"Mais qui pense à nous dans tout ça au final c'est ça qui m'rend fou"
Wissal : Mais comment je vais faire pour une semaine ?
Khalis : Pour ta famille ?
Wissal : Oui. C'est impossible. Encore pour le week-end on a trouvé une solution mais là une semaine c'est trop.
Khalis : Et si tu t'arranges avec ta copine ?
Wissal : Sabrina ? Je sais pas si elle voudra.
Khalis : Arrange toi avec elle, sinon on trouvera un autre truc.
Wissal : Ouais. Olala Khalis t'imagine ! J'ai eu mon code !
Khalis : Je t'avais dit que t'allais l'avoir.
Wissal : J'aurai été dégoûter de pas l'avoir.
Khalis : Tu l'aurais eu la deuxième fois.
Wissal : Non mais pour toi, je voulais que tu sois fier de moi.
Khalis : Même tu l'aurai pas eu j'aurai été fier de toi !
On était garé près de chez moi. Je l'ai regardé et j'ai souri.
Wissal : Ah bon ?
Khalis : Quoi ? T'en doutes ?
Wissal : Non.
Je me suis approchée de lui et je lui ai tenu le visage tout en lui déposant un bisou sur la joue.
Khalis : Allez vas-y rentre. Et tu me dis pour ta copine si c'et bon ou pas.
Wissal : Oui vas-y.
[...]
Wissal : J'AI EU MON CODE !
Je venais de fermer la porte d'entrée, et ma mère est venue en courant.
Ma mère : Tu l'as eu ?
Wissal : Oui maman !
Ma mère a hurler tant elle était contente et elle m'a prise dans ses bras.
Ma mère : Je suis fière de toi !
Wissal : Je pensais pas du tout que j'allais l'avoir. Maman je suis trop contente !
Elle m'a de nouveau serré dans ses bras et m'a dit :
Ma mère : Ce soir je te fais des lasagnes au saumon
Elle me connaît par cœur !
J'étais tellement contente, je suis parti dans la chambre de mon frère et l'ai trouvé en train de dormir.
Wissal : FARES LÈVE TOI ! J'AI UNE BONNE NOUVELLE !
Farès : (endormi) : Quoi ?
Wissal : J'ai eu mon code !
J'étais toute contente, alors j'ose même pas imaginer le jour ou j'aurai mon permis.
Farès : (en se levant) : Pour de vrai ?
Wissal : Oui ! J'ai eu la réponse ce matin. Farès j'ai réussi à avoir mon code !
Farès : Je suis fier de toi
Il m'a prit dans ses bras lui aussi, puis m'a dit :
Farès : Faut fêter sa
Wissal : Oui ! Maman va faire des lasagnes au saumon
Farès : Au top
C'était notre plat favori à Farès et moi. On aimait beaucoup le saumon et quand notre mère nous l'a fait en lasagnes, c'est devenu notre plat préférée.
[...]
On est jeudi soir, et Khalis n'a pas arrêter de me rappeler qu'on partait Dimanche et qu'il fallait que je m'arrange.
Khalis : Tu attends quoi là ?
Wissal : Je vais l'appeler.
Khalis : Ça fait deux jours tu me dis ça. Si tu veux pas y'aller on annule trouve pas d'excuse.
Wissal : Mais c'est pas question d'excuses Khalis.
Khalis : Alors arrange toi.
Wissal : Oui t'inquiète pas.
Khalis : Vas-y princesse je te laisse là.
Wissal : Je te tiens au courant.
Khalis : Ouais.
Il a raccroché, je le sentais un peu froid avec moi et je me doutais que c'était justement parce que je tardais à en parler à Sabrina. Mais le problème c'était que je voulais pas lui demander. Pas parce que j'avais pas confiance en elle mais je sais pas. Elle m'avait clairement dit qu'elle ne sentait pas Khalis, elle me préférait avec Sayf, de plus son mec est un des collègues de Sayf. J'étais pas sure qu'elle accepte, mais je pouvais pas l'expliquer à Khalis. J'avais trop peur qu'il le prenne mal et puis je voulais pas le mêler à ça. J'avais passé l'age de "ma copine t'aime bien" ou "ma copine t'aime pas"
J'ai décidé d'appeler Sabrina dans la soirée pour lui demander, j'espérais vraiment qu'elle accepte de me couvrir.
[...]
Wissal : Sabrina il faut que tu me rendes un grand service
Sabrina : C'est quoi ?
