Je me souviens de toi quand tu étais encore
Que tu avais les cieux attachés à ton corps
Je me souviens de toi quand tu étais mes yeux
Que tu mussais les torts à l'ombre des aveux
Je me souviens le ciel quand il coulait le bleu
En rêves deux par deux fondu par le remords
Je me rappelle hier aux tendres souvenirs
A l'accroche des mains qui laisse l'avenir
Aller et puis venir sans craindre le matin
Sourire aux petits seins, et l'iris l'air de rien
Je me rappelle hier le vœu au vers du vin
Qui sent encor l'éther des morts de ce vagin
Je me souviens de toi, je me rappelle hier
Mes mains n'ont plus de doigts pour parcourir ton lierre
Refaire de la vie, de l'or et des mystères
Je me souviens de toi, je ne sais plus hier
Quand le fruit défendu s'est écrasé à terre
La mémoire est têtue, l'enfant au cimetière.
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La Fille du Rien
PoetryRecueil de poèmes... Pourquoi la "Fille du Rien" ? Elle est un ange parmi les siens Foutue de rose sur les seins La petite Fille de l'Ange Elle vous embrasse un matin D'un sourire tout enfantin La petite Fille de l'Ange...