"Restez avec un amour qui vous donne des réponses et non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non des doutes"
Lundi en partant au travail, il y avait une pluie pas possible.
J'ai galéré pour arriver jusqu'au boulot et enfin lorsque j'y suis arrivée j'étais trempée.
Lundi il n'y avait pas ma patronne, nous étions seulement à deux. Magalie et moi.
Comme tous les lundis, peu de travail nous attendait. Généralement nous faisons en sorte de faire le plus gros vendredi après-midi pour que Lundi nous ayons peu de truc à faire et il était très rare d'avoir des clients le matin.
Alors en arrivant, je suis directement aller me coller au radiateur de l'agence, ce qui a fait rire ma collègue.
Magalie : Tu es toute trempée.
Wissal : C'est à cause du bus ! Il met trop de temps avant de venir.
Magalie : Qu'est ce que t'attends pour passer ton permis ? C'est pas comme si t'avais pas d'argent de coté.
Wissal : J'en ai jamais vu la priorité, mais là je pense bien m'y mettre.
Magalie : Ça change une vie le permis.
Wissal : J'en doute bien. La dernière fois
mon frère m'en a parlé mais franchement il en faut de la motivation.
Magalie : Ah oui si tu manques de motivation tu feras que galéré. Mais bon essaye au moins d'avoir ton code, la conduite c'est plutôt cool quand t'apprends.
Wissal : Mon code c'est bien le truc qui me déprime le plus.
Magalie : Non c'est assez simple. Enfaîte ce que je te conseille de faire c'est de faire au moins 1h chaque jour.
Wissal : Avec le travail c'est assez galère.
Magalie : Non justement, dès que tu fini le travail tu fais 1h en auto école et le samedi si ton auto école est ouverte tu fais 2h le matin.
Wissal : J'y penserai alors.
Magalie : Puis dès que t'as ton code, je te ferai conduire si ça peut te motiver.
Wissal : Ah ça pour une motivation !
Après m'être sécher, je me suis mise au travail. A midi, à notre pause nous avons mangé au bureau.
Wissal : Alors Magalie, ça c'est arrangé avec ton mari ?
Magalie : Pas plus que ça. J'ai fais un test de grossesse pour voir si j'étais enceinte mais il était négatif.
Wissal : T'en es triste ?
Magalie : Bizarrement non, je pense pas qu'on soit capable d'élever un enfant. Surtout maintenant.
Wissal : Tu penses que c'est dut à quoi alors toutes ces disputes ?
Magalie : Aussi fou que cela puisse paraître, je pense qu'il me trompe.
Wissal : Quoi ? Tu penses qu'il en serait capable ?
Magalie : Franchement Wissal plus rien ne me choquerais surtout que moi je commence à craquer.
Wissal : Quoi ? Comment ça ?
Magalie : J'ai revu un ami à moi y'a quelques jours et j'ai l'impression que c'est pas juste un ami
Wissal : Tu peux pas faire ça Magalie, tu l'aimes ton mari.
Magalie : Je sais plus trop. Ma vie de couple est devenu un gros bordel, et je suis sur qu'il me trompe alors pourquoi ne pas faire pareil ?
Wissal : Et s'il te trompais pas, et qu'il apprend que toi tu le trompes tu imagines ?
Magalie : On verra la suite des évènements en tout cas maintenant je veux juste vivre ma vie au jour le jour et je te demande de pas juger ça Wissal s'il te plait.
Wissal : Je te juge pas Magalie, t'inquiète pas. Mais fait les choses bien et regrette pas.
Magalie : T'as déjà regretter tes choix ?
J'aurai voulu répondre non, mais la vérité est que je regrettais plus d'un choix.
Wissal : Oui j'ai déjà regretté certains de mes choix.
Magalie : Enfin bon, on verra par la suite
Wissal : Oui
Magalie : Et toi dis moi tu n'as toujours personne en vue ?
J'ai senti mes joues devenir rouge écarlate.
Wissal : Non personne !
Magalie : Ah non on ne me l'a fais pas à moi !
Wissal : Quoi ?