Wissal : J'ai besoin de toi ! Il faut que tu me couvre pour une semaine.
Sabrina : C'est-à-dire ?
Wissal : Voilà je pars une semaine avec Khalis et j'ai besoin que tu me couvres. Je comptes dire que je pars avec toi, on dira qu'on part pour que tu te reposes, ou fêter mon code et comme ça ma famille ne se doutera de rien.
Sabrina : Wissal j'aime pas ça.
Wissal : Sabrina c'est juste un service que je te demande.
Sabrina : Mais vous allez partir ou ? Et puis une semaine quand même Wissal ! Tu joues à quoi là ? Imagine qu'il veuille juste cette chose de toi et ensuite il te laisse !
"Cette chose" c'était de coucher avec moi. Non je savais qu'il ne voulait pas ça.
Wissal : Je suis assez grande pour prendre mes décisions Sabrina ! Alors soit tu acceptes de me couvrir et je t'en remercie, soit je me débrouille.
Je l'ai entendu souffler au téléphone et puis céder.
Sabrina : Ok Wissal, mais sache que je suis pas d'accord.
Wissal : Je sais.
Voilà comment avec Sabrina nous nous étions mise d'accord. On dira à ma famille qu'on part toutes les deux en Grèce pour fêter mon code et c'était son cadeau de félicitation. Les billets ne peuvent pas être remboursés et donc ça sera un argument en plus pour y aller. On devait aussi dire que je dormirai chez Sabrina et que c'est son cousin qui nous accompagnera à l'aéroport dimanche avant notre vol.
Lorsque j'ai tout planifié avec Sabrina, je suis parti voir ma mère et lui ai dit.
Après 3 heures de négociation, d'arguments et tout le reste j'ai enfin pu avoir l'accord de ma mère. Je sais pas si Farès sera plus difficile à convaincre mais cette semaine me tenait à cœur, tout comme Khalis.
A 23h30, j'ai appelé Khalis. A la dernière sonnerie, il a répondu.
Khalis : Ouais ?
Wissal : Oui, je te dérange ?
Khalis : Non.
Wissal : Qu'est ce que t'as ?
Khhalis : Quoi ?
Wissal : Pourquoi t'es froid comme ça ?
Khalis : J'suis tranquille la Wissal.
Wissal : Non on dirait que t'es agacée. Si je te dérange je raccroche.
Khalis : Fait ce que tu veux.
J'étais étonnée de son comportement.
Wissal : Ok. Bonne soirée.
J'ai raccrochée. J'hallucinais, il passait du tout au tout. Il pouvait être adorable et puis d'un coup froid.
J'ai laissé mon téléphone sur mon lit, et je suis parti me doucher avant de venir me coucher.
En revenant, j'ai regardé mon téléphone j'avais aucun appel, ni aucun message.
Pour être honnête, j'étais dégoûtée mais j'allais certainement pas le rappeler
[...]
Le lendemain, je me suis levé assez tard dans la matinée. En me réveillant, j'ai vu que j'avais un message de Khalis.
Khalis : "Passe à midi"
J'ai pas répondu, j'ai juste eu le temps de me préparer, de manger et de sortir le rejoindre à l'auto-école.
En arrivant, je l'ai vu qui montait dans sa voiture. Il m'a vu aussi à la dernière minute, il est alors sorti de sa voiture et s'est dirigé vers moi.
Khalis : Je pensais pas que t'allais venir.
Wissal : Et pourtant.
Khalis : On mange ensemble ?
Wissal : Non j'ai déjà mangé merci.
Khalis : Vient avec moi alors.
On est monté dans sa voiture, et il a démarré. J'étais silencieuse. Je l'ai vu prendre le chemin d'une pizzeria qui était pas loin.
Khalis : Tu t'es enflammée hier toi.
Wissal : Pas du tout. Mais tu répondais froidement, t'étais très sec et on aurait dit que je te dérangeais alors j'ai préférée te laisser.
Khalis : Tu me dérangeais pas.
Wissal : Alors il est ou le problème ?
Khalis : C'est toi le probleme.
Wissal : Moi ?
Khalis : Ouais. T'as laisser traîner, j'ai du te courir après pour que tu t'arranges pour la semaine de nos vacances et tu t'es toujours pas bougé.
Wissal : Justement si je t'ai appeler c'était pour te dire que tout était réglé.
Khalis : Au bout de combien de temps que je te l'ai demandé ?
