the choice || haitani brother...

By elosbooks_

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Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu... More

꧁REGLES ENVERS L'OC꧂
Partie 1
prologue
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Partie 2
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PARTIE 3
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By elosbooks_

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Je me réveille doucement, le corps d'Anya tout contre le miens, ses cheveux blonds chatouillants doucement mon nez. Sa respiration est apaisée, la mienne aussi. Mon bras est enroulée autour de sa taille, et je ferme les yeux pour profiter un peu plus de son contact.

Les deux jours que nous venons de passer ont été fantastiques, j'ai du créer un démon — ou un ange — du sexe, parce qu'elle n'est jamais rassasiée. Nos journées se sont résumées à : faire l'amour comme des fous, manger, refaire l'amour comme jamais, manger, faire l'amour sous la douche, et refaire l'amour puis dormir. Je crois qu'elle est un peu fatiguée,  moi aussi je l'avoue.

Mais nous nous découvrons et elle veut toujours en faire plus. Elle va devenir une experte. Malgré tout, je crois que c'est sa maladresse qui m'excite le plus. Parfois elle veut m'embrasser mais elle me donne un coup de tête au menton, et je l'embrasse encore plus avidement. D'autres fois au lieu de mettre ses mains dans mes cheveux elle enfonce ses pouces dans mes yeux.

C'est maladroit, c'est nous, et c'est absolument parfait. Nos corps se complètent et se trouvent à chaque fois. D'ailleurs, je sens une main douce contre la mienne, qui remonte doucement pour caresser mon bras. Anya se tourne dans mes bras et quand j'ouvre les yeux, elle ouvre légèrement les siens qui sont tout fatigués.

— Chalut, baille-t-elle.

— Bonjour, sourié-je.

Sans rien dire elle se blottie contre moi, sa tête dans mon cou, ses bras autour de mon corps. Quelques minutes plus tard, elle me regarde et sourit d'une façon que je connais très bien maintenant.

— Tu penses qu'on peut faire l'amour ?

— Je pense que oui, dis je en la mettant sur moi.

— Et tu penses que.. je peux t'attacher ?

Elle sourit de toutes ses dents en fermant les yeux, je pose mes mains sur ses hanches tandis qu'elle ondule doucement sur moi. A la façon dont ses joues rosissent je sais qu'elle est excitée et qu'elle sent mon erection.

— Ce que je pense, c'est que c'est moi qui t'attacherai.

Deux secondes plus tard elle se penche vers sa table de chevet et en sort une paire de menottes.

— T'es sur ? On peut s'attacher ensemble sinon ?

Sans que j'ai le temps de dire quoique ce soit elle a sa main menottée à la mienne, et elle balance la clé a l'autre bout de la pièce.

— Voilà ! dit elle comme si elle avait résolu un problème de maths.

Seul problème, nos mains sont attachés derrière le barreau du lit. C'est à dire qu'on ne peut pas se séparer, et que sans la clé on peut rien faire. Ma main est derrière le barreau du lit et la sienne est menottée juste devant.

— Anya.

— Oui ?

— Y a pas un problème ?

— Comme qu.. oh !

Elle réalise enfin ce qu'elle a fait et se tape la tête avec l'autre main. Elle se tape tellement fort que j'ai peur qu'elle se fasse un traumatisme crânien.

— Qu'elle conne !

— Anya, arrête, dis je en lui prenant sa main.

Deux secondes plus tard je suis mort de rire et elle me regarde en fronçant les sourcils, puis me donne une tape sur le torse.

— Arrête ! On fait comment maintenant ! Je viens de balancé la clé à l'autre bout de la pièce !

— T'inquiète pas, j'ai mon téléphone. Je vais appelé Rindo.

Elle me regarde, horrifiée, avant de me prendre le téléphone des mains.

— Le balance pas celui la ! rié-je.

