Loco d'elle(s)✅

By All-Ways_

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Il a toujours détesté le mensonge. Elle n'est que mensonge. Pourtant, il en est tombé dingue. Je ne dirai pa... More

Le plus important
Décision
Dédain
Foutu brésilien arrogant
Garce
Manigance
Martyre
Incompréhension
comédie
Repoussante
Effet miroir
Qui es-tu vraiment ?
Attachement
Sauvage
Rassure-moi
Motive-le
Cohabitation
Un meilleur homme
Confrontation
Piège
Profiteur
Nouveauté
Toi et moi
Promis juré
Frérot
Tu es nul
Guerre
Un seul
Bonheur
Ma merveille
Interdit
Une chance
Vivant
Fratrie
Et si ?
Merde
Ta vraie valeur
Tel que mon coeur le veut
Douce vengeance
Surprise
Fou de vous

Changements

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By All-Ways_

Demain, je ne serai pas là, pour cette raison, je publie le chapitre aujourd'hui

Bonne lecture !!!

Dans la peau de Mila

Je reniflai la bonne odeur de ses cheveux encore une fois avant d'y glisser mes doigts. La douceur de ses cheveux me prit par surprise et sans le réaliser, je me mis à jouer avec ses boucles.

Je jouais dans ses cheveux quand je sentis une goutte d'eau toucher ma poitrine. Il pleurait, me rendis-je compte.

Au lieu de lui parler, je restai en silence et continuai de jouer dans ses cheveux.

Quand je sentis une autre goutte tomber, je le serrai plus contre moi, allai caresser son dos tandis que mon autre main restait dans ses cheveux. Sans m'en rendre compte, je déposai plusieurs baisers sur sa tête.

- Désolé, entendis-je sa belle voix dire.

Elle était plus rauque qu'à l'habitude, mais cela ne l'empêchait pas de me faire de l'effet.

- Tu n'as pas à l'être, dis-je avant d'enfouir mon visage dans ses cheveux.

Seigneur qu'il sentait bon.

- Merci d'être là, me surprit-il à dire.

Je ne lui répondis pas, je le serrai encore plus contre moi et continuai mes caresses.

Au bout d'un moment, il me surprit encore plus quand il inversa nos positions. Au lieu d'avoir sa tête contre ma poitrine, comme avant, il s'installa sur le dos et me pris dans ses bras. En silence, je m'installai tête contre sa poitrine et glissai mes jambes entre les siennes. L'un dans les bras de l'autre, nous restâmes ainsi jusqu'à ce qu'il poussa un long soupir qui me donna envie de pleurer.

J'avais l'impression que ce soupir exprimait toute sa douleur, tout son passé difficile et cela m'avait donné envie de pleurer.

- Tu te sens mieux ? demandai-je doucement en caressant son torse.

Bon, décidément, il voulait me surprendre aujourd'hui, car avant de me répondre, il embrassa mon front.

- Oui, il avala sa salive, merci, dit-il.

Cette fois, quand ses lèvres frôlèrent mon front, je sentis mon cœur battre plus rapidement.

Nous restâmes en silence jusqu'à ce que je me rendisse compte du battement étrange de son cœur.

- Ton cœur... dis-je en fronçant les sourcils.

- Je le sais, il bat plus lentement que la normale, dit-il. Sa main alla tirer sur mon t-shirt pour l'arranger, mais ça va, ne t'en fais pas pour moi.

Impossible, pensai-je, mais je n'ajoutai rien.

- Comment as-tu fait ? lui demandai-je en me tournant vers lui.

Ses mains maintenant sur ma taille, mon visage prêt du sien, je me trouvais encore une fois dans une nouvelle situation avec lui.

N'ayant jamais été aussi proche de lui, je décidai de profiter pour l'observer.

Ses sourcils avaient l'air si soyeux, malgré leur épaisseur. Son nez était parfait, me dis-je en retenant l'envie d'aller le toucher. Quant à ses yeux, je ne préférais pas en parler, ils me troublaient.

- Comment fais-je quoi ? dit-il en mes yeux allèrent immédiatement se poser sur ses lèvres.

J'avais envie de l'embrasser, me dis-je en regardant ses lèvres rosées et bien généreuses.

Qu'est-ce que j'aimerais les suçoter...

