Une grande journée l'attendait et le tatoué le savait. En se réveillant ce matin, il avait ressenti un sentiment d'appréhension qui lui disait « aujourd'hui, c'est ton jour mon garçon». De plus, les souvenirs de la veille avec la châtaigne dansaient encore dans son esprit. Tout avait été tellement incontrôlable et brusque que ça le travaillait encore. Et quelque chose lui disait que c'était juste le début.
Comme à notre habitude, nous étions devant l'université à attendre que les cours commencent. Comme toujours, ils discutaient des dernières rumeurs de la dernière fille qui avait fait parler d'elle cette semaine, ou encore du match de football qui avait été le centre de l'attention des États-Unis ce week-end. Tout y passait, mais moi je n'étais pas très bavard et me contentai de visualiser ce cher Sean qui avait l'air d'avoir passé une bonne nuit hier si on regardait son large sourire matinal.
Je me demandai certaines fois si une seule fois il avait douté de moi. Avait-il déjà remarqué quoique ce soit chez moi qui disais clairement que je n'étais pas aussi clean qu'il le pensait ? Et tout ce remue-ménage avait le don de me stimuler et qui malheureusement pour lui, ne me donnait pas envie d'arrêter.
La seule présence féminine de notre groupe finit par arriver. Comme d'habitude avec du retard. Toute l'attention fut concentrée sur elle, mais pas de la même manière que le coupable à mes côtés. Celui-ci ornait un sourire tellement fier, sachant qu'il savait très bien qu'une fille comme elle ne courrait pas les couloirs de cette université. Mais quelque chose me disait, vu l'expression grave qu'elle avait sur son visage, que ça n'allait pas se passer comme prévu.
« Comment va mon bébé ? » il ouvrit ses bras en grand en la regardant.
Mais cette fois-ci au lieu de lui sauter dans les bras comme elle le faisait en tant normal, elle passa devant lui en le dévisageant dans toute sa splendeur avant de continuer sa route vers l'entrée principale de la faculté. Cette réaction m'arracha un sourire et ce que je voyais me plaisais.
« Tu t'es disputé avec elle ? » demanda Myles.
« Non pas à ce que je saches » il répondit en fronçant les sourcils tout en baissant sa tête « mais je crois qu'elle m'en veut pour hier »
Si cet imbécile savait que j'ai étais celui qui avait dû s'occuper de sa copine pendant qu'il faisait, je ne sais quoi, ça lui ferait tout drôle.
Je ne l'avais pas écouté s'étendre sur le sujet, sachant que je savais déjà toute l'histoire, je me rendis directement en cours en compagnie de mon meilleur ami. Je savais qu'il savait que quelque chose se passait, mais je remerciai le ciel de lui faire fermer son clapet au lieu de me surmener comme à son habitude de ses remarques pires qu'agaçantes.
Elle était déjà assise à notre place. On la rejoignit, et même Tae n'osait pas lui demander quoique ce soit, elle n'était pas d'humeur. Je m'assis à côté d'elle et commençai à prendre mon cours.
Chaque midi on se rejoignait tous ensemble sur une table devant la cafétéria pour déjeuner. C'était assez surprenant pour les gars que Nayeli ne parle pas, elle qui était dans toutes les conversations en tant normal. On était encore assis à côté, mais cette fois-ci, je me contentai de manger mon sandwich sans tenter quoique ce soit.
« Je t'ai pris ton jus de fruit préféré. »
Mon regard se posa sur la brique de jus d'ananas qui venait de se poser sur la table puis relevai ma tête vers Sean. Il la regardait avec un air affligé mélangé à de l'espoir. Je jetai un regard à la concerner qui n'avait pas l'air d'être touché ou autre par son attention.
« On peut parler s'il te plaît » il la supplia.
« Non, j'ai plus important à faire » dit-elle avec provocation « tu peux comprendre ça »
Je baissai légèrement la tête pour cacher mon sourire puis le relevai. La tension était électrique et les gars regardaient attentivement cette scène curieux de s'avoir où elle allait les mener. Sean fronça des sourcils en comprenant son sous-entendu.
« T'es égoïste » il lui lâcha.
« Moi je suis égoïste ? » demanda-t-elle d'un air stupéfait.
« Oui, tu l'es » il confirma « tu sais très bien que je fais tout ça pour nous, je travaille dure pour notre futur ! » le ton commença à monter.
« C'est aujourd'hui et maintenant que j'ai besoin de mon copain » elle lui cracha.
