Walls Could Talk

Od AlNyGreen

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La vie de Cameron a brutalement basculé, il y a un an. Il lui faut, aujourd'hui, se reconstruire et surtout o... Více

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Épilogue
Remerciements

Chapitre 21

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Od AlNyGreen

< 07 Décembre 2017 >
Theodore

Je pose ma main sur sa tête et me mets à lui caresser tendrement les cheveux. Machinalement. Comme je le fais souvent. Je ferme les yeux et m'imagine alors que c'est Cam que je tiens dans mes bras, que ce sont les siens qui me serrent, que c'est son souffle que je sens sur mon torse... Et je me fais du mal inutilement. J'ouvre les yeux et comme toujours, il est de l'autre côté du foyer, avec Clay, Nana, Lise et ma sœur. Il les écoute parler mais participe très peu à la discussion qui semble pourtant animée vu les gestes de Clay et Nana.

Je baisse le regard sur Jennifer qui s'est blottie dans mes bras. Jennifer est toujours très tactile mais elle est rarement aussi... Calme. Qu'elle reste dans mes bras sans dire un mot, le regard dans le vide, n'est pas normal. Il y a forcément quelque chose qui la chagrine. Je lui demande alors :

- Qu'est-ce qui t'arrive Jen ?

Elle hausse les épaules avant de soupirer pour me montrer son ennui. Ce qui est bien avec Jennifer, c'est qu'on n'a pas de mauvaises surprises avec elle. Tout ce qu'elle dit, elle le pense et tout ce qu'elle pense, elle le dit. Alors j'attends qu'elle me dise ce qui la perturbe aujourd'hui...

- Ca fait trop longtemps qu'on a pas fait la fête, râle-t-elle finalement.

Un sourire se dessine sur mes lèvres avant que je lui embrasse le crâne pour m'empêcher de rire et ainsi me moquer gentiment d'elle.

- Et le weekend chez tes grands-parents, tu en fais quoi ? lui demandé-je.

- C'était il y a une éternité. Je veux sortir et surtout danser.

- S'il n'y a que ça, je sors mon portable, mets une musique et tu danses là.

Du doigt, je montre la table basse qui se trouve devant nous. Elle se redresse, me regarde droit dans les yeux, un sourire en coin et je comprends aussitôt. Je secoue la tête de droite à gauche pour lui dire qu'il en est hors de question. J'ai déjà assez de problèmes avec mon prof de physique et mon père, sans en rajouter un en mettant la musique à fond dans le foyer pendant la pause de dix heures.

- Allez Théo, s'il te plaît ! me supplie-t-elle, en faisant des petits yeux de chien battu.

- Non, il en est hors de question. En plus, la pause est bientôt terminée, lui apprend-je.

- Allez ! Juste une !

Je soupire et sens le petit coup de coude que Cyril me donne à côté de moi.

- Franchement, tu ne risques rien, insiste Hélène.

Je regarde la petite-amie de mon meilleur ami, interloqué. Elle, qui d'habitude ne veut jamais qu'on se fasse remarquer, m'encourage à changer le foyer en boîte de nuit ? Mais qu'est-ce qui lui prend ces derniers temps ?

- Presque personne d'autres que nous ne l'entendra de toute façon. S'il te plaît, me souffle Jen pour me faire craquer.

Je lève les yeux au ciel et sors mon téléphone de mon jean sous les cris hystériques de mes amis. Immédiatement, presque tous les élèves présents dans la pièce se taisent et se tournent vers nous pour voir ce que nous fabriquons. Je me dépêche d'ouvrir Spotify et lance la première chanson qui me vient à l'esprit pour faire danser Jen. Uptown Funk de Mark Ronson et Bruno Mars.

Dès les premières notes qui sortent de mon téléphone, Jen et Hélène crient en cœur et se lèvent tout en chantant. Mes amies sont des folles. Je jette un coup d'œil à Cyril et on rit légèrement parce que, même si tout le monde nous regarde comme si on sortait d'un asile de fous, on adore les voir comme ça. Surtout Hélène, parce que c'est assez rare qu'elle se lâche comme ça.

Toujours assis à ma place, je me permets de bouger des épaules quand je vois les filles monter sur la table basse en entamant le refrain. Mon regard est cependant attiré par le groupe de Cam et en particulier, par la main de Sophie sur le bras de Cam. Elle se penche vers lui et lui parle à l'oreille. Je déglutis et détourne le regard en me souvenant qu'il la trouve jolie et cool.