Je m'humectai les lèvres et allai arranger une boucle qui lui tombaient sur le front.

- Tu devais te faire couper les cheveux, non ? demandai-je.

- Ça me fait bien, non ?

- Si, très, mais je pensais que tu les préférais plus courts.

- C'est ce que je pensais aussi, mais comme ça... C'est un joli changement. Mais revenons à ta question, dit-il en bougeant ses mains.

Pensant qu'il voulait les éloigner de moi, je fus légèrement déçue, mais quand il saisit une boucle de mes cheveux noirs et qu'il l'enroula autour de son index, je retrouvai mon état normal.

- Je ne sais pas comment j'aurais fait, si j'avais été à ta place. Qu'est-ce qui t'a motivé ? dis-je en le laissant jouer dans mes cheveux.

Lui qui avait concentré son attention sur mes cheveux, me regarda et haussa les épaules.

- Rien en particulier. Je voulais simplement voir jusqu'où j'irai malgré toutes les mauvaises surprises que la vie me donnait.

- C'est tout ?

- Oui. Je n'ai jamais voulu avoir de famille ni de femme, si c'est ce que tu penses. Mes motivations n'ont jamais été aussi importantes. Je ne me le serais jamais permis.

- Tu t'es interdit de vouloir cela, murmurai-je.

- En quelque sorte. Ce serait vraiment égoïste de faire vivre tout cela à quelqu'un. Se marier avec moi, porter notre enfant, tout le temps venir me voir à l'hôpital, me regarder mourir, devenir veuve pour finalement s'occuper de mes enfants seule. Je ne suis pas aussi égoïste.

- Et maintenant ? Regrettes-tu ? demandai-je en glissant ma main dans ses cheveux.

Il me regarda un instant, cherchant bien ses mots avant de, encore une fois, hausser ses épaules.

- À quoi servent les regrets ? Puis-je remonter le temps ?

- Je ne te demande de me sortir des réponses philosophiques ni de me montrer que tu es fort, dis-je en lui donnant une petite tape sur la tête, ce qui le fit sourire.

- Oui et non.

- Explique-toi.

- Je ne voulais et ne veux toujours pas laisser des orphelins ou rendre veuve une femme. Mais...

Je cessai de caresser son torse, maintenant plus qu'intéressée par la discussion.

- Mais ?

- Mais je regrette en même temps de dire que jamais de ma vie, je n'ai réellement aimé une femme. Je regrette d'être passé à côté de ça.

Je hochai doucement la tête, le fixant toujours dans les yeux.

- Ce n'est pas trop tard, dis-je.

Il secoua la tête.

- Oui, ça l'est et tu le sais très bien. De plus, j'ai beaucoup plus important à faire maintenant.

- Plus important que l'amour ?

- Oui, la famille. Je dois retrouver mes frères et sœurs, ruiner mon père et ensuite mourir.

Et je lui donnai une puissante tape.

- Putain, qu'est-ce que j'ai dit ? dit-il en frottant son bras.

- Tu parles de mourir comme si c'était quelque chose que tu pouvais mettre dans ton agenda. « Aujourd'hui, j'ai une rencontre, je dine avec mon vice-président et vers 9 h, je meurs » voila comment ça sonne, imbécile.

Il éclata de rire et je le tapai une fois encore.

- Ah, Mila, lâche mon corps, dit-il en grattant l'endroit où je venais de le frapper.

- Non, je ne te lâcherai pas, macaque.

- Macaque ? dit-il en éclatant de rire.

Je voudrais entendre ce rire toute ma vie, me choquai-je à penser.

- Oui, tu es un macaque imbécile.

Il rit plus encore et j'eus envie de le taper encore plus fortement.

- Je te déteste, dis-je en me redressant, lui tournant le dos, prête à quitter le lit.

- Oh, tu vas où ? dit-il en me retenant.

- Tu m'énerves.

- Pardon, dit-il en caressant mon poignet. Reste encore un peu.

- Pour que tu parles de ta mort ? Non merci.

Il se rapprocha de moi.

- J'arrête, promis.

- Hum, je ne te crois pas.

Il déposa son front contre mon épaule.

- Je te le promets, murmura-t-il contre ma peau.

