C'est Venise qui ment

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Au trottoir de la vie

Sous la lune orpheline

A l’éclat des amants,

Souvenir d’une envie

Décousue d’or, féline,

C’est Venise qui ment

Sous l’apparat d’un masque,

De lumière en paillettes

Qu’à peine on devine

Le soleil grimaçant ;

Défouloir de nos si,

La rancune assassine

Des ébats qu’on dément,

Avenir d’un Paris

Mal tenu, sans racine,

C’est l’hantise au volant

Aux carats de nos frasques,

Qui l’enterre sans tête

Sous la Seine utérine

A l’éveil de l’enfant.

La Fille du RienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant