lenss_
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- t'es calmé ?
il ne me répond et continue de tirer sur sa cigarette.
- noâm ça doit être au moins la troisième que tu fumes depuis tout à l'heure.
et pourtant on est plus dans un rayon de 3km hein.
noâm- tu vois à quel point elle est nocive maintenant.
je lève les yeux au ciel. ce mec sait utiliser des vrais termes que quand ca l'arrange de toute façon.
- arrête cette merde et va te coucher.
noâm- si c'est pour dormir sur le canapé, je préfère rester debout.
- tu travailles demain noâm.
noâm- j'y vais pas.
- si.
noâm- non.
ah
- arrête tes conneries un peu !
ehh le regard noir que je me suis pris il était sévère. y'a pas a regarder la progéniture des gens de la sortes bb y'a pas.
- tu vivais très bien avant ce soir, donc fais comme avant, c'est pas comme si elle s'était installé à la maison noâm !
noâm- je l'aurai brûlé avant qu'elle ne le fasse.
je le regarde pas sereine. je vous jure que des fois (souvent) ce mec m'effraie.
noâm - tu peux pas comprendre dayena.
loool alors mon garçon culot la.
- si si je comprend, et mieux que personne même. rappelle moi c'est vers qui que t'es venue quand tu l'avais vu ? c'est qui que t'as appelé 27 fois exactement, oui j'ai le nombre et je t'emmerde, il rit et c'est qui que t'as limite force a descendre de chez sa mère pour déverser ta haine ? non parce que rappelle moi, belek on a pas les mêmes souvenirs toi et moi.
noâm- je l'ai vu ! de mes proposes yeux zébi ! elle était devant moi, dans MON lit, nue, avec son mec, son client j'en sais rien et je m'en tape ; mais ça on dirait ils veulent pas le comprendre ! à les écouter j'extrapole le truc alors qu'ils vivent le quart que j'ai vécu et que je vis on verra s'ils en ont les couilles.
oui bon dose. t'as juste vu ta soeur faire des bails pas se faire brûler sous tes yeux bb.
- c'est du passé noâm maintenant elle est marié et elle a une fille, qui est, par ailleurs, ta nie-
oui j'ai pas le même discours et ?
noâm- c'est pas ma nièce, puis elle est pas marié cette pute.
ah. elle m'aide pas elle aussi hein.
- noâm...
noâm- je te dis que c'est pas ma nièce, donia est ma nièce, elle, c'est l'enfant du diable.
je lui donne un coup dans l'épaule et lui jette sa cigarette par la fenêtre.
- elle a rien demandé, elle, c'est qu'une enfant.
noâm- bas-les-couilles.
- va te coucher tu sais plus ce que tu dis.
noâm- non.
- avec moi.
il tourne sa tête vers moi en fronçant les sourcils d'incompréhension. pourquoi toujours une tête énerve même quand y'a pas lieu d'être dites moi s'il vous plait ?
- bah tu m'as dis que t'avais pas de lit.
noâm- on peut pas quand meme y'a nayl.
- il a un lit nayl.
noâm- hein ?
- bah nayl a un lit. je l'ai acheté hier et j'ai demandé à ali de venir me le monter.
noâm- et pourquoi je l'ai pas vu ?
- après si t'as des problèmes ophtalmiques aussi, c'est pas ma faute là.
**
noâm- entrant dans la chambre tu dors ?
je répond pas, gardant les yeux fermés. oui je dors, enfin du moins j'essaie. mais je n'y arrive pas. pourtant habituellement je suis quelqu'un, qui, dieu merci, dors très rapidement. la tête sur l'oreiller 5 minutes et salam, mais là impossible.
noâm- dayena?
je l'entend souffler et se mettre sous la couette à mes côtés.
noâm- je m'ennui, day ?
et je suis un clown belek ?
noâm- tu penses qu'un jour on pourra vraiment être un couple marié et ne pas être comme des acteurs ?
noâm- eh vas-y; je suis un fou je parle tout seul, la meuf elle dors jusqu'à on l'entend ronfler à 3km.
