Loco d'elle(s)✅

By All-Ways_

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Il a toujours détesté le mensonge. Elle n'est que mensonge. Pourtant, il en est tombé dingue. Je ne dirai pa... More

Le plus important
Décision
Dédain
Foutu brésilien arrogant
Garce
Manigance
Martyre
Incompréhension
comédie
Repoussante
Effet miroir
Qui es-tu vraiment ?
Attachement
Sauvage
Rassure-moi
Motive-le
Cohabitation
Un meilleur homme
Confrontation
Piège
Profiteur
Changements
Nouveauté
Promis juré
Frérot
Tu es nul
Guerre
Un seul
Bonheur
Ma merveille
Interdit
Une chance
Vivant
Fratrie
Et si ?
Merde
Ta vraie valeur
Tel que mon coeur le veut
Douce vengeance
Surprise
Fou de vous

Toi et moi

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By All-Ways_

Wattpad bug et le chapitre n'est toujours pas présenté dans son ensemble donc j'ai tout changé pour vous fournir l'entièreté du chapitre.

Bonne fin de lecture, désolée
😐

En voilà un autre...

Il se pourrait qu'après ce chapitre, vous n'en ayez pas pour dimanche, mais rien n'est certain. Je le publie maintenant parce que je veux justement me motiver à écrire un autre pour dimanche.

Il est moins joyeux que l'autre, mais il a une belle surprise à la fin, j'espère que vous aimerez.

Bonne lecture!!!

Dans la peau de Mila

Je terminai de mettre mon cellulaire dans mon sac à main, me regardai dans le miroir de la voiture une dernière fois et hochai la tête.

-       Je suis prête, dis-je, nerveuse.

-       Parfait, partons, dans ce cas, me dit Jaaziel.

-       Oui, dis-je en m'efforçant de cacher le tremblement de ma voix.

-       Tout ira bien, me dit-il en sortant du véhicule.

Il vint m'ouvrir la porte, une fois avoir pris les cadeaux, attendit que je sorte avant de fermer la porte. Sans lui demander la permission, je lui pris la main et la serrai.

-       Et si elle commence à...

-       Je serai à côté de toi, dit-il.

J'inspirai, expirai, recommençai plusieurs fois avant de faire oui de la tête.

-       Allons la voir pour sortir d'ici le plus tôt possible.

-       J'ai demandé que l'on trouve une personne le plus tôt possible.

-       Merci, dis-je en lui souriant, touchée de l'attention qu'il portait à mon égard.

-       Ce n'est rien.

Nous marchâmes jusqu'à l'entrée en silence.

-       Bonjour, nous venons rendre visite à Virginie Leblanc, dit Jaaziel en s'adressant au préposé.

-       Les visites pour cette patiente sont restreintes aux membres de sa famille, qui êtes-vous ?

-       Sa famille, dis-je. Je suis sa fille et il est mon fiancé.

La femme à l'accueil regarda longuement Jaaziel avant de chercher les informations nécessaires.

-       Deuxième étage, chambre dix. Pour des raisons de sécurité, je vous demanderai de m'informer sur le contenu de ce que vous comptez lui offrir. Je vous rappelle que votre mère a des penchants suicidaires.

Jaaziel caressa ma main avant de la serrer et de déposer le sac sur le comptoir.

-       Des produits de beauté naturels, mangeables, des vêtements, livres et...une robe de chambre, dit-il en regardant la préposée.

-       D'accord, merci. J'ai besoin que vous signiez pour attester votre visite.

Ne perdant pas sa patience, Jaaziel mit ses initiaux, me laissa en faire autant avant de m'adresser un sourire.

-       Nous aurions besoin de rencontrer le psychiatre suivant Virginie le plus tôt possible. Est-ce avec vous que nous devons prendre rendez-vous ? demanda-t-il, à ma grande surprise.

-       Oui, quel est le motif ?

-       Nous voudrions savoir comment elle va en général et aussi engager une infirmière personnelle pour l'assister.

Tapant rapidement, Béatrice, c'était le nom de la préposée, elle écrivait ce que disait Jaaziel.

-       Parfait. En ce moment, il est ici, je vais voir s'il n'a pas une vingtaine de minutes pour vous.

-       Ce serait apprécié, merci, dis-je.