Wissal : J'allais le faire Khalis mais je ne voulais pas trop lui demander à elle.
Khalis : Si tu veux pas y'aller on y va pas Wissal.
Wissal : Mais c'est pas ça, c'est juste que j'ai pensé qu'elle risquait de refuser.
Khalis : C'est ta copine non ?
Wissal : Ouais, mais bon...
Khalis : Qu'est ce que tu me caches ?
Wissal : Rien
Khalis : Wissal, je t'ai déjà dis les mensonges...
Wissal : (en le coupant) : T'aimes pas, je sais !
Khalis : Alors ?
Wissal : Elle apprecie beaucoup Sayf et je pensais qu'elle aurait refuser vis-à-vis de lui.
Khalis : Elle le connaît ?
Wissal : Son mec est un bon collègue à Sayf
Khalis : Et qu'est ce qu'elle t'as dit quand tu lui a demandé ?
Wissal : Elle m'a dit oui.
Khalis : T'aurais du me dire, on aurait trouvé une autre solution sans passer par elle.
Wissal : Mais je voulais pas te casser la tête avec ces gamineries.
Khalis : N'importe quoi toi.
Pendant qu'il conduisait, il a passé sa main sur ma nuque et m'a tiré vers lui en me déposant un bisou sur les cheveux.
Khalis : Oh Wissal je t'ai déjà dit un truc ?
Wissal : Quoi ?
Khalis : T'es trop belle
J'ai souris en baissant les yeux.
Wissal : T'es pas mal non plus dans ton genre !
Khalis : Seulement pas mal ?
Wissal : Oui en effet.
Il a rigolé et s'est arrêté à la pizzeria.
Khalis : Le gars qui est pas mal y t'invite à manger une pizza, d'ailleurs t'as pas le choix.
Wissal : La fille qui trouve le gars pas mal dans son genre elle accepte, elle a plutot faim.
Khalis : Je croyais que tu avais déjà mangé ?
Wissal : Il est possible que je me sois trompée.
Khalis a mis sa main autour de ma nuque et nous nous sommes installé dans la pizzeria.
[...]
On est samedi soir, je rejoins Khalis qui m'emmènera chez Sabrina. J'ai suppliais ma mère pour qu'elle parle avec mon frère, chose qu'elle a faite. Après ça, il était venu me trouver dans ma chambre pour me dire je cite :
"Pour qui tu te prends d'aller en voyage pour fêter ton code, et quand t'aura ton permis t'iras en boite aussi non ?"
J'ai su user de mes charmes de petite sœur préférée, et il a fini par accepter avec beaucoup beaucoup beaucoup de réticences. Mais j'ai appuyée le faite que je partirai avec Sabrina et que dès mon retour, on irait voir Safia ensemble.
Et me voici en voiture avec Khalis.
Khalis : Tu sors pas ce soir.
Wissal : Non je vais dormir
Khalis : Elle habite dans le quartier de Sayf ?
Wissal : Pas très loin, mais je pense pas qu'on le verra.
Khalis : Tu dis rien à ta copine Wissal, parce que je lui fais pas confiance.
Wissal : Comment tu peux dire ça, tu l'as connais même pas.
Khalis : J'ai pas besoin de la connaître pour me méfier d'elle. Tu dis le strict minimum, tu ne parles pas de nous, et surtout tu te laisses pas embobiner vis-à-vis de Sayf.
Wissal : Mais ça va pas ou quoi ! De toute manière, elle me parlera pas de Sayf.
Khalis : On sait jamais.
Wissal : T'inquiète pas.
Khalis : Je viens te chercher demain à 7h du matin.
Wissal : Ok.
On venait d'arriver en bas de chez Sabrina.
Khalis : A demain princesse.
Je lui ai déposé un bisou sur la joue et je suis descendu de la voiture
[...]
J'étais chez Sabrina, on avait passé la soirée à manger et regarder la télé.
Sabrina : J'espère que tu feras pas de bêtises !
Wissal : Mais bien sur que non
Sabrina : Ouais. Tu m'envois un message quand tu montes dans l'avion et quand tu arrives ok ?
Wissal : On dirait que je vais mourir !
Sabrina : Mais je le sens pas du tout ce voyage
Wissal : Arrête de me dire ça, tu me stresses !
Sabrina : Bon dort, il est déjà 1h et demain tu te lèves tôt.
J'ai acquiesçait et j'ai fini par m'endormir.
