Bonjour/Bonsoir mes chers lecteurs, j'espère que vous vous portez bien. Comment se passe pour vous les fêtes de fins d'années ? Dans mon cas, je suis assez troublée; révision pour les partiels de Janvier, décisions prisent et maintenant place au regret etc. Je ne sais pas du coup si c'est du positif malheureusement. Bref, comme mon état émotionnel n'est pas au top de sa forme, je vous écris la suite de l'histoire qui n'a que trop durée encore, et je m'en excuse. J'espère que vous serez toujours satisfait de ce roman et que vous resterez jusqu'au bout de cette fiction. Je vous souhaite une agréable lecture et un Joyeux Noël en retard!
Ps: J'écris la suite sous le point de vu d'Erden mais je vous promet que je ferais interagir Morvan dans le prochain chapitre.
Je me réveillais avec beaucoup de difficulté, sans comprendre où je suis, j'ouvris un œil puis le deuxième s'en suivi, c'était une simple chambre beige, un grand lit baldaquin, quelques meubles sans réels importances.
Pour parler de mon état, j'avais une vilaine migraine et la bouche pateuse; que m'est-il encore arrivé, cela devient une habitude en ce moment.
Petit à petit, je repris mes esprits et je me mis à parler à voix haute:
Erden: MERDE!
Morvan: Tu peux le dire !
Je découvris avec horreur celui qui était à mes côtés.
Erden: Que faites-vous ici ?
Morvan: Quel question idiote; cet hôtel m'impartient.
Erden: Pardon !?
Je suis maudis, ce n'est pas possible... Sur les vingts hôtels présent dans cette ville, il a fallu que je tombe sur celui de Monsieur Connard ! Qu'ai-je fait au bon dieu ?
Morvan: Et si tu demandes se qu'il s'est passé, je suis arrivé avant la catastrophe. Tu devrais revoir tes paroles Erden, "je ne suis pas une pute".
Erden: Que dites-vous ? Bien-sûr que non je n'en suis pas une !
Morvan: Regardes par toi-même.
Il me tendit son portable dernier cri bien évidemment (dont nous connaissons tous la marque) et appuya sur le bouton play.
Ce que je vis, était moi, saoule, sur les jambes d'un homme, celui-ci que j'ai rencontré dans la rue. Puis je m'entendis dire des choses que je ne pourrais jamais, en temps réel, le dire.
Erden (Enregistrement): J'ai envie de ... vous... Que vous me bais***
Je tombais des nus. Comment j'ai pu dire des choses pareilles à un homme que je ne connaissais même pas.
C'est là que je vis une main intervenir dans la vidéo pour me sortir de là.
Morvan: Encore heureux que je suis intervenu à temps. Mon salarié était à sa limite.
Erden: Je suis sûr et certain que c'était encore un piège, votre salarié m'a saoulé pour que vous vois comme un ange tombé du ciel pour me sauver.
Morvan: Arrêtes de voir le mal partout Erden et assumes ta bêtise.
J'ai tellement honte... de plus, il n'a pas tord. L'alcool et moi ça fait deux. Cependant il faut qu'il comprend que c'est de sa faute.
Erden: C'est à cause de vous que je suis arrivé dans ce pétrin infernal ! Si vous m'aviez pas.. Salis...
Morvan: Je ne serais pas avec toi en ce moment si je ne désirais pas te revoir Erden. Je voulais que tu comprennes la situation.
J'entends bien ce qu'il vient de dire ? Ce n'est pas une excuse qui est dissimilée dans ces dires ? Heureusement que je ne suis pas ivre car ça, je vais m'en souvenir ! Morvan Jestin qui s'excuse. Si j'étais Journaliste, je serais devenu riche et Morvan, à la première page.
Morvan: Pourquoi souris-tu comme un sot.
Erden: Je suis juste satisfait que vous avez enfin avoué que c'était vous le fautif dans cette histoire.
Morvan: Je n'ai jamais formulé cela !
Erden: Arrêtez de faire le fier Monsieur Jestin. Bref, j'ai raison et je vous écoute.
Morvan: Si tu le penses ainsi, enfin je vais te révéler pourquoi j'ai réagi de cette façon devant cette femme.
Erden: Cette femme? Vous parlez de votre femme de cette façon.
Morvan: Tu veux bien fermer ta jolie bouche avant que je lui fasse des choses que tu regretteras par la suite.
Après une micro réflexion et au vu de son regard, il me cloua le bec sec.
Morvan: C'est mieux. Je suis descendant d'une famille fortement fortunée. Comme toute personne riche, je dois avoir une compagne également aisée et une lignage qui procura à ma famille de nombreuses richesses.