Je le jure que même mon corps frissonna de plaisir quand je sentis son doux souffle sur ma peau.

- Hum...

- Steu plait, dit-il en caressant toujours mon poignet.

- D'accord, dis-je en tournant la tête vers lui.

Il redressa la sienne et nos lèvres se trouvèrent très proches.

Mais il ne se passa absolument rien.

- Je suis curieux, dit-il en s'asseyant correctement, c'est-à-dire loin de moi.

- À quel sujet ?

Une nouvelle discussion eut lieu et sans nous en rendre compte, une heure passa. Quand vint le temps de manger, Yazz mangea avec tout le monde dans le salon, au plus grand bonheur des jumeaux. Par la suite, il nous laissa pour travailler sur son plan de vengeance.

Rapidement, notre départ arriva et contrairement à ce que je pensais, tout le monde décida de venir avec nous. Ils avaient tous dit vouloir aider Jaaziel, mais je les soupçonnais de nous accompagner par peur de ne pas pouvoir lui dire au revoir, si quelque chose lui arrivait.

En ce moment, nous étions dans le jet, en train de jouer au poker, Adam, Yuri, les autres et moi tandis que Jaaziel était dans la chambre.

- Bon, moi, je sors après cette partie. Je ne peux pas continuer à vous soutirer de l'argent de la sorte, dis-je en déposant mes cartes.

- Tu triches, dit Isaï en soupirant.

- Non, chéri, je sais juste jouer, dis-je en me levant.

- Elle sort pour aller trouver son chéri, mesdames et messieurs, une femme pressée est dangereuse, dit Yuri avec drame.

- Pff, même pas vrai, dis-je en me dirigeant quand même vers la chambre.

- Pff, même pas vrai, m'imita Adam.

Je lui montrai mon majeur avant d'ouvrir la porte de la chambre pour y trouver un Jaaziel en boxer.

Rapidement, je fermai la porte.

- Tu peux entrer, entendis-je.

Je pris une grande inspiration et rouvris la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il en enfilant son pantalon.

Ne regarde pas, ne regarde pas, ne REGARDE pas ! Ah, fais-le, me dis-je quand je le vis monter son pantalon.

Si le ciel ne l'avait pas béni pour ce qui est de la santé, ce n'était pas le cas pour sa masculinité...

Adam, je t'ai trouvé ton égal...

Il monta la fermeture éclair de son jean et se pencha pour prendre son t-shirt.

- Rien, je voulais simplement venir te tenir compagnie, dis-je en observant ses muscles.

D'ailleurs, à quel point devait-il être musclé auparavant pour encore l'être après tout ça ?

- Ah, je vois, dit-il en s'asseyant.

Il semblait distant aujourd'hui.

- Tout va bien ?

- Oui, oui, dit-il en hochant la tête, l'air absent.

Je n'en croyais pas un mot.

- Tu en es certain ?

- Oui.

Il mit rapidement son t-shirt et me regarda.

- Je dois te parler, me dit-il.

- Je t'écoute, dis-je en lui faisant un petit sourire.

- C'est à propos du contrat.

Je partis m'assoir à côté de lui.

- Tu n'as pas besoin de te préoccuper de ça, je n'irai pas voir des hommes pour me trouver du travail.

Il me regarda en silence avant d'hocher la tête.

- D'accord.

- C'était de ça que tu voulais me parler ?

- Non, mais ce n'est plus important, dit-il en souriant.

Qu'est-ce qui se passait dans sa tête ? me demandai-je.

- Tu es certain que tout va bien ?

- Oui, tout va bien. Je me sens parfaitement bien, pourquoi ça n'irait pas ?

Hum...

Je souris et lui pris la main.

- Parfait, dans ce cas, tu vas continuer les cours de portugais, dis-je.

- Tu n'abandonnes pas, n'est-ce pas ?

- Non, jamais.

Il soupira, se leva pour aller prendre ses cachets avant de commencer avec son cours.

- Tu ne m'écoutes pas alors que tu m'as demandé de t'enseigner, me reprocha-t-il, cinq minutes plus tard.

Je clignai les yeux et lui souris.

- Pardon ? Je n'ai pas compris.

Il soupira.

- À quoi penses-tu ?

- Rien d'important, dis-je en souriant toujours.

