Aradia

By LDreamer_

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Alice Jefferson est une fille assez spéciale. Son quotidien se résume à faire la fête, aller dans son vieux b... More

Aradia - Bande annonce
Prologue.
Chapitre 2.
I can see humans but no humanity
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5 : Partie 1.
Chapitre 5 : Partie 2.
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
A titre informatif
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Bonus spécial avril ( à ne pas prendre en compte dans l'histoire )
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24

Chapitre 1

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By LDreamer_




Le lendemain, sur une route de campagne, Angleterre.

|| Point de vue d'Alice ||

Je contemple le dos de mon chauffeur. Oui, un chauffeur. Je trouve cela totalement étrange que ma mère m'ai laissée seule dans un avion et qu'en arrivant à un aéroport de Londres un chauffeur m'accueille. Ce type était totalement muet, il m'avait simplement dit qu'il allait m'emmener dans ma nouvelle école. Cela faisait plus de deux heures que nous roulions. deux heures et quarante-neuf minutes pour être exacte. En fait, je le sais car je regarde sans cesse l'heure sur mon téléphone portable. Ça faisait également deux heures et dix minutes que je n'avais plus de réseau. Nous passions depuis tout à l'heure sur des petites routes sinueuses et nous croisions rarement d'autres voitures.

- C'est encore loin ? Dis-je d'une voix plutôt hésitante.

- Dans au moins deux heures et demi mademoiselle, vous pouvez vous reposer, me répondit-il en me regardant dans le rétroviseur.

Je râlais doucement malgré moi. Mon regard se perdit dans le vide tandis que mes paupières s'alourdissaient. Je décide donc de rattraper les cinq heures de décalage horaire et m'endormis.

Ellipse de quelques heures.

La voiture freine et une portière claque. Tout ça me parait drôlement lointain. Une main se posa sur mon épaule me faisant sursauter et ouvrir les yeux rapidement.

- Nous sommes arrivés mademoiselle, dit mon chauffeur.

Je lisse mes cheveux du plat de la main, masquant ma nervosité puis sors de la voiture. Ce que je vois me laisse totalement bouche bée. Cette école n'est pas un lycée comme on en trouve partout. C'est un manoir, pour ne pas dire château. Il est gigantesque, assez imposant d'ailleurs. L'architecture me fait vaguement penser au château de Versailles bien qu'ici c'est un peu plus modeste. Néanmoins, ce vieux manoir à de la gueule c'est le cas de le dire. Le chauffeur dépose mes bagages devant la grande porte d'entrée puis repart sans un mot. Je n'ai même pas le temps d'esquisser un geste que les portes s'ouvrent sur une femme que je ne distingue pas très bien, ayant le soleil dans les yeux. Oui du soleil en Angleterre mais ne vous détrompez pas, il fait vraiment froid. L'ambiance est assez étrange. On peut entendre du bruit provenant de l'intérieur de l'édifice. Derrière moi il y a un énorme portail avec une route unique. Mes parents m'ont envoyée dans une école au milieu de nul part, c'est génial. C'est très joli bien qu'un peu trop campagne à mon goût. Ici on est entouré de verdure.

- Alice Jefferson ?

Cette voix me tire de ma rêverie. C'est vrai que j'avais oublié la présence de cette femme.

- Oui.. ?

La femme ne me répondit pas. Au lieu de cela elle prit mes valises et me fit signe d'entrer. Elle paraissait minuscule au milieu de cette entrée gigantesque. J'entre donc et reprend ma confiance naturelle en passant la porte. Waouh, je me demande combien paient mes parents pour mon inscription ici, c'est un lycée privée.. c'est obligé. Face à moi il y a un grand escalier sûrement pour aller aux dortoirs à l'étage. Enfin, je visiterai plus tard. J'affiche mon air un peu rebelle, sûre de moi. J'en veux à ma mère de m'avoir envoyée ici.

- Par ici mademoiselle.

Je tourne la tête vers la voix qui provenait de ma gauche. Je m'engage dans le couloir. Est-ce que le sol est en marbre ? Pas le temps de ce la jouer décoratrice d'intérieure. Je suis la dame et entre dans un beau bureau. Je crois qu'ici tout est richement décoré. La dame qui m'avait accompagnée repart en murmurant deux mots que je n'entends pas à une femme qui est assise. Je parie qu'il s'agit de la directrice.

- Prenez place mademoiselle Jefferson.

Je m'assois, nullement intimidée.

- Tout d'abord bienvenue à l'École d'Aradia. Certains disent Aradia's Manor ou Aradia's school. Appelle-la comme bon te semble. Dit la femme, tout sourire.

- Prison ça va aussi ? Dis-je, sarcastique.

Elle me jette un regard noir mais ne dit rien, préférant poursuivre ce que j'imagine être un discours habituel pour les petits nouveaux.

- Je suis madame Sheffield, la directrice de cet établissement depuis de nombreuses années.

Bien qu'elle ne soit pas toute jeune, je la trouvais vraiment jolie. Mon regard dériva rapidement sur des bibelots présents dans la pièce puis  je me concentrais de nouveau sur elle.

- J'imagine que tu connais la raison de ta présence ici. Cette école à différente fonction. Elle abrite les privilégiés, l'élite même.

Je secoue la tête et sourit d'un air amusé.

- Il doit y avoir une erreur madame.. Sheffield. Je ne suis pas une très bonne élève et j'ai été viré de six lycées !

Je ne comprends pas vraiment la situation. Je ne fais pas parti de l'élite c'est certain. Je ne suis pas une mauvaise élève mais je n'ai jamais vraiment travaillé, la moyenne ça me suffisait et ça suffisait pour que je ne redouble pas. Mon dossier ne contenait que quelques pages ce qui était très étrange car normalement il est vraiment énorme.

