, pour que je le garde pour moi tout seul, cette fois-ci. Tu m’as ri dans la face et tu m’as envoyé chier. Mais, j’étais sérieux et tu ne t’attendais pas à ce que ta belle princesse viennent me retrouver, même si j’ai dû un peu lui tirer le bras. Tu ne m’as pas donné de choix. Et là, tu arrives, le porte-feuille vide, avec un air de papa tout apeuré que j’aie fait du mal à ta petite cocotte d’amour, me suppliant d’oublier tout ça, que tu allais me payer demain… Je pense que tu ne me prends toujours pas au sérieux Kev. C’est ça le problème avec tout le monde. Personne ne m’écoute ni ne veut comprendre. J’avais besoin d’argent. J’allais me refaire, j’en suis certain. C’est un prêt, il me semble que c’est clair. Ta fille, je m’en fous, au fond. Ta gang de grelots aussi. J’avais vraiment besoin de l’argent et après, je t’aurais remboursé, pas plus, pas moins. Tu n’aurais rien plus entendu parler de moi. Payer mes dettes, me refaire une vie dans mon coin de pays, loin de Montréal avec son smog qui m’étouffe. Tu ne sais pas ce que c’est, toi, de vivre dans la marde pendant dix ans, à te battre pour un vingt-cinq cent parce que ta femme te tient par les testicules. Maudites amours de cul!

« Mais toi, Kev, tu as une belle femme, tu as de l’argent, tu runnes une business et puis tu as ta fille. Pourquoi tu branles dans le manche pour une poignée de monnaie que ton ami te demande? Pourquoi tu risques tout pour une main remplie de cartes dépareillées. J’ai la straight flush. J’attends juste que tu mettes ta mise, man. »

Kev regardait la porte de la pièce avec nervosité. Il devinait que sa fille était là derrière et voulait la voir, rien d’autre. Les paroles de ce fou ne l’atteignaient pas. Desjardins l’avait fouillé sommairement et n’avait pas trouvé le petit revolver glissé dans son caleçon, entre ses jambes. Le pauvre imbécile n’avait pas osé le toucher là. Dès qu’il l’aurait buté, il allait enfin retrouver sa fille et quitter cette maison maudite. Mais, bien que Quentin pouvait entendre ses pensées, il crut aussi comprendre que Kev ignorait tout à propos de la bombe qui ceinturait sa fille.

Quentin se laissa porter dans la pièce où il retrouva la jeune fille qui pleurait en silence. Desjardins l’avait soigneusement bâillonnée, attachée de la tête au pied sur une chaise en métal issue d’un passé où fabriquait encore des meubles solides et lourds. Elle ne pouvait pas bouger. Il fit le tour de la chambre et, bien qu’il ne connaissait pas grand-chose sur la fabrication de bombes artisanales, il ne doutait pas un instant de la puissance de cette installation. Ce qui le frappa, ce fut le mécanisme qui allait déclencher la déflagration. Visiblement, Desjardins ne s’attendait pas à survivre à la visite de son bailleur de fond. Ce qu’il voulait, c’était aussi se débarrasser de Kev, peu lui importait qui allait mourir dans la même séquence d’événement. Quentin, dans cet état de vision, ne ressentait pas les mêmes choses que lorsqu’il était dans son corps physique mais il savait qu’il devait trouver une solution pour éviter que cette jeune fille ne meure. Il sentait que cette dernière ne devait pas mourir à cause de la folie d’un homme désespéré. Quelque chose d’autre se battait contre la Mort et ce n’était certainement pas dans les plans de cette dernière. Voilà pourquoi il ressentait tant de douleurs dans son corps physique. Il n’y avait non pas qu’une seule entité mais deux. Ce déchirement le dévorait par en-dedans car il n’était qu’humain après tout.

Il essaya de défaire le mécanisme avec ses doigts mais son corps éthéré ne pouvait rien déplacer, Pourtant, il lui revint à l’esprit que Desjardins avait senti sa présence lorsqu’il avait été témoin de la conversation avec le sbire de Sartolli, signe qu’il pouvait être là d’une certaine façon. Mais, c’était là un autre dilemme : s’il arrêtait le mécanisme de la bombe artisanale, non seulement il sauverait la fille mais Desjardins, qui devait mourir, selon ce qu’il en comprenait de sa mission, serait du coup épargné.

Il tourna autour des fils tendus et chercha du regard quelque chose qu’il pourrait utiliser pour interférer avec le matériel. Il entendit Desjardins qui continuait à parler avec Kev. L’heure passait tout doucement, les minutes s’écoulant dans une petite fente à peine perceptible de l’espace. Quentin en était conscient. C’était comme si on lui donnait du temps pour réfléchir.

Soudain, il entendit un « pop » distinct et Desjardins étouffa un cri. Quentin se retrouva l’instant suivant à côté de Kev alors que Desjardins reculait, la main sur son ventre, où le sang faisait une rigole à travers la blessure. Kev se rapprocha de l’homme et posa le canon sur sa tempe :

« Tu aimerais ça que je t’achève avec une balle dans la tête, hein, mon petit morveux? Tu te croyais plus « smart » que tout le monde mais tu as un manque de jugeote flagrant. Mais, je vais te laisser le temps de réfléchir pendant que tu essayes de digérer la balle que je t’ai fourré dans le ventre. Une petite agonie qui va lentement te tuer et te livrer aux mouches et aux asticots. Ça va ajouter un peu de décor à ta chiotte de maison. Quand la police va te retrouver, tu vas ressembler à un vrai beau cadavre de film d’horreur. Maintenant, tu vas me dire si ma fille est là-dedans. »

Il pointait la porte de la chambre du bout de son petit revolver.

Lionel Desjardins grimaça, plié par la douleur et fit ensuite un grand sourire à l’adresse de Kev : « Ta fille t’attends, Kev, tu as gagné, du moins pour le moment. »

Kev fit un pas vers la porte puis fronça les sourcils. Il se tourna vers Desjardins qui affichait toujours un air satisfait.

« Pourquoi tu souris comme ça, face de rat? Qu’est-ce que tu lui as fait? J’espère que tu ne l’as pas touchée parce que te jure que je t’amène à l’hôpital pour soigner ta blessure et ensuite je te fais griller doucement comme un méchoui. Tu vas regretter chaque seconde ta vie. Alors, qu’est-ce que tu me caches? »

Lionel Desjardins prit une profonde respiration ce qui le fit grimacer. Il prenait un teint grisâtre qui augurait une mort prochaine. Quentin s’en trouva satisfait mais craignait pour la suite des choses car Kev haussa les épaules et murmura quelques jurons avant de se remettre en mouvement.

Quentin se sentit à nouveau aspiré vers la réalité, sa vision éthérée s’estompait. Il hurlait par en-dedans car il ne voulait pas retourner dans la voiture et se sentir les mains liées. Mais rien n’y fit. En une fraction de seconde, l’odeur du cuir de la voiture d’Alphonse lui confirma qu’il était trop tard.

Il ouvrit les yeux et vit qu’Alphonse attendait qu’il ne revienne.

« Et puis? dit-il, tout en l’aidant à se relever. »

Quentin se frotta les yeux et regarda à l’extérieur de la voiture. Il s’apprêtait à lui raconter ce qui se passait mais vit avec stupeur que Kev était toujours dehors, les bras en l’air et attendait.

Il avait voyagé dans le futur, un futur très proche et il lui restait quelques secondes de jeu. Sans attendre, il ouvrit la porte et se précipita vers le malfrat qui tourna la tête en le voyant courir vers lui.

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