Je ne sais pas du tout ce qui m'a pris. J'aurais dû arrêter de lui écrire et ne surtout pas apprendre à le connaître comme je le fais parce que plus les jours passent, plus je m'attache à lui. Il a ses secrets, ses réserves mais il s'ouvre progressivement à moi. Je le vois. J'essaie de me convaincre qu'on ne fait rien de mal, que Sophie n'en souffrira pas parce que j'ai le droit d'être ami avec Cam. Après tout, nous sommes qu'amis tous les deux. Il n'y a rien d'autre entre lui et moi... Même si parfois, j'ai l'impression qu'il pourrait y avoir tellement plus.

Dans le pire des cas, je serai celui qui souffrira de tout ça si Sophie et Cam sortent ensemble. C'est moi qui devrais mettre mes sentiments de côté parce que sentiments il y a et des puissants. Mais ça, ni Cam et encore moins Sophie ne devront le savoir. Jamais.

- Hé les Spice Girls, on descend de la table et tout de suite ! hurle le surveillant en entrant dans le foyer.

Au lieu de nous faire peur, on éclate bien entendu de rire, tous les quatre au surnom utilisé. Pendant que j'éteins la musique, les filles descendent de leur estrade improvisée. Quelques applaudissements retentissent dans la pièce et telle la belle diva qu'elle est, Jennifer salue son public avec grâce. Hélène quant à elle, se cache dans les bras de Cyril qui rigole toujours.

- Ne cherche pas trop la merde, Théo, me lance le pion qui s'est posté devant nous. Tu as déjà assez de problèmes avec ta petite révolution contre Zanzo.

J'ouvre les yeux en grand. Ma petite révolution ? Sérieusement ? Je fais un pas en avant, prêt à lui dire ce que j'en pense de ma petite révolution quand je sens la main de Cyril se poser sur mon bras. Je tourne légèrement la tête vers lui et je vois qu'il essaie de me résonner. Je serre le poing et fais un sourire crispé au surveillant.

Il fait demi-tour et j'ai qu'une envie, me jeter sur lui. Je ne suis pas violent pourtant. Je ne me suis jamais battu de ma vie mais là, ras le bol. Ce n'est pas une révolution. Ce n'est pas une demande extravertie. Ce n'est pas un caprice. Je veux juste du respect venant de mes camarades et encore plus de mes profs. Mais c'est trop demander à ce lycée à priori.

- Je ne pensais pas que vouloir qu'on ne me traite pas de pédé était synonyme de faire une révolution, marmonné-je malgré moi.

Je soupire tandis que Jen revient dans mes bras pour me réconforter. J'entoure ses épaules et la serre fort parce que là, j'ai besoin de sentir qu'on m'aime pour ce que je suis vraiment. Elle s'excuse d'une petite voix avant de me faire un smack et la sonnerie retentit pour annoncer la reprise des cours. Je lui embrasse le crâne à nouveau en lui disant qu'on se retrouve à midi pour manger ensemble.

Hélène tire Cyril par le bras pour fuir rapidement les lieux du crime. Pour sortir, on doit passer devant les sièges où Cam et Clay sont encore installés. Je lui fais un sourire et sans comprendre d'où ça vient, il me tend la main pour que je la lui serre. Je m'exécute aussitôt en le saluant puis je poursuis mon chemin en faisant comme s'il ne m'avait pas totalement retourner le cerveau avec sa poignée de mains.

- Qu'est-ce qui t'arrive ? me demande Cyril en s'approchant de moi pendant qu'on rejoint la salle de notre prochain cours après s'être séparés des filles.

- Cam m'a serré la main...

- Pourquoi ? Il sait qui tu es ?

- Non, non, je crois pas. Mais on s'est croisé et on a parlé vite fait à deux reprises. Je... Je pensais pas qu'il...

- Ou alors il sait que tu es le frère de Sophie... propose Cyril, doucement.

- Et il me serrerait la main pour ça ?

- Je sais pas... Mais s'il était intéressé par elle...

- Il profiterait du fait qu'on ait parlé pour se faire bien voir par le grand frère ? Non, c'est pas son genre. En plus, il est pas intéressé par Sophie pour le moment.

- Comment tu sais ça ? Ne me dis pas que tu as encore écouté...

- Non ! Je lui ai demandé directement, figure-toi ! le coupé-je. En plus, il sait que j'entends tout, donc maintenant il va soit dans la chambre de Julien soit ils murmurent.

- Il a des trucs à te cacher ? m'interroge mon ami en entrant dans la salle d'Histoire.