- Non il n'y a aucune erreur mademoiselle. Votre mère m'a personnellement demandé de vous prendre en charge pour vous remettre dans le droit chemin afin d'aller dans un école digne de votre niveau scolaire. Ici, vous avez la chance de pouvoir recommencer à zéro. Tout vos problèmes ont disparus. Vous avez la chance de recevoir une éducation et une scolarité parfaite. Je tiens à ajouter que certains de nos élèves terminent à Harvard, dit-elle sans dissimuler sa fierté.

Je souffle bruyamment. Elle m'insupporte déjà. Je veux rentrer chez moi, aux États-Unis. Qu'est-ce que je fous ici ?!

- Ne posez pas de question inutile qui pourrait vous tourmenter. Prenez cela comme une possibilité d'un nouveau départ.

Elle me tend une liasse de papier que je dois signer, il s'agit du règlement. Elle me lit quelques passages important à voix haute.

- Pas de téléphone portable. Coup de fil à la famille autorisée seulement le soir à partir de dix-neuf heures. Il faut demander une autorisation à l'intendance. Temps autorisé maximum de dix minutes. Comprenez qu'ici il y a cinq-cent élèves pour seulement dix téléphones fixes. Interdiction de répondre ou d'insulter un professeur,de sortir dans le parc ou dans la forêt en dehors des horaires indiquées. Pas de garçon dans les chambres bien évidemment. Pas de dégradation ou de manque de respect à un membre du personnel. Pas de bagarre. Les horaires de vos cours ainsi que du réfectoire sont dans votre chambre. Vous allez cohabiter avec une autre élève. Il y a une salle de bain collective réservée aux filles et une autre aux garçons. Enfin je ne vais pas vous embêter plus longtemps avec les règles. Filez dans votre chambre. Tout est écrit sur les papiers. Le dîner est dans un quart d'heure, nous avons fait monter vos affaires, dit-elle en parlant très rapidement.

Je signe son foutu règlement et lui tends mon portable. C'est comme un déchirement pour moi. Je sais, c'est pitoyable mais je suis accro à mon portable comme beaucoup d'adolescente de mon âge. Dans quel endroit paumé on m'a envoyée cette fois ? C'est certain qu'ici ils doivent péter plus haut que leurs culs. Je vois déjà les petits anglais snobs. En plus bien que ce soit un stéréotype, ils ne sont généralement pas fan des petits américains comme moi. Hors de question que je retire mon léger accent. Je me lève sans un mot ni un sourire, digérant difficilement toutes les informations. Je parcours le couloirs et monte l'escalier, en regardant le plan. Ma chambre est entourée sur ce dernier sauf que je ne suis pas très douée en orientation en fait.. Je fronce les sourcils et observe l'endroit. Je pense qu'il s'agit des couloirs pour les cours. Je tourne et prends un autre escalier. Je vois un petit écriteau avec marqué " dortoirs " dessus. J'y suis. Bon, gauche ou droite.. ? Toujours à droite dans les films d'horreur, aller. Je tourne donc à droite et ouvre ce que je pense être la porte de ma chambre. Je tombe sur un gars en caleçon qui .. se recoiffe dans un miroir. Je ne peux m'empêcher de rire face à cette situation grotesque. Comme si ma journée ne pouvait pas être pire. Il me jette un coup d'œil via son miroir et son visage se décompose un peu. Je sors rapidement sans lui laisser le temps de dire quelque chose puis tourne à gauche pour me trouver du côté des filles. J'avais pris le plan à l'envers. Idiote.

Chambre 205.. 207..209.. 211 voilà ! C'est vrai que c'était étonnant que ma chambre soit ouverte tout à l'heure. Enfin, je m'étais trompée bref. Je glisse une petite clé dans la serrure et entre. Je souris en voyant la décoration. C'est comme le reste du manoir sauf qu'ici la chambre est comme coupée en deux. A gauche, ce que j'imagine être le côté d'une autre fille est vraiment .. spécial. Dans le genre rose bonbon partout. Il y a une guirlande rose contre le mur, des draps rose pâle et pleins de choses du genre. Mon côté est totalement neutre, pas décoré pour l'instant. On verra bien avec le temps. Mes deux valises sont posées sous mon lit, vides. Quelqu'un à rangé mes sous-vêtements ? C'est glauque. Sur ma table de chevet il y a des instructions, les règles de vie et un autre plan. Il y a un uniforme sur le lit qui à l'air à ma taille. Dessus il y a un petit post-it : '' Uniforme obligatoire '' ( NDA : voir lien externe .) Je soupire, je le mettrai demain ils ne vont pas m'embêter pour un uniforme le premier soir. Je me sens déjà seule sans mon téléphone. Il n'y a pas internet enfin sauf si on y va avec les PC du lycée, j'imagine qu'il y en a. Je n'ai même pas pu prévenir mes potes, la galère. Je vais retourner au bon vieux temps et écrire des lettres. Je suis tellement désespérée actuellement que j'en suis tout à fait capable. Mon nécessaire de beauté est rangé dans une armoire dans un coin. Ma mère n'a pas mit grand chose niveau maquillage. Je me recoiffe rapidement puis descends les escaliers en courant, dans un boucan infernal puis réussis à trouver le réfectoire après dix minutes de recherche intensive.

Je pousse les portes et entre. Tout le monde se tait un instant et me dévisage. Le grand malaise.


___

1676 mots, j'étais inspirée pour le chapitre 1 haha. J'espère que ce n'est pas trop long sinon dites moi je peux faire 1000 mots environ par chapitre si c'est plus confortable. Disons que quand j'ai de l'inspiration il est difficile de m'arrêter (:

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