J'ai froid. Tres froid. Je vais faire une insomnie a coup sur. La première fois depuis un certain temps que je peine a dormir. C'est la rentrée demain.
Je ne suis pas du tout stressé. Les cours je n'en suis pas fan mais je suis une très bonne élève. Une bonne élève sans vie sociale.
Je ferme les yeux en grimaçant en entendant mon alarme. Cette chose est satanique. Elle ne sert absolument a rien a part me mettre de tres mauvaise humeur. Et je hais être de mauvaise dès le matin.
Je balance mon reveil contre le mur a l'aveugle.
Mousse : Ca va pas !
Je relève brusquement la tête de mon oreiller et de ma couette.
- pardon !
Mousse : Leve tes fesses !
- Non....je t'en supplie..
Mousse : Dépêche toi ! Dit-il en sortant de ma chambre
C'était mon frere. Moussa. Je l'appelle Mousse depuis que je suis toute petite. C'est mon grand et unique frère d'un an de plus que moi. Nous sommes «comme» des jumeaux. On se dispute tout le temps, mais la plupart du temps nous sommes tres fusionnel. Il adore me protoger et il y a des moment où je hais ca. Il me traite comme une enfant.
Je finis par rouler sur mon lit pour me lever. J'ouvre ses maudits rideaux. Je pars m'habiller dans la salle de bain avec une réelle envie de pleurer. Je reste debout au milieu de celle ci essayant de rattraper ma nuit et en essayant de trouver une tenue potable pour aujourd'hui. J'ai saisis un t shirt trainant dans mon bac a linge propre et un jean noir accroché a ma porte. Je suis parti me laver et je suis descendu.
Mon afro etait a l'état sauvage, donc je les ai attaché histoire de ne pas trop être encombré par cette masse capillaire. Ma mere a ma plus grande surprise se tenait devant la plaque faisant des gaufres pour le petit déjeuner.
- Bonjour vous.
Elle s'est retourné en m'adressant un grand sourire. Ma mere etait belle. Tres belle. Dans sa jeunesse elle etait connue comme la plus belle jeune fille de cette ville. Et j'étais connue comme être sa fille. Tout le monde disait que je lui ressemblait tellement, que s'en était effrayant. Même grand yeux marrons, des sourcils epais et une bouche tres pulpeuse. On avait le même sourire d'après mon père. Je ne voyais pourtant rien de ma mère en moi. Ma mère était beaucoup trop belle. Je me trouvais pas si belle que ca. Je n'avais pas hérité de sa corpulence. Elle avait de généreuses formes. Une poitrine développée, chose que je n'avais absolument pas. Ma poitrine avait décidé de faire grève m'interdisant d'avoir une poitrine existante. J'avais la taille de ma mère, une taille très centré et de belles hanches. Sauf que j'avais pris la grande taille de mon pere contrairement a ma mere qui etait assez petite, ce qui rendait les hanches de mamans plus développée que les miennes. Si j'avais pas de fesses, je serais littéralement plates. Mes fesses sont les seules choses volumineuses sur mon corps.
Tout le monde disait que j'étais d'une beauté sans pareil et pourtant j'étais célibataire depuis mes 4 ans. Mon seul petit ami s'appelait André. Il avait d'immense oreilles et mangeait toujours ses crottes de nez.
Il etair disqualifié. Il ne comptait définitivement pas dans la catégorie ; «petit ami». Pour y entrer il faut au moins savoir compter.
Maman : Bien dormi ma belle ? Me dit-elle en embrassant ma joue
- Tres bien. Du moins, j'ai essayé de dormir.
Maman : Tu t'es endormie tard ? M'a-t-elle dit l'air inquiet sur son visage
- Non. Pas de sommeil.
Ma mere c'est mon plus grand modèle sur cette Terre. Et je suis sa seule fille et son dernier enfant ce qui fait que tout le monde dans cette famille me considère comme un bébé. Et c'est pour cela que l'on m'appelle «Bijoux». La précieuse, celle qu'il faut protéger et a qui donner de l'amour.
A première vue tout le monde peut croire que je suis toute douce et tres calme. C'est le cas. Mais la plupart du temps je suis extrêmement bavarde. Extrême avec un grand E. Je parle sans cesse et il y a des moments où aucun sons sort de ma bouche. Je crois que je me vide tout simplement de mon énergie. Je suis aussi tres impulsive.
Enfin bref. Mon frère fait enfin son entrée avec son sac de sport qu'il depose a la porte.
Mon frère a un peu trop hérité de la taille de mon géniteur, et le fait qu'il fasse du basket depuis son plus jeûne âge n'aide en rien. Il me depasse d'une tête et depasse ma mère de deux têtes environ.
Mon frère adore ma mère. Il suffit de le voir lui dire bonjour le matin pour le remarquer. Il l'enlace comme si c'était la chose la plus précieuse au monde.
J'apprends que mon traître de frère a déjà manger. Je m'appretais a ouvrir ma bouche lorsque mon téléphone sonne . Ma meilleure amie
- Allo ?
Cadi : tu es ou ?
- Je sors de la maison.
Cadi : Ok nous t'attendons a la gare.
- D'acc jarrive
- Maman j'y vais !
J'ai attrapé mon assiette que j'ai posée dans levier. Je me suis dirigé vers ma mère et l'ai serré fort dans mes bras.
- Je t'aime !
Maman : Je t'aime aussi.
Moose : Bijoux dépêche toi non ?
- J'arrive oh !
Je cours rejoindre mon frere dehors.
Il fait froid bordel.
Notre quartier est assez sur, mais pas a 100% comme tous les quartiers du monde. Mon frère refuse que je rentre seule. Mais maintenant qu'il a un job le soir, me ramener va être compliqué. J'étais donc obligé de me faire baby sitter par ses amis. Côté protecteur, je vous avais prévenu.
- Je rentre avec qui ce soir ?
Moose : Enzo.
- Cool.
Enzo c'est notre cousin. Le fils a la sœur de ma mère. Il traîne tout le temps avec Moussa. Je l'adore trop mon cousin.
Moose : Mais seulement ce soir, parce qu'il travaille aussi le reste de la semaine.
C'est là que l'on se separe, je pars direction la gare et lui l'arrêt de bus.
Mousse vient de rentrer de Norvège. Il etait la bas un an pour préparer son avenir. Il a été pris dans un campus la bas avec le football en bourse scolaire, donc lui ses etudes sont assurés. C'est pour cela que Maman s'occupe des miennes et Papa s'occupe de payer l'école. Sauf que je ne sais absolument pas ce que je vais devenir.
Nous sommes dans une école privée dans notre petite ville adoré, Wilmington, NC.
Je vois mes meilleures amies au loin.
La plupart du temps je pars avec quelqu'un en cours. C'est tres rare que nous soyons toutes ensemble mais ca arrive, comme la rentrée des classes aujourd'hui.
Cadi saute sur moi comme un singe.
Des meilleures amies j'en ai trois.
Cécile, Amber et Cadi.
Nous sommes quatres. Et a nous quatres on forme les FOURSOME.
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😙 xoxo