Je reste figé à l'entrée. Je n'avais pas pensé à ça. Il aurait quoi à me cacher ? Je fronce les sourcils tandis qu'on me tapote l'épaule. Je tourne la tête et vois Prune derrière moi. Je laisse mon regard glisser de haut en bas sur son corps avec le plus de mépris que j'ai en réserve. Je la foudroie du regard et crache :

- Ne me touche plus jamais. Même si je suis en train de m'étouffer, je t'interdis de me toucher pour me sauver la vie.

Je rejoins Cyril à notre place habituelle sous le regard étonné de certains de mes camarades. Je comprends que mes mots ont dû les surprendre. Je suis en temps normal, le copain de tout le monde, le clown de la classe comme m'ont souvent surnommé mes profs ou mes parents mais depuis ma prise de tête dans le cours de Zanzo, je n'ai plus envie de rire avec Prune ou même les autres.

Je m'assieds et observe les personnes qui m'entourent. En dehors de Cyril qui a quitté le cours pour me défendre, pas un seul de ces êtres humains ont cru bon de dire quelque chose. Peut-être pensent-ils que je ne suis qu'un sale pédé. Ou alors que ce mot n'est pas une insulte. Espérons juste que c'était seulement par peur des représailles de Zanzo...

- J'ai oublié de te remercier, déclaré-je soudainement à Cyril.

- Mais de rien, vieux, me dit-il en me donnant une petite accolade. Qu'est-ce que j'ai fait d'exceptionnel cette fois ?

Je ris. Heureusement qu'il y a des gens bien dans ce troupeau de moutons...

- Pour m'avoir défendu contre Prune et Zanzo.

Il ne me l'a pas dit mais j'ai entendu des filles de notre classe en parler au CDI quand je cherchais un livre de John Green. Avant de sortir de la classe, il leur a dit qu'ils étaient une bande d'abrutis bloqués au Moyen-Âge. Je l'ai connu meilleur niveau insultes mais je suis content de ce qu'il a fait. D'ailleurs, je ne sais pas comment il a évité la colle mais tant mieux pour lui.

- J'assure tes arrières...

Il me fait un clin d'œil pour que je comprenne la petite blague qu'il y a derrière ses mots. Je lève les yeux au ciel, amusé malgré tout.

*****

J'ai l'air ridicule. Réellement. Caché derrière cette armoire au fond des catacombes en attendant que Cam et Sophie finissent leur émission. J'aurais très bien pu entrer dans cette salle ou au moins attendre devant sans qu'il n'y ait le moindre problème et pourtant, je reste derrière mon meuble bringuebalant. Je passe une main sur mon visage et bascule la tête en arrière jusqu'à toucher le mur derrière moi.

Je crois en fait que je n'ai pas envie de les voir ensemble. J'ai peur de ce que je pourrais apercevoir, comprendre... J'ai peur de souffrir. Cyril avait raison finalement. Ma relation avec Gabin et surtout notre rupture m'ont laissé des blessures que je pensais cicatrisées depuis longtemps mais peut-être pas tant que ça... Je déglutis.

Je sursaute quand j'entends une porte s'ouvrir. Je me redresse et me penche un peu pour pouvoir voir ce qui se passe. Je suis plus que surpris quand je vois que Sophie est dans les bras de Cam. Voilà ce que je voulais éviter de voir. Je me mordille la lèvre pour m'éviter de réagir à cette scène.

Cam se recule finalement, les joues rouges et s'éloigne finalement de la pièce réservée à la radio. Je fais attention cette fois et je remarque qu'en effet, il boite légèrement. Mon cœur se serre légèrement à l'idée qu'il puisse avoir mal. Quand il disparaît au bout du couloir, je sors finalement de ma cachette et retrouve ma sœur qui semble ranger ses affaires.

- Laisse faire, Sophie, lui annoncé-je.

A son tour, elle sursaute au son de ma voix. Elle ne s'attendait pas à me voir. En même temps, d'habitude, je ne viens jamais les jeudis après-midis mais il y a eu un changement d'emploi du temps à cause du mec avec qui je fais l'émission.

- Désolé de t'avoir fait peur.

- Pas grave. Qu'est-ce que tu fais là ?

- On va faire une émission avec un des mecs.

Elle hoche la tête. Je pose mon sac à côté des consoles et m'installe en face tandis que Sophie s'assied sur la table à un mètre de moi. Elle balance légèrement les jambes. Elle a quelque chose à me demander. Sa bouche bouge dans tous les sens tandis qu'elle cherche ses mots. Je rallume l'ordinateur et en attendant, je la presse :

- Allez dis-le...