— Tu crois que j'ai envie que Rindo me découvre comme ca ? A moitié nue sur toi à moitié nu ? Non, pas moyen.

Maintenant, c'est moi qui fronce les sourcils, un peu jaloux je l'avoue.

— Pourquoi ça t'importe qu'il nous découvre comme ça ? Il saura que t'es prise et arrêtera de vouloir t'avoir. T'es à moi point barre.

— Déjà arrête d'être jaloux, (je tourne la tête mais elle me prend le menton avec ses mains pour me la tourner vers elle) ensuite c'est juste parce qu'il va en parler à tout le monde.

— Ca se voit déjà à ton visage que t'es satisfaite sexuellement.

Elle rougie légèrement et se penche sur moi pour me faire un câlin. Sa main toujours accrochée à la mienne.

— Par contre je commence à avoir des fourmis dans le bras..

— Appelle Ikari.

— Ikari c'est pire !! Elle se pressera d'en parler à Sanzu.

— Non, je lui fais confiance.

Je secoue la tête pour dire que moi, je ne lui fais pas confiance. Si elle trouve que Rindo est pas ouf en terme de confidence, Ikari est bien pire. La seule personne qui reste est..

— Yakuta ! dit on en même temps.

Elle cherche le numéro de Yakuta dans mon téléphone et l'appelle. Elle met sur haut parleur tandis quelle continue de parler.

— Ran ? Pourquoi tu m'appelles ?

— Euh.. enfaite c'est Anya. On a un petit problème, je crois?

— Du genre ? dit Yakuta, blasée.

— Du genre on a perdu une clé.. du genre on est bloqué. Du genre il faut que tu viennes maintenant et rapidement pour nous aider !

— Oula ! Anya t'emballes pas. Je serai là dans cinq minutes.

— Fais vite !

Et elle raccroche. Ensuite, pendant les dix prochaines minutes, Anya regarde le téléphone et compte les secondes. Puis nous entendons la porte de la maison s'ouvrir et des pas.

— On est dans la chambre ! crié-je.

La porte s'ouvre et Yakuta fait les gros yeux en nous découvrant puis éclate de rire. Anya et moi nous regardons parce le fait qu'elle rigole est très rare et c'est assez étonnant.

— Vous m'avez appelé pour que je vous détache ?

— Oui..

— Oh putain ! Attendez deux minutes.

Elle sort son téléphone et prend un selfie avec nous, puis elle récupère la clé des menottes et nous détache. Je secoue mon bras et Anya se met directement sous la couverture avant que Yakuta s'effondre sur notre lit.

— Oh mon Dieu ! J'aurai jamais cru voir ça un jour !

Elle s'avance vers Anya et lui chuchote : « petite dévergondée » puis deux secondes après elle se relève comme si elle avait été brûlée.

— Oh merde ! Quand je rentre je vais prendre une douche je viens de toucher les draps ou vous avez baiser !

— Fais l'amour, la reprend Anya.

— C'est la même chose !

— Pas vraiment, grommelé-je.

Elle repart, morte de rire. Anya s'est retournée dans le lit et elle est en boule, je m'approche d'elle et commence à la chatouiller doucement au niveau des côtes, mais elle me repousse avec sa main.

— Anya?

— Laisse moi..

— Tu boudes ?

— Nan ! Je suis pas du genre à bouder, mais sérieusement, c'est tellement gênant Ran. C'était une mauvaise idée de toute manière. Désolée.

— Hé, Anya c'est rien, au contraire.

— On peut toujours faire l'amour ?

— Biensur ! J'ai un trique de malade, avec la femme la
plus canon dans mon lit. Si tu savais toutes les choses que j'ai envie de te faire.

Anya se relève doucement et sourit, dessinant des petits huit sur mon torse.

— Et tu veux me faire quoi ? demande-t-elle d'un ton innocent.

— Premièrement je te goûterai, pendant que tu me baisera la bouche, et je te ferai jouir rien qu'avec ma langue.