[...]
Mon réveil vient de sonner, il est 6h30. J'ai juste le temps de me doucher et de me préparer avant de rejoindre Khalis qui m'attend en bas de chez Sabrina pour 7h.
Je l'ai réveillé en même temps que moi, pour qu'elle puisse fermer la porte derrière moi. Elle dira à sa mère que je suis sorti plus tôt, ma famille pense que nous sommes partie toutes les deux, et Sabrina essayera de se faire la plus discrète possible pour que personne ne l'a voit,et comprend notre mensonge.
Sabrina : T'oublies pas hein, tu m'envoies un message dès que tu pars et dès que tu reviens.
Wissal : Oui.
Sabrina : Et fait attention avec lui, je le sens pas.
J'ai même pas répondu et je lui ai fait la bise. Lorsqu'il m'a envoyé un message pour me dire qu'il était en bas, je suis descendu pour le rejoindre.
Khalis : Princesse ça va ?
Wissal : Je suis fatiguée ! J'ai encore envie de dormir.
Khalis : Dort si tu veux jusqu'à qu'on arrive à l'aéroport.
Wissal : Non je te tiens compagnie.
Khalis : Alors ça c'est bien passé ta soirée avec ta copine ?
Wissal : Oui on est resté devant la télé.
Khalis : T'as confiance en elle ?
Wissal : Oui, je sais qu'elle dira rien du tout.
J'étais mal à l'aise, parce que lui ne la sentait pas et elle ne le sentait pas. Sauf que je les connaissais tout les deux, ou du moins j'estimais les connaître et je savais qu'aucun des deux ne pourrait me trahir...
[...]
Nous voilà dans l'avion, je viens juste d'envoyer un message à Sabrina en lui disant que nous embarquions et que je la remerciais. Khalis était à coté de moi et moi j'étais près de la vitre.
Sur la rangée de gauche, deux places devant nous il y'avait des filles qui étaient installés. Une était près de la vitre, et je voyais pas son visage, la seconde était près du couloir de l'avion, comme l'était Khalis et je la voyais qui jetait quelques regards vers nous, enfin je dirai plus vers Khalis.
Lui, il ne calculait personne puisqu'il était au téléphone.
Khalis : Je t'appelle dès que j'atterrie t'inquiète pas.
... : ....
Khalis : T'es pas toute seule et au moins elle s'occupera de toi.
... :....
Khalis : Je te ramènerai le plus beau cadeau t'inquiète pas ma chérie.
.... ;....
Khalis : Ouais, allez on va décoller. Tu fais attention à toi et tu sors pas trop dehors ok ? Et jamais toute seule.
.... :....
Khalis : Moi aussi. A ce soir.
Quand il a raccroché, je savais pas si je devais péter un plombs parce que l'autre passagère ne le lâchait pas du regard ou parce qu'il était trop intime avec la personne qu'il avait au téléphone.
Wissal : Tu parles comme ça devant moi ? T'estimes que c'est normal ?
Khalis : Oh c'était ma sœur au téléphone. Je peux encore lui parler comme j'ai envie.
J'ai pas répondue. Je savais qu'il était très proche de sa sœur, et j'avais strictement rien à dire à ça. Ni même à être jalouse d'elle. Mais la disons que j'étais sous tension.
L'avion a commencé à décoller. Je ne lui ai donc pas répondu, jusqu'à que l'avion se maintienne et qu'il reprenne la parole.
Khalis : Oh c'est ma sœur Wissal !
Wissal : Celle qui te regarde c'est pas ta sœur elle.
Ouais je peux être très jalouse et possessif et je sais pertinemment que c'est pas une qualité.
Khalis : Tu parles de qui là ?
Je lui ai montré la fille qui nous regardait d'un signe de tête et il a tourné la tête en sa direction. Dès qu'elle a vu qu'on la regardé tous les deux, elle a tourné la tête, de honte peut être.
Khalis : Tu rigoles là ?
Wissal : J'ai l'air de rigoler ?
Wissal : T'es mignonne quand tu fais la jalouse.
Il m'a tiré vers lui et ma tête s'est retrouvé sur son épaule.
Khalis : Je suis avec toi là pas avec elle ni une autre.
Wissal : Ouais.
Khalis : Aller dort, je sais que t'es crevée.
Je me suis installée plus confortablement contre son épaule et je lui caressais doucement son bras avec mes ongles jusqu'à finir par m'endormir.