Elle se leva de table avec un air furieux. Elle prit la brique qu'il lui avait ramenée et lui jeta dessus me faisant hausser des sourcils.
« Et tu peux le reprendre ça » elle finit en partant de table.
Nous étions tous choqués de son audace. C'était la première fois qu'elle lui avait parlé de cette manière et qu'elle lui avait tenue tête. J'avais regardé cette scène sans en rater une miette et qu'est-ce que c'était réjouissant de la voir comme ça. Sean n'avait même pas tenté de la rattraper ou quoique ce soit et était partit de son côté. Et je compris que les choses sérieuses pouvaient enfin commencer et que je pouvais maintenant y rajouter mon grin de sel.
L'élément déclencheur se passa sous les yeux de Jace et il comprit que c'était à son tour de passer à l'action.
« Ça va mieux depuis tout à l'heure ? » dis-je en m'asseyant à côté d'elle.
« Non » elle souffla en passant sa main dans sa chevelure « je n'arrive pas à ne pas lui en vouloir et je suis fatiguée de toujours lui pardonner aussi facilement. »
« Hm, je vois » je hochai la tête d'un air réfléchis « oh faite, tu pourrais me passer ton numéro ? Il me manque des cours et j'aimerais que tu me les envois si ça ne te dérange pas »
« Oui bien sûr » dit-elle le regard perdu dans le vide.
Je lui passai mon téléphone où elle s'enregistra dessus avant de me le rendre. Je regardai longuement son nom sur mon écran avec un léger sourire satisfait puis la regardais à nouveau. Elle s'était affalée sur sa table et je compris qu'elle n'allait pas travailler aujourd'hui. Tae finit par nous rejoindre et le cours commença dans le calme complet.
Quand je rentrai chez moi aujourd'hui, je n'avais pas réfléchi et avais directement foncé dans ma chambre. Je m'étais changé et avais mis mon pyjama pour plonger en direction dans mon lit. Mon père n'était pas là et heureusement. Il m'aurait posé des questions sur ma journée et je n'aurais pas réussi à lui mentir et lui aurai avoué ce que Sean m'avait faits hier.
Il pensait que j'allais encore lui pardonner avec un jus d'ananas, mais c'était terminé. Je ne comptai plus me laisser faire, je voulais qu'il se rende compte de ses erreurs. Je sentis mon téléphone vibrer sur mon lit, je le pris et regardai mon écran d'accueil.
-Sacré caractère -Unknown
Je fronçais les sourcils en me demandant qui cela pouvait être et déverrouilla mon écran pour répondre.
- C'est qui ? -Nayeli
J'allais reposer mon téléphone, mais je reçus une réponse à la seconde qui suivit.
- À ton avis princesse -Unknown
Je compris directement grâce à ce surnom qui s'était. J'enregistrai son numéro et lui répondis.
- Je te préviens, je ne suis pas d'humeur -Nayeli
- Tu veux que je te remonte le moral ? -Jace
Malgré moi, je souris de son audace et décidai de rentrer dans son jeu.
- Tu penses être à la hauteur ? -Nayeli
- À toi de me le dire... - Jace *pièce jointe*
Ma mâchoire chuta en cliquant sur la photo qu'il venait de m'envoyer. Il avait pris une photo de lui devant son miroir seulement vêtu d'un short gris. Mais ce qui ne me laissa pas indifférente et sous le choc, c'était sa main posé à la hauteur de son sexe.
- D'ailleurs joli tatouage -Nayeli
Je regardai son tatouage qui se trouvait juste au-dessus de sa hanche.
- Tu n'as encore rien vu - Jace *pièce jointe*
Il m'envoya une autre photo, une identique, mais cette fois-ci sans sa main me laissant une vue globale sur ce qu'il avait caché au début. Je me mordis la lèvre inférieure en regardant attentivement sa photo. C'est à ce moment-là qu'une montée d'adrénaline me submergea et je décidai de lui rendre la pareille. Je ne pouvais plus le laisser continuer de toujours avoir le dernier avec moi. C'était à mon tour.
J'enlevai ma couverte de mon corps et actionnai l'appareil photo de mon téléphone. Je levai ma caméra sur mon plafond où juste au-dessus de mon lit se trouvait un miroir que j'avais installé. Seulement vêtu de ma culotte blanche et de mon tee-shirt court, je lui envoyai cette vue par message. Je souris assez fière de ma photo et attendis sa réponse.