Il devint immédiatement suspicieux.

Je ne pouvais tout de même pas lui dire que je nous imaginais dans ce lit, n'est-ce pas ?

- Je t'écoute, dit-il haussant les sourcils, me mettant au défi de ne pas me confier.

- Puisque je te dis que ce n'est pas important.

Son regard inquisiteur m'analysa pendant de longues secondes avant qu'il ne se racla la gorge.

Je ne pouvais pas.

- Une.

Je ne peux pas.

- Deux.

Je ne peux vraiment pas.

- Tr...

- Je pensais à t'embrasser, dis-je précipitamment.

Je ne pouvais pas supporter ce genre de regard sur moi. Son regard sur moi me faisait perdre les moyens, depuis quelque temps.

Je le regardai en silence, attendant une réaction de sa part, mais je n'en reçois aucune ce qui me fit penser que depuis tout ce temps, pour lui, je n'étais qu'une simple amie.

- Alors, en portugais, quand on veut...

Il avait repris sa leçon comme si de rien n'était, me laissant mortifiée.

Je fis de mon mieux pour oublier cette histoire et me concentrai sur ce qu'il me disait. Par la suite, je le laissai pour aller rejoindre les autres.

- Pourquoi es-tu aussi calme ? me demanda Adam quand je m'assis à ses côtés.

Je ne dis rien, appuyai ma tête contre son épaule et me mis à regarder le film avec lui.

- Tu ne veux pas en parler ?

Je secouai la tête.

- D'accord, dit-il en embrassant mon front.

Nous restâmes en silence à regarder le film jusqu'à ce que Jaaziel sorte de la chambre pour venir nous rejoindre.

Sans m'adresser un seul regard, il s'assit à côté de Yuri et ensemble, ils se mirent à discuter.

Dans la peau de Jaaaaaaaziel

- Tu es en train de me dire qu'elle t'a dit ça et que tout ce que tu as fait est de continuer à lui donner des cours ? chuchota Yuri.

- Je ne l'aime pas.

- Et depuis quand est-ce que tu embrasses les femmes par amour ?

Je ne dis rien.

Je ne savais pas pourquoi, mais quand Mila m'avait dit vouloir m'embrasser, cela ne m'avait pas plu. Enfin, si, mais je n'avais pas voulu le faire.

- Je deviens bizarre, je le sais.

Dire que mon plan pour l'aider était de passer via notre contrat...

- Tu peux le dire. Tu te souviens que Mila est cette femme sur qui tu fantasmes depuis plusieurs semaines, n'est-ce pas ?

Fantasmer était trop faible.

Je me réveillais chaque matin de manière précoce à cause de Mila.

Mais ça, personne n'avait besoin de le savoir.

- Je ne sais pas, Yuri, je ne savais pas quoi faire.

- Tu savais quoi faire. Dis plutôt que tu ne voulais pas le faire parce que pour une fois, tu veux quelque chose de différent avec une femme, pas juste du sexe.

Pourtant...

- Je ne crois pas que ce soit ça.

- Peu importe ce que c'est. Tu es au courant que tu l'as froissée, n'est-ce pas ?

Je tournai la tête vers Mila et la vis toujours appuyée contre Adam.

Elle devait avoir senti mon regard sur elle, car elle leva les yeux vers moi. Rapidement, elle fuit mon regard.

Pas un sourire, pas de grimace, elle avait tout de suite fui mon regard.

J'avais encore merdé, me dis-je en soupirant.

Je passai ma main dans mes cheveux avant de les serrer dans mon poing.

- Je reviens, dis-je en me levant.

- Que vas...

Quand il me vit me diriger vers Adam et Mila, il se tut.

- Prends ton temps, dit-il, la satisfaction témoignée dans sa voix.

- Je peux te l'emprunter ? demandai-je à Adam. Mila ? Je peux te parler ?

- Ne t'en fais pas pour moi. Sa morosité m'empêchait de regarder le film.

Mila pinça le père de ses enfants et se leva.

En silence, je pris sa main et ensemble, nous marchâmes jusqu'à la chambre.

- Qu'est — ce qu'il y a ? me demanda-t-elle une fois qu'elle a fermé la porte.

Je me tournai vers elle et la regardai de la tête aux pieds tout en comptant jusqu'à vingt pour calmer mon esprit tordu.