OMAGAAAAD.
mais j'ai juré je dors meme pas ce gros mytho là. ce mec que il veut me faire alors que.. il est trop mal placé pour parler genre.
il baille puis met sa tête sur mon ventre entourant ma taille de ses bras. c'est vrai que cette question je me la pose tous les jours ? est-ce qu'on pourra être pour une fois etre vraiment heureux ensemble dans nos vies ou voué à être dans cette situation ? parce que, oui, comme vous vous en doutez bien, la personne que j'aime dans ce bas monde c'est noâm, on est pas aveugle hein, fin lui si du coup. et je vous jure ça me brise tellement l'âme de me dire que, grâce à dieu, on est réunis avec la baraqa de dieu sans rien n'avoir demandé (bon peut être quelque petite duhaa par-ci par là) mais quand meme être éloigné comme si.. comme si on habitait pas sous le meme toit.
j'ai jamais, ne serait-ce qu'une seconde cessé de l'aimer noâm, de la première fois qu'on s'est parler, en passant par mon cancer jusqu'à aujourd'hui. dites vous que même avec un cancer à moi j'arrivais encore à penser qu'à lui, et à m'inquiéter pour lui, surtout, quand je le voyais et que je voyais son état se dégrader comme le mien.
oui je l'ai laissé. je l'ai « quitté » si c'est le terme que vous préférez meme si on était pas vraiment ensemble. oui tout ça c'est totalement de ma faute, mais comprenez moi... une personne sur deux divorce après un cancer, et.. une femme a six fois plus de chance de se faire quitter après avoir été diagnostiquée avec un cancer qu'un homme dans la meme situation. c'est prouvé. et.. j'avais peur d'être l'une des femmes qui a six fois plus de chance de se faire quitter. alors oui ce que j'ai fait c'est pas bien, et en h repensant, avec tout ce qu'on s'est dit ces derniers jours si j'avais sut je n'aurai pas agis de la sorte, mais il faut me comprendre.
l'Homme est mauvais et d'autant plus face à la mort.
mais honnêtement, qu'auriez vous fait a ma place ? j'avais 17/18 ans, même pas un diplôme en poche encore, mis à part le brevet si vous voulez, une maladie, en poche elle par contre. un cancer, stade 3 avec une probabilité de mourir de 38% avec une survie relative après 5 ans. regardez-moi, encore aujourd'hui je ne sais meme pas si je suis soigné complètement, enfin si je le sais.. je le sens. je ne suis pas soigné complètement, le plus gros est parti mais qu'en est-il du petit, qui lui, est toujours aussi présent ?
j'ai été lâche, certes, mais une relation illicite doublé d'un cancer m'aurait achevé petit à petit.
**
- ah ouii et apres ? quoii il t'as vraiment dit ça ? ayaa je suis choqué, mais t'es sûr ? franchement tu me choques je pensais pas que t'aurais put être au courant de ça !
nayl rigole. j'étais entrain de parler avec nayl , enfin lui parlais dans son langage et moi dans une vraie langue. aujourd'hui mon bébé a eu 9 mois, il est né le 23 avril et aujourd'hui on est le 23 décembre. eeet nous sommes en vacances ahah ! enfin je suis en vacances puisque je suis à l'école j'ai le droit au deux semaines de vacances comme si j'étais au lycée or que les assistantes maternelles, elles, n'ont le droit qu'à seulement une semaine.
le foyer m'ont dit qu'ils viendraient récupérer nayl après les vacances de noël. je vous avoue que ça va me faire plus que bizarre. je m'étais habitué à sa présence, à jamais m'ennuyer.
oui parce qu'on croit, mais noâm n'est pas vraiment souvent là, je ne vous dit que les moments où il est la parce qu'entre : mon boulot, le sien, le fait qu'il aille voir ses copains ou sa mère bah on se croise pas forcément h24. le seul moment où l'on se voit, et ça je ne peux vraiment pas lui reprocher, c'est le soir il ne rentre jamais tard. il ne va jamais traîner le soir avec ses copains, etc, il rentre souvent voire toujours vers 20 heure après être passer chez sa mère de 19h30 à 20 heure. le seul moment où il va rentrer tard bah je suis prévenu c'est qu'il va manger au restau avec ses potes ou des choses comme ça.
pour en revenir à nayl, bien c'est simple ; je vivais nayl, je mangeais nayl, je dormais nayl, carrément, si je dose pas : je respirais nayl. il est là de partout avec moi, je vais tellement pleurer quand il va partir je le sens. parce qu'en plus, pour m'achever encore plus, je ne le verrai même plus à la crèche car le foyer a trouvé une place a l'orphelinat. la déprime a son paroxysme là.