Magalie : T'es toute rouge ! Dis moi tout sur lui ! Il a quel age, il fait quoi dans la vie, son prenom, son origine tout !
Wissal : Je viens tout juste de le connaître donc je connais pas grand-chose sur lui, mais on verra dans l'avenir.
Magalie : Donc tu aimerais bien que cela se concrétise ?
Wissal : (en rigolant) : Pourquoi pas
Magalie : Je te le souhaite alors !
Nous avons passé le reste de notre pause à parler de tout et de rien, jusqu'à ce qu'une cliente arrive.
Il était 16h30, quand j'ai regardé par la fenêtre de l'agence.
Wissal : Il pleut encore plus que ce matin.
Magalie : Comment tu vas faire pour rentrer ?
Wissal : Je vais appeler mon frère.
Je suis parti récupérer mon téléphone pour appeler mon frère quand j'y ai vu un message.
Khalis : C'est toujours bon pour demain ?
Wissal : Oui c'est toujours bon pour moi.
J'ai ensuite appelé mon frère :
Farès : Ouais ?
Wissal : Farès mon frère que j'aime tant
Farès : Qu'est ce que tu veux ?!
Wissal : Que tu viennes me chercher
Farès : Y'a des bus Wissal
Wissal : oui, mais regarde le temps qu'il fait. Ce matin j'étais toute trempée et je suis sur que je vais tomber malade. Alors que si tu viens me chercher je risque rien !
Farès : Tu fini a quel heure ?
Wissal : A 17 heures .
Farès : Vas-y je viens te chercher alors, après on passera manger j'ai rien mangé encore.
Wissal : Pas de problème ! A toute à l'heure mon frère que j'aime !
Farès : Tu m'aimes que quand c'est question de bouffe
Après avoir dis ça, il a raccroché ! Non il mentait, mon frère je l'aime en toute circonstance.
Wissal : C'est bon, mon frère vient me chercher !
Magalie : Tant mieux alors ! Et pense y tu devrais vraiment t'inscrire dans une auto-école
Wissal : Ouais, j'y penserai .
[•••]
Me voilà dans la voiture avec mon frère.
Farès : On va ou ?
Wissal : On va au Macdo ?
Farès : Tu crois leurs sandwich ça me suffit ou quoi ?
Wissal : Ah bah on a qu'a aller au Quick, en plus j'ai mes anciennes carte étudiants donc on aura droit à deux sandwich en plus.
Farès : Fallait me le dire plus tôt !
Nous avons donc pris la route direction le Quick.
Wissal : Alors comment elle va Safia ?
Farès : T'as qu'a lui demander !
Wissal : Bah je te le demande à toi.
Farès : Elle va bien, c'est bon maintenant t'arrête de me souler !
Wissal : Pourquoi t'es mal à l'aise comme ça quand on parle d'elle.
Farès : Wissal parle pas pour rien.
Wissal : N'empêche jamais je me serai dis que tu avais quelque chose pour elle, mais je suis contente parce que comme belle sœur elle est au top. Puis meme toi t'es tranquille maintenant tu sais que ta femme tout le monde l'aime dans la famille donc pas de probleme. Quand maman elle va le savoir elle va etre trop contente.
Farès : Tu dis rien du tout Wissal.
Wissal : Mais oui je dirai rien t'inquiète pas.
J'attendrai que tu le fasse toi !
Farès : Ouais Ouais.
Wissal : Au faite, je parlais avec ma collègue tout à l'heure et on parlait de passer le permis.
Farès : Ouais tu devrais ça sera plus facile pour toi.
Wissal : Mais tu penses que je devrais le passer toi aussi ?
Farès : Bah ouais pourquoi pas ?
Wissal : Mais je sais même pas sa coûte combien pour passer le permis.
Farès : Te casse pas la tête avec ça. Je vais regarder une auto-école bien qui a un bon taux de réussite et qui ne soit pas trop chère.
Wissal : Ouais comme ça je m'y mets.
Farès : Ouais, comme ça j'aurai plus à faire le taxi pour toi
Wissal : Bah dis que je te dérange aussi non ?
