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By gumioh

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suiแด›แด‡ ๐˜”๐˜ช๐˜ฏ ๐˜บ๐˜ฐ๐˜ฐ๐˜ฏ๐˜จ๐˜ช ๐˜ด๐˜ฆ ๐˜ณ๐˜ฆ๐˜ต๐˜ณ๐˜ฐ๐˜ถ๐˜ท๐˜ฆ ๐˜ฆ๐˜ฏ๐˜ง๐˜ช๐˜ฏ ๐˜ญ๐˜ช๐˜ฃรฉ๐˜ณรฉ ๐˜ฅ๐˜ฆ ๐˜ฑ๐˜ณ๐˜ช๐˜ด๐˜ฐ๐˜ฏ, ๐˜ข๐˜ฑ๐˜ณ๐˜ฆ๐˜ด ๐˜ด๐˜ฐ๐˜ฏ ๐˜ฆ... More

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PROPOSITION
16 - part.1
16 - part.2
16 - part.3
17
18
19
20
21
- FIN ALTERNATIVE
22 - part. 1
22 - part.2
23 - premiere fin
- FIN ALTERNATIVE 2
22
23 - deuxieme fin
fin.
le mot de la fin !!

1

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By gumioh

"-Encore ?
-Oui.
-Je vais devoir attendre combien de temps ?
-Environ deux heures. "



Je soufflai, enfin.
Voila.
Cela fait onze ans.
Onze années sont passer dans lesquelles je suis resté enfermer entre quatre murs, tous noircit par les traces de chaussures et la haine des détenus précédents.
J'ai partagé ma chambre avec diverses psychopathe qui méritaient vraiment leurs arrestations.
Onze années à me pourrir moi même, attendant sans spécialement déroger à ma peine, que le temps passe rapidement.

Je les ai attendu ces onze années, je les ai tellement attendu que je n'arrive toujours pas à croire qu'elles sont enfin là, morte et s'éparpillant dans mon dos.

Je souris.
Depuis hier soir, j'attend impatiemment que l'air libre m'envahit désespérément.
Ma mère vient me chercher normalement, elle n'est pas venue une seule fois en prison, bien trop honteuse de la raison de mon emprisonnement.
Cela ne me fais ni chaud ni froid, je m'en moque.
Le gardien à l'entrée m'a informé que ma mère serait en retard, -encore une fois, pour pas déroger à la règle- je devais encore attendre avec sur moi, les vêtements du jour de mon arrestation.
Trop de mauvais souvenir.

Nous y voilà, 19 août.
Onze ans au paravant, trois jours plutôt, se déroulait mon arrestation officielle.
Je dois aller chercher mon billet de sortie la maintenant ; mes objets personnels m'ont ete rendu, j'ai mon portable ainsi que mes cours dans ma sacoche.

Je me sens tellement désorienté.




"-Yoongi ! je tourne la tête rapidement vers la voix crochu de ma mère ; elle traverse la cour, m'interpelant au travers de la fenêtre. Je suis la yoongi ! elle s'approche de moi, me baise le front, 's'incline devant l'agent puis prend place au bureau.
-Très bien madame Min, entrez. "


Et c'est partit.
Deux heures horrible ou l'on me rabâche un crime que je n'ai pas commis. En quoi aimer quelqu'un est il un fait qui te vaut la prison ? Je ne comprends pas, j'y ai réfléchis pendant ces onze années mais à aucun moment, mon esprit à su expliquer le pourquoi du comment.
Pour moi, je ne méritais pas ça.
Je ne méritais pas d'avoir passé du temps avec des violeurs, tueurs et autres attardés mentaux complètement givrés et dépourvus d'humanité ; je ne méritais pas ça mais peut importe, puisque maintenant je rentre. Je rentre à la maison.

Jamais j'aurai pensé y retourner un jour mais quand il le faut, on doit le faire.

Je suis pratiquement à la rue de toute manière ; le bail de mon appartement a ete rompu, on a prélevé presque 53 000 000 ₩ en global sur tous les comptes que j'avais d'ouvert - qui au passage n'en comptait que la moitié jusqu'à ma retraite - et je n'ai plus vraiment quelque chose à moi.
À part mes meubles et mes vêtements qui sont dans le garage de mes parents.

Qui aurait cru qu'il se passait autant de chose lorsque l'on allait en prison...

