Loco d'elle(s)✅

By All-Ways_

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Il a toujours détesté le mensonge. Elle n'est que mensonge. Pourtant, il en est tombé dingue. Je ne dirai pa... More

Le plus important
Dédain
Foutu brésilien arrogant
Garce
Manigance
Martyre
Incompréhension
comédie
Repoussante
Effet miroir
Qui es-tu vraiment ?
Attachement
Sauvage
Rassure-moi
Motive-le
Cohabitation
Un meilleur homme
Confrontation
Piège
Profiteur
Changements
Nouveauté
Toi et moi
Promis juré
Frérot
Tu es nul
Guerre
Un seul
Bonheur
Ma merveille
Interdit
Une chance
Vivant
Fratrie
Et si ?
Merde
Ta vraie valeur
Tel que mon coeur le veut
Douce vengeance
Surprise
Fou de vous

Décision

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By All-Ways_

Jaaziel

Je regardais mon père en silence depuis une ou deux minutes déjà. Contrairement à ce qu'il m'avait dit, en arrivant à l'aérodrome, la seule personne présente pour m'accueillir était le chauffeur. Mais bon, je m'y attendais. Je savais que cette promesse de venir me chercher était vide sens. De toute manière, qui avait réellement besoin que son père vienne le chercher à mon âge ?

– Alors, comment trouves-tu la maison ? demanda Clarisse, la fiancée de mon père me servant de future belle-mère et aussi, mesdames et messieurs... mon ex.

– Bien, dis-je machinalement en regardant discrètement ma montre. Pourquoi fallait-il qu'ils mangent aussi tard sur ce continent ? Je venais de faire un long voyage et au lieu d'être en train de dormir, j'étais dans une ambiance casse-couille.

– Tu n'as pas à te sentir coupable devant moi, mon fils, me dit mon géniteur. Ne comprenant pas, je fronçai les sourcils. Personne ne saura que tu es attiré par les hommes. Une femme va t'accompagner au mariage, et cela tout le temps que tu resteras ici.

C'était la deuxième fois qu'il me laissait sous-entendre que j'étais homosexuel, ce que moi-même j'ignorais. Il fallait croire que l'homme que j'avais vu moins d'une dizaine de fois dans ma vie savait beaucoup plus sur moi que moi-même.

- Je peux savoir d'où sort une telle absurdité ? demandai-je en jouant avec ma fourchette.

Le gigotement de Clarisse dans son siège attira mon attention et quand elle sentit mes yeux sur elle, elle prit rapidement une couleur écarlate.

– J'écoute, dis-je à l'intention de mon père tout en gardant un œil sur Clarisse qui semblait pouvoir rougir plus qu'avant.

– Ta mère ici présente me l'a dit et d'un coup tout est devenu clair. Tu fréquentes toutes ces femmes, mais jamais pour plus d'une semaine. Tu passes le plus clair de ton temps entouré d'hommes que de femmes, me dit-il.

Non, mais il se prenait pour un détective ou quoi ? me demandai-je en l'écoutant parler.

– De plus, elle m'a avoué que vous étiez ensemble simplement pour cacher ton orientation sexuelle.

Le regard toujours sur Clarisse, j'écoutais toujours mon père parler en hochant doucement la tête ce qui faisait en sorte que ma future belle-mère, menteuse, se mette à se gratter la tête.

– Mais ne t'en fais pas. Je ferai en sorte que cela ne se sache pas. Tu es mon fils après tout.

J'allais ouvrir la bouche pour nier tout ce qu'il venait de dire, cependant je ne le fis pas et pour trois raisons. Premièrement parce qu'il croyait Clarisse de toutes ses forces, deuxièmement parce que cela gâcherait le plan de Clarisse et que, troisièmement, je n'avais pas envie de perdre mon temps à persuader quelqu'un d'un attribut que je n'étais pas. Tout ce qui comptait était l'avis que j'avais de moi-même, pas ce que pensent les autres de moi.

- Et donc ? dis-je à mon père.