Farès : En quelques sorte
Je fis mine de me vexer et tourna la tête sur le coté droit.
Farès : Oh la gamine elle boude !
Wissal : Ouais !
Il rigola et nous arrivâmes enfin au Quick
[•••]
Mardi soir en sortant du travail, pour la première fois, j'étais stressée à l'idée d'aller voir Khalis. Ce n'est pas le faite de voir un homme qui me perturbait mais plus lui. Il était une personne qui me plaisait particulièrement et j'étais donc un peu plus faible, de plus il avait une prestance, un charisme que peu avait.
Je me suis retrouvé devant l'auto école ou on devait se rejoindre à 17h50. Il y'avait une boulangerie pas loin, je suis donc aller prendre quelques truc à manger en l'attendant.
J'avais pris deux petites bouteilles de coca et 2 pains au chocolat avec 1 kinder Surprise
J'étais en train de manger quand j'ai entendu :
Khalis : Je savais pas que t'aimais les kinder surprise !
Je me suis retourné et je lui ai souri.
Wissal : Y a encore beaucoup de chose que tu ne connais pas de moi.
Avec lui, je m'étais découverte une face cachée de femme fatale. Je me la racontais trop quand j'étais avec lui, et je restait toujours assez mystérieuse. Même si je pense qu'il me cernait assez vite, il me semblait être un homme très expérimentée surtout vis-à-vis des femmes.
Khalis : Je demande qu'a savoir.
Wissal : Qui sait ? Peut être avec le temps !
Khalis a souri, puis nous nous sommes dirigé vers sa voiture .
Khalis : T'as pas trop attendu ?
Wissal : Non
Khalis : Tu aurai du attendre dans l'auto-ecole, ça t'aurai éviter d'avoir froid.
Wissal : Tu t'inquiète ?
Khalis : J'en ai pas le droit ?
Wissal : Tu es libre de tes choix.
Khalis : Alors Wissal on va ou ?
Wissal : Je sais pas.
Khalis : T'as mangé ? Parce que moi j'ai trop faim.
Wissal : Bah allons manger alors.
Khalis : Tu dois rentrer à quel heure ?
Wissal : Je sais pas pourquoi ?
Khalis : J'ai un restau indien en tete qui est très bon, mais il est à 45 minutes d'ici.
Wissal : On y va quand même c'est pas grave.
J'aimais le comportement de cet homme, il avait tout pour lui il devait forcement y avoir un défaut.
Nous avons donc pris l'autoroute et pendant qu'il roulait je me suis mise à le questionner. Il est vrai qu'hier lorsque Magalie m'a demandé de parler de lui je ne connaissais strictement rien de lui, si ce n'est son prénom.
Wissal : Ça fait combien de temps que tu travailles dans cet auto-école ?
Khalis : Depuis que je l'ai crée.
Wissal : Elle est à toi ?
Khalis : Oui.
Wissal : Et ça fait combien de temps ?
Khalis : Ça fait 2 ans maintenant.
Wissal : Ça fait deux ans que tu l'as créé, mais tu l'as crée à quel age alors ?
Khalis : Pourquoi ? Je te parais si jeune que ça ?
Wissal : Bah oui quand même !
Khalis : Tu risques d'être déçu alors Wissal.
Quand il a prononcé mon prénom, je ne sais pas mais j'ai souri. Sa sortait si bien venant de sa bouche !
Wissal : Attend tu parles comme si tu avais 35 ans !
Khalis : Et si j'aurai vraiment 35 ans ?
Wissal : Sa nous ferait un écart de 15 ans quand et puis tu ne l'es fait pas du tout !
Khalis : Donc tu as 20 ans ?
Wissal : Oui, et toi tu n'as toujours pas répondu à ma question.
Khalis : Dis moi d'abord l'age que tu commences que j'ai ?
Wissal : Je dirai 24 ans.
Khalis : J'en ai 26. C'est à 24 ans que j'ai crée mon auto-école.
Wissal : Tu ne les fais pas en tout cas.
Khalis : J'espère que ça te dérange pas ?
Wissal : Et si ça me dérangerai qu'est ce qu'il ce passerait ?