- Tu es sûr de vouloir jouer à ce jeu avec
moi ? - Jace
Je restai un long moment scotché sur son message. Je me rendis compte de ce que je venais de faire sans réfléchir ce qui eut le don de me faire redescendre de mon petit nuage.
- Je sais pas - Nayeli
Je ne savais pas ce que je faisais. J'étais perdue et indécise. Je n'avais pas le droit de faire ça, mais chaque fois, je finissais par me laisser aller me plongeant dans la culpabilité.
- Toute façon, c'est comme dans ton couple. Tu ne sais pas prendre d'initiative... Toujours à attendre que Sean te dise quoi faire. - Jace
Je ne lui répondis pas. Je fuyais, ou plutôt j'essayai de savoir ce qu'il était en train de se passer.
- Oublie ma proposition... Je ne joue pas avec les soumises. -Jace
Je haussai les sourcils en voyant son autre message.
« Alors là ! » je criai « quel enfoiré ! »
- C'est dommage, avec moi t'aurait pas attendue une semaine. -Jace
Son tout dernier message eut le don de me mettre en rogne. Cette attaque m'avait piqué de plein fouet, ma fierté avait été touché. Et tout en l'insultant, je ne me rendis pas compte que j'étais déjà en train de m'habiller et descendre les escaliers de ma maison.
« Mais qu'est-ce que tu faits... » je m'arrêtai nettement devant ma porte d'entrer « et puis merde ! » lâchais-je en l'ouvrant en grand.
Je sortis la tête vide avec l'intention de lui faire regretter ses paroles.
C'était sûr, je m'y attendais à ce qu'elle ne réponde pas. Je jetai mon téléphone sur mon canapé puis repris mon bol de céréales et reposai mon regard sur ma télé.
Aujourd'hui, j'avais perdu. Je n'avais pas réussi, et finalement en réfléchissant avec plus d'attention, j'avouai que j'avais eu à faire à un très bon adversaire. Elle avait réussi à me faire lâcher l'affaire. Elle n'était pas de ce genre en fin de compte, elle n'était pas prête à faire ce genre de choses et je le respectai.
J'entendis quelqu'un toquer à ma porte. Tout en me demandant qui s'était, je me levai de mon canapé. Ça ne pouvait pas être ma mère comme elle travaillait encore. Je passai ma main entre mes mèches et ouvris la porte.
Et là, je la vis me faisant écarquiller les yeux. Elle était au pas de ma porte, essoufflée comme ci elle venait de courir. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait là et m'apprêtai à lui demander quand elle me coupa.
« Non, c'est toi qui vas m'écouter maintenant » elle leva son doigt me faisant arquer un sourcil « tu as raison je donnes tout pour mon couple, mais je ne suis pas une soumise » elle affirma en ancrant son regard dans le mien me faisait plisser les yeux « je sais ce que je veux » elle étira un sourire en se redressant dans une position droite « et ce que je veux maintenant, c'est toi »
Je la regardai choquer de ses paroles et me demandai même si c'était Nayeli devant moi. Je me pinçai la lèvre et commençai à réfléchir longuement à ce que j'allais faire. Je n'avais pas prévu qu'elle vienne jusqu'ici, qu'elle se présente au pas de ma porte, chez moi. C'était contre mes principes.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Tu deviens indécis ? » elle pencha curieusement sa tête sur le côté d'un air provocateur.
Sa réponse me fit bégayer dans ma tête. Je perdis mes mots et ne savais plus quoi dire face à son audace provoquant aucune réaction de ma part la faisant sourire au coin.
« Dommage » dit-elle d'un air faussement déçu « je ne joues pas avec les...» de son doigt elle me désigna de haut en bas avant de finir par poser celui-ci au centre de mon torse provoquant une contraction de ma mâchoire, puis elle tourna les talons pour partir.
Mon regard s'assombrit à son toucher et avant qu'elle ne put s'échapper plus loin, j'attrapai son bras avec lequel elle m'avait touché et la fit rentrer dans ma maison en claquant la porte derrière elle. Je la plaquai contre le mur et sentis mes sens se réveiller. Je me rapprochai d'elle jusqu'à arriver à seulement quelques centimètres de son visage.
« Tu es sûre de ce que tu veux ? » dis-je d'un ton ferme sachant qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
Et avec son dernier courage que je pouvais lire dans son regard elle leva son menton et pénétra ses iris dans les miens.
« Oui » affirma-t-elle.
Je ne perdis pas de temps et la soulevai en l'attrapant par ses cuisses où elle en profita pour entourer ma taille par celles-ci. Pendant qu'elle s'attaqua à mon cou, je l'emmenai rapidement à l'étage où je finis par la plaquer contre mon lit.
