Le lendemain je suis allé au travail comme d'habitude. Je me suis arranger pour sortir 10 minutes avant afin d'aller au code. J'étais motivée pour y aller, pour réussir à avoir ce code et enfin passer à la conduite. Mais pour l'heure, la conduite me semblait très loin, je dirai même que l'examen du code semblait à des années lumières d'où j'étais. Je ne connaissais pas mon niveau et sa aurait été ma première séance.
En y allant ce jour là, j'ai croisé la secrétaire de Khalis. Comme d'habitude en tant que bonne secrétaire elle m'a demandé ce que je voulais et je lui ai répondu que j'étais venu faire ma séance de code.
Je n'ai pas croisé Khalis et je n'ai pas cherché à le voir. J'allais le voir ce soir, après ma séance de code alors je ne voyais pas l'utilité de le mettre au courant de ma venue.
[...]
A la fin de ma séance j'avais fait 25 fautes !
J'étais dégoûtée mais je me rassurais en me disant que c'était la première fois, que j'irai en m'améliorant et je comprenais le faite qu'il fallait que je m'investisse sérieusement dans ce code.
J'avais fini à 18h et je suis aller dans le bureau de Khalis. J'ai toqué puis je suis entré sans attendre de réponse de sa part.
Khalis : Ouais ?
Wissal : C'est moi !
Khalis : Ça va ?
Wissal : Ouais et toi ?
Khalis : Ouais ça va. Alors ta séance de code ça c'est bien passé ?
Wissal : Franchement pas du tout !
Khalis : (en souriant) : Pourquoi ?
Wissal : J'ai fais 25 fautes !
Khalis : (en souriant encore plus) : C'est pas grave ça ! Rassure toi en disant que t'en avais 15 de juste.
Wissal : Tu te fous de moi ?
Khalis : Non pas du tout . Mais comme ça tu prendra conscience de l'importance qu'il faut donner. Le code on y arrive à force de persévérer. Il faut être mis en face de chaque situation des plus simples au plus compliqué pour pouvoir le maîtriser. C'est une étape à passer, après la conduite ça sera beaucoup plus simple et agréable à faire.
Wissal : T'as eu ton code du premier coup toi ?
Khalis : Ouais.
Wissal : et ta conduite ?
Khalis : Aussi. On savait tous conduire au quartier et les grands me laissaient leurs voitures.
Wissal : T'en a eu de la chance.
Khalis : C'était pas de la chance, c'était juste que j'en avais besoin de ce permis.
Wissal : Ouais je m'en doute bien.
Khalis : Alors on va au resto de la dernière fois ?
Wissal : Tu veux pas qu'on aille ailleurs ?
Khalis : Quoi ? T'as pas aimé ?
Wissal : Franchement non.
Khalis : Ouais, faut dire que j'ai pas fais en sorte que t'apprécies. Bon choisi tu veux aller ou ?
Wissal : Ah les restos c'est pas mon truc. Je te laisse choisir mais quelque chose de bon et de consistant j'ai très faim.
Khalis : Tu dirais quoi de moule frite ?
Wissal : T'en connais un bien ?
Khalis : Le meilleur même !
Wissal : Alors on y va !
Nous sommes sorti du bureau de Khalis tout en continuant de parler. Sa secrétaire était encore là, elle ranger quelques documents. Après nous avoir dit au revoir, sans nous regarder d'un air incrédule (chose que j'ai apprécié), nous sommes parti.
[...]
Nous étions dans la voiture à parlé, quand j'ai voulu parler de choses sérieuses. Surtout que j'y avais bien réfléchi la veille et que j'étais sur de mon choix.
Wissal : Tu voulais qu'on parle de chose serieuse non ?
Khalis : Tu veux en parler dans la voiture ?
Wissal : Pourquoi pas ?
Khalis : Ok. J'ai pas été bien depuis le debut qu'on ce connaît hein ?
Wissal : tu attends de ma part une réponse sincère ?
Khalis : Ouais dans la limite du raisonnable.
Wissal : Pourquoi dans la limite du raisonnable ?
Khalis : Quoi ?
Wissal : Pourquoi toi tu demanderai une réponse dans la limite du raisonnable mais que toi tu n'as jusqu'à présent pas été raisonnable.
Khalis : Tu m'en veux ?
Wissal : Sa serait plutot bizarre si je ne t'en voulais pas non ?
Khalis : Ouais c'est vrai.
Wissal : Si je suis venu mangé avec toi c'était pour parler calmement. Sans des mots blessants ou une fierté mal placée. Je vais te dire certaines choses et si à ton tour tu as des choses à me dire alors je t'écoute.
Khalis : Vas-y.
Wissal : J'ai pas apprécié ton "test ". Tu as eu des mots et des gestes déplacés mais là on peut dire que tu voulais voir à quel genre de personne tu avais à faire. Mais la seconde fois, dans ton bureau je ne m'attendais surtout pas à ça.
Khalis : Ça passera pas ?