Khalis (en souriant) : Alors je ferai demi-tour et je te ramènerai chez toi et puis j'irai manger au resto tout seul.
Wissal : Et je louperai le restaurant ?Jamais de la vie !
Son age ne me dérangeait pas du tout, et c'est ce que j'ai voulu lui faire comprendre avec ce sous-entendu.
Khalis : Alors j'en déduis que cela ne te dérange pas ?
Wissal : Tu es assez perspicace j'aime bien !
Khalis : Et encore tu n'as rien vu !
Wissal : Je demande qu'a voir !
J'ai rigolé, il reprenait exactement les même phrase que moi
Khalis : Y'a d'autres chose que t'aurai voulu savoir ?
Wissal : Oui encore beaucoup !
Khalis : vas-y je t'écoute !
Wissal : C'est quoi qui t'as motivé pour créer ta propre auto-ecole ?
Il m'a parut surpris de ma question.
Khalis : C'est ce que tu veux savoir ?
Wissal : Oui, pourquoi c'est indiscret ?
Khalis : Non pas du tout. Ça m'étonne simplement.
Wissal : Pourquoi ?
Khalis : Je ne sais pas, je pensais que tu me poserai d'autres question.
Wissal : Et bien non.
Khalis : J'ai créé ma propre auto-école parce que j'avais envie de réussir. J'aurai pas pu travailler pour quelqu'un, j'étais beaucoup trop insolent pour obéir à quelqu'un. Et je savais que si je faisais rien, je finirai par faire la plus grosse erreur de ma vie. Alors j'ai ouvert cet auto-école.
Wissal : Ça a du être dur au début.
Khalis : J'ai fais comme j'ai pu.
Wissal : Et maintenant elle tourne plutot bien ?
Khalis : Ouais. Dans la ville, je suis l'auto-ecole qui propose des prix assez bas donc j'ai forcement beaucoup plus de clients. Puis il y a assez de moniteurs et de voitures pour avoir des heures régulièrement pour les leçons de conduite.
Wissal : Que du plus quoi !
Khalis : On peut dire ça. Je suis exigeants avec mes élèves et la plupart sont les petits frères et sœurs de mes collègues alors je suis 10 fois plus dur avec eux. Je leur impose une date de réussite et ils n'ont pas d'autres choix que de réussir l'épreuve qu'ils doivent passés.
Wissal : Un tyran en quelques sortes.
Khalis : Non ! Un perfectionniste plutôt. La discipline s'apprend à l'école, et sachant que beaucoup ont quitté l'école je leur apprend la discipline à l'auto-école. Ils n'ont pas le droit à l'erreur et ça marche plutôt bien.
Wissal : T'es quelqu'un de très dur.
Khalis : Ça dépend avec qui.
Wissal : Sûrement
Khalis : T'as d'autres questions ?
Wissal : Non pas pour l'instant.
Khalis : à mon tour maintenant non ?
Wissal : Dis moi tout.
Khalis : Tu promets d'y répondre ?
Wissal : Oui promis !
Khalis : Tu as donc 20 ans. Tu fais quoi dans la vie ?
Wissal : Je travaille dans une agence d'assurance.
Khalis : Tu aimes ?
Wissal : Oui dès le départ je me suis dirigé vers cette filière.
Khalis : T'as fait un BTS banque et assurance ?
Wissal : Non un BTS assurance. Comment ça se fait que tu connais ces bts et comment tu as su que je faisais un bts et pas un autre diplomes ?
Khalis : Parce que ma sœur à fait un BTS banque et assurance et travaille aujourd'hui dans une banque qui fait aussi assurance.
Il avait donc une sœur, c'est bon à savoir.
Wissal : Ah d'accord. T'as d'autres questions ?
Khalis : Ouais. Sayf sait que tu es avec moi ce soir ?
Wissal : Non. Je me trompe ou tu fais les choses dans le but de mettre en colère Sayf ?
Khalis : Tu te trompes. Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit dans le but de metre Sayf en colère.
Wissal : Pourquoi vous vous détestez autant ?
Khalis : Pour une vieille histoire.
Wissal : Vieille de combien de temps ?