Mon regard balaya son corps en entier et je vis ses yeux brûler d'impatience. Elle agrippa ma nuque pour m'embrasser, mais je ne la laissai pas faire et la re-plaqua avec plus de force sur mon matelas. Et c'est moi qui commençai la danse en déposant des baisers dans son cou lui faisant lâcher un long soupir. Je passai ma bouche, certaines fois ma langue sur sa peau douce tout en descendant petit à petit.
J'enlevai son tee-shirt et fis glisser son pantalon le long de ses jambes avant de m'attaquer à nouveau à son corps seulement vêtu de ses sous-vêtements. L'entendre respirer sous mon toucher provoqua en moi tellement de réaction que je continuai avec plus précision pour l'entendre d'avantage. Je descendis jusqu'à ses cuisses où je commençai à laisser ma langue se diriger vers l'intérieur, mais je m'arrêtai et relevai ma tête pour la regarder. Elle fronça les sourcils et redressa sa tête pour me regarder.
« Montre moi ce que tu sais faire » je la défiai en me redressant pour m'asseoir sur le bord de mon lit.
Elle passa sa langue entre ses lèvres et se plaça debout face à moi. Elle dégrafa son soutien-gorge m'offrant une vue de sa poitrine qui me donna envie de la toucher, mais je me retenais. Elle s'abaissa lentement au sol tout en me regardant droit dans les yeux et posa ses mains sur mes cuisses. Je la regardai enlever progressivement mon short sachant que cela ne me laissait pas indifférent le temps qu'elle prenait. Elle finit par baisser ses yeux et quand elle vit mon tatouage sur ma cuisse elle arrêta tout mouvement et fit des gros yeux.
« Il te plaît hein ? » je lui demandai en souriant au coin.
Comme réponse, elle mordit sa lèvre inférieure et laissa ses doigts caresser délicatement sur mon tatouage me faisant contracter la mâchoire sous son toucher. Elle commença par déposer un baiser sur le haut de mon sexe me faisant lâcher souffle retenu. Elle releva ses yeux en affichant un sourire amusé puis laissa cette fois-ci sa langue glisser le long de ma longueur sous mon regard attentif.
Le tatoué en la regardant prendre soin de lui avec autant d'envie et de plaisir qu'il en avait, et rentrer dans ce jeu rempli de folie. Il se dit qu'elle lui plaisait bien cette châtaigne et qu'il allait bien s'amuser avec autant de fois qu'il le pouvait.
Je lâchai un soupir d'aise en laissant la tête tomber à l'arrière quand je me sentis entièrement rentrer dans sa bouche. Elle savait comment s'y prendre et elle me le prouvait parfaitement. Quand le moment arriva où je sentis prêt, je l'arrêtai.
« Ton temps est écoulé, c'est à mon tour » je la relevai et elle se retrouva debout face à moi en se léchant les lèvres.
Cette vision ne me rendit pas insensible. Je la rapprochai de moi et tout en enroulant mes doigts autour de l'élastique de sa culotte, je déposai des baisers en dessous de ses reins sachant que c'était un endroit assez sensible. Quand sa culotte tomba sur ses chevilles, je pris une de ses jambes et la posai sur le lit. Tout en la regardant dans les yeux, j'approchai ma tête de son intimité. Et quand ma langue se logea entre ses lèvres elle lâcha un gémissement de plaisir.
Je la goûtai encore et encore allant dans tous les recoins possible apprenant à la connaître au passage. Sa main avait agrippé quelques-unes de mes mèches pour tenir bon. Ses gémissements emplissaient ma chambre et je prenais un malin plaisir à m'amuser avec sa boule de chair que je sentais gonfler à chaque fois que je la touchais avec ma langue.
Quand je la vis à bout de force, je reculai en léchant ma bouche mouillée de son essence et l'attirai à moi pour qu'elle se retrouve sur mes cuisses, juste au-dessus. Mon visage se retrouva entre ses seins où je ne perdis pas de temps pour les prendre dans ma bouche la rendant un peu plus folle.
Je sentis mon membre frôler à plusieurs reprises son entrée me faisant serrer les dents.
Elle prit les règnes et décida par elle-même de choisir le moment venu. Je me sentis doucement rentrer en elle me faisant lâcher un bruit rauque de ma gorge. Quand je fus entièrement entre elle, notre peau émit un claquement exquis à mes oreilles me poussant à la recouvrir d'avantage de mes baisers.
