J'ai donné à mes hiers
La couleur des années
Passées sur les barrières
de cette volonté
Qui refoulait des guerres
A petites foulées
Et j'ai filé amer
Sur des routes pliées
tordues comme du lierre
Au mur de l'inventée
De la vague prière
Qu'on voulait oublier
J'ai donné à mes hiers
La couleur d'un bébé
L'odeur de cette mère
Que j'ai voulu aimer
A l'orée d'un hiver
Aux nuances avortées
J'ai versé aux lisières
D'une passion droguée
Qu'importe la misère
L'ombre de la mort née
Fichée dans mes ornières
Elle restera ma fée
VOUS LISEZ
La Fille du Rien
PoetryRecueil de poèmes... Pourquoi la "Fille du Rien" ? Elle est un ange parmi les siens Foutue de rose sur les seins La petite Fille de l'Ange Elle vous embrasse un matin D'un sourire tout enfantin La petite Fille de l'Ange...