-       Le plaisir est pour moi, dit Béatrice en m'adressant un sourire.

-       Nous allons vous laisser. Deuxième étage, chambre dix, c'est bien ça ?

-       Exactement.

-       À plus tard, dans ce cas, dit mon faux fiancé.

Nous quittâmes le hall, nous dirigeâmes vers les marches en silence puisque je n'étais pas en état de former une seule phrase, maintenant que nous nous approchions de la chambre.

-       Pourquoi sa chambre est-elle la plus éloignée ? dit Jaaziel quand nous arrivâmes devant la chambre de ma mère.

En voyant sa photo à côté de la porte de chambre, je sentis mon cœur se mettre à battre plus rapidement.

Je ne voulais pas entrer là-dedans, me dis-je en me mordant la joue.

-       Ils ont surement voulu l'éloigner le plus possible du balcon, dis-je en montrant le large balcon qui n'était non loin, en direction opposée. La dernière fois, elle a voulu essayer là-bas...

Sous le choc, il me regarda avant de se pencher pour embrasser mon front.

Jaaziel était plus doux que je le pensais, il fallait que je m'y habitue, me dis-je, touchée par ce geste.

-       Elle chante, dit Jaaziel, en ouvrant la porte.

-       Tout le temps, dis-je en attendant qu'il fasse le premier pas.

Il entra le premier et au moment qu'il mit les pieds dans la chambre, j'entendis la voix de ma mère.

-       Et je peux savoir qui tu es ?

-       Je suis le fiancé de votre fille.

-       Ma fille ?

-       Oui, Mila.

-       Je n'ai pas de fille.

J'entrai lentement dans la chambre et me cachai derrière Jaaziel. Le cœur battant à tout rompre, je sortis la tête derrière son dos.

-       Bonjour maman.

Ma mère pencha la tête sur le côté et me regarda, aucune émotion ne se montrant sur son visage.

-       Tiens, tiens, regardez qui voilà. Ma progéniture. Je ne pensais plus pouvoir de te revoir, dit-elle en secouant la tête.

-       Je n'étais pas en France, dis-je en reculant, quand je la vis s'avancer vers moi.

Heureusement que Jaaziel était là, car je serais en train de lui parler derrière la porte.

-       Nous vous avons apporté quelques petites choses, dit Jaaziel.

Ma mère l'ignora superbement.

-       Ton père va mieux ? hier, quand je t'ai dit que tu devais lui téléphoner, tu ne l'as pas fait ?

-       Mon père est mort depuis longtemps, maman, dis-je en me mettant à côté de Jaaziel.

Il passa son bras autour de moi et embrassa mon front, me rassurant.

-       Ah, c'est vrai. Bon, ils vont bien mes petits-fils ?

-       Oui, ils vont bien. Tu veux voir leur photo ?

-       Non, pas maintenant. Tu ne m'as pas présenté ton fiancé.

-       Maman, voici Jaaziel Missoni, mon fiancé. Jaaziel, Virginie Leblanc, ma mère.

-       Bonjour, dit froidement Yazz.

-       Tu es beau.

-       Merci.

-       Grand.

-       Merci.

-       Dis-moi la vérité. C'est ta pute ?

Je me raidis et baissai la tête.

-       Non, elle n'est pas ma pute, mais ma fiancée, dit mon compagnon glacialement.

Non, maman, je n'étais pas sa fiancée.

-       Eh bien... le monde a changé... Bon, mes cadeaux. Montrez-moi aussi mes petits fils. Hier, quand tu m'as dit que tu ne voulais pas sortir avec cet homme que je t'ai proposé, tu sais que ça m'a énervé ? dit ma mère en croisant les bras.

Je me souvenais de cet homme de vingt-huit ans qu'elle m'avait présenté pour que je puisse « travailler. »

-       Je le sais, maman, dis-je en sentant les larmes me monter aux yeux. Je le sais.

Après tout, j'avais cru mourir ce soir-là, quand elle a commencé à me frapper.

-       Chéri, donne-moi le sac, m'adressai-je à Jaaziel. Maman, regarde, de la crème très parfumée, comme tu les aimes. C'est la crème la plus biologique qu'il y a sur le marché.

-       Ah, ma fille prend bien soin de moi. Les autres vont être jaloux, dit-elle en tapant dans ses mains, toute contente.

Jaaziel me regarda et je lui souris, retenant mes larmes de mon mieux.

Je sortis la crème du sac, tout en m'efforçant de contrôler mes tremblements et la montrai à ma mère.

-       Laisse-moi sentir, dit-elle en s'approchant de moi.

Je m'éloignai immédiatement d'elle et me remis derrière Jaaziel.

Doucement, il me prit le sac des mains, la crème aussi avant de s'approcher de ma mère.

-       Allons nous asseoir, Virginie.

-       Bonne idée.

Il guida ma mère vers le sofa en cuir, la fit s'asseoir avant de s'asseoir à côté d'elle. Par la suite, il me regarda, me sourit légèrement avant de me montrer la place non loin de lui.

Lentement, comme une tortue, je me dirigeai vers le fauteuil, m'assis et les regardai.

-       Vous voulez la sentir ? Allez-y, je vais vous l'ouvrir, dit-il en enlevant le plastique protecteur de la crème hydratante.

Il donna ensuite la crème à ma mère et cette dernière s'extasia encore une fois.

La suite fut ainsi. Il s'occupa de faire parler ma mère, lui donna nos cadeaux un à la suite de l'autre, servit de médiateur quand ma mère tenta de m'agresser verbalement. Au bout d'une heure, je n'en pouvais plus alors, je me levai, saluai ma mère et quittai la pièce. Peu de temps après, il vint me rejoindre et me pris dans ses bras, sans dire un seul mot.

Une fois cette étreinte donnée, nous allâmes voir Béatrice qui nous annonça qu'une rencontre était possible avec le psychiatre.

Après vingt minutes à discuter de l'état de ma mère, nous quittâmes les lieux et rentrâmes. Là, je me réfugiai dans ma chambre pour être seule tandis que Jaaziel partait prendre ses médicaments, filtrer son sang et discutait à propos des recherches qu'il menait pour retrouver le reste de sa famille.

Après une heure à méditer sur ma situation, sur ce qui s'était passé à la clinique, à pleurer, je quittai mon lit, allai rafraichir mon visage pour ensuite aller rejoindre mes enfants.

-       Ils ont tout mangé ? demandai-je à Liham qui était venu nous voir alors que j'étais enfermée dans ma chambre.

-       Oui, ne t'en fais pas. Tu as pleuré.

-       Je vais mieux et je ne veux pas en parler maintenant.

-       D'accord, dit-il en posant ses yeux sur Naélie.

-       Que deviens-tu ? demandai-je en le regardant. Depuis quand laisses-tu ta barbe pousser ?

Mon ami sourit, caressa sa barbe avant de hausser les sourcils d'un air suggestif. Je partis à rire, comprenant ce qu'il voulait dire.

-       Montre-moi une photo, dis-je.

Il n'attendait que ça. Rapidement, il sortit son nouveau cellulaire, mis le code que je connaissais par cœur avant d'aller dans sa photothèque.

-       Ouh, c'est une bombe ! m'exclamai-je en chatouillant le cou de mon fils.

-       Tu peux le dire, dit-il en rangeant le cellulaire.

-       Depuis quand ? demandai-je.

-       Je l'ai rencontré un peu avant notre départ pour la Grèce.

Je ne lui en voulais pas de ne pas m'en avoir parlé. Je le connaissais, il parlait de sa vie amoureuse que quand il était certain de sa relation.

Nathan éclata de rire quand je le chatouillai encore une fois et je souris.

-       Quand est-ce que je vais la rencontrer ?

-       Cet après-midi, si tu veux.

-       J'ai trois rencards.

Il me regarda, choqué.

-       Mila, il faudrait que...

-       Avec Jaaziel, dis-je, en souriant et il soupira.

Mais son soulagement ne dura pas.

-       Attends, avec qui, tu as dit ?

-       Jaaziel.

-       Oh, juste Ciel !

-       Quoi ?

-       Ce Jaaziel que tu voulais tuer ? J'ai manqué des bouts de l'histoire, ma parole. Depuis quand ?

Je souris, me mis à lui raconter.

-       Je vois, dit-il en hochant la tête encore, trente secondes après mon monologue.

-       Que vois-tu ?

-       Beaucoup. Donc, tu l'apprécies beaucoup ?

-       Quand même.