[...]
Khalis : Princesse ?
Il me caressait les cheveux. J'étais encore contre son épaule. Il pensait que je dormais mais pas du tout, j'avais les yeux ouverts depuis quelques minutes déjà. La fille ne s'est plus retourné et j'étais satisfaite.
Quand il a voulu me réveiller, j'ai levé la tête doucement.
Khalis : On va atterrir.
Je me suis éloigner de lui et me suis étirer.
Wissal : T'es confortable comme coussin
Khalis : T'as bien dormi ?
Wissal : Oui, je suis en pleine forme.
Khalis : Tant mieux alors.
Wissal : Par contre toi t'as l'air épuisé.
Khalis : Ouais. Je dormirai un peu tout à l'heure à l'hôtel.
J'ai acquiescé puis nous avons commencé la descente.
[...]
Lorsque nous sommes arrivés à l'hôtel, j'ai vu qu'il n'y avait seulement qu'une chambre de réservée. Je n'ai rien dit devant la réceptionniste, en revanche, une fois que nous étions dans l'ascenseur je lui ai fais la remarque.
Wissal : Comment ça se fait que tu as pris seulement 1 chambre ?
Khalis : Je savais même pas. Quand j'ai pris les billets sur Internet j'ai précisé que c'était pour un couple et en tant normal chaque couple dort ensemble.
Wissal : J'aime pas ça Khalis. J'aurai préférée une chambre pour moi et une pour toi.
Khalis : Commence pas, en plus je suis fatigué là.
J'ai rien dit, on était dans l'après-midi, alors j'avais le temps pour régler ce petit problème.
Quand nous sommes entré dans la chambre c'était super beau. Et j'ai eu beaucoup de chance, il y'avait une canapé contre le mur avec un grand lit au milieu de la chambre.
Wissal : Bah voila ou est ce qu'il va dormir finalement. Pensais-je en regardant le canapé.
Khalis : Je vais dormir une demi heure, tu peux m'reveiller après ?
Wissal : Oui vas-y.
J'allais aller dans la douche quand il m'a tiré et m'a fait un bisou sur la joue. Puis il a posé sa valise et s'est installé sur le grand lit. Le temps que je ressorte de la douche, il était déjà dans un profond sommeil.
Doucement j'ai défait mes affaires de la valise et j'ai commencé à m'installer. Quand j'ai fini, je me suis permise d'ouvrir la valise de Khalis. Il y'avait des vêtements et une trousse de toilette. En 'l'ouvrant j'ai vu son gel douche, shampoings et brosse à dent. J'ai tout installé, comme j'avais fait pour moi quelques minutes plutôt, et me suis surprise à me dire que nous allons vivre pendant une semaine comme si nous vivions réellement ensemble.
Après que j'ai tout fini, je me suis installé sur le lit à mon tour et me suis mise à lui caresser doucement les cheveux. Je voulais le réveiller en douceur, finalement je me suis endormie.
Quand je me suis réveillée, il faisait nuit dehors et Khalis regardait la télé.
Wissal : Il est quel heure ?
Khalis : Devine.
Wissal : 18h ?
Khalis : Il est 21h45. Je t'avais dit juste 30 minutes pourtant !
Wissal : Je suis désolé. Dis-je en rigolant.
Je me suis levée doucement et suis parti dans la douche pour me laver. Quand j'ai tout fini, je l'ai de nouveau rejoint.
Khalis : On fait quoi ?
Wissal : On va manger dehors ?
Khalis : Vas-y. Prépare toi et on y va.
Voilà comment nous avons passé notre première soirée en Grèce, dans un restaurant en bord de mer. Autant dire : une soirée magnifique.
[...]
Nous venons d'entrer dans notre chambre.
Wissal : Je dors sur le canapé ?
Khalis : Pourquoi faire ?
Wissal : Je veux pas dormir avec toi dans le même lit.
Khalis : Oh Wissal quand tu t'es endormi tout à l'heure on était dans le même lit.
Wissal : Oui mais c'était pas volontaire, je me suis assoupie.
Khalis : Ton problème il est pas là hein. T'as peur que j'ai une sale image de toi si tu acceptes de dormir dans le lit ?
Wissal : Pas du tout Khalis mais je préfère pas.
La vérité c'est qu'il avait totalement raison. J'avais peur que l'image qu'il a de moi change.
Khalis : Ok. Alors je dormirai sur le canapé.