Elle tourne la tête vers moi, surprise que je sache qu'elle veut me parler. Elle me sourit et commence à m'expliquer :

- Ce matin... J'ai entendu ce qu'il t'a dit le surveillant et je suis désolée qu'il y ait encore des cons pareils dans ce monde.

Je hausse les épaules parce que j'ai l'impression que je ne peux plus rien y faire. Quand on se bat contre l'un d'eux, il y en a une dizaine qui apparait et on comprend alors qu'on ne peut pas gagner. Il y aura toujours des racistes, des homophobes, des abrutis qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

- Tu as eu raison de faire ce que tu as fait et tu as raison de continuer de te battre pour avoir des excuses.

- Merci, murmuré-je, heureux que ma petite sœur me soutienne.

- Tu sais, papa, il fait ce qu'il peut. Ne lui en veux pas.

- Je ne lui en veux pas. Pas après tout ce qu'il a fait pour moi depuis qu'il sait... Mais c'est pas tout le temps facile !

Elle hoche la tête me montrant ainsi qu'elle me comprend. Je m'occupe de mon logiciel tout en lui demandant comment elle va.

- Plutôt bien. J'ai été invitée à une fête, me dit-elle fièrement.

- Ouais je...

Je m'arrête dans mon élan en prenant conscience de ce que j'allais dire. Lui dire que je sais déjà quelque chose que je ne devrais pas savoir n'est peut-être pas une bonne idée !

- Ah ouais ? me reprend-je après m'être raclé la gorge.

- Oui, pour l'anniversaire de Nana. Cameron est invité aussi.

- Oh ! En voilà une bonne nouvelle, m'exclamé-je faussement.

Ce n'est pas une nouvelle et encore moins une bonne pour moi mais bien entendu, je ne vais pas aller avouer ça à ma petite sœur. Je ne suis pas encore un monstre.

- Je trouve aussi. En plus, ces derniers temps, il est... Moins renfermé. Ce n'est toujours pas un joyeux luron comme toi mais quand on parle, il donne l'impression d'écouter, plaisante-t-elle avec une grande pointe de vérité.

Je ris légèrement tout en me disant, égoïstement, que moi, il m'écoute. Avec moi, il se souvient de tout ce que je peux lui dire dans mes messages.

- Mais tu crois que papa va vouloir ?

Je suis étonné par sa question. Mon père ne m'a jamais refusé une sortie alors je ne vois pas comment ma sœur, la petite fille modèle et parfaite, se verrait refuser sa première fête entre amis. A part peut-être s'il a peur qu'il lui arrive quelque chose.

- Y'aura des adultes à cette fête ?

- J'en sais rien, j'ai pas demandé.

- Ça, c'est un détail qui va être important dans la décision des parents, lui rappelé-je. Mais ne t'inquiète pas, je t'appuierai.

- C'est gentil. J'espère vraiment que ça puisse se faire parce que je pense que ça peut être le bon moment pour essayer quelque chose avec Cameron, s'il vient.

Je fixe un point sur mon écran alors que les mots de Sophie se répètent dans mon cerveau jusqu'à n'avoir plus aucun sens.

- Théo, ça va ?

- Ouais, ouais... Désolé. J'ai juste du mal à imaginer ma petite sœur sortir avec un garçon.

Enfin surtout avec ce garçon.

- Je suis une grande fille maintenant, tu sais.

- Je sais bien. Mais tu penses... Qu'une fête, c'est le bon moment pour... Tenter quelque chose avec lui ? bredouillé-je.

- Euh... Tu crois pas ? s'écrie-t-elle avant de grimacer.

Je secoue la tête parce que je sais pertinemment que si je lui ai dit ça, c'est pour qu'elle ne tente rien et qu'il ne passe donc rien entre eux mais ce n'est pas honnête et gentil envers Sophie. Elle ne mérite pas que je fasse quelque chose pour bousiller ses chances avec Cam.

- Je crois qu'il n'y a pas de bon ou de mauvais endroit. Il faut le faire quand tu le sens mais évite pendant les cours. Dans la famille, on s'est déjà trop fait remarquer au lycée ces derniers temps.

Elle rit avant de sauter de la table. Elle se penche, m'embrasse la joue et me remercie. Je la suis du regard jusqu'à ce qu'elle sorte de la pièce pendant que mon cœur me crie que je me suis mis dans une situation catastrophique pour lui...

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