– Et donc, je te couvrirai jusqu'à ce que tu prennes le relais de la compagnie, une fois-là, tu attendras de faire tes preuves pendant cinq ans avant de finalement faire ce que tu veux de cette information.

Je déposai doucement la fourchette avec laquelle je jouais avant de plonger mes yeux dans ceux de mon père.

– Comme tu veux.

Cette situation pourrait s'avérer comique, surtout si je profitais du temps ici pour faire rappeler à Clarisse à quel point j'étais gay.

– Et donc, comment voudrais-tu que ta compagne soit ?

- Pardon ? demandai-je voulant m'assurer d'avoir bien entendu.

- La femme qui t'accompagnera durant ta visite ici, comment la veux-tu ? me redemanda-t-il.

– Comme tu veux. Après tout, elle n'est là que pour me couvrir.

– Comment aimes-tu les... tes amants ? demanda Clarisse.

Elle était plutôt très culottée, en fait, pensai-je.

– Je ne les aime pas blonds, ne veux pas non plus les yeux verts. Donc tout sauf ce que j'ai dit, yeux bleus, bruns ou gris, roux, brun, peu importe, mais un beau cul, bref, pas une spatule ni mince comme un crayon, dis-je en souriant.

Cette fois, Clarisse me lança un regard glacial. Quoi ? Elle pensait sérieusement que j'allais décrire toutes ses caractéristiques ?

– Donc pas de blond ni yeux verts ?

– Exactement.

Clarisse but une gorgée de vin.

– D'accord, je vais demander à ce que l'on te cherche une femme digne de se tenir à tes côtés.

– Comme tu veux. Je vous laisse, je vais dormir.

– Bonne nuit, me salua mon père tandis que Clarisse grommelait.

Sans un mot de plus, je me séparai de ma famille plus que bizarre pour me diriger dans le couloir. Sans perdre de secondes, je montai dans ma chambre, pris une douche et me laissai tomber sur mon lit pour dormir immédiatement.

Il y avait une main me caressant l'épaule quand j'ouvris les yeux. Désorienté, je n'avais pas notion du jour ni de la nuit puisque tous les stores étaient baissés coupant tout accès à la lumière de l'extérieur.

– Mon amour ?

– Clarisse, tu t'es trompé d'homme, là, dis-je en écartant sa main de mon corps.

– Écoute, je sais que ce que j'ai fait était mal calculé. J'étais fâchée de te voir avec une autre alors, je...

– Alors tu es revenue ici et t'es tapé mon père. C'est bien tout ça, bonne nuit.

– Tu es encore fâché, je comprends.

Je ne l'étais même pas. Je m'en foutais qu'elle ait fait ça, pour être honnête.

– Promets-moi que nous aurons une relation sérieuse et je laisse tout tomber, entendis-je.

– Cesse de me toucher, veux-tu ? J'essaie de dormir et sans faire de cauchemar si possible.

– Pourquoi es-tu toujours aussi méchant ?

– Laisse-moi dormir, dis-je de plus en plus las.

– Je t'aime Jaaziel.

– Laisse-moi dormir.

– Promets-moi que tu nous prendras au sérieux, le mariage peut être encore annulé, me dit-elle en me touchant.

– Mais merde, Clarisse, ne me touche pas et fous-moi la paix, dis-je en haussant légèrement le ton.

– Jaaziel.

– Je ne suis pas venu en France pour rien. Je viens pour un mariage et il va se faire, le reste ne me concerne pas. Que tu m'aimes ou pas, rien à branler.

– Jaaziel...

– Je ne vais rien te promettre. Je n'ai pas d'amour à donner aux femmes.

C'était d'ailleurs pour cette réplique que mon père me croyait homosexuel. Elle avait utilisé ma réplique utilisée contre elle pour me nuire et pour cette raison, elle allait se mordre les doigts.

– Ce sont tes derniers mots ?

– Tu as enfin compris ? Bien. Bonne nuit.

– Je t'aime et je t'aimerais toujours.