Elle commença à aller de haut en bas et je sentis son souffle chaud s'écraser sur mon oreille où ses doux gémissements sonnaient à la perfection. Mes mains glissèrent le long de sa colonne vertébrale jusqu'à s'arrêter sur ses fesses où je l'aidai à créer un rythme de plus en plus rapides.
Ses mains tirées les extrémités de mes cheveux chaque fois un peu plus ardemment quand les coups devenaient de plus en plus forts. Quelques fois, elle rentrait ses ongles dans la peau de mon dos me faisant siffler à cause de cette action qui me rendait plus fou qu'autre chose. Après lui avoir laissé les commandes, je décidai de reprendre la manche et la fis basculer sur mon lit nous séparant de notre union au passage.
J'arrivai sans tarder derrière elle et tout en restant allongé, je rentrai plus profond en elle lui faisant lâcher un cri sans retenue. Ma maison ne tarda pas à être emplie de nos ébats. J'accentuai mes coups de reins et sa main se posa sur la mienne qui tenait fermement sa hanche. J'amenai ma bouche sur son épaule puis déposai un baiser dessus comme pour la prévenir que j'allais continuai plus vite. Et après quelques derniers coups elle lâcha un long gémissement, j'inspirai bruyamment par la bouche puis mordis ma lèvre inférieure en donnant un dernier avant de me retirer d'elle.
Seule notre respiration accablée remplissait les murs de ma chambre. On regardait tous les deux mon plafond dans un silence agréable. Elle autant que moi essayait de reprendre ses esprits.
« Par contre, il y aura des règles » je finis par briser le silence.
Elle se retourna vers moi et se positionna sur un côté de son corps pour me regarder. Je me retournai vers elle et plongerai mon regard dans le sien.
« Premièrement, on ne fait plus ça chez moi »
« Pourquoi ? » elle s'empressa de demander.
« Deuxièmement pas de questions » je la prévenais la faisant rire « troisièmement, on ne s'embrasse pas » je continuai.
Elle allait me demander pourquoi, mais je lui lançai un regard d'avertissement qui la fit rouler des yeux.
« Pas de jalousie » j'enchaînai « et pas de sentiment » dis-je d'un air sérieux.
« Et toi, tu n'as pas de règles à suivre ? » elle haussa un sourcil.
« Vois moi comme ton object » je posai ma main sur mon torse « quand tu auras besoin de moi, je serai là pour toi »
Elle plissa le regard en m'écoutant attentivement et j'espérai qu'elle avait compris ce que je voulais dire.
« D'accord, mais une dernière règle » je hochai la tête et me concentrai sur ce qu'elle allait dire « tu ne dis rien à Sean »
Je la regardai ahuri de sa demande. Je fronçais les sourcils et me redressai sur un coude pour mieux la regarder.
« Mais tu comptes toujours rester avec lui ? » je lui demandai perdu.
« Bah oui pourquoi ? » dit-elle comme ci, c'était une évidence.
Je ne répondis rien et me perdis dans mes pensées. Voyant aucune réaction de ma part, je la vis se lever de mon lit et se r habiller sous mes yeux. Je décidai de faire de même tout en ayant du mal à accepter sa condition. On arriva devant ma porte d'entrée et elle sortit puis se retourna vers moi avec un petit sourire qui me déstabilisa.
« Marché conclut » elle me tendit sa main.
Je regardai sa main et je ne pus m'empêcher de lâcher un rire en trouvant son attitude presque mignonne à voir. Je la regardai à nouveau en lui rendant son sourire.
« Marché conclut » je serrai sa main.
Elle me regarda une dernière fois puis se retourna pour partir, mais je l'arrêtai.
« Tu t'es bien battu princesse »
Elle me sourit grandement puis partis définitivement. Je la fixai s'en aller, et en me rappelant des événements que c'étaient passés plus tôt entre elle et moi, je me rendis compte que j'avais eu tout faux sur elle. Je m'étais trompé sur son compte, ce n'était clairement pas une soumise.
C'est en rentrant à pieds jusqu'à chez moi que la réalité me frappa violemment l'esprit. Je n'arrivai pas à croire que je l'avais fait, que nous l'avions faits. Il n'y avait plus de retour en arrière. Je rentrai dans ma salle de bain et me regardai dans le miroir. Mes cheveux étaient légèrement décoiffés et mon mascara avait légèrement coulé à cause de la sueur.
« Mais qu'est-ce que tu as faits ? »
See you later...