Wissal : Prend le pas mal Khalis, si tu veux j'y dors moi.
Khalis : J'le prends pas mal princesse, va dormir maintenant parce que demain à 8h je te réveille.
Je lui ai souris et lui ai fait un bisou sur la joue, puis je me suis changer dans la douche et me suis installée dans le lit. Lui s'est installé dans le canapé et a allumer la télévision en baissant le volume.
[...]
Nos journées se résumaient à sortir, profiter de la piscine de l'hôtel quand le temps nous le permettait et de visiter la vile dans laquelle nous étions installés.
Tous les soirs, Khalis appelait sa sœur, parfois dans la douche, parfois devant moi tout dépendait.
Lors de ce voyage, Khalis et moi avons eu tendance à être beaucoup trop tactile. Non pas de gestes déplacé, mais il aimait me tenir par la nuque, quand je regardais la télé et quand il était à coté de moi je lui caressais tout le temps le bras, il me faisait de nombreux bisou sur les cheveux aussi.
Expliquer tout ça serait inexplicable. La situation, notre comportement nous a fait nous rapproché. Et 3 nuits après être installé dans cet hôtel, nous nous sommes encore plus rapprochés.
Il était 00h10, et il commençait à préparer sa couette pour dormir sur le canapé quand d'une petite voix je lui ai dis :
Wissal : Tu veux dormir avec moi ?
Il s'est retourné et à eu un petit sourire.
Khalis : Tu me fais confiance maintenant ?
Wissal : Je t'ai toujours fait confiance. Mais disons que j'avais un peu peur.
Khalis : Je te ferai rien tu le sais ça.
Wissal : Oui.
Khalis m'a prit dans ses bras en me déposant un petit bisou sur le nez.
Il m'a regardé et à décalé une de mes mèches qui venaient de me tomber sur le visage. En meme temps qu'il me la replaçait derrière l'oreille je lui ai dis.
Wissal : T'es trop beau.
Khalis : Enfin tu l'avoues. Me dit-il en rigolant.
On a fini la soirée dans le grand lit, j'avais ma tête posé contre son épaule et je lui caressait le bras (comme d'habitude depuis ces 3 jours). Et j'ai fini par m'endormir.
[...]
Au bout de cette semaine j'ai compris certaine chose. Khalis est un homme de parole et de confiance. Je n'ai rien eu à lui reprocher et je pense que lui aussi. Nous n'avons pas eu à nous embrouiller une seule fois et il a été compréhensible quand je voulais pas qu'il dorme avec moi au début.
On était à présent samedi soir, la veille de notre départ. Je faisais ma valise et lui regardait la télé.
Wissal : Fait ta valise Khalis tu vas oublier des choses.
Khalis : Mais non t'inquiète pas.
Wissal : Bon fait comme tu veux. Mais si tu oublies quoi que ce soit je veux pas que tu te plaignes.
Khalis : T'inquiète princesse.
Wissal : T'as appelé ta sœur aujourd'hui ?
Khalis : Non je l'appelle après. Comment ça se fait que t'as aucun appel toi ?
Wissal : J'ai éteint mon téléphone, je le rallumerai quand on arrivera.
Nous avons passé notre dernière soirée dehors et nous sommes rentré pour une dernière nuit en Grèce.
[...]
Nous étions dans l'avion, sur le point d'attérir car nous arrivions en France. Le vol c'est plutôt bien déroulé. Je rentrais avec bonne humeur, contente, confiante, des souvenirs pleins la tête et des photos plein le téléphone.
Quand nous avons réceptionné nos bagages, j'ai rallumé mon téléphone. Pendant que j'écrivais un message pour prévenir Sabrina que je venais d'atterrir ainsi que ma mère, mon téléphone a bloquer tant j'ai eu des messages. Il était en mode Général, donc a chaque message mon téléphone sonnait.
Khalis : Oh c'est quoi ça ?
Wissal : Des messages ! Je pensais pas que j'en aurai autant.
Lorsque mon téléphone a enfin cessé de sonner, je suis aller dans mes messages et en les survolant, j'ai remarqué plusieurs message de Farès et de Sabrina essentiellement mais parmi tous leurs messages 3 ont retenus mon attention :
Sabrina : "Wissal je te jure que j'avais pas prévu ça. Je suis désolé."
Farès : "Sabrina est devant moi en France et sans toi"
+336******* : "Poupée n'oublie pas : tout se sait"