Erden: Excusez-moi, mais je pensais que vos parents étaient...enfin...
Morvan: Morts, oui ils le sont mais avant leurs morts, celui qui a hérité de toute notre fortune est mon oncle. C'est un homme avare, rempli de haine et dangereux. Cet homme a troqué les papiers d'héritages contre des faux qui stipulent que c'est lui l'héritier direct.
Erden: Mais c'est dégueulasse !
Morvan: Sauf que la fortune n'a pas satisfait mo oncle et celui-ci devait à tout prix continué de me faire souffrir et ...
Je vis Morvan se morfondre et se tordre les muscles. Celui-ci gratta la peau de ces ongles. Je ne savais pas comment réagir. J'étais incapable de réconforter cet homme qui de nature était fier et sans faiblesse.
Alors, pour le pousser à continuer je mis ma main sur son épaule et fis une légère pression.
Cela marchait puisque que Morvan releva la tête et me regarda en face. Ces yeux me font un électrochoc. Il était triste mais je vis une petite étincelle brillée. Seulement quand j'étais en face de lui.
Morvan: Je pense que tu as pu remarquer mon orientation sexuel...
Erden: Vous êtes vraiment...
Morvan: Oui et mon oncle est au courant de ce problème.
A ces mots, je compris de suite, que ce n'était pas au goût de celui-ci...
Erden: Comment a t'il su?
Morvan: Pas dans les meilleurs circonstances malheureusement. J'étais à la faculté, un jeune homme était venu me parler, moi qui était assez distant et très studieux. Même si je n'étais pas un élève modèle du aux nombreuses bagarres; c'était le seul avec qui je pouvais me confier et un jour, il me communiqua qu'il était intéressé par ma personne. C'est à partir de là, que je savais que je n'aimerais jamais les blondes à fortes poitrines.
Un petit sourire apparait sur son visage.
Morvan: Par la suite, nous sortions ensemble en cachette, c'était un jeune très libre et j'aimais beaucoup cette part de lui. On enchainait folies sur folies et un jour, quand mon oncle n'était pas chez lui, je l'ai invité chez moi et puis je pense que tu as l'image en tête.
Erden: Tu l'as...
Morvan: Non il m'a...
Erden: Attendez c'était vous le soumis?
Morvan: Ce n'est que ça qui te choque dans cette histoire? Enfin bref, pendant l'acte, nous n'avions pas entendu la porte d'entrée s'ouvrir et les pas dans le couloir. C'est là que le drame fut arrivé. Il prit violemment par le col mon copain et après l'avoir jeté dehors, mon oncle est revenu dans ma chambre... et pour rejeter sa rage, il me tabassa. De nombreux coups fusèrent et je ne savais pas quoi faire; je le laissais faire, je le laissais dire des injures que je ne pourrais même pas te faire part. J'étais anéanti... Cependant, pour ne pas que je salis encore le nom de ma famille, je devais cacher cette part de ma personnalité et devais épouser la fille de la famille voisine qui l'argent coulait à flot. Alors, dès le lendemain, j'accomplis ce qu'il devait être fait. Sauf que les coups de mon oncle continuait car pour lui je restais un ramassis de merde, incapable... Alors un soir, j'ai décider de ne plus rentrer à la maison. J'avais personne pour m'héberger. Je dormais dans la rue, sous les ponts, dans des refuges... J'essayais de résister de rentrer à la maison; c'est alors que je profitais de mon don de négociation, pour dealer. Je n'avais pas de choix, je détruisais la vie de ses jeunes en leur fournissant de la drogue contre leur argent. Par la suite, j'ai obtenu mon diplôme et avec l'argent que je possédais, j'ai monté mon entreprises. Voilà.
J'étais... choqué. Cet homme que je considérais comme le roi des connards avait tellement souffert tout le long de sa jeunesse et avait réussi à se relever en bâtissant son empire. C'est marrant comme de simples paroles peuvent changer quelqu'un en quelques secondes.
Erden: Je suis désolé de m'être trompé sur votre personne.
Morvan: Erden, je sais que tu as beaucoup souffert toi aussi, plus je te regarde, plus je me vois dans ton regard.
Il prit mon visage entre ces mains, me forçant à regarder ses yeux.
Morvan: Erden, je souhaite repartir de zéro avec toi; Est-ce que tu veux devenir mon stagiaire?
Voilà la fin de chapitre, on découvre enfin une partie du passé de Morvan. J'espère que cela vous a plu et je vous retrouve dans le prochain chapitre. Bye!