-       Tu te sens bien avec lui.

-       Très.

-       Hum, hum...

Il se frotta la barbe d'un air penseur.

-       Et tu n'as pas peur de te mettre avec lui malgré le fait qu'il est malade ?

-       Non.

-       Hum...

-       Oh, lâche ta barbe, imbécile, dis-je, incapable de le prendre au sérieux.

J'avais l'impression qu'il jouait un rôle.

-       Tu as mon approbation. Dois-je lui parler de Virginie pour toi ?

-       Non, je lui en ai déjà parlé. Nous avons été la voir ce matin.

-       D'accord. Eh bien, Mila, je suis content pour toi, dit-il en me prenant la main.

-       Merci, dis-je en souriant.

On continua de parler tout en jouant avec les jumeaux jusqu'à ce qu'il soit l'heure que je me prépare.

-       Je vais aller me préparer, dis-je quand je vis qu'il était 13 h.

-       Pas de soucis.

J'embrassai mes bébés et les laissai pour aller me doucher.

Une fois la douche prise, je me maquillai légèrement, c'est-à-dire, mascara, un peu de fard à joues et du brillant à lèvre.

Par la suite, je perfectionnai mes boucles avant de me casser la tête pour me trouver une tenue.

-       Je vais être en retard, me dis-je en fouillant dans ma garde-robe.

Rapidement, je me pris un col roulé à manches longues noir avant de me retrouver figée devant le choix de pantalon.

-       Mila ?

-       Oui, je suis prête, j'arrive !

Mensonge.

-       Prends ton temps, nous ne sommes pas pressés.

Je pris le premier vêtement que je trouvai et le mis. Résultat, je portais un col roulé noir, une robe salopette de couleur Lila.

-       C'est moche, on dirait un enfant, me dis-je en enlevant la salopette.

Je pris le premier jean noir que je trouvai, enfilai un long manteau gris, mis ma superbe paire de bottines offertes par Yazz avant de mettre des boucles d'oreilles.

-       Bon, là, j'aurai moins l'air d'être sa sœur, me dis-je.

Je me mis du parfum et me précipitai vers la porte.

-       Je suis prête, dis-je en souriant.

Pourquoi diable portait-il lui aussi un pull noir et du gris ? Par contre, dans ces pantalons gris, ses cuisses, ses fesses étaient parfaites.

En regardant ma tenue, il rit, hocha la tête.

-       Le noir te va bien.

-       Toi aussi, dis-je en souriant.

-       Je vais changer de pull, si tu veux.

-       Non, pas grave.

-       D'accord. Tu veux que je le tienne ?

Il parlait de mon sac à main.

-       Tu es ce genre de gars ? Je ne l'aurais pas cru.

-       Une femme m'a élevé, j'ai appris très tôt que ce n'était un sac à main qui allait me tuer.

Je ris et secouai la tête.

-       Non, merci.

-       Dans ce cas, partons.

Il me prit la main et ensemble, nous allâmes saluer les autres avant de quitter l'appartement.

-       Quel est le plan ?

-       Puisque nous avons trois rencards, je me suis dit que nous pouvions commencer par quelque chose de simple.

-       Et qu'est-ce que c'est ? demandai-je alors qu'il m'ouvrait la porte de la voiture.

-       Pierre Hermé, ça te dit quelque chose ?

-       Jure-le-moi, dis-je, excitée.

-       Je le jure.

-       J'ai trop hâte.

-       Tu as toujours hâte quand on parle de consommer du sucre, dit-il en s'installant au volant.

-       Tu commences à me connaitre.

Il me regarda, un sourire aux lèvres.

-       Je ne commence pas à te connaitre. Je commence à bien te connaitre.

-       Si tu le dis.

-       Je te jure.

-       Qu'est-ce que je déteste que l'on me fasse ?

-       Que l'on te fasse douter de toi, que l'on parle mal de tes enfants, que l'on te prenne pour une idiote, tu détestes par-dessus tout que l'on te rabaisse.

Je ne dis rien.

Bon, c'était peut-être facile.

-       Qu'est-ce que j'aime, en dehors de mes enfants, de mes amis ?

-       Tu adores lire. Je pense que tu ne peux pas passer 24 h sans lire. Tu adores la musique. C'est un test tout ça, d'accord, mais qu'est-ce que je gagne à la fin ?