Khalis : De quelques années déjà.
Wissal : Vous étiez des amis ?
Khalis : Non on ne l'a jamais été.
Wissal : Alors pourquoi arriver à ce stade ?
Khalis : Tu apprécies tout les gens qui t'entourent ?
Wissal : Non.
Khalis : Alors voilà pourquoi.
Wissal : Ouais.
Khalis : On est arrivé.
Nous venions d'arriver au restaurant. Il était déjà 19h. Il est entré dans le resto et juste avant je lui ai dis :
Wissal : Je dois appeler quelqu'un.
Khalis : Vas-y je t'attends à l'interieur.
Wissal : Ok.
Il est entré à l'interieur et j'ai appeler ma mère.
Maman : Oui Wissal ?
Wissal : Maman je mange avec ma collègue Magalie ce soir.
Maman : TU pouvais pas me le dire plus tôt toi ?
Wissal : Pourquoi ?
Maman : J'ai fais des lasagnes au saumon, comme tu aimes !
Wissal : C'est pas grave tu me laisses ma part.
Maman : Tu crois tu manges avec ta copine et à la maison aussi.
Wissal : Bah oui, comme ça je deviendrai jamais anorexique !
Maman : C'est ça. Je met ton assiette dans le micro-onde, et tu ne rentres pas tard ok ?
Wissal : Promis maman bisou.
J'ai raccrochée et je suis entré à mon tour dans le resto. Je me mordais les doigts, j'étais en train de louper les lasagnes au saumon de ma mère ! Et moi qui soulait ma petite cousine Ouissem pour qu'on en fasse.
Khalis : T'as fini ?
Wissal : Oui, j'ai du appelé ma mère pour la prévenir que je rentrerai assez tard.
Khalis : Qu'est ce qu'elle t'a dis ?
Wissal : Que je loupais ses lasagnes au saumon !
Khalis : Ah désolé de te privée de ça !
Wissal : C'est pas grave, il en restera sûrement demain.
Un monsieur est venu prendre notre commande, nous avons donc commander et attendions nos plats.
Wissal : C'est la première fois que tu viens ici ?
Khalis : Non j'ai l'habitude.
Wissal : Alors tu es arrivé au bout de toutes tes questions ?
Khalis : Non mais je ne pense pas que se soit le bon endroit pour que je te les pose.
Wissal : Pourquoi ?
Khalis : Parce que tu ne me répondrais pas.
Wissal : Je te promet de te répondre.
Khalis : en me disant la vérité ?
Wissal : En te disant la vérité !
Khalis : T'es toujours vierge ou Sayf t'as eu ?
Quand il m'a dis ça j'ai palis à vue d'œil et le serveur venait de nous ramener nos assiettes.
Lorsqu'il est enfin parti, j'ai vu que Khalis attendait ma réponse.
Wissal : T'es sérieux la ?
Khalis : J'ai le droit de poser la question quand meme.
Wissal : Non justement tu n'as pas le droit.
Khalis : Ah ouais et pourquoi ?
Wissal : Mais déjà c'est quoi qui te fait dire sa ?
Khalis : Le soir du mariage.
Flash Back :
« Khalis : je me salis pas les mains pour toi, elle je l'embarque avec moi.
Sayf : Tu l'embarques ?!
Sayf était mort de rire, et je savais que ce n'était pas un bon présage.
Sayf : Tu veux la prendre avec toi ? Et tu veux pas la coucher dans ma voiture aussi non ? Elle bouge pas d'ici, elle reste là, elle est venu avec moi elle rentrera avec moi.
Khalis : Pas tant que t'es pas capable d'etre correct avec elle.
Sayf m'a jeter un sale regard par-dessus l'épaule de Khalis.
Sayf : T'inquiète pas, je sais comment etre correct avec les putes. C'est à coup de coups qu'elles commprennent.
Ça en était trop, il me rabaissait beaucoup trop et je ne supportais plus.
Wissal : Je suis pas une pute ! Tu peux le crier à qui veut bien l'entendre mais je n'en suis pas une.
