La Fille du Rien

By EricLaugier

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Recueil de poèmes... Pourquoi la "Fille du Rien" ? Elle est un ange parmi les siens Foutue de rose... More

Coup de vent
Inventer le futur
La promesse de rien
Sibylline
Aléas
Mon rêve
Cent vents, sans toi
Ton père, ton frère, ton ami, ton amant
On arrache bien les ailes des fées...
Va comprendre mes saisons
Colchiques dans tes prés
Ma Polonaise
Au rebord de la nuit...
La fille aux cheveux rouges
Au bord du monde
Des rêves aux vents debout
Noces de papier
Les amants de l'an deux
Trottoirs mal fichus
Elle sera mon alcool
Au bal des nouveaux-nés
Le ciel se parme
La guerre de "nous" aura bien lieu
Sous tes pavés, pas de plage...
L'en-vain
La fille au rebord de pluie
Minute mineure
Nous avions tout le temps
Les ventres égarés
Ainsi font font font
La fille aux bas volants
Peu importe
Mal de mère
La bave des libellules
Faire de Lui sa nation
Comme des gosses de trente ans
Avant que nos corps sombrent
L'instant d'après
Elle peut tout demander...
C'est Venise qui ment
C'était après la troisième guerre mondiale
N'Essence
Si tu veux m'en aller
C'est un peu comme la première fois que l'on dit "je t'aime"
Tu es la meilleure chose qui ne me soit pas arrivée.
Nous n'avions rien à faire ensemble.
Elle descendait la montagne
Dépistolaire
On a beau faire
Si n'advienne que ce qu'on ne peut pas
J'ai enfanté le vent
Puisqu'elle n'est pas reine
Je te laisse l'ambage
Comme pour de faux
Millimétrée
Malappris
Mon âme est caravane
Tempête au verso
Ce n'est pas comme si
Le temps d'un rêve
Les tendres cruautés
Nous resterons à la nuit
A l'hôtel des sans-abris
Ce n'était rien qu'une chanson
Sur son fil
Laura le sait
Les larmes de l'encor
Rien d'autre à propos de nous
Impressions d'ailes
Désaccords mode piano
Au regret des allumettes
Eve y danse
Peaux de chagrin
Comme aux temps des indiens [post-it]
De l'Alice au matin
A l'hanté rieur
Nos mots au bout de la jetée
Le prince n'est pas la reine de ce bal masqué
Avant de l'emporter
Sur le fil de nos mains (ft. Lynatique)
Gnossienne dépravée
R-Éveil
S'il suffisait du vent
Va et Vient
Naphtaligne
Le temps des Impatients
Les gerçures de l'aube
On n'sait jamais (ft Caelie)
Tue
La paresse des années
Chavire
Peu après le spectacle
A nos paupières baissées
Au fil ou en son sein

Déni d'été (ft Lynatique)

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By EricLaugier


Au brouillard qui se verse à nos yeux

De n'avoir pas su, de l'avoir fait

A ressasser comment

Quand le soleil nous brille

On peut arriver là


Je te regarde glisser

Sur la flanelle des draps

Tes yeux dans les pensées

D'un drame qui se joue là

Dans le creux de ton ventre

Dans l'envie de mes bras


Tu sais que c'est demain

Que notre fin jouera

Son triste requiem

Il n'y a aucune couronne

Aucun diadème

Et rien ne nous pardonne

D'avoir voulu le rêve

Dans cet été fichu de l'hiver de nos raisons


Mais si on avait su le manque

De ne l'avoir connu

Ce prélude en mon sein qui s'est brisé

Tu crois qu'on l'aurait fait ?


Est-ce qu'à ton visage qui blêmissait

J'aurai répondu que tout finirait ?


J'me souviens, tu sais...


De l'été

(Etait-ce l'hiver?)

Blottie dans le lit blanc

A tenter de le sentir

D'me dire que c'était là

Et qu'j'allais m'en séparer, le r'cracher


Mais y'avait qu'tes bras

Et tes mots autour de moi

J'le r'ssentais pas, tu vois

J'le vivais pas !


Mais j'sais maint'nant

Je sais exactement où il était

Parce qu'il n'y est plus et qu'il me manque

Ca hurle, là...

En moi...

Où ta main s'est posée...

Il y a le vide,

Le rien qu'il a laissé...


J'aurai peut-être bien voulu, moi, voir la couleur de votre ciel... Sentir battre mon cœur à tout rompre dans ma poitrine...


J'aurai voulu savoir... Ce que c'était de ressentir... Ce que c'était la vie...

Vivre... Vivre...


Respirer... Avoir le souffle coupé d'amour...

Rire... Avoir des larmes au bord des yeux...


Dites-moi, c'est vrai que parfois, on a des papillons dans le ventre ? Et que ça crie, là, à l'intérieur ?


Que l'espoir c'est éphémère... Comme je l'ai été ...?


Ce n'est pas l'éphémère qui gouverne ce monde...

Juste le regard de ceux qui se disent des grands...

Ceux qui disent le vrai... Ceux qui font bien tout le temps...


Peut-être qu'on aurait pu faire comme si...

Peut-être qu'on aurait pu et dire que ce n'était pas l'été...

Peut-être qu'on aurait pu et il n'aurait pas été...


Pourtant on l'a fait... On se l'est même ressassé...

On savait ce qu'on voulait ignorer


Qu'importe la morale, la norme des bien élevés

On voulait autre chose... Une vie que l'on vit comme une glace renversée...

Oui, on voulait tout... tout de suite, et pas dans des années


On voulait... Peut-être qu'on s'est trompé...


C'était cent ans après ou peut-être avant...

On avait le cœur au bout des doigts

Et surtout toi...


A me dessiner des fleurs sur la peau

C'est lui qui a poussé

Comme les racines qui débordent

Et qu'on voudrait couper...


Un rosier mal fleuri... peut-être mal planté...

Mais il était en vie... avant qu'ils nous l'aient incendié...


Arraché à ras de mon ventre

Comme une mauvaise herbe d'été


C'est qui "ils" ?


C'est eux...

Pas nous

Enfin... c'est toujours un peu ce que l'on est tenté de faire

De dire


Se dire que

Que c'est les autres qui nous y ont poussés

Ça fait moins mal

Que de se confronter à notre humanité


C'était nous, tu vois, c'était notre sang et notre amour...

C'était la sueur de nos corps l'un contre l'autre

Et l'aube de ma jouissance


Evanoui comme un vague cauchemar, je vous souviens de tout...


J'étais plus qu'une fleur et moins qu'un fruit... J'aurais voulu tomber sur votre chemin... Que vous me ramassiez...


Vous m'avez juste écrasé... Une vulgaire fleur sauvage sous vos pieds...

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