-       On verra, réponds à mes questions.

-       À vos ordres.

Je continuai de le bombarder de questions jusqu'à ce que nous soyons à la fameuse pâtisserie.

Là, je fus agréablement surprise. Jaaziel faisait attention au moindre détail, s'en était étonnant. Il savait exactement quand aborder un sujet, quand me prendre la main et même quand me commander du thé.

-       Il faut que tu goutes ça, dis-je en prenant un macaron au caramel pour l'apporter à ses lèvres.

Au même moment, on arriva avec un plateau de pâtisseries pour nous et toute mon attention s'y dirigea quand je crus voir des noix.

-       Pardon, est-ce des noix ? demandai-je en regardant le glaçage.

-       Oui, il y a un mélange de pacane, de noix de cajous, de...

Mon Dieu...

-       Il ne peut pas entrer en contact avec les noix, dis-je rapidement en secouant la tête.

Jaaziel qui était trop occupé à se goinfrer de ses gaufres ne l'avait même pas remarqué.

-       Merci, j'ai oublié de le dire, me dit-il.

-       Je vais tout de suite avertir les autres.

-       Merci.

Nous regardâmes partir la jeune fille avant qu'il ne parlât.

-       Je pensais que tu avais oublié.

-       Comment pourrais-je ?

-       Je ne sais pas.

-       Je pense toujours à ton état.

-       Tu ne devrais pas.

-       C'est plus fort que moi.

Il me regarda en silence avant d'acquiescer.

Dans la peau de Jaaziel

-       Tu as des nouvelles de l'investigation ?

-       Oui, ils sont en train de chercher pour savoir ce qui se passait avec mon petit frère. Pour ce qui est de mes ainés, pas de nouvelle.

Elle hocha la tête, prit une gorgée de son thé.

-       Au fait, tu ne m'as pas dit.

-       Quoi ça ?

-       Ma récompense pour avoir répondu à toutes tes questions correctement.

-       Ah, ça. Ma récompense que tu peux me poser n'importe quelle question. Tu as droit à cinq questions.

-       Et si je voulais autre chose ?

-       Comme ?

Je haussai les épaules.

-       Autre chose, je préfère apprendre à te connaitre petit à petit, découvrir par moi-même que te questionner.

-       Désolée, mais c'est la seule récompense possible.

-       Tu dirais non si je te demandais un massage ?

-       Tu veux un massage ?

-        Peut-être bien.

-       Tu as mal ? demanda-t-elle soucieuse.

-       Non, je vais parfaitement bien.

-       D'accord, tu auras un massage, quand nous rentrerons.

-       Parfait, dis-je satisfait. Fais-moi gouter ce que tu voulais que je goute, dis-je en ouvrant la bouche.

Elle apporta le macaron à ma bouche et je grimaçai immédiatement.

-       C'est du caramel, dis-je.

-       Oui, je le sais, tu détestes, mais c'est super bon.

-       Pas du tout.

-       Je pensais que tu allais changer d'avis.

Je secouai la tête avant de regarder ma montre.

-       Quoi ? Le temps s'est écroulé ?

-       Oui, mais ce n'est pas grave. Considérons que nous sommes à notre troisième rencard. Car le premier a été dans la voiture.

-       C'est à cause de la circulation.

-       Je le sais, mais nous sommes à la troisième heure.

Elle secoua la tête.

-       Tu veux que je te surprenne ?

-       Je t'écoute.

-       C'est mon premier rencard, me dit-elle.

Je secouai la tête, incrédule.

-       Adam, qu'a-t-il fait ?

-       Nous sortions toujours ensemble, mais jamais nous n'avions mis de nom sur ces sorties. Pour lui, c'était le cas, mais il ne m'en a jamais parlé alors... Hier, j'ai accepté mon premier rencard.

Je ne parvenais pas à y croire. Si moi j'avais une telle femme dans ma vie, j'irais en rencard tout le temps avec elle, ce ne sera pas de simple sortie.

-       Et comment cela se passe-t-il ? demandai-je lui apportant un bout de gaufre aux lèvres.

-       J'adore, dit-elle avant d'ouvrir la bouche.

-       À mon tour de te surprendre.

-       Je t'écoute.