L'homme a l'uniforme impeccablement froissé attrapa une feuille tâché de phrases aux sens salaces qu'il me colla sous le nez, agitant sa mine de crayon bic noir sur chaque lignes qu'il énumérait.
Pas le droit de sortir sans ma fiche.
Pas le droit de postuler pour un travail qui comporte des interactions directes avec des mineurs.
Pas le droit de partir tard la nuit.
Pas le droit de partir tôt le jour.
Pas le droit de m'approcher des jardins d'enfants et des écoles.
Pas le droit de consommer de l'alcool et de la drogue.
Pas le droit de prendre le volant.
Pas le droit de m'éloigner de mon lieu de résidence.
Pas le droit de louper mes séances avec mon psychologue.
Pas le droit de voyager pendant les prochains 6 mois.
Pas le droit de vivre.

"-C'est la procedure.
-Je vois. repondis je en saisissant le stylo. Je signe où ?
-Ici.
Je vais vous remettre votre droit de sortie que vous devez garder en permanence sur vous.
Cela expliquera aux collègues pourquoi vous êtes dehors. il renifla.
-Je vois."







Putain de bordel de vie de merde.
Je veux hurler, me frapper la tête contre un mur.
Pourquoi l'on me traite comme si j'étais un dangereux psychopathe.
J'ai rien fais, rien fais.
Ce n'est pas comme si je l'avais violé dans un coin d'une ruelle mortifiée, et que j'en avais jouis. Je l'ai aimé, je l'ai chéri et c'est comme ça que l'on me traite. Comme un pedophile de merde.

Je me redressai, m'inclinai, souris au policier, me retournai, pris mes affaires pendant que ma mère riait, marchai, m'inclinai encore devant un policier, montrai ma fiche de sortie, m'inclinai, souris encore une fois puis m'arrêtai.

C'était le vent.
La brise, celle d'août.
Celle d' apres la moisson qui avait été particulièrement sadique cette année.
J'inspirai, expirai, me remémorai.
Puis avançai.
Devant moi, le grand portail bleu marine du centre s'entre ouvrit. J'entendais les détenus se ruer contre leurs barreaux a l'intérieur de l'établissement, je suis beaucoup plus sensible aux bruits qu'avant. Ils s'agitent, hurlent, gueulent leurs envies ; c'est l'heure du déjeuner. Ils se jettent contre les barreaux et se bousculent.
Ici, tout est mélangé.
Les innocents avec les tueurs en série.
Il n'y a pas de hiérarchie.

Voila encore des années de mon existence que je voudrai bannir.







J'étais dehors.
Ma mère m'attrapa par l'épaule pendant que de simple habitant de la ville me regardaient de travers. La plus part ne savaient pas qui j'étais, mais ils savaient que je venais de sortir de prison.
Mes cheveux noirs étaient ternes, ma carrure tirée vers le bas et mes cernes creusées aux plus profond de mon visages, faisaient ressortir mon ossatures saillantes.
J'étais devenu un autre homme, différent du quel j'étais avant d'entrer en prison, encore plus différent de l'adolescent que j'ai ete et totalement différent du garçon que j'étais né.
Je suis une sale évolution.
Une évolution pourri.



"-Ça va mon chéri ?
-Oui. sa voix puait l'hypocrisie. On peut y aller maman s'il te plaît ? J'aimerai rentrer et essayer de faire quelque chose de ma vie maintenant.
-Bien sûr."



J'ai bientôt 40 ans maintenant.
J ai bousillé ma vie entière.
Bordel de merde, je l'ai bousillé pour une seule personne.
Une personne que je ne vais peut être plus pouvoir revoir pendant encore 1 an.
Une personne qui peut être, ne m'attend déjà plus.

Je laissai mes yeux traîner sur le paysage.
Séoul n'a pas changé, la ville semble seulement beaucoup plus active et vivante, elle semble être même s'être figée dans le temps en ayant continuée à s'agrandir. C'est étrange comment tout semble identique, j'ai même l'impression de n'avoir jamais disparut de la surface de mon ancienne vie.
J'observais allègrement les maisons de mon ancien quartier.
Ces lampadaires ne m'ont jamais manqués, cet arrêt bus
contre le même arbre non plus, et la barrière autour de la demeure familiale n'est pas le meilleur souvenir que j'ai. C'est froid, c'est calme, c'est méprisant et heurtant à la fois la manière dont les fenêtre encrées dans le béton m'observèrent. J'ai pas envie de rentrer, j'ai pas envie de foutre les pieds la dedans ; mais je n'ai pas le choix.

Je claque la portière.
Serre ma sacoche et marche sur les graviers jusqu'au perron, attendant que ma mère prenne le courrier. Elle est calme elle aussi, comme l'ambiance morbide qui traîne autour de cette putain de baraque.
Je la regarde insérer la clef dans la serrure puis entre.
Même senteur, même décoration.
L'odeur d'orange et de plante verte est encore là, comme lorsqu'elle m'attendait au retour du lycée ; je laisse tomber mes chaussures pour retrouver les flips-flap de mon ancien appartement, puis continu mon chemin dans l'entrée pour finalement me diriger vers la cuisine.
Je reste la dans l'encadrement de porte à observer la scène.
Le marbre à remplacé le bois des plans de travails et de nouvelles technologies sont là. Le four semble être plus performant, la cafetière aussi et de même pour les volets roulants.