— Mh mh.. poursuit.

Elle se met sur moi avant d'enlever son tanga, et commence à caresser mon ventre ainsi que mon visage.

— Je t'attacherais sûrement les mains derrière ton dos en te prenant en levrette, jusqu'à ce que tu jouisse une nouvelle fois, sur ma queue. Et je te nourrirai pour que tu reprennes des forces.

— J'aurai la fessée ?

— Seulement si t'es pas sage.

— Je vais être un petit démon alors, dit elle avant d'éclater de rire.

Elle m'embrasse doucement avant d'approfondir le baiser.

— Je pourrai te sucer ?

Anya qui est directe et énonce clairement ce qu'elle veut tout en gardant cette petite touche d'innocence est un des trucs le plus excitants chez elle. Je ne crois pas que une semaine plus tôt elle aurait été capable d'être aussi directe, mais ça me plaît tellement.

— Pourquoi tu poses la question ?

— Miam !

Puis je pense que vous vous en doutez, je fais ce que je lui ai promis de faire le reste de la matinée. Je lui fais l'amour dans tous les sens du terme. Je l'embrasse à ne plus avoir de souffle, je la chéris jusqu'à ne voir plus qu'elle, je la caresse jusqu'à ce qu'elle en perde la raison.

***

Anya souhaitait prendre un bain, alors je me retrouve dans ma baignoire, les jambes qui ne rentrent pas entièrement dedans, avec Anya au milieu, adossée contre mon torse.

Elle a l'arrière de sa tête qui repose contre mon épaule et me regarde tendrement tandis que je caresse de haut en bas ses bras, ses cuisses et son ventre.

— Tu sais, j'aime bien quand t'es comme ça avec moi.

— C'est à dire ? demandé-je.

— T'es gentil et doux, et attentionné. En plus tu te laisse.. aller. Je te parle pas du sexe, je te parle que t'es plus détendu et tu rigoles vraiment. Ça change de six mois avant ou tu me détestais.

— Je ne te détestais pas. Tu étais insupportable parce que je trouvais que t'avais un comportement de gamine immature. Et j'ai réussi à te comprendre.

— Moi aussi, meme si je sais pas tout de toi. Alors que toi tu connais tout de moi.. Mais ne change pas.

— J'ai pas prévu de changer ne t'en fais pas.

— Oh je m'en fais pas ! Mais... fin.. si jamais tu sais ?

Je hausse un sourcil.

— Non je sais pas ?

— Si jamais ça va plus loin, et que c'est vraiment sérieux. Tu changeras pas hein ? Fin tu m'aimeras toujours ?

Anya et sa peur de toujours décevoir. Je ne peux même pas répondre à cela. Je ne m'étais jamais posée cette question. Je ne sais même pas si cela durera, même si je l'espère. Je ne sais pas ce qui pourrait se mettre en chemin. Et je pars toujours dans l'optique qu'Anya mérite bien mieux que moi.

— Ran ?

— Oui ?

— T'as pas répondu.

— Parce que je ne sais pas.

— Oh..

J'embrasse doucement sa nuque, alors qu'elle se raidit un peu contre moi.

— Anya, je ne sais seulement pas ce qui peut arriver demain ou dans trois ans, je ne peux pas prévoir. On verra comment ça se passera.

— Ok.

— Je t'aime.

Elle se tourne et appuie son genoux près de mon aine alors je protège mes parties avec mes mains. Anya entoure mon cou de ses mains, m'embrasse très rapidement.

— Je t'aime aussi, répond-t-elle avant de me taper les joues avec de la mousse puis de m'envoyer de la mousse.

Puis nous faisons une bataille d'eau, je lui mets de la mousse sur le cheveux, elle rigole et elle crie. Puis elle me met de la mousse dans les yeux, je la repousse, elle me saute dessus, et nous jouons comme ça pendant plus de dix minutes. Et lorsque Anya est un peu fatiguée, elle s'allonge contre moi et commence à dormir.