-       Je n'ai jamais aimé un rencard plus que le nôtre.

Elle rougit violemment et cela me fit rire.

-       J'aime te voir rougir, dis-je en souriant.

-       Tais-toi, dit-elle en cachant ses joues.

Je ris encore plus et me penchai sur la table, vers elle.

-       Bon, Jaaziel, qu'est-ce que tu fais, cette fois ? demanda-t-elle en devenant encore plus rouge.

-       Rien, je me penche simplement vers toi, dis-je en haussant les sourcils.

-       Et tu te penches pour faire...

Je déposai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai enfin.

Je ne pouvais plus attendre une seconde de plus.

Puisque je l'avais coupé, je lui laissai le temps de réaliser ce qui se passait avant de réellement l'embrasser.

Elle goutait le caramel et pour une fois, j'aimais le caramel.

Non, correction, j'adorais maintenant le caramel, pensai-je quand elle répondit à mon baiser timidement.

Pour faire fuir sa timidité, je suçotai doucement sa lèvre avant de doucement lui ouvrir la bouche de ma langue.

-       On est en public, crus-je entendre.

-       Il n'y a que nous, dis-je en m'écartant d'elle.

Ce n'était pas pour rien que j'ai déboursé cette somme pour que nous soyons les seuls ici.

Je voulais pouvoir lui parler de tout et de rien sans me faire déranger.

-       Et si...

-       Chut...

Et cette fois, je l'embrassai correctement. Comme je l'avais toujours rêvé.

Sauf que la réalité dans ce cas-ci dépassait le rêve.

Je pourrais embrasser cette femme toute ma vie sans me lasser. Par ses lèvres, un mourant se sentait guérir, naître.

Tandis que je redemandais de ses lèvres, je sentis mon torse toucher quelque chose et la seconde d'après un bruit de chute se fit entendre.

-       Merde, dis-je en sentant un liquide froid me toucher.

Je me redressai, regardai mon pull, regardai Mila avant de soupirer.

-       Il y en a marre, dis-je en regardant l'eau qui était maintenant sur mon pull.

Mila qui était toujours aussi rouge se mit à rire.

-       Tu l'as cherché, me dit-elle en me tendant sa serviette.

-       Peut-être, mais ça en valait la peine, dis-je avec un sourire.

Elle secoua la tête, un petit sourire aux lèvres avant de passer sa langue sur sa lèvre inférieure.

Maintenant que je savais ce que cela signifiait de l'embrasser, j'avais envie que ce soit ma langue qui goute à ses lèvres.

-       Essuie-toi, à quoi tu penses ?

-       À quelque chose de très important, dis-je avec un sourire en coin.

-       Qu'est-ce c'est ?

-       Que je vais t'embrasser jusqu'à ce que tes lèvres hurlent de douleur.

Elle m'envoya une autre serviette, mais cette fois, au visage.

-       Imbécile. Tais-toi.

J'éclatai de rire.

J'étais heureux, heureux d'être avec elle, me dis-je en souriant.

Je veux la faire mienne, me décidai-je.

Un peu comme...

-       Et voici les éclairs, désolée pour avant. Oh, il y a de l'eau, je reviens, dit la serveuse.

-       Si elle était arrivée une minute plus tôt, elle...

-       Elle aurait assisté à un joli spectacle, je le sais.

Elle grogna et je souris.

-       Tu es très belle aujourd'hui.

-       Ce n'est pas comme ça que je me calmerai.

-       Oh, tu peux grogner encore longtemps, si tu le veux. Je te disais juste ce que je pensais.

-       Je ne grogne pas.

-       Si, tu l'as fait.

-       Pff.

Je souris encore plus et me mis à éponger l'eau sur moi.

-       Mila ?

-       Hum ?

-       Tu es encore plus belle quand tu rougis et que tu grognes.

-       Va te faire voir.

Ahahaha.

Mila, Mila, Mila.

Qu'est-ce que tu me fais?

Bon...

Il se sont embrassés...

Jaaziel semble avoir prit une décision en ce qui la concerne. Jusqu'où ira cette décision ?

Vous pensez quoi de Virginie, la mère de Mila ?

Je suis désolée si le sujet a dérangé certain d'entre vous, mais sachez que c'était loin d'être mon cas.

Bonne fin de semaine!

CaRrIe

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