the choice || haitani brother...

By elosbooks_

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Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu... More

꧁REGLES ENVERS L'OC꧂
Partie 1
prologue
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Partie 2
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PARTIE 3
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Lorsque nous arrivons à la maison, je ne perds pas de temps et sors de la voiture. Je constate qu'Anya non plus ne perds pas de temps, car des que je lui ouvre la porte elle se jette sur moi et m'embrasse. Elle enroule ses jambes autour de mon corps, ma paume de sa main pétrissant ses fesses.

Des magnifiques fesses cela dit.

Je ne perds pas plus de temps et ferme la voiture d'un coup de pieds. Anya est toujours dans mes bras, et nous nous embrassons passionnément. Question de pratique : je nous dirige dans l'ascenseur.

Une fois dedans, Anya entreprend d'enlever ma chemise et grogne à chaque fois qu'elle loupe un bouton à cause de la précipitation. Alors je l'arrête.

Je prends son visage en coupe et l'embrasse comme un fou. C'est un baiser qui n'est pas comme les précédents. C'est un baiser maladroit et vorace. Un baiser langoureux et avide. Je transperce toutes les émotions dedans.

Et je sais que du côté d'Anya c'est la même chose. Surtout lorsqu'elle entrouvre ses lèvres pour me permettre de glisser ma langue. Et lorsque nos langues se rencontrent en dansant a l'image de notre désir, je sais qu'elle en a tout aussi envie que moi.

Notre baiser est langoureux, savoureux et mais aussi sauvage. Nos dents s'entrechoquent entre elle, nos nez se touchent. Mais le tintement de l'ascenseur nous sort de nos pensées.

Je reprends Anya dans mes bras et je remercie je ne sais qui d'avoir mis une robe fluide.

— Ma chambre, dit elle entre deux baisers.

— Pourquoi ?

— Les préservatifs.

— J'en ai aussi.

— Ok ta chambre, le lit est plus confortable.

Je ris doucement et l'emmène dans ma chambre. Je la dépose sur mon lit et vais fermer la porte. Lorsque je le retourne vers elle, je vois qu'elle est déjà en sous vêtement. Et lorsque je m'approche d'elle, elle tend les bras vers moi :

— Je veux te voir tout nu, tout nu, tout nu !!!

On dirait une droguée en manque de cocaine, sauf qu'Anya a juste envie de ma queue, et c'est franchement excitant.

— Tu vas me voir tout nu Anya mais calme toi.

Elle me regarde puis commence à me déshabiller doucement. Lorsqu'elle commence à s'affairer à mon pantalon, je sens que si je ne me contrôle pas je serais capable de jouir dans mon froc. Anya retire ma ceinture quelle balance à l'autre bout de la pièce. Elle masse mon sexe puis déboutonne mon pantalon, baissant ce dernier et le boxer.

Anya fixe mon sexe, puis elle me regarde. Une certaine avidité dans son regard. Du désir, de la passion mais aussi de l'amour. Et je sais déjà que je n'ai jamais connu un tel sentiment.

— Je te veux dans ma bouche.

Elle me regarde, mordant sa lèvre inférieure et je me baisse pour l'embrasser tandis que j'enlève le reste de mes vêtements de mes chevilles. Elle commence à caresser mon sexe mais je l'arrête desuite, et m'assois sur le lit.

— Tu ne me toucheras pas tant que je ne t'aurais pas toucher. Je ne le supporterai pas.

— Ran.. dit elle d'un ton suppliant.

Je prends ses hanches et la fait s'asseoir sur moi. Je suis littéralement nu devant elle et elle semble apprécier cette vision. J'en profite pour détacher son soutien gorge libérant sa petite poitrine. Au diable la dentelle, bien qu'excitante, elle ne rivalise en rien avec la tenue d'Ève, la tentation absolue. Le corps d'Anya est le plus magnifique que j'ai vu, et je ne comprendrai jamais pourquoi elle a mis autant de temps à s'assumer. Je l'embrasse une nouvelle fois. Et j'embrasse doucement tout son corps. La ligne de ses abdos, ses côtés, ses seins. Je les titilles, les pinces avec mes dents et les caresse.

Puis j'embrasse ses clavicules, son cou, mordille sa mâchoire et ses petites oreilles. Embrasse son nez pour finir avec sa bouche. Puis sans qu'elle s'y attende, je m'allonge et prends ses hanches dans mes mains, la ramenant sur mon visage.

— Putain Ran ! Je vais t'étouffer.

Je me décale légèrement de sorte à voir son visage.

— C'est pas toi qui disait « ta touffe m'étouffe » ?

Et elle glousse. Alors pour la faire taire je décale son string et lèche son intimité. Elle est déjà trempée. Je l'habitude doucement avant de la retourner une nouvelle fois, exposant ainsi ses fesses parfaites.

— La tu peux me toucher Anya.

Je recommence, doucement je la lèche et la savoure. Tandis qu'elle gémit en empoignant mon sexe.

— T'es tellement mouillée, lui dis je,

— Et toi tellement dur..

Elle gémit lorsque j'insère un doigt en elle, puis elle gémit lorsque c'est au deuxième. Mais c'est à mon tour de grogner lorsqu'elle prend mon sexe dans sa bouche. Lorsqu'elle caresse les bourses, lorsque ma queue tape le fond de sa gorge.

Je l'ai déjà vu faire et je sais qu'elle n'aurait pas de mal si je jouissais maintenant. Mais je n'en ai pas envie. Je veux faire durer le plaisir. Et si je dois penser à Anya entrain de me sucer comme jamais pendant qu'elle me baise la bouche, je crois que ça ne tardera pas.

Lorsque je sens qu'elle est sur le point de jouir et moi de même, je m'arrête.

— Ran ! proteste-t-elle.

Et je n'ai pas de mal à l'imaginer, les sourcils froncés et mains sur les hanches à me réprimander.

Et je ris doucement, mon souffle chaud percutant sa chaire douce et humide.

— Patience, mon coeur.

Je n'ai pas envie de la faire jouir par de simples préliminaires. Nous avons assez attendus pour ça. Même si ils n'étaient pas vraiment conventionnels.

J'enlève ses escarpins, doucement et faisant attention en les posant au pied du lit. Et j'embrasse chacune des parcelles de son corps. De sa cheville à ses omoplates, en passant par ses fesses. Je la chéris comme elle le mérite.

Mes doigts sont encore luisants de son jus alors je la regarde et elle ouvre la bouche tandis qu'elle suce mes doigts. Cette vision est à graver dans ma mémoire. C'est une vision sublime.

Malgré tout j'ai l'impression de la pervertire. Même si cette impression ne dure que quelques secondes, elle est la. J'ai l'impression d'être malsain alors qu'elle apprécie. Son gémissement tandis que je titille ses seins en atteste bel et bien.

J'ai l'impression quand me côtoyant elle n'aura plus sa pureté que j'aime tant, alors que je sais pertinemment que je me trompe. Anya mérite le Paradis alors qu'elle aime celui qui attend devant les portes de l'Enfer.

Lorsqu'elle rouvre ses yeux, j'y vois tout le désir et l'attente qu'elle éprouve, c'est comme une supplice muette entre elle et moi. Alors sans qu'elle s'y attende je la renverse sur le dos et l'embrasse comme un damné encore une fois, mes mains dans ses cheveux.

— Préservatif ! ordonne-t-elle

Je le prends et le lui donne, tandis qu'elle le retire de son emballage je retire son maudit string. Puis elle prend soin de bien le mettre autour de ma queue. Puis je m'avance vers elle, doucement. Je mets mes deux mains de part et d'autres de son visage, tandis que je continue légèrement mes mouvements sur son intimité.

Je n'ai pas envie qu'elle est mal alors que c'est sa première fois. Je tiens à ce que la lubrification soit bonne pour faciliter et donner le plus de plaisir possible.

Alors que je m'apprête à entrer en elle je l'embrasse et étouffe son gémissement tandis qu'elle mord fortement mon épaule.

— Je sais que c'est y'a première fois alors si t'as mal.. tu me le dis ok ?

— Oui..

Une fois que je suis en elle, c'est tellement étroit que je n'ose pas bouger.

— T'es tellement serrée, putain..

A ces mots la, elle se raidit encore plus.

— C'est mauvais ? Je sais pas je..

Elle a l'air affolée alors que c'est tout à fait normal. Je caresse doucement ses cheveux formant une auréoles dorée sur les draps.

— Non Anya, t'es parfaite. N'aie pas peur.

— La seule chose dont j'ai peur c'est de ne pas satisfaire tes désirs, Ran.

— T'es extraordinaire, dis je en l'embrassant.

Lorsqu'elle se détend un peu plus, je bouge. Je commence de léger va et vient auxquels elle se redit. Mais se détend de plus en plus lorsque je la caresse et l'embrasse. Elle pousse des gémissements entre la douleur et le plaisir, se rapprochant plus de ce dernier.

Lorsque je peux enfin bouger correctement, je donne des coups de reins plus ou moins forts.

— Oh saperlipopette ! s'écrie-t-elle.

Je m'approche de son oreille et chuchote :

— Ne prononce plus jamais ces mots dans mon lit, quand on est ensemble Anya.

— Tu préfères que je manque de respect à la religion ? dit elle en mordant le lobe de mon oreille.

— Non, mais je préfère que tu gémisse mon nom car tu n'en peux plus. Je veux que tu me vénères parce que je m'apprête à te donner un orgasme dont tu te souviendras toute ta vie, mon coeur.

— Faites moi jouir maître Ran, rit-elle.

Et ça ne devrait pas m'exciter autant. Pourtant c'est le cas. Elle se moque ouvertement alors je donne un coup de rein un peu plus violent qui lui fait valser la tête en arrière. Quelques minutes plus tard. La cadence est améliorée. Nos têtes sont collées l'unes à l'autre, mes mains sont dans ses cheveux, mon nez frôle le sien, nos souffles s'entrechoquent. Nos lèvres s'effleurent. Quelques fois elle mordille ma lèvres inférieure, parfois c'est moi qui lui mordille.

— Ran... gémit elle.

— Mon coeur, dis je avant de l'embrasser.

C'est la première fois que je me retrouve avec ce sentiment. Un sentiment de bien être, d'amour sain. C'est la première fois que je ressens autant de choses à la fois. Elle est moi sommes en parfaite symbiose. Nos corps sont faits l'un pour l'autre. Lorsque je m'arrête, elle reprend les mouvements de son bassins. Puis nous nous accordons tous les deux, comme un orchestre en harmonie.

Nous sommes liés. Elle n'a pas seulement pris en otage mes pensées, mais elle a aussi prit en otage mon coeur et mon âme. Je suis connecté à elle. Et je suis à Anya tout ce qu'elle est à moi, voire bien plus. Je fais tout de même attention à ne pas faire de geste brusques ou qui peuvent paraître violent, pour ne pas réveiller certains traumatismes chez elle.

Nos corps s'imbriquent parfaitement. Comme s'ils avaient toujours été fait pour être ensemble. C'est elle et moi et ça ne changera pas.

Sans que je me rende compte, Anya a changé de position et elle se retrouve sur moi. Le chevauchant et c'est une vision bien trop belle pour ce monde. Elle commence à onduler doucement sur moi, mes mains sont fermement placées sur ses hanches. Je dirige un peu ses mouvements avec une main, avec l'autre le pétrit et titille son sein. Je me redresse un peu et le prend dans ma bouche tandis qu'elle gémit.

Anya se donne du plaisir et elle est sacrément bandante. Je replace doucement une mèche de cheveux derrière son oreille avant d'attraper sa chevelure soyeuse dans mon poing, et de tirer légèrement sa tête en arrière pour cambrer son dos.

J'embrasse alors ses côtés, ses clavicules apparentes, ses seins fièrement dressés. Et je l'embrasse elle. La regardant droit dans les yeux. Elle a les cheveux légèrement humide et transpire. Alors je sais pertinemment qu'elle va bientôt venir.

Je la maintiens avec les mains et c'est moi qui fait tous les mouvements. Rapides ou lents. Je les fait irrégulier tandis qu'elle continue de gémir, parfois crier mon nom. Et que je continue de chuchoter son surnom que j'aime tant.

Je sens les parois de son vagin se resserrer autour de ma queue alors je fais quelques coups de reins violent et elle a un orgasme magnifique. Elle gémit tellement fort mon nom, tremblant de tout son être contre moi, si bien que je dois la serrer dans mes bras. Je continue un tout petit peu mes mouvements et c'est à moi de jouir dans un râle profond.

Anya a la tête posée contre mon épaule.

— Je t'aime.. dit elle dans un murmure.

— Je t'aime aussi.

Je me retire doucement car elle est encore bien sensible, qu'elle risque d'avoir un autre orgasme à ce contact.

— Merci.

— Tu n'as pas à me remercier Anya. C'est normal. J'espère que je ne t'ai pas fait mal. Si j'ai été trop violent ou..

— Non. T'étais parfait. C'était parfait. C'est avec toi et c'est à l'image de ta personnalité, je ne peux rêver mieux. Et moi ?

— T'étais excitante au possible. Bandante et tellement sensuelle. Bordel je sais pas a quoi ressemble le Paradis et je ne le saurait jamais, mais si je devais avoir un endroit qui doit ressembler a mon paradis ce serai ta chatte.

Elle prend mon visage en coupe, le sourire affiché sur son visage est le plus beau. Ses pommettes rougies par l'excitation sont les plus belles. Ses cheveux presque trempés sont magnifique. Elle joue avec mes cheveux avant d'embrasser de la plus adorable des manières le bout de mon nez, et ensuite ma bouche.

Mon bras est fermement placé contre sa taille qu'elle a du mal à s'en échapper. Elle descend doucement le long de mon corps, son magnifique cul en l'air. Embrassant chaque parcelle de peau.

— T'es pas rassasiée, petit diable ?

— On passe de l'ange au diable ?

— Tu sais toi même que tu passe de l'ange au diable. Tu sais le petit être qui a des petites cornes sur sa tête et un trident. Qui est toujours là petite voix de la tête que l'on a envie d'écouter, surtout lorsqu'il s'agit de sexe. T'es insatiable.

— Mais tu adore lorsque je le suis, dit elle avant d'enlever le préservatif