***

Lorsque l'eau commence à devenir froide, Anya est endormie dans mes bras. Ouais elle s'endort rapidement et même dans une baignoire où nous sommes tout collés elle réussit à s'endormir.

— Anya ?

— Mh ?

— Viens, je vais te nourrir.

— Avec ta bi-

— Ne dit pas le mot bite.

— Bite, bite, bite, biiiiiite.

J'éclate de rire. Nous sortons et nous nous séchons. Elle récupère un pull à moi et un jogging car je cite « j'ai la flemme d'aller dans ma chambre ». Lorsque nous descendons mon téléphone sonne.

— Anya, je dois te laisser.

— C'est moi qui vais te nourrir ! dit elle en sautant partout.

— Brule pas tout.

— Je gère !

— Tu me fais peur.

— Mais noon, aller file, je fais la spécialité du chef !

Je secoue la tête puis me dirige vers mon bureau. Je rappelle Mikey, et nous restons au téléphone une bonne vingtaine de minutes à parler du déroulement de la mission de ce soir. Mais honnêtement, cela me parait impossible. Alors je ferai sans suivre ses instructions, et je pense qu'il en est au courant.

Lorsque je reviens je vois Anya, la langue sortie sur le côté entrain de mettre des pâtes dans une poêle. Elle a sortit l'huile d'olive, le paprika, et je vois le couteau sorti. Il y a des taches d'huile partout sur le plan de travail, des spatules partout. Elle a mis ma cuisine sans dessus dessous.

Je m'approche doucement d'elle et l'entoure de mes bras, m'appuyant sur le plan de travail.

— Coucou, murmuré-je.

Elle sursaute légèrement et s'appuie contre moi, levant la tête et le regardant d'en bas.

— T'as fini ?

— Oui, et toi, t'as fini ? Ça sent bon.

— Bientôt, sourit-elle.

Je sors les couverts et commence à mettre la table, deux minutes plus tard elle apporte la poêle et commence à remplir les assiettes.

— Yakuta m'a envoyé la photo, c'est assez drôle en effet.

— Biensur que c'est drôle. Tu t'imagines la situation, de l'extérieur ça devrait être encore plus drôle !

— Moui, mais c'était assez gênant.

— Parce que tu crois qu'elle attache pas Kakucho elle ?

— Ouais mais elle oublie pas la clé.

— Qu'est ce que t'en sais ?

Elle hausse les épaules et sourit. Le reste du déjeuner se passe tellement bien. On discute de tout et de rien, elle est toujours souriante. Et je crois que c'est quelque chose que j'adore aussi chez elle. Elle sourit tellement qu'elle est capable d'illuminer une pièce.

— Tu te sens comment par rapport a ce soir ?

— Dire que j'ai pas peur ce serait mentir. J'appréhende un peu, de le revoir mais je.. je sais pas comment je réagirai. Et toi ?

— J'y suis habitué, mais là t'es présente. Et donc ça me fait plus stresser on va dire.

— D'ailleurs tu t'habilles comment ? dit elle en posant ses deux coudes sur la tables et en me regardant.

— Je sais pas, je verrai au moment venu.

— On peut regarder un Barbie pendant qu'on fait la sieste ?

— Tu veux faire la sieste ?

— Tu m'as défoncée tout à l'heure donc oui !

Elle se lève et commence à débarrasser, en toute logique je l'aide. Quelques secondes plus tard elle s'est allongée sur le canapé et je l'entends chantonner l'air de Barbie. Je m'essuie les mains et m'approche d'elle, Anya me fait automatiquement une place et se love contre moi.

— Je suis fatiguée, chuchote-t-elle au bout d'une demie heure.

— Dors, mon coeur.

— Mh mh.. Bonne sieste, raninounet, rit elle.