– Tu t'adresses à l'homme ayant vingtaine d'années de moins que ton fiancé, tu t'es trompée de chambre.

Elle soupira et se leva.

– Tu m'aimeras. Je suis tienne et toi mien, tu le sais.

– Oui, oui, ferme bien la porte, fis-je en bâillant.

Quelle plaie. Pourquoi mon père ne pouvait-il pas rester célibataire ? Avait-il vraiment tout le temps besoin de s'enchainer de cette façon ? Aimait-il tant que ça divorcer ?

Je me couvris à nouveau et laissai le sommeil me regagner.

– Hop, hop, hop! entendis-je soudainement.

Je lâchai une série de jurons portugais avant d'ouvrir les yeux.

– Je ne suis pas venu pour faire des nuits blanches, mais à un mariage, pour l'amour du ciel, dis-je en ignorant la présence de cette personne comptant tant pour moi.

– La dernière fois que je t'ai vu, nous avions dix ans et c'est comme ça que tu me salues quand tu me revois ?

– Oui, maintenant sors.

– On m'a dit de te réveiller.

– Je viens de me coucher!

– Il est midi.

Ah, je m'étais couché il y a dix heures...

– Il y a une pratique de danse pour le mariage à treize heures, l'enterrement de vie de garçon avec les non intimes ce soir et c'est sans compter la pratique de la cérémonie qui est entre les deux.

– Je ne me sens pas bien.

– On m'a dit que tu allais sortir cette excuse.

– Clarisse, je suppose.

– Exactement

– Quelle plaie...

– Debout.

– Ibrahim, commençai-je, avant de m'arrêter, bon, OK, j'arrive, dis-je en sortant du lit.

Je n'aurais jamais dû venir.

Mila

Je préparais la purée pour mes enfants ainsi qu'une gratinée quand Chris entra dans l'appartement en sifflotant.

– Tu les réveilles et je t'assomme, lui dis-je après avoir couru pour lui dire de se taire.

– J'ai de bonnes nouvelles.

Je haussai les sourcils, sceptiques.

– Qu'est-ce que c'est ?

– Le contrat qui te permettra d'arrêter tout ça d'un coup.

De plus en plus sceptique, je sentis mes sourcils monter encore plus haut sur mon front.

– Développe, dis-je en me dirigeant vers la cuisine avec lui à ma suite.

– Un nouveau client.

– Je ne suis pas disponible cette semaine, je te l'ai dit.

– Je le sais et heureusement que ce n'est pas pour cette semaine.

Je continuai ma préparation, attendant la suite.

– Donc, comme je disais, un nouveau client. Un très très puissant nouveau client, me dit-il sur le ton de la confidence.

– Hum...

– Quarante-six ans, continua-t-il.

Déjà moins vieux que le dernier.

– Que veut-il, ce client ?

– Que tu l'accompagnes à la remise de diplôme de son fils au lycée. Apparemment il l'a élevé seul, il veut que son fils le sache heureux pour qu'il puisse partir faire ses études à New York sans s'inquiéter pour lui.

Cette raison était sûrement la plus juste que j'avais entendue de toute ma carrière.

– Quand ?

– Lundi.

– Quelle heure ?

– Treize.

– Et quel est le montant ?

– Dix, mais...

Trop beau pour être vrai. Je devrais coucher avec lui.

– Mais ?

– Mais tu dois te faire passer pour sa fiancée.

Ah, c'était tout.

– Si tu acceptes ce terme, il ajoute dix de plus.

Et pourquoi dirais-je non à cette offre ?

– J'accepte.

– Bien, très bien.

Après avoir réglé quelques problèmes, j'aurais l'argent nécessaire pour investir et commencer mon propre business.

– J'ai aussi une autre bonne nouvelle.

Trop de bonnes nouvelles d'un coup, la chance ne me souriait jamais trop sans qu'un malheur n'en suive.

– Hum...

– Tu as un autre client. Tu en avais deux nouveaux, pour tout te dire.

