Finalement les Leprechaus sont passés. Avec eux est venue la nuit.
Elle est apparue sans transition, pas de crépuscule ou l'ombre d'une lumière. Quand j'y repense c'était logique, le soleil disparaît, moment de flottement puis la nuit tombe. Je me demandais juste si j'allais revoir le blanc du ciel. Après tout, il n'était pas si inquiétant que ça, on s'y fait avec le temps.
Devant moi, l'horizon semblait découpée au couteau, séparant le ciel de la Terre, l'obscurité de la lumière, le paradis de l'enfer.
Le bleu sombre du ciel était assez effrayant à vrai dire, aucune étoile ne l'illuminait. Il faisait vide sans la lune également, où était donc passée notre chère Selené ? Était-elle partie en voyage sur le char d'Arthemis ? Sans les tons doux de son visage roudouillet, j'avais l'impression qu'une mère au regard protecteur me manquait.
Que devenait ma mère d'ailleurs ? Et ma famille ? Comment vivaient-t-ils mon absence ? J'aurais tellement aimé leur dire que je reviendrais bientôt mais ce serait mentir. Je ne savais même pas si je pourrais revenir, voulais-je seulement revenir ? Devoir vivre la routine de cette triste vie sans toi me paraissait impossible.
Je me posais bien trop de questions. Réfléchir peut être mauvais pour le cerveau, je te l'ai toujours dit ! Je voulais seulement contempler chaque teinte bleu qui s'offrait à nos yeux.
Je voyais le bleu de la voûte céleste. Celui si calme et reposant que l'on contemple sous la lumière de la lune. Celui dont on scrute chaque parcelle pour repérer les constellations que l'on connait. Celui qui a inspiré tants de poêtes comme allégorie de leur amour.
Je voulais voir le bleu du ciel. Celui que rejoignent les Colombes à la recherches d'un brin de paix. Celui que l'on cherche à apercevoir tous les jours à travers les nuages de nos existences. Celui qui soi-disant voit s'élever les âmes.
Je voulais voir le bleu des mésanges. Celui qui chante à ta fenêtre dès que les bourgeons apparaissent. Celui du petit oisillon sans défense qui doit survivre dans la jungle de la ville. Celui, lueur d'espoir, que l'on voit s'envoler malgré les intempéries.
Je voulais voir le bleu de la mer. Celui salé dans lequel on aime plonger dès les premiers rayons de soleil. Celui qui représente notre rêve quand on est coincé chez soi alors qu'il fait beau. Celui qui fait tellement peur à certains, réjouit les autres, source de tant de désaccords.
Mais surtout je voulais voir le bleu Noam. Celui de tes yeux, dans lequel je me noyais. Celui des gommettes que tu avais collé sur ta boite de médicaments. Celui des pansements Nemo que tu m'offrais quand tu avais peur que je sois blessée.
Je ne pense pas que l'on puisse vivre dans un monde sans bleu, il est présent partout, illumine nos vies.
Sans lui le monde est triste.
Comme un monde sans toi.
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Image : Pixaby
Vidéo : Colors de Hasley
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Bonjour, comment allez vous ?
J'ai mis du temps à écrire cette partie, j'espère qu'au moins elle vous plaira.
Donc qu'en penser vous ?
Avez-vous trouvé le lien entre la musique et le chapitre ?
D'ailleurs le fin de ce clip est énorme, il me fait trop rire, allez donc le regarder !
J'ai décidé de changer mon résumé mais je sais pas quoi mettre vous avez des idées ?
Je me dois de vous remercier parce que cette nouvelle a dépassée les 50 vues ! Merci à vous et à ce rythme là je suis bien partie pour atteindre les 100 !
Merci également pour vos votes et commentaires, grâce à vous Rainbow à été classée pendant une journée #94 !
Bref moi je vous dis à bientôt ! 💕💕