Je caresse ses cheveux et nous recouvre d'un plaid. Je me surprends à suivre parfaitement le film qu'elle a mit. Puis c'est moi qui m'endors, apaisé par la respiration d'Anya contre moi.

***

Je sens des petits trucs dans mes narines, et lorsque j'ouvre doucement les yeux je vois qu'Anya me chatouille les narines avec ses doigts.

— Anya tu fais quoi ?

— Je te réveille, ça marche ?

— Tu me réveilles en me mettant tes doigts dans le nez ?

— Oui, je me suis assurée que t'avais pas de crottes de nez avant.

— C'est gentil ça, ironisé-je.

— Je sais ! Je suis la petite amie parfaite. Bon faut qu'on y aille, fin qu'on se prépare.

— Ouais deux minutes.

Anya se lève brusquement et tombe sur moi en se mettant la main sur sa tête.

— Y a pleins d'étoiles partout. C'est ce quoi je m'attendais à voir quand ils décrivent les orgasmes dans les livres, rit elle.

— Ca va ?

— Je me suis levée trop vite.

Et elle éclate de rire, pour le coup elle rigole vraiment. Comme un petit cochon, elle refait vraiment les bruits. Puis elle monte dans les escaliers et j'entends un boum, je me dépêche à mon tour avant de la voir totalement affalée dans les marches.

— T'es un boulet, chuchoté-je en m'approchant d'elle.

— Mais tu m'aimes !

— Mais t'es un boulet.

— Mais tu m'aimes quand même !

Anya me regarde en fermant les yeux, la bouche en cul de poule et je dépose chastement mes lèvres dessus. Puis elle m'entoure de ses bras et de ses jambes, en levant une main en l'air et crie :

— Vers l'infini et au delà ! (voyant que je prends tout mon temps elle chuchote :) avance plus vite, c'est pas drôle.

Je ris mais ne fais pas ce qu'elle demande, lorsqu'on arrive dans sa chambre elle se rue vers son dressing.

— Tu veux choisir ma tenue ?

— Mh, oui.

— On s'assorti ?

— Si tu veux, sourié-je.

Je m'avance vers son dressing et me poste juste devant, regardant attentivement chaque robes. Anya se met devant moi et me montre chacune de ses dernières jusqu'à ce que j'en trouve une.

Elle en sort une et je sais que c'est celle la qui lui faut. C'est une robe longue, avec des bretelles très fines ainsi qu'un décolleté carré, elle est cintrée à la taille et fendue sur la longueur d'une jambe. La couleur principale est du violet foncé, et la robe est recouverte de tulle noir, ce qui l'a rend encore plus élégante. Et je trouve que c'est une robe qui correspond parfaitement à Anya.

— Elle est magnifique, dit elle.

Elle la récupère puis court jusqu'à ma chambre ou elle sort un costume trois pièces de la même couleur que sa robe, avec une cravate légèrement plus claire.

La voir dans son ensemble en dentelle qu'elle vient de mettre, qui est violet m'excite au plus haut point. Elle a mit une jarretière à sa cuisse non apparente, et même si je sais qu'elle n'est pas spécialement fan, elle m'a dit « Ikari dit que c'est bien pour les dagues »

Nous nous préparons tous les deux, elle fait ma cravate et je noue sa robe. Elle applique mon gel et je la coiffe, du moins j'essaie. Nous nous complétons et c'est ce que j'aime.

— Quelles boucles d'oreilles ? Elles ? (Anya me montre une paire tout en longueur et en finesse.) ou bien celles ci ? ( elle me tend des boucles d'oreilles plus courte, en forme de roses, la tige descendant et la fleur étant le diamant)

— Celle la, dis je en montrant les dernières.

Elle se met ses boucles d'oreilles et me temps le collier qui va avec, je lui attache et quelques secondes plus tard nous voilà fin prêts. Presque près. Elle choisit de mettre des escarpins Yves Saint Laurent, vernis avec un bout pointu et une bride à la cheville en or. Elles sont magnifiques.