"-Tu veux peut être quelque chose ? me demande t elle en m'encerclant de ses bras.
-Non je te remercie. Je crois plutôt que je vais aller m'allonger.
Ma chambre est toujours au même endroit ?
-Elle n'a pas bougée."

J'aurai aimé qu'elle me dise le contraire.
J'aurais aimé qu'elle me dise qu'elle avait totalement changé ma chambre en un petit bureau avec un canapé-lit. Mais non, ma chambre était bien au même endroit.
Je montai les escaliers, caressai le bois acajou de la rampe en laissant mon corps être fantôme de ces murs, puis tournai sur ma droite.
La porte de ma chambre était la dernière au fond, celle à côté du même vase vert-d'eau lui même posé sur la même petite table de chevet servant de commode.

J'ai observé quelques secondes par la fenêtre.

Ma balançoire n'y plus dans le jardin.
La balançoire qui me servait d'antistress en été et de repos en hiver ; ils l'ont enlevé. Il n'y que des chaises autours d'une table en osier.
C'est laid, très moche en faite.


Le frisson qui parcourut ma chaire me brisa au passage quelques os. Je ne veux pas tourner cette poignée, mais je n'ai pas le choix ; j'incline ma main vers la gauche puis pousse en faisant un pas incertain vers le parquet froid de la pièce.
Je baisse la tête, de peur de voir en face les drôles de sentiments que j'ai vécu me rire au nez.
Mais rien.
Ce n'est que le silence.
Le même silence pesant que lorsque tout ça s'est produit.

Pourquoi veux tu que je revienne ici ?
Pourquoi, Dieu.
Je n'ai rien fais de mal.
Je ne mérite pas de rester enfermé dans cette chambre, comme dans une prison, coincé sur mon lit à la couverture bleu à carreaux entrain de fixer les rayons du soleil décolorer le sol, je ne veux pas respirer entre ces quatre pends de murs, à me sentir oppressé entre ma commode, mon armoire et mon bureau de lycéen sur lequel des médailles de seconde place et des photos de famille sont installés.

Le temps passe vite dans cette chambre, il est toujours passé vite.
Je suppose que tous mes vêtements sont dans ma penderie, que tous mes affaires de type "autres" sont dans les cartons entre les barreaux de mon lit et le côté gauche de la commode de bois.
Cela fait déjà une heure que je suis bloqué là, à laisser le cliquetis du réveille me faire compter les minutes qui passent.

J'ai faim ?
J'ai soif ?
Je veux pleurer ?
Je veux crier ?
Je veux me faire mal ?

La prison change un homme.





"-Yoongi ? sa tete passe entre l'encadrement en tèque apres avoir toquer à la porte ; je ne tourne pas mon visage, seul sa voix suffit à me rendre triste. Ça va mon garçon ? ses pas grinces contre les lanières claires. Je viens de rentrer, je me suis dis que comme tu sortais aujourd'hui, son poids fait creuser le matelas à côté de moi, tu aurais sûrement envie de te reconnecter avec le monde ? sa main effleure le haut de mon dos. Je t'ai acheté un nouveau téléphone portable, et je t'ai changé de carte sim. Il est tout à toi. la boîte en plastique pèse sur mes cuisses, elles sont devenus fragiles avec le temps, a force de supporter ma fatigue. Chéri, tu ne me parles pas ? Tu ne veux plus parler à ton père, maintenant ? ses doigts s'encre au creux des miens,son souffle arrive près de mon oreille pendant que mes paupières se ferment. J'ai fais quelque chose de mal pour que mon bébé ne veuilles plus me parler ? sa demande pèse et semble insistante dans ma tete, je n'ai clairement pas envie de ça, je n'ai clairement pas envie d'être encore sous une autre dépendance que celle de Jimin.
Yoongi ? réponds moi.
-Non. mon menton se redresse, et s'oriente vers ses yeux ; ils sont toujours aussi beau. Tu n'as rien fais papa, tu n'as rien fait. "




La prison change un homme, et ce peut importe où celle ci se trouve et comment elle est.
Une prison reste une prison, même avec de beau barreaux.














"-Bon garçon."








•••••••••••••••••••••••••••

cringry stuff

ptn, en vrai j'ai pas prévenu mais cette partie de l'histoire sera hyper hyper bizarre en vrai
j'ai été mega soft sur la première mais vous attendez pas à ce que ça soit le pays de bisounours la par contre.

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