PDV de Catherine
J'avais promis à Adrien de l'aider avec son grand-père.
Nous sommes arrivés chez son grand-père. Il avait une veille demeure. Elle était magnifique, la demeure. Le grand-père d'Adrien sorti de la maison une canne à la main.
-Vous êtes toute mignonne, dit son grand-père en venant vers moi.
-Merci monsieur.
-Mais arrête-moi ça, petite fille les-vous. Je suis assez vieux pas besoin de me le rappeler appelles-moi Raymond.
-Pas de problème, Raymond.
-Bon. On les déménage ses boites.
Raymond tapa sa canne sur le sol et fit demi-tour jusqu'aux bas des escaliers.
Je me suis laissé tomber sur le divan de la résidence pour personne âgée.
-Je suis fatiguée à la longue monter des escaliers...
-Je te comprends, dit Raymond en s'assoyant à côté de moi. Il y a trop beaucoup d'escaliers pour mes vieilles jambes.
Il se frottait les jambes tellement il semblait avoir mal.
-Il y a un ascenseur, je suis persuadée que vous allez voir plaire ici.
-Si tu le dis, je te fais confiance.
-Vous êtes mieux.
J'ai souri et il regarda autour de lui. Il s'approcha un peu de moi.
-Il n'y a que des vieux fous ici, dit-il en observant attentivement tout le monde.
J'ai commencé à rire, Raymond était vraiment drôle et gentil.
-Cath, on devrait retourner aux bureaux.
-Tu as raison, ai-je dit.
-Tu vas revenir me voir, dit Raymond.
-Bien oui grand-père.
-Je ne parlais pas à toi, je parlais à ton amie.
J'ai commencé à rire. J'ai fait oui de la tête avant partir avec Adrien.
J'étais dans la voiture avec Adrien et il me regardait spécialement.
-Qu'est-ce qui se passe? demandais-je.
-Mon grand-père tout à l'heure, il voulait savoir si tu allais revenir mais pas moi.
J'ai ri une fois de plus.
-Je m'excuse Adrien, ça doit être parce que je suis nouvelle. Parce qu'il ne m'a jamais vu avant, la nouveauté quoi. Ah, Adrien ne me fait pas la tête.
-Tu es une super amie, Cath, je ne suis pas fâché contre toi. Tu vas revenir avec moi voir mon grand-père.
J'ai fait oui même s'il ne me regardait pas. Il était assez concentré sur la route.
18h et je n'ai pas fini de remplir mes dossiers. Je devais donc rester plus longtemps que prévu. Je me suis malheureusement fait interrompre par mon téléphone qui sonnait.
-Catherine, tu veux revenir avec nous au club. On irait entre amis ce vendredi.
-Oui c'est sûre.
-Tu amèneras Adrien s'il en a envie bien sûre.
-Mélissa, je dois te prévenir. Adrien est homosexuel.
-Je sais mais il est sympathique.
-Je vais aller vous rejoindre là-bas vers 20h.
-Parfait, on va tellement avoir de plaisir.
J'avais besoin de cela justement, une soirée entre amis. Je ne sortais pas beaucoup avant de le faire maintenant me maintien jeune, occupés mais de la bonne manière. Après un appel du genre, j'avais l'impression que mes dossiers allaient se remplir plus rapidement.
À mon plus grand désespoir, cela n'était qu'une impression.
-Catherine, que faites-tu toujours ici?
-Je travails, M King Jr.
-On avait déjà discuté de cela, Zachary.
-Je travails Zach-a-ry.
J'ai ri légèrement et j'ai recommencé à taper.
-Vous n'aviez pas une entrevue à faire avec moi, dit-il.
Je me suis levée pour prendre le fauteuil qui se trouvait dans le coin de mon bureau. Je l'ai placé près de la table et j'ai repris place sur ma chaise. J'ai regardé le fauteuil pis mon patron. J'ai eu l'aire d'une débile mais je crois que le message à passer. Il m'a regardé puis le fauteuil. Il a soupiré et s'est assis. J'ai souri et cherché mon cahier de note mais j'ai pris vraiment du temps à trouver.
-Beau cahier.
J'ai refermé le cahier pour voir la couverture. Oh non, j'ai pris mon cahier vert. C'était mon cahier avec des petits extraterrestres verts, ceux à trois yeux du film Toy Story. Les petits extraterrestres sont hyper mignons mais cela ne faisait pas très professionnel. J'ai fait dos à mon patron pour changer dans mes tiroirs pour y trouver un autre cahier. Rien.
-Oui, il est plutôt mignon.
J'ai dit tout cela un peu mal à l'aise.
-Je le trouve charmant, mignon comme tu as dit.
J'ai souri et pris un crayon. C'était la crème de la crème ma plume, littéralement un plume.
-La honte.
-Quoi?
Je venais de dire cela à haut voix.
-Tenez.
Il sortit de sa poche de veston un stylo et me le tendu.
