"On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour"
J'ai vu le premier homme qui était dans la voiture d'auto-école attrapé Sayf par son col et l'éloignait au maximum de moi, quand celui-ci fini son geste, Chaim l'attrapa à son tour et l'empoigna par son col puis le second homme qui était dans la voiture saisissa Chaim et l'éloigna de son ami. C'était un grand bordel pas possible et moi je les regardais se donner en spectacle.
Sayf : T'es qui toi ?!
Le second gars qui avait empoigné Chaim répondit : Tu crois impressionner qui là ?
Chaim : Eh ferme ta gueule petit con, vous venez vous melez d'un truc qui vous regarde pas !
Le premier homme qui avait empoigné Sayf dit : On intervient quand on voit que vous attraper une femme pour la frapper.
Sayf me regarda et sourit.
Sayf : Ah je vois. Vous lui êtes passer dessus vous aussi c'est ça. Putain tu t'fais même pas un peu désirer, y'a toute la ville qui t'es passer dessus sale chienne.
Jamais Jamais Jamais j'aurai pensé qu'il m'aurait parlé comme ça un jour. Pour moi c'était le plus grand manque de respect et avant même que je n'ai pu parler j'ai vu le second homme qui avait empoigné Chaim me regardait de haut en bas et dire :
"J'intervient pas pour une pute moi, j'me barre"
Il remonta dans la voiture coté conducteur et attendit celui qui était encore avec nous. Il me regarda et me dit : "Trace ta route toi"
Il me l'avait dit d'un ton qui était froid mais pas non plus trop méchant. Avant que je ne riposte, il se retourna vers Sayf et Chaim et dit : "Et vous, vous avez pas à la toucher"
Sayf : Tu crois que t'es qui pour me dire ce que je dois faire ?
Le gars : Fais pas le chaud avec moi tu sais pas de quoi je suis capable. Je vous ai prevenu maintenant barrez-vous.
Là en revanche, il a été très froid dans ses paroles et meme mençant.
Chaim : Tu veux la défendre, mais faut pas qu'elle oublie qu'on sait ou elle habite et c'est très facile de l'attrapper.
Sayf sourit après les paroles de Chaim. Il toisa le gars qui avait prit ma défense puis me regarda en souriant.
Sayf : On se reverra poupée, t'inquiète même pas.
Après ça, ils sont monté dans la voiture et ont bougé. Moi j'étais toujours à la même place. Le gars s'est retourné vers moi.
Le gars : Je t'avais pas dit de bouger toi ?
Wissal : Tu m'as aidé merci, mais ne te croit pas en mesure de me donner des ordres.
Le gars : J'ai pas le temps de parler avec une personne comme toi.
Sans me laisser répondre, il parti en direction de la voiture et monta coté passager. J'étais étonnée, le gars il m'aide pour au final me dire qu'il n'a pas mon temps. Et Sayf et Chaim qui venait faire leur cirque.
Je savais que ce n'était pas fini mais je m'en foutais. J'avais encore plus la haine contre eux à présent, et cette haine m'aveuglait.
[•••]
Je suis rentré chez moi et j'ai vu Farès assis sur le canapé.
Farès : T'étais ou toi ?
Wissal : Au travail pourquoi ?
Farès : C'est maintenant que tu rentres toi ?
Wissal : Il est quel heure ?
Farès : 18h50.
Wissal : Y'avait beaucoup de monde sur la route donc le bus est resté bloqué.
Farès : Tu comptes pas passer ton permis un jour toi ?
Wissal : Je sais pas. J'y ai pas encore pensé.
Farès : Ouais bah la prochaine fois si tu vois que tu galères pour rentrer je viens te chercher.
Wissal : Oh merci mon frère d'amour !
Je lui sautai dans les bras, mon frère était une personne très importante pour moi.
Pour lui j'aurai pu tout faire et j'espérais qu'il ne sache pas qui j'étais vraiment. Je ne serai pas capable de lire la déception dans ses yeux.
Farès : Oh Wissal ?
Wissal : Oui ?
Farès : Je vais allez chez Tata Wardah ce week-end, tu viens avec moi ?
Wissal : Ouaaais !
Farès : Regarde moi cette gamine
Wissal : Mais tata Wardah elle me manque trop tu sais pas toi !
Farès : Bah voilà comme ça t'ira la voir. On bouge vendredi soir et on revient dimanche soir c'est bon ?
Wissal : Oui.
Tata Wardah c'est la nièce de mon père. C'est ma cousine préférée à mon frère comme à moi. On l'appelle Tata parce qu'elle a l'age à mon père, c'est une question de respect.
Elle a seulement deux filles : Ouissem à 17 ans et Safia 19 ans.
Mon frère kiffe ma tante mais au-delà de ça, Safia kiffe mon frère ! J'aurai voulu qu'il se mette ensemble, qu'on voit un semblant de relation entre eux mais c'est tout le contraire qu'on voit pourtant. Quand ils sont ensemble, Safia ignore complètement mais surtout volontairement Farès et lui ne sait limite pas qu'elle existe. Ils ne se calculent jamais, pourtant je sais à quel point elle pourrait mourir pour lui. Ils habitent à 3h de chez nous, et on les voit quand on peut mais au moins une fois par mois.
J'ai jamais compris pourquoi il kiffait y aller pourtant y'avait pas de garçons la bas et il irait pas aussi souvent juste pour voir ma tante, je connais aucun gars qui ferait ça.
J'étais certaine qu'il y'avait une fille derrière tout ça et une personne m'a confirmé cette idée.
[•••]
Nous sommes Jeudi et je préparais mes affaires pour le lendemain.
Mon frère devait venir me chercher au travail et nous partirons directement, sauf que les choses ne se sont pas passées comme ça.
J'étais dans ma chambre et je parlais au téléphone avec Sabrina.
Sabrina : Il veut qu'on se voit samedi.
Wissal : Et tu comptes y aller ?
Sabrina : Ouais. Wissal je me vois trop bien avec lui c'est vraiment une personne bien et j'aimerai essayer.
Wissal : Tu le connais mieux que moi. Si tu penses que c'est quelqu'un de bien alors vas-y t'as rien à perdre
Sabrina : Et si c'est pas quelqu'un de bien ?
Wissal : Tu pourra jamais en être sur , le mieux c'est d'essayer.
Sabrina : Donc j'acceptes ?
Wissal : Ouais vas-y
Elle était en train d'envoyer un message au gars concerné quand mon téléphone me signalait un message.
Pendant qu'elle écrivait le message, j'ouvris celui que je venais de recevoir.
C'était un message du numéro de Sayf.
Sayf : Tu sais avec qui je suis la ?
Je n'ai pas répondu, ces messages j'en avais strictement rien à foutre.
Je l'ai supprimé puis j'ai attendu que Sabrina reprenne la discussion.
Sabrina : C'est bon j'ai envoyé !
Wissal : Tu lui as dit quoi ?
Sabrina : Que c'était bon pour Samedi
Wissal : Bah voilà !
Sabrina : Je passerai te voir chez toi pour te raconter après.
Wissal : Je serrais pas là, je vais chez ma tante mais tu m'enverra un message ou tu m'appelleras.
Sabrina : Ok pas de soucis.
Wissal : Sinon les cours sa ce passe ou pas ?
Sabrina : Ouais mais je suis pressée que ça se termine
Wissal : Ça va vite passer tu verras. Attend deux minutes j'ai un message
C'était un second messages de Sayf.
Sayf : Je suis avec ton frère, qu'est ce que tu penses qu'il dirait s'il savait que je te suis passé dessus ?