Les colchiques au sang de nos veines mêlées
Refleurissent aux prés autour de l'arbre unique
Qui souffle encor du vent d'un soleil en panique
Et rêve de ciment au creux de ces vallées ;
Les parfums safranés de la fissure ourlée
Laissent au cœur fané le temps d'être, d'aimer,
Et le flot incessant de la lame incendiée
Dessine le contour d'une côte oubliée ;
Qu'importe les feuilles mortes qui joncheront
Le parterre asséché, les eaux probes se glissent
Nous laisseront mouillés de folles déraisons ;
"Colchiques dans tes prés : c'est la fin de l'été"
Le début d'un jardin qui fleurira de vices
D'un hiver pas lisse à nos rimes arrimées.
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La Fille du Rien
PoetryRecueil de poèmes... Pourquoi la "Fille du Rien" ? Elle est un ange parmi les siens Foutue de rose sur les seins La petite Fille de l'Ange Elle vous embrasse un matin D'un sourire tout enfantin La petite Fille de l'Ange...