SPEED (Terminé) Tome 1

By speedtonio

1M 78.2K 45.9K

Hyperactif et surdoué, appelez-moi speed ! Ce surnom me va comme un gant. Depuis mon plus jeune âge, je brûle... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Speed sur Instagram !
LE TRAILER DE SPEED
Nouveau Trailer
Avis de @emimoon sur instagram
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
EPILOGUE (fin du Tome 1)

Chapitre 52

9.8K 681 2.2K
By speedtonio

Ma tante est installée dans le mobil-home qu'elle partage avec mes cousines, "les filles" comme mes frères et moi les appelons. Paulo, Max et moi campons dans une grande tente dans laquelle nous avons chacun une "chambre". Évidemment, nous échangeons rapidement en toute discrétion nos plans pour faire le mur. Bien que jamais d'accord et tout le temps dans l'affrontement, nous partageons une grande complicité dans les interdits. Le regard malicieux, Paulo essaie de se concentrer sur les sardines qu'il enfonce dans le sol. Il étouffe un fou-rire en nous imaginant tous les trois seuls cette nuit.

— A table ! nous appelle Clothilde.

Elle dépose un saladier sur la table dressée de la terrasse. Nous dirigeons nos yeux sur le contenu du récipient, alléchés par l'idée que nous n'aurons pas à cuisiner durant notre séjour. Ça va nous changer de la bouffe régionale de chez nous #Picard!

— Hey Clo, attrape ! je lui dis.

Au même moment, je lui balance la bouteille d'eau sans bouchon qu'elle nous a donnée pour nous désaltérer pendant notre installation. Ma cousine saisit la bouteille qui lui gicle dessus suffisamment pour lui tremper le T-shirt. Tout le monde éclate de rire, sauf ma tante qui me stoppe net dans mon élan de déconnade :

— Toi, tu commences bien les vacances. Déjà, à table, tu te mets à côté de moi ! Et je te préviens qu'il reste une place sur le canapé du chalet ! Alors, t'as plutôt intérêt à te tenir tranquille.

Je m'assois donc à la place indiquée sans moufter, tête baissée dans mon assiette et bras croisés. Je n'ai vraiment pas envie de louper les nuits blanches que se réservent mes frères et je décide donc pour une fois de fermer ma gueule.

— Alors, vous vous êtes décidés pour quelle Première ? interroge Max.

— ES, répond Louise, ma cousine la plus timide et la plus réservée.

— Moi, je continue en hôtellerie, mais ça me gonfle, rétorque Clothilde. Je passe mon bac et j'arrête tout ! Et vous ?

— Tous les deux S, réplique Max. Et toi, Laura ?

— Je passe en Troisième !

Avec Laura, nous avons trois mois d'écart mais ce n'est pas avec elle que je m'entends le mieux. J'adore mes trois cousines, surtout Clothilde, qui est la plus dynamique et la plus effrontée.

Dans le camping, nous ne passons pas inaperçus : six ados, trois garçons, trois filles, qui parlent tous aussi fort les uns que les autres, et qui prennent les derniers transats de libres sur la terrasse... Mais ce n'est rien comparé à ma "tata", plutôt belle femme, blonde aux yeux bleus, ultra-décontractée, qui s'autorise à hurler en passant le portail de la piscine :

— Le dernier à l'eau fera la vaisselle ce soir !

Et qui finit sa course par une bombe qui vide quasiment la moitié de l'eau, sous le regard médusé des maîtres-nageurs qui n'ont probablement jamais vu ça.

Les vacances commencent lentement et c'est bien connu (avis aux amateurs du jeu de Loups Garous) qu'une fois la nuit tombée, les loups sortent de leur tanière. Ainsi, à l'heure du coucher, Paulo, Max et moi rejoignons notre tente, et bien sages, chacun dans sa chambre, nous attendons désespérément que la lumière de la télévision du mobil-home s'éteigne. Lorsque le signal lumineux se meurt enfin, la liberté s'offre à nous.

Silencieusement, nous quittons notre antre pour faire une visite nocturne. Il n'est pas très tard, à peine minuit, et nous rencontrons très rapidement une bande de jeunes de notre âge qui squatte l'aire de jeux pour enfants. Nous faisons connaissance avec trois filles et quatre garçons avec qui nous passons une bonne partie de la nuit à discuter et à qui nous promettons de revenir demain, en journée ou en pleine nuit.

Je n'ai pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil et quand je lis huit heures sur mon portable, je me lève discrètement, sans réveiller mes frères qui m'étrangleraient pour ça. Je saisis mon skate et je choisis de m'éloigner un peu de la tente pour m'amuser à faire quelques kick flips sur le chemin goudronné. Je ne me sens pas super bien ce matin. J'ai une boule qui me brûle le fond de la gorge. Pas besoin de ma psy pour deviner quel jour nous sommes et qu'inconsciemment, je revis la journée de l'an passé.

Il fait déjà lourd, pas loin des trente degrés, et je suis en maillot. Mon meilleur ami le skate me suit partout et m'évite de trop penser (mon skate s'appelle Rob). Il est plutôt pourri, mais je l'aime quand même. Il fait partie de ma vie depuis plusieurs années maintenant. Et c'est ainsi, alors que je tue le temps avec Rob, que mon voisin sort son gros ventre et sa grande gueule de son chalet :

— Hey, gamin, tu vas pas me faire chier tous les matins avec ta planche à roulettes ! J'ai une fille qui dort, alors tu dégages plus loin !

Non, mais c'est à moi qu'il cause, ce vieux con ? C'est franchement pas le jour à me casser les couilles. Je souris amèrement de son agacement. J'ai une super technique radicale pour ce genre de mec qui se croit supérieur en m'insultant de gamin : je ne fais rien... Plus précisément, je reste concentré sur mon skate, comme si je ne l'entendais pas. Je parie ma planche de surf qu'il pète un câble dans les trois minutes qui suivent...

— Hey, petit con, la branlette te rend sourd ? T'as pas compris ce que je viens de te dire ?

Gagné, je pense, en sentant l'énervement m'envahir jusqu'au bout de la langue. Je stoppe mon skate pour jeter un coup d'œil vers la tente où les têtes de mes abrutis de frères dépassent pour me regarder faire. Mais ça ne va pas m'empêcher de dire ce que je pense à ce casse-couilles du matin !

— Tu te crois chez toi, gros porc ? Et d'une, tu me connais pas, donc tu fermes ta grande bouche et tu m'appelles pas gamin. De deux, si j'ai envie de te casser les couilles tous les matins avec mon skate, t'es pas prêt de m'en empêcher ! Il est huit heure trente et je suis dans mes droits. Et de trois, c'est pas de ma faute si t'es un gros frustré du cul et que t'as une petite bite !

Je conclus ma magnifique tirade d'un levé de majeur en m'enfuyant sur mon skate avant qu'il ne saute la barrière de sa terrasse...

Continue Reading

You'll Also Like

13.5K 52 5
Je m'appelle Lina, j'ai 18 ans et je vais vous racontez ce qui a détruit ma vie.
486 74 35
Lorsque Dakota Collins croise le regard d'Épicure, c'est le coup de foudre. Tout était parfait, un peu trop, la fissure est née, aujourd'hui leur cou...
3.5K 369 67
La vie de Raphaël, aussi normale que routinière va basculer le jour ou il reçoit par hasard le pouvoir des Mânes. De l'autre côté du miroir (et avec...
1.1K 101 13
Micha a un secret : elle a toujours voulu être un garçon. Un secret bien gardé, même de sa petite amie Léa... mais lorsque son souhait se réalise du...