Sayf : T'en es pas une hein ? Et t'étais pas une pute quand t'as ecarté les cuisses avec moi hein ? T'étais pas une pute quand tu t'es faites touché par tous mes collègues et par ce petit pd. »
Fin du Flash Back.
Je savais que cet soirée là finirait par me porter préjudice mais pas comme ça. Qu'est ce que je pouvais répondre face à ça ? La vérité, seulement la vérité.
Khalis : Ça te revient maintenant ? Je peux avoir une réponse ?
Wissal : Je ne suis pas vierge.
Khalis : Donc Sayf t'as eu ?
Wissal : Sayf m'a eu.
Je semblais être comme un rocher qui parlait, dur et froide mais au fond j'étais au plus bas. Les hommes aiment les femmes vierges, les femmes belles, les femmes intelligentes, les femmes dépendantes. Je n'étais rien de tout ça, ou alors je n'étais déjà plus vierge alors pour eux je n'étais rien. Et même si je voulais me faire croire que j'étais dégoûté parce que je n'aurai plus de chance avec aucun homme, la réalité était que j'étais dégoûté car je n'aurai aucune chance avec Khalis.
Après ça, Khalis s'est mis à manger dans un silence complet. Je n'avais plus d'appétit à dire vrai, j'étais dégoûté. Il était toujours en train de manger quand il a ENFIN levé les yeux vers moi.
Khalis : C'est pas bon quand c'est froid.
Puis sans rien redire il s'est remis à manger. Il en avait strictement rien à foutre et ce soir là, plus encore que les autres soirs, je regrettais mon acte avec Sayf.
[•••]
Khalis venait de finir de manger et je n'avais pas touché à mon assiette. J'avais les yeux ailleurs et je m'imaginais la situation si jamais je n'avais pas commise cette erreur là.
Khalis : Tu prends un dessert ?
Wissal : Non merci.
Le serveur débarqua quelques minutes après puis débarrassa nos assiettes et Khalis lui demanda de lui ramener un café. Nous étions toujours assis dans le silence le plus complet quand son téléphone se mit à sonner. Il répondit devant moi et se mit à parler.
Khalis : Oui ?
--- : .......
Khalis : Je ne vais pas tarder à rentrer t'inquiète pas.
---- :......
Khalis : Ok, à ce soir.
Il raccrocha après ça. Ce fut court et bref, mais assez en tout cas pour que je devines qu'il ne parlait pas à un homme mais bien à une femme. Il y a des mimiques qui ne trompent pas et je savais les reconnaître.
Je me sentais pute, humiliée. Je me sentais sale d'être venu ici au resto, alors qu'il comptait rejoindre une femme ce soir. Je jeta un rapide coup d'œil à son annuaire mais ne vis aucune bague. Il n'était pas marié c'était déjà ça, enfin pas tant que ça au près de ma culpabilité.
Le serveur lui ramena son café, et il le bu enfin
[•••]
Il était 20h et je regrettais depuis une heure déjà de louper les lasagnes au saumon de ma mère quand il me regarda et me dit .
Khalis : On y va.
Ce n'était pas une question, mais un ordre. Je me leva de ma chaise et alla au comptoir avec Khalis pour payer notre repas, ou plus son repas. Je comptais payer ma part, que je n'ai d'ailleurs pas touché, quand Khalis m'en empecha.
Khalis : C'est moi qui t'es ramené ici, c'est moi qui paye.
Son ton était de nouveau froid et dur. Je n'ai donc pas négocier, Je n'avais strictement rien mangé et pourtant ma part était revenu à 20€. Il était or de question qu'il me paye et je comptais bien lui rembourser. Il ne me restait que ça à faire, pour prétendre avoir un minimum de fierté après cette horrible soirée.
[•••]
Nous étions bientôt arriver près de chez moi, et depuis que nous avions quitter le restaurant, soit presque une heure plutôt, personne n'a parler. Cette soirée à virer au fiasco total mais il semblerait que Khalis n'en ai strictement rien à foutre.
Alors qu'il arriva près de mon bâtiment, il tourna à droite et alla se garer derrière l'entrée du supermarché qui était en face de chez moi. Là ou nous étions garer personne ne nous voyait et Khalis coupa le contact à ce moment là.