– Je te l'ai déjà dit...

– Pas pour cette semaine.

– Tu m'as dit que le père me donnerait ce qu'il manque pour atteindre mon objectif, non ?

– Oui.

– Alors j'arrête une fois...

– Mila, ce client t'offre beaucoup plus.

– Je refuse. Je ne ferai pas ce métier une seconde de plus une fois mon objectif atteint.

– Tu...

– C'est non. Qui paierait autant pour une nuit ?

– Un père qui a peur que l'homosexualité de son fils soit dévoilée.

– Tout finit par se savoir, de plus, je suis certaine que le principal concerné ne veut pas de tout ça. C'est non.

– Mais...

– C'est non, dis-je.

Il acquiesça avant de se lever pour se laver les mains. Une fois les mains propres, je le regardai doucement entrer son doigt dans le bol qui contenait le fond de gâteau.

– Tu es conscient que c'est cru, pas vrai ?

– Et alors ?

– Pff.

– Ne me pff pas.

– Pff.

Il allait me pincer la joue quand ma fille se mit à pleurer.

– J'y vais, j'y vais, dit mon meilleur ami.

Plus de deux cent mille dollars pour simplement faire semblant ? Qui était assez fou pour débourser une telle somme ? Jamais je n'aurais gagné autant d'argent pour un travail, mais ma réponse était et restera non.

Le minuteur se fit entendre, me sortant de ma réflexion.

Sachant qu'il n'était qu'une question de temps avant que mon fils aussi ne se réveille et que Chris arrive avec ma pleurnicheuse préférée, je ne perdis pas de temps pour sortir le dessert du four, nettoyer la cuisine et servir la purée dans des petites assiettes.

Je venais tout juste de terminer quand Chris arriva avec mes anges dans ses bras.

– Ça devient de plus en plus lourd, dit-il en me tendant ma fille, Naélie.

– Tu les nourris dès qu'ils pleurent pendant mon absence, tu croyais que cela allait passer inaperçu ?

– Je ne vois pas de quoi tu peux bien être en train de parler, en ce moment, dit-il.

Je ris, je le connaissais très bien alors il ne lui servait à rien de nier quoi que ce soit.

Après avoir embrassé ma fille, je partis les installer dans leur aire de jeu en attendant que tout se refroidisse et que leur heure de manger arrive.

- On sort un peu ? proposai-je au même moment que l'on venait sonner à la porte.

Ayant entendu le bruit, les deux curieux me servant d'enfant tournèrent immédiatement la tête vers la provenance avant recommencer à babiller entre eux.

– Toi, dis-je en même temps que Chris.

– Je l'ai dit en premier, dîmes-nous encore.

– Oh, venez ouvrir au lieu de me faire sécher dehors! entendis-je.

Ayant reconnu la voix de son meilleur ami, Chris se leva pour aller ouvrir.

– Un peu plus et j'aurais tout mangé sur le pas de votre porte, nous salua Lyham.

– Tu as apporté à manger.

– Oui, Mila m'a dit qu'elle cuisinait, donc voilà pour toi mon pote et je prends ta part de ce que Mila a préparé, dit-il en déposant un sac dans les bras de Chris.

Comme d'habitude, en les écoutant, le sourire me vint aux lèvres. Lyham vint m'embrasser la joue avant d'aller faire sa salutation aux jumeaux. Salutation que les jumeaux détestaient. Chaque fois que Lyham venait nous rendre visite, il faisait des grimaces aux bébés et résultats, ils pleuraient et lui envoyait leur jouet au visage. Du moins, ils essayaient de lui envoyer leur jouet. Mauvaise mère que j'étais, je riais toujours durant ces moments.

– J'attends le jour où ils pourront suffisamment bien te viser, dis-je en prenant mon fils qui ne lâchait pas Lyham du regard, les yeux humides.

– C'est pour bientôt, en plus, le taquina Chris.