- mais attend, c'est quand qu'il te l'a dit ? avant-hier ? ooh mais pourquoi tu me l'as pas dit plutôt nayl enfin. t'es vraiment un cachotier hein.
je finis ma phrase en lui faisant plusieurs bisou dans son cou sous ses rires. moi je meurs pour les cous et les pieds des bébés, c'est d'une mignonnerie je peux paaas désolé.
noâm- tu parles à qui ?
je sursaute.
- puree noâm ! tu m'as fait peur là.
noâm- rire mais c'est toi tu m'as pas entendu wsh.
- non j'étais concentré dans ma discussion aussi.
noâm- ah ouai, tu parlais a qui du coup ? t'étais au téléphone ?
- au téléphone ? je parlais pas au téléphone wsh, qu'est ce que tu me racontes là.
noâm- mais c'est toi wsh, t'es schizo cousine ?
- hein ? eh vas-y je suis perdu.
noâm- ah mais attend rire tu parlais avec nayl là ?
- bah oui, tu croyais je parlais toute seule ou quoi ?
noâm- ah vas-y c'est bon on s'est mal compris c'est pour ça.
il prend quelque chose dans le placard et viens me faire un bisou sur la tempe ainsi qu'à nayl. ce bisou du matin je vous juuure..
**
- tu as appelé ta mère aujourd'hui ?
noâm- non.
- souffle noâm tu abuses là .
noâm- je m'en fou.
- c'est ta mère quand même.
noâm- je m'en fou, elle avait qu'à pas me gifler et encore moins devant elle. déjà qui lui dit de parler avec elle même.
- c'est sa fille noâm, c'est pas parce que noâm va lui dire non qu'elle va le faire.
noâm- t'es de son côté peut être ??
- je dis pas que je suis pour ce qu'ima-
noâm- prononce son nom de pute chez moi et tu dégages.
- rire jaune pardon ? excuse moi mais pour qui tu te prend là ? tu parles à moi ?
noâm- je vais pas dégager nayl de chez moi à ce que je sache.
« de chez moi », ça ça restera gravé croyez moi bien.
- ah parce que y'a écrit que ton nom sur la porte c'est vrai désolé.
noâm- porte que j'ai payé, dans un appartement que j'ai trouvé et que je paye.
- rire jaune oui c'est bon j'ai compris. tu sais quoi noâm ? ta porte et ton appartement tu peux te le garder t'inquiètes al-hamdulilah j'en ai pas besoin j'avais un toit avant qu'on me force à venir habiter dans ton appartement, j'en ai pas besoin merci de m'avoir dit le fond de ta pensée en tout cas.
je me lève du sofa et me rend dans mon dressing ou j'attrape mes valises et commence à y mettre mes affaires dedans.
genre tu me dis ça ? à moi ? des grands discours « quinquinquin on est marié et tu sais que l'argent n'est pas un problème chez moi. » mais à la première occasion ça ressors tout ? bh va te prendre une sugar mommy alors dans ce cas là et viens pas casser les couilles aux enfants des gens. et voila je deviens vulgaire ! c'est de sa faute ! tout est de sa faute ! je le hais, j'ai jure je le déteste. tu me le rappelle pourquoi faire ? pour me rappeler qu'on a pas eu la même vie, ne t'inquiète pas je suis au courant, on est pas tous né avec une cuillère en or dans la bouche désolé. oui je sais l'expression c'est cuillère en argent mais lui il est tellement riche que carrément c'est de l'or.
faut surtout pas s'inquiéter hein, je suis au jus que j'ai donné ma vie pour une putain de dot je suis pas encore née conne, pas besoin que monsieur le millionnaire me le rappelle à chaque occasion. et puis a ce que je sache, il était pas si dégoûté de l'accepter ce mariage non ? alors pourquoi il vient se plaindre maintenant. fallait le refuser avant de venir avec ton gros daron chez moi poser tes fesses sur mon canapé et demandé ma main. mais non lui il a préféré faire tout ça et après venir me dire des choses pareils.
vous pouvez pas savoir la haine qui monte en moi, genre vraiment. je suis pas quelqu'un d'impulsif ou quoi mais wallah que quand, vous savez la haine elle monte bah elle est plus contrôlable. je suis une fausse calme vraiment, je m'énerve pas pour rien comme l'autre gros clochard mais quand je m'énerve il me faut 56 ans pour redescendre.
noâm- oh tu fais quoi là !