Wissal : On fait quoi là ?
Khalis : On fini notre soirée.
Wissal : Quoi ?
Il s'avança vers moi et m'embrasse, même si j'y aurai mis toute la volonté du monde, il était impossible de me détacher de lui. J'étais trop bien, près de lui, limite dans ses bras. Nous étions là en train de s'embrasser jusqu'à manquer de souffle quand il me ramena sur lui. Je me retrouva sur ses genoux dans cette voiture.
Au début, il avait ses mains placer dans mes cheveux et moi sur ses joues mais doucement, je sentis ses mains descendre vers mon pull et passer en dessous. Je me retira de lui, en étant toujours assise sur lui, et lui enleva les mains de mon ventre.
Wissal : Qu'est ce que tu fais ?
Khalis : Je t'ai déjà dit, je fini ma soirée.
Wissal : Non pas comme ça. On fait n'importe quoi.
Je me replaça sur mon siège et arrangea mes cheveux.
Khalis : Quoi tu ne veux pas ?
Wissal : Non je ne veux pas ! Tu m'as prise pour qui là ?
Khalis : Tu sélectionnes les personnes avec qui tu le fais en faite c'est ça ?
Je savais, j'en étais certaine. J'étais à ses yeux seulement ça, une fille qui écarte les cuisses et puis c'est tout. Je n'étais bonne qu'a coucher avec des mecs, mais non ce n'était pas ça. Oui j'avais fait une erreur, oui je n'aurai jamais du, oui au début je n'avais eu aucun regret mais à present je suis rongé par ça.
Mais cette erreur ne doit pas me condamner, elle ne doit pas gacher ma vie de cette manière là. Cette erreur ne doit pas me suivre parce que je n'arriverai pas à l'assumer toute ma vie si elle me pourrit autant.
J'avais trop mal au cœur qu'il me prenne pour une tel femme, c'est vrai que Sayf avait déjà empiété ma réputation et je n'avais pas essayer de l'arranger au contraire je lui avais dit la vérité car je n'étais pas une menteuse. Mais j'attendais de lui qu'il ne me juge pas, qu'il ne me blesse pas et aussi fou que cela puisse paraître j'étais blessée. Et ce mal venait principalement de Sayf. Si j'en étais à ce stade ce soir là, c'est seulement à cause de Sayf.
La haine que j'avais envers Sayf venait jusqu'à me faire oublier la situation dans laquelle j'étais actuellement.
Wissal : Je ne sélectionne pas. C'était une bêtise ce soir je te laisse.
J'ai pris mon sac qui se trouvait sur la banquette arrière et ouvrit mon porte feuille pour prendre les 20€ du dîner qu'il m'avait payé.
Khalis : Si tu refuses et si tu sors de cette voiture efface mon numéro et ne cherche plus jamais après moi.
Quand il m'a dit ça, j'ai eu les larmes aux yeux. Je n'ai plus aucune fierté. Rapidement je fis en sorte de les ravaler en basculant ma tete en arrière et fit un large sourire à Khalis.
Wissal : Ton numéro sera supprimé dès ce soir ne t'en fais pas. Tient et merci pour le resto.
Je lui avais tendu le billet de 20€ mais il ne l'avait pas prit, il était en train de me fixer. J'ai donc posé le billet sur ses cuisses et je suis sorti de la voiture en fermant la porte. Je n'avais que quelques mètres à marcher pour arriver jusqu'à chez moi et pendant ces quelques mètres je luttais pour garder les larmes qui menaçaient de couler.
Lorsque je fus arrivé chez moi, je partis en direction de la douche avant que ma mère ne puisse me dire quoi que se soit, et c'est seulement dans la douche que je me mit à pleurer très très fort.
Ce soir là avant de me coucher, mes pensées furent toutes destinées à Sayf. Il fallait que je me venge, sa prendra le temps que sa prendra, mais il fallait qu'il paye pour ce qu'il m'avait fait, malgré mon consentement.