- Je ne t'ai pas donné de réponse, tout à l'heure, dis-je.

- Ah, tu n'avais pas besoin de le faire. J'ai compris, dit-elle en hochant la tête, un petit sourire forcé aux lèvres.

- Ah ? Vraiment ? Qu'as-tu compris ? demandai-je en sentant un petit sourire naître sur mon visage.

Elle se racla la gorge avant de lever la tête pour me regarder dans les yeux. Elle était surement la seule femme capable de me donner l'impression d'être petit. Et dire qu'elle m'arrivait à peine aux épaules.

- Que tu n'étais pas intéressé par moi. Je suis juste ton amie.

Je mis mes mains dans mes poches arrière pour me retenir de prendre son visage entre elles pour l'embrasser et secouai la tête.

- Tu te trompes.

- Ah ?

- Oui, mais ce que tu cherches, je ne peux pas te le donner.

Elle roula les yeux.

- Laisse-moi deviner, selon toi, je cherche le grand amour, l'homme qui fera vibrer mon cœur et qui m'aimera comme personne.

- N'est-ce pas ce que tout le monde voudrait ?

- Je ne suis pas tout le monde.

Là, j'étais bouche bée.

Était-elle en train de me dire qu'elle serait prête à prendre ce que je lui offrirai.

- Je sais juste que je veux t'embrasser et te veux dans mon lit, entendis-je.

Je clignai les yeux plusieurs fois.

- J'hallucine, murmurai-je.

Elle continua de me regarder en silence.

- Pas d'attache ?

- Pas d'attache, me dit-elle.

J'eus un pincement de cœur, quand elle confirma cela.

- Tu ne pourras pas voir ailleurs, dis-je pour tenter de la dissuader.

L'idée qu'on était en train de négocier nos prochaines parties de jambes en l'air me dérangeait presque autant que l'idée de mon père en train de profiter des richesses de ma mère.

- Nous avons déjà un contrat à ce sujet.

- Pas de baisers devant les autres.

Dis non. S'il te plait.

- D'accord.

Merde.

- Pas d'attouchement en public.

- Ça me va.

Avant-dernier essai.

- Ce sera sans préservatif, dans ton cas. Je te donnerai le résultat de mon test de dépistage.

- Je te donnerai les miens.

Putain de merde.

La femme que je désirais certainement la plus de toute ma vie était en train de me dire qu'elle ne voulait que baiser, je devrais être heureux, je devrais sauter de joie de savoir que j'allais la posséder, pourtant... J'avais un gout amer à la bouche. Je détestais.

- Je respecterai le contrat, dis-je comme dernière tentative.

Je m'attendais à ce qu'elle me gifle, m'insulte, mais elle ne fit rien de cela.

- D'accord, un peu d'argent me fera du bien.

- Mila, je viens de te dire que je te paierai chaque fois que nous coucherons ensemble.

- J'ai compris, dit-elle en souriant.

- Alors pourquoi acceptes-tu ?

- Parce que je te veux dans mon lit.

Je fermai les yeux et levai la tête.

- Je n'arrive pas à le croire, dis-je dans ma langue.

Merde, merde et merde.

Bon, revenons sur ce chapitre...

Mila...

Tout le monde pense qu'elle aime Jaaziel alors, pourquoi diable a-t-elle accepté les conditions de Yazz, selon vous ? Sait-elle qu'il a dit tout ça pour la dissuader ? Accepte-t-elle tout ça par amour car elle pense que c'est la seule manière d'être avec lui ? Est-ce qu'après tout, Mila ne veut que du sexe avec lui parce qu'elle le désire ? Adam s'est trompé, qui sait ?

Vous en pensez quoi ?

Jaaziel, lui dit qu'il n'aimait pas du tout la situation, qu'est-ce qui expliquerait cela, selon vous ? Est-il juste blessé dans son égo de voir que Mila ne s'intéresse pas à lui autre que pour le sexe ? Est-il en train d'avoir des sentiments pour elle ? Est-il juste déçu de Mila ?

Des questions ? Des commentaires ?

Bonne fin de semaine!

Bonne semaine aussi les petits bonhommes de neige (Vous aurez compris qu'il neige ici)

-C-

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