-Un Pierre Hugo, vous savez combien valent ces stylos? Combien d'auteur vendrait leurs parents pour avoir un plume comme celle-ci?
Il a ri mais en voyant que j'étais sérieuse son sourire disparut.
-Je ne voulais pas vous offusquer.
J'étais trop occupé pour porter attention à ce qu'il me disait.
-Vous... tu disais.
-Laisse tomber, on commence cette entrevue.
-Oui, oui.
-Merci d'avoir répondu à mes questions mais monsieur, eh Zachary puis-je vous demander une dernière question?
Il s'était levé mais il reprit place sur la chaise.
-Allez.
-Avez-vous des problèmes avec votre père?
-Je ne peux pas répondre, désolé.
Il s'est levé et je fus de même. Je tenais vraiment à avoir une réponse.
-Mais, j'aimerais avoir une réponse, toute journaliste se doit de pousser pour avoir une réponse.
-Dois-je vous rappeler que vous n'êtes qu'une simple rédactrice?
Je suis tombé de haut. J'ai pris mon cahier et quelques trucs sur mon bureau que j'ai placé à toute vitesse dans mon sac. J'ai légèrement bousculé mon patron pour sortir en vitesse.
-Catherine attendez, je...
J'ai entré dans l'ascenseur avant d'entrer la fin de sa phrase.
PDV de Zach
Mercredi midi, je mangeais tranquillement quand quelqu'un frappa à la porte de mon bureau. Moi qui pensait pouvoir manger seul pour une fois.
-Entrez.
J'ai ouvert ma cachette à repas pour y mettre le plat de lasagne que ma mère était venue me porter.
-Je te dérange, dit Sasha en venant s'asseoir devant mon bureau.
-Non pas du tout, tu venais me voir pourquoi.
-Trois employés sont venus se plaindre.
-De quoi?
-D'une personne qui ne faisait pas son travail.
-Qui? dis-je un peu bête.
-La rédactrice, elle ne remplit plus ses dossiers.
-Catherine.
-Je dirais que oui.
-Je vais vérifier le tout et je vais te revenir avec ça.
-Merci Zach, on se voit toujours vendredi.
-C'est sûr.
J'ai souri et elle est sorti de mon bureau. J'ai repris mon plat de lasagne tout en pensant à notre problème de rédactrice.
J'ai fini mon diner et je suis allé voir Adrien, il était le colocataire de Catherine. Il devait savoir ce qui la clouait chez elle.
-Adrien, sais-tu...
Catherine était debout à côté du bureau d'Adrien. Je suis resté plus loin pour écouter. Je savais très bien que ce n'était pas poli d'écouter les conversations mais la curiosité a pris le dessus.
-Je te le jure Adrien, je vais aller au bout de cette affaire.
-Cath, laisse tomber, tu sais que tu n'auras pas les réponses que tu souhaites.
-Adrien, je ne suis pas venu ici depuis près de quatre jours pour pousser mes recherches et toujours rien. Je ne vais pas baisser les bras si rapidement c'est mal me connaitre.
-Catherine, la famille King est compliquée.
-C'est pour ça. J'ai étudié en langue et j'ai toujours voulu devenir journalise. Si je perce ce mystère je vais pouvoir être publié par...
Elle regarda autour pour être sûre que personne ne l'écoutait.
-Par le New York Time, le rédacteur en chef m'a dit que si je réussissais j'avais ma place première page.
-Première page du New York Time, c'est impressionnant. Je sais.
-C'est intéressant mais tu devrais essayer de garder ton travail ici.
-Exactement, dit Adrien, écoutes-moi écrit pour le plaisir mais travail ici pour l'argent. Tu vas en avoir besoin.
Elle soupira et se laissa tomber sur la chaise près du bureau.
-Catherine Evans, dis-je, pouvez-vous venir ici.
Elle se tourna vers moi et se leva. La rédactrice replaça sa jupe et marcha dans ma direction.
-Je suis vraiment désolée, M. King Jr. Je n'aurais pas dû m'absenter si longtemps, je comprendrais si me métier à la porte. Je vais aller ramasser mes trucs.
Elle se leva et me fit dos.
-Attendez, dis-je, assoyez-vous.
Elle prit une grande respiration et revenu s'asseoir devant mon bureau.
-Vous voulez la vérité.
-S'il vous plait.
-De toutes les rédactrices que mon père a engagé, que j'ai eu la chance de rencontrer vous étiez la meilleure.
-Étiez?
-Êtes, je vous donne une autre chance. Retourner à votre bureau et s'il vous plait compléter le plus de dossier possible.
-Merci, monsieur...
Elle laissa un petit soupire.
-Merci Zachary.
Je détestais toujours quand les gens m'appelaient Zachary, mais je vais devoir m'y faire. Elle me sourit avant de quitter mon bureau.
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Hey laucky!
J'ai pas grand chose à dire en fait...
~Lau