[•••]
Voilà une semaine et demi qu'a eu lieu cette soirée au resto. Depuis je ne fais que maison et travail. J'avais changé de numéro quelques jours après cette fameuse soirée tout en prenant le soin de supprimer le numéro de Khalis.
Cette soirée n'avait eu comme effet seulement de me renfermer sur moi-même. J'avais l'impression d'être sale, d'être impure. Je me sentais mal dans mon corps et c'était horrible. Jamais je n'avais vécu une telle situation, mais je savais à présent que lorsqu'un homme me côtoierait sa sera seulement pour m'avoir dans son lit. La preuve, Sayf m'a côtoyé et j'ai fini dans son lit, Chaim me voulait dans son lit et Khalis me voulait dans son lit. J'arrivais à détester ce corps, à cause duquel je ne pourrai jamais être aimer pour ce que je suis.
Ce soir, je suis devant ma télé à regarder les simpson, nous sommes samedi et c'est le prime de tous les épisodes quand Farès débarque dans ma chambre
Farès : Elle est ou maman ?
Wissal : Elle est parti chez la voisine
Farès : Pourquoi t'es pas avec elle ?
Wissal : Je ne voulais pas venir
Farès : Ah ok Oh au faite je t'ai trouvé une bonne auto-école
Farès cherchait pour moi une auto-école pour que je puisse passer mon code ainsi que mon permis C'était devenu une réelle nécessité, surtout que pour le travail il était préférable à présent de posséder le permis ainsi que la voiture pour prospecter chez des personnes susceptibles de nous faire assez de pub concernant l'agence d'assurance Et puis, même pour moi c'était devenu vraiment vitale car depuis une semaine c'était Farès qui venait me cherchait le soir à cause des tempêtes de pluies qui avaient lieu
Wissal : Ah bon ou ?
Farès : Elle est entre le quartier et ton travail, comme ça dès que tu sors du travail tu peux y aller directement et les samedis matin c'est pas trop loin de la maison Puis j'en ai entendu que du bien et le taux de réussite est le plus élevé. En plus c'est un bon pote d'un collègue donc il va te faire un prix.
Wissal : Trop bien ! Ça a l'air parfait ! Mais Magalie m'a dit qu'il fallait choisir une auto-ecole ou il n'y a pas trop de monde pour avoir régulièrement des leçons de conduite et une date pour passer le permis rapidement.
Farès : Justement cette auto-école elle est bien pour sa, y a beaucoup de moniteurs et de voitures pour avoir au moins une heure par jour 4fois dans la semaine. Mais le truc c'est que la bas t'as un délais pour passer ton code et ton permis. Quand tu signes le contrat qui t'engages avec cette auto-école, le patron t'explique que tu as un certains délai pour tout avoir.
Wissal : Ah Ouais ? Et le délai il est de combien de temps ?
Farès : Si j'ai bien compris ce que m'a racontait mon collègue, tu as 1 ans pour passer ton permis et ton code.
Wissal : Quoi ? Juste un an ? Mais ce n'est pas possible !
Farès : Si ! Il te donne 6 mois maximum pour passer ton code et 6 mois maximum pour passer ton permis. Sachant qu'il ont tous les mois des places pour les examens.
Wissal : Tu penses pas que c'est chaud ?
Farès : Non, c'est plutot bien. Comme ça tu te fixes un objectif. Sinon tu en aura pour au moins 2 ans à passer le code.
Wissal : Alors je vais la bas ?
Farès : Ouais c'est la meilleure je te dis et puis de toute façon t'as plus le choix. Je t'ai pris le rendez-vous avec le patron de l'auto-école jeudi prochain pour que tu signes les papiers et que tu fais le premier versement.
Wissal : T'es rapide toi !
Farès : Ouais mais comme ça l'année prochaine on descend au bled avec deux voitures !
Wissal : Ah c'est que pour tes intérêts en faite !
Farès : Non c'est pour les tiens aussi.
Wissal : Si tu le dis. Mais l'auto-école elle s'appelle comment déjà ?
Farès : C'est l'auto-école de *******. Mon collègue m'a dit qu'elle était tenu par un jeune qui s'appelle Khalis.
Eh merde !