Il détestait que l'on rie de lui, cela se voyait. Sa sœur, de sa part voulait s'en prendre à Lyham seulement parce que son jumeau semblait être en rogne, rien de plus. Elle était plutôt calme comme bébé.

Ne nous écoutant pas, Lyham alla se servir à manger avant de venir s'installer avec nous.

– Où est Ibrahim ? demandai-je en parlant du membre maquant du trio dont faisait partie Chris et Lyham.

– Son cousin est en ville. Ils sont ensemble en ce moment, sans oublier le mariage.

Mariage que j'avais oublié et auquel j'assisterai parce que j'étais la compagne d'Ibrahim et de Chris.

– J'ignorais qu'il en avait un vivant à l'extérieur de la ville, dis-je en me levant pour aller chercher les plats pour nourrir les jumeaux.

– Il en a un, mais l'histoire est compliquée.

– Encore ? Qui est-ce, cette fois ? dit Chris en se levant pour aller ouvrir la porte contre laquelle on venait de cogner.

Je tenais les plats dans mes mains, venais d'entrer dans le salon quand je les vis.

- Qui êtes-vous ? demandai-je en regardant les deux hommes habillés en noir.

– Nous sommes les gardes du corps de Stéphan. Il voudrait vous voir.

Stéphan comme dans le client d'hier ?

– Je crois que vous vous trompez de personne, dis-je, indifférente.

– Vous êtes bien Lisa ?

– Non, je ne suis pas Lisa. Je suis Jenna. Je suis désolée de vous dire ça de cette façon, mais nous allons devoir nous dire au revoir, mon mari et moi devons nous occuper de notre famille, dis-je.

– Pas de problème, madame, désolée pour le dérangement, dit l'homme.

Une fois la porte refermée, Lyham, Chris et moi nous nous regardâmes avant de soupirer.

– C'est un problème, dit Lyham en sortant sur le balcon pour observer ce qui se passait en bas.

– Ils ne peuvent pas t'avoir reconnu. Tout est différent chez toi, me dit Chris pour me calmer.

Il n'avait pas tort. Il était vrai qu'en ce moment, je ne ressemblais en rien avec la Lisa de Stéphan. De plus, de quel droit se permettait-il de s'introduire de cette manière dans ma vie ?

– Encore un peu et nous quitterons cet endroit, fis-je en allant déposer les contenants de nourriture sur la table basse.

Je ne voulais en aucun cas mêler mes enfants à mon travail, personne ne devait savoir que j'avais une famille ou quoi que ce soit d'intime de ma vie. J'étais une moule pour eux, rien de plus. L'idée que Stephan ait osé mettre son nez dans ma vie me dérangeait énormément.

– Chris ? appelai-je mon ami.

– Oui ?

– Envoie un message disant que j'annule l'entente faite avec Stephan. Dis-lui que j'ai trouvé un contrat beaucoup plus payant que son offre et que je ne pourrai pas non plus assister à son gala.

– Mais...

– Je le sais. Je n'aurai pas assez pour atteindre la somme que je désire et c'est pour cette raison que j'accepte les deux nouveaux clients au lieu d'un, dis-je, décidée.

Il était hors de question que je laisse quiconque nuire ma vie, peu importait le prix.

– Je suppose que tu veux aussi trouver un autre appartement, dit Lyham. Eh oui, tu as bel et bien une limousine en bas en train de t'attendre.

Je me mordis la joue, agacée.

– Oui, je quitte cet appartement, mais cette fois, tu me trouveras une maison, si possible, dis-je.

Il était temps que j'offre un lieu stable et sécuritaire à mes enfants. D'ici deux semaines, j'en aurais terminé avec ce que je faisais alors, c'était l'occasion idéale.

– D'accord, je le ferai.

– Tu es certaine que tu acceptes ?

– Oui. Qu'est-ce que je risque ? Il ne s'intéresse pas aux femmes, il ne me demandera aucunement d'aller plus loin et le salaire me permettra d'avoir plus d'économies.

C'était le bon choix. Jeter Stephan et prendre ce fils de riche homosexuel.

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