Wissal : Si ça passera t'inquiète pas. Mais je tenais à te dire que je n'ai pas apprécié et que je n'ai aucun compte à te rendre dans le sens ou on n'est rien l'un pour l'autre.
Khalis : Et tu crois que je n'ai pas envie de changer cette situation ?
Wissal : de quoi tu parles ?
Khalis : On est rien l'un pour l'autre ça je le sais. Mais si j'ai envie qu'il y'est plus ?
Wissal : Y'a encore quelques jours je t'aurai répondu oui. Parce que pour etre honnette avec toi tu me plaisait bien, physiquement comme mentalement.
Khalis : Et maintenant ?
Wissal : et maintenant un peu moins. Le comportement que tu as eu avec moi m'a un peu fait reculer.
Khalis : Mais j'ai pas perdu toute mes chances ?
Wissal : Je sais pas. Mais peu importe puisque j'attends de toi une chose qui me fera changer d'avis.
Khalis : Comme quoi ?
Wissal : Je sais pas. Ça viendra de toi naturellement ou alors je le remarquerai en tant voulu je ne sais pas. Mais en tout cas Khalis il est impossible qu'il ce passe quelque chose entre nous deux à présent.
Khalis : Tu sais quoi ?
Wissal : Quoi ?
Khalis : Ça serait y'a quelque temps je t'aurai laissé là au milieu de la route après t'avoir insulté.
Wissal : et maintenant ?
Khalis : Et maintenant je peux que dire que tu as raison. J'ai pas été droit depuis le départ, avant meme le 1er jour ou je t'ai parlé . Et arrete moi si je me trompe mais je sais que tu ne fais pas ça par fierté mais plus parce que tu as peur d'etre en danger.
Wissal : Qu'est ce qui te fait dire ça ?
Khalis : Je sais pas, je m'en doute un peu. Et t'as raison. J'ai fais le con avec toi et tu peux pas me tomber dans les bras tout de suite c'est pas possible. Et je pourrai te dire que je suis quelqu'un de parole, quelqu'un de bien et que j'estime etre capable de prendre soin de toi mais les paroles ça vaut rien face à des actes hein.
Wissal : Exactement.
Khalis : Alors ça sert a rien que je parle. De toute manière pour que je te prouve ce que je vaux il faut bien qu'on reste en contact non ?
Wissal : Vaut mieux oui, à moins que tu ne changes d'avis.
Khalis : Non ça c'est pas possible.
Wissal : Ah ouais et pourquoi ?
Khalis : Tu m'incites à changer d'avis la non ?
Wissal : (en explosant de rire) : Pas du tout ! Mais je me renseigne !
Khalis : Parce que j'ai apprecié ce que j'ai vu jusqu'à présent.
Wissal : Hummm.
Khalis : Réponds pas si ça te gêne mais j'aurai voulu savoir avec Sayf comment ça c'était passé ?
On venait d'entré dans le parking du resto.
Wissal : On en parle en mangeant.
[...]
Nous voilà à table, en train de manger nos entrées. J'étais prête à lui parler de Sayf. Sans trop rentrer dans les détails peut-être, sans dire mes sentiments, sans expliquer qu'il m'a déposé chez ma cousine mais en lui citant les grandes lignes
Wissal : Je suis resté avec Sayf 3 ans.
Khalis : Autant de tant ?!
Wissal : Ouais. Ça a été mon premier, j'ai en quelques sortes grandi avec lui. Il était là quand j'ai eu mon bac, mon BTS, mon travail. Il a été là à chaque étape en faite.
Khalis : Comment vous en etes arrivé à ... ?
Wissal : (en le coupant) : Ça c'est fait. On a été trop faible lui comme moi et puis plus le temps passé plus il changeait.
Khalis : Il te l'a faite à l'envers ?
Wissal : C'est-à-dire ?
Khalis : Il t'a trompé ?
Wissal : Non pas à ma connaissance en tout cas.
Khalis : Alors çà a changé comment ?
Wissal : Il devenait brusque, vulgaire dans ses propos. Y'avait plus de respect et il ne me considérait plus.
Khalis : T'étais sa poupée hein ?
Wissal : Pourquoi ce terme ?
Khalis : Parce que je sais que c'est comme ça qu'il t'appelait.
Wissal : Comment tu peux savoir ?
Khalis : Parce qu'il me l'a dit. La fois ou je vous ai vu quand il achetais son costume pour le mariage. On était dehors et il m'a dit que t'étais sa poupée, que je n'avais pas à m'approcher de toi.
Wissal : Tu avais déjà essayé ?
Khalis : Essayé quoi ?
Wissal : de t'approché de moi.
Khalis : Ouais la fois ou je vous ai vu quand il y'avait un gars avec vous (il parlait de la fois avec Chaim). Et puis entre hommes on voit quand l'un est intéressait par une femme. Et il l'a très bien vu. C'est pour ça qu'il était sorti me prévenir de ne pas te toucher la fois ou on s'est vu au magasin.