— Attends.

Je m'assois sur le lit et prends son pieds entre mes cuisses afin de lui attacher la chaussure. Je la voyais se débattre ne sachant pas comment la mettre alors je lui empêche ce calvaire.

— C'est bon.

Elle se relève et me regarde en souriant, avec des talons de onze centimètres, elle fait presque ma taille. Du moins, elle est moins petite qu'avant. Elle me sourit et m'embrasse, avant de récupérer sa pochette, de prendre son téléphone et de me tirer vers le grand miroir de sa chambre.

Le fameux miroir qui me donne des envies perverses.

Je nous regarde (pour une différente raison cette fois ci) a avant qu'elle met son téléphone face au miroir, prend ma main et la pose contre sa hanche. Elle cale sa tête contre mon torse et je regarde notre reflet dans l'écran de son téléphone.

Et elle prend une photo. Ensuite elle me tend son cou et elle reprend une photo. Et cela pendant plus de cinq minutes.  Une fois fini, elle range son téléphone et nous commençons à sortir de la chambre.

— Tu sais que j'aurai eu le temps de te faire jouir deux fois ?

— Te surestime pas.

— Dit-elle !

— Oui.. ok t'as peut être raison. Mais au moins regarde !

Elle me tend son téléphone et je constate qu'elle a en fond d'écrans une photo de nous, riant aux éclats comme si il n'y avait pas ce téléphone. Nous allons bien ensembles et nous sommes bien assortis. La couleur est semblable à celle de mes yeux, voir Anya dans cette robe qui met en valeur son corps et qui le rend encore plus beau qu'il ne l'est déjà est une vision magnifique.

Même si je pense qu'elle est tellement plus belle naturellement, et nue. Biensur qu'elle est encore plus canon nue, mais elle est aussi tellement sexy quand elle est dans des tenues de ce style.

— Et j'ai aussi envoyé une photo de nous à Ikari et Yakuta. Elles ont dit qu'on était trop beaux !

Nous arrivons à une des pièces que je préfère : l'armurerie. Je m'arme d'un Glock et le met dans mon holster. Puis je tends deux dagues très aiguisées à Anya, qu'elle glisse une dans entre sa cuisse et sa  jarretière et l'autre entre son string et sa hanche.

— Je vais pas me couper ?

— Il y a très peu de chances.

— Je peux avoir une arme moi aussi ?

Je lui donne un taser ainsi qu'un poing américain qu'elle fourre directement dans son sac.

— Tu sais donner des coups de poings ?

— Oui, je sais aussi comment ça marche. C'est nul ! Tu me fais pas confiance pour avoir une arme..

— J'ai peur que cela se retourne contre toi surtout. Je sais ce que je fais Anya.

— Tu me surprotège.

— Parce que la dernière fois que je t'ai perdue de vue t'étais aux portes de la mort. Alors plus jamais je ne veux revivre ça. Surtout qu'on s'approche de la gueule du loup et que ton frère est un connard de classe suprême.

— Mais je suis pas quelqu'un de stupide Ran..

Je m'approche d'elle et prends son visage en coupe de mes deux mains, je la regarde droitement dans les yeux et lui demande :

— Est ce que j'ai dit que je te trouvais stupide ou que tu étais quelqu'un de stupide ?

— Non..

— Mon coeur, c'est moi qui suis trop stupide de t'avoir embarquée la dedans. Alors c'est à moi d'assumer.

— Et s'il t'arrive quelque chose ?

— Je te fais confiance.

J'embrasse son front, son nez et enfin sa bouche, afin de lui montrer tout l'amour et la confiance que je lui porte.

— Je veux continuer de voir cette lueur briller dans tes yeux, Anya. Pour rien au monde elles doivent disparaître.

— T'es vraiment mon ange gardien.

Elle me sourit et m'embrasse avant que nous nous mettions en route pour ce que j'appréhende le plus.

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