- tu veux des lunettes ? ah non peut être qu'il faudrait que tu me donne une nouvelle dote pour que je daigne te répondre, parce que je marche à l'argent moi.
noâm- t'es sah là ?
- je te l'ai dit, je te laisse ton appartement, ta porte meme ta grand mère s'il le faut, salam aleykoum.
je ferme ma valise et me lève. j'ai mis bien sur que le nécessaire parce que sinon avec tous les vêtements que j'ai j'aurai pas mis 5 minutes à la faire. je viendrai récupère le reste plus tard. je lève la tirette de la valise et passe à côté de lui, sauf que bien sur, il me retient par le bras.
- lâche moi.
il me répond pas mais me regarde dans les yeux. moi j'ai pas la patience.
- LÂCHE MOI !
noâm- rire jaune donc c'est ça, a peine la première embrouille et tu te barre.
- à la première rire oui ça doit être ça la première. en plus d'être un gros clochard, dieu t'as fait atteindre de la maladie d'alzheimer sale gros ksos.
je détache mon bras de son emprise mais il le reprend. je souffle fort et me retourne en face de lui cette fois ci. les nerfs sont tendu que ce soit de son côté ou du mien.
- tu veux quoi sah ! SAH ! tu veux quoi ? ca y'es lâche moi, laisse moi tranquille, maintenant que j'ai eu l'argent je me casse ca te va ? l'argent dont je n'ai jamais vu la couleur mais vas-y je l'ai eu. LAISSE MOI TRANQUILLE JE VEUX PLUS TE VOIR. ne m'adresse plus jamais la parole la tsais, ce que tu viens de dire ca passera jamais. moi rire jaune genre moi je suis la michto du coin. la grosse blague. mais tu sais j'étais bien chez mes parents, j'étais bien dans ma chambre que je partageais avec ryham, ouai, mais j'étais mieux qu'ici parce que d'après monsieur ici c'est pas chez moi. bah je me barre CASSE MOI PLUS LA TÊTE.
noâm- rire jaune bah ouai maintenant que madame a eu les sous elle se barre, bah divorce t'as raison.
il me lâche et passe à côté de moi.
- OUI JE SUIS UNE MICHTO T'AS RAISON, JE SUIS MEME UNE GROSSE PUTE-
il s'arrête restant de dos à moi.
noâm- dayena ferme ta gueule.
- quoi ? bh je dis les termes que tu dis non ? c'est pas ç-
noâm- se tournant vers moi FERME TA GUEULE C'EST BON, OUAIS JE T'AI TRAITÉ DE MICHTO OUAIS ET APRÈS ? TU SAIS TRES BIEN QUE JE LE PENSAIS PAS COUSINE FERME TA GUEULE-
- QUE JE FERME MA GUEULE EN PLUS ? MAIS VAS-Y RAJOUTES EN T'AS RAISON ? JE SUIS CENSÉ SAVOIR COMMENT SI TU PENSE LA CHOSE TU M'AS DIT CLAIREMENT « JE TE DÉGAGE » BAH JE DÉGAGE MOI MEME MAINTENANT, TU ME DEGOU-
je m'arrête quand je vois que ma valise s'exploser contre le mur.
- répudies moi.
noâm- sec ferme ta gueule.
- je t'ai dit répudies moi.
noâm- sec je t'ai dit ferme ta gueule.
- tu compte jouer à ce jeu pendant longtemps, répudies moi merci, t'inquiète pas je demanderai pas de frais d'intérêt, tu peux garder ton argent, clochard va.
noâm- je vais ni te répudier, et tu vas ni te barrer t'as pas compris quoi là ? pète ta crise autant que tu veux, c'est pas mon problème. ouaiiis je suis ton mari, et tu vas rester marié avec moi maintenant que tu le veuilles ou non, sache une chose : s'approche près de moi je-m'en-bat-les-couilles de ton avis.
il part de la chambre en prenant une veste. quelque secondes plus tard j'entend la porte claquer. AAAH IL M'ENERVE JE LE HAIS.
- CASSE TOI T'AS RAISON.
oui ça sert a rien mais faut que j'extériorise.
**
« vous êtes bien sûr la mess- »
oui je suis une faible. non en vrai c'est que c'est 23 heure, je sais pas où il est, et vous le savez j'ai la phobie de dormir seul. oui vous aller me dire y'a nayl, mais svp, vous pensez que c'est nayl qui va me sauver la vie s'il y'a un cambrioleur ?
pour ma défense c'est le seul appel que j'ai passer. j'abandonne, j'ai fait un pas, je suis gentille, même si c'est purement dans mon intérêt j'ai quand même fait un pas, toi tu fais la gueule ? bah crève avec ta gueule ca y'est, qu'il vienne pas me parler ce gros clochard.
heureusement mon bébé est encore réveillé, il me tient bien compagnie. dans les moments comme ça je veux parler a personne, genre même ella n'est pas au jus que je pense a enterrer le cadavre du mec qui paye cette appartement. oui parce que faut pas l'oublier attention hein, sinon il va venir me le gueuler dans les oreilles.
j'ai bien sûr, défait ma valise, enfin.. ma valise maintenant c'est un grand mot vu dans quel état elle se trouve à l'instant T. il me l'a clairement explosé contre le mur genre y'a pas d'autre terme pour définir le truc. mon bébé elle a finit a la poubelle.
mon téléphone sonne et je décroche sans regarder qui c'est.
- allô ?
pas de réponse. euh ?
- noâm ?
3emti- non désolé benthi c'est pas lui.
- ah tata ça va ?
3emti- oui ca peut aller al-hamdulilah et toi ?
- oui la-hamdulilah, dis moi ?
3emti- je t'appelle parce que.. pour te parler de noâm.
- ah oui... euh il va bien ?
lui on s'embrouille et le premier truc qu'il va faire c'est le dire à sa mere. il est con ou quoi.
3emti- bah justement je t'appelle pour te demander ça, parce qu'il ne vient plus et ne m'appelle plus. mais bon tu m'as l'air de toi aussi pas le savoir.
- si si, c'est juste que je pensais qu'il était chez toi et que c'était pour ça que tu m'appelais.
3emti- ah d'accord hamdulilah.
elle se tut quelque seconde puis reprend.
3emti- tu sais je regrette de l'avoir gifler devant imane ma fille.
- 3emti.. je te comprend, mais je comprend aussi noâm, et puis tu le connais quand il veut être têtue il l'est. il faut que tu lui laisse du temps.
3emti- mais benthi, je suis vielle j'ai plus de temps.
- rire n'importe quoi arrête de dire ça. j'ai essayer de lui en parler mais.. mais c'était compliqué.
en effet j'ai faillit divorcer à cause de ca mais tranquille.
3emti- ne va surtout pas te faire des histoires entre vous ma fille hein, surtout pas ! c'est pas grave !
- non non ne t'inquiète pas, juste je pense qu'il faut qu'il digère ça. pour l'instant tu le connais, c'est un têtu il veut absolument rien entendre mais dans quelque jours voire même pas, demain, il reviendra vers toi. c'est noâm, on le connaît. je sais que ça te fais mal mais bon.. on peut rien y faire.
3emti- oui tu as raison, heureusement que tu es là pour lui, il en avait besoin.
- hein ?
3emti- oh non non rien rire je dis des bêtises tu sais 3ani lerjouza maintenant. je voulais te demander aussi.
- oui dis moi.
3emti- tu pourrai m'emmener nayl demain ? ou au pire me le laisser quand on va manger chez ta mère demain et que je pars avec lui.
- oui bien sûr, mais.. pourquoi ?
3emti- 3emek et imran sont parti comme tu sais et il gem et à londres et a part imane j'ai personne d'autre.
- euh y'aura imane ?
3emti- non non pas du tout si c'est ça qui t'inquiète.
- ah non non moi je m'en fiche tu le sais, c'est l'autre fou là.
oups je crois que je me suis trop laisser emporter.
3emti- oui rire t'as raison. bah merci ma fille à demain alors bisou.
- oui bisou 3emti.
𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒..
j'espère que ça vous aura plut.
𝖻𝗂𝗌𝗈𝗎𝗌.