Wissal : Mais pourquoi il a voulu que j'aille au mariage avec lui après t'avoir vu ?
Khalis : Comment ça après ?
Wissal : Bah oui. Quand il est revenu après t'avoir parlé, il m'a forçait à venir avec lui au mariage.
A ce moment là, un serveur est venu nous déposé nos moules et nos frites.
Khalis : C'est pas ce qu'il m'a dit.
Wissal : Comment ça ?
Khalis : Pourquoi sa t'interesse autant ?
Wissal : Parce que sa me concerne non ?
Khalis : Et ce que je vais te dire ne va rien changer ?
Wissal : Changer entre qui ?
Khalis : Entre lui et toi ?
Wissal : Non.
Khalis : Il m'a dit que vous alliez vous marié et qu'il allait te presenter à sa mère justement le fameux soir du mariage. C'est pour ça que lorsque je vous ai rejoints sur le parking j'ai trouvé sa réaction bizarre. Il était à la limite de lever la main sur toi.
Wissal : Ce qui est sur c'est que son histoire de mariage et de présentation à sa mère était fausse.
Khalis : Et toi et lui maintenant c'est comment ?
Wissal : C'est rien. On a plus aucun contact.
Khalis : Plus aucun ?
Wissal : Non.
Khalis : je déteste le mensonge Wissal et il faut le savoir. Alors si jamais tu me ments...
Wissal : (en le coupant) : Je ne te ment pas. Je n'ai plus aucun contact avec lui depuis la fois du mariage.
Khalis : Ok.
Wissal : Et toi alors ?
Khalis : Attend, une dernière chose.
Wissal : Oui ?
Khalis : Il te faisait du chantage ?
Wissal : Quoi ?
Khalis : Le soir du mariage, tu as dis « tu penses me faire du chantage toute ta vie », donc j'en déduis qu'il n'était pas au 1er chantage.
Wissal : Tu en as retenu des choses de ce mariage hein ?
Khalis : Bien sur.
Wissal : Ça par contre c'est un peu plus compliqué. Alors on en parlera une autre fois.
Khalis : C'est maintenant que je veux savoir.
Wissal : Ça t'avancera à quoi ?
Khalis : A beaucoup de chose. Alors je veux une réponse.
J'ai soufflé puis ai tourné la tete du coté droit. Il ne semblait pas vouloir me soutirer des informations pour les utiliser contre moi par la suite. Au contraire, on aurait dit qu'il voulait me connaître pour savoir quel erreur il ne fallait pas reproduire plus tard.
Wissal : Oui il me faisait du chantage.
Khalis : Qu'est ce qu'il te demandait de faire ?
Wissal : Ça Khalis sa ne regarde que moi, et le jour ou je serai prête à t'en parler ça se fera naturellement. Tu peux pas me forcer à dire ce genre de chose.
Khalis : C'est vrai, mais le jour ou tu souhaiteras en parler j'espère que sa sera avec moi. Et surtout, si jamais il continue prévient moi maintenant parce que je rigolerai pas avec lui.
Wissal : Tout s'est arrêté t'en fais pas.
Khalis : Alors je te crois.
Je ne mentais pas , tout était bien terminé depuis la fameuse soirée du mariage.
Wissal : Bon et toi sinon ?
Khalis : Moi quoi ?
Wissal : Ton passé amoureux.
Khalis : (en rigolant) : On dirait que je parle à ma pote.
Wissal : C'est ce que je suis justement Khalis.
Khalis : J'espère pas pour très longtemps.
Wissal : Alors ma réponse ? Dis-je en faisant mine d'ignorer complètement sa réflexion.
Khalis : Tu veux savoir quoi exactement ?
Wissal : Tu as déjà eu une relation amoureuse
Khalis : Sérieuse à mes yeux ? Non.
Wissal : Et pas sérieuse à tes yeux ?
Khalis : Oui.
Wissal : Donc tu as été avec des filles dont tu te foutais complètement ?
Khalis : Non pas à ce point. J'ai été avec des filles mais ça n'a jamais duré.
Wissal : Et pourquoi ?
Kalis : Parce qu'on était pas compatible.
Wissal : Tu restes très vague la dessus.
Khalis : Ouais, j'aime pas trop en parler.
Wissal : Ok j'insiste pas plus alors.
Khalis : Alors comme ça t'es ma pote ?
Wissal : Ouais entre autre.
Khalis : Ce qui veut dire ?
Wissal : Qu'il n'y a rien du tout sauf de l'amitié.
Khalis : Et ça va duré combien de temps ?
Wissal : Jusqu'à que je sois rassurée.
Merde j'avais peu être trop parler pour aujourd'hui.
Khalis : Donc tu crains quelque chose de ma part.
Wissal : Non pas du tout.
Khalis : Ne me ment pas Wissal. Tu as peur de quoi ? Que je me loupe avec toi ?
Wissal : Je sais pas mais je suis pas rassurée
Khalis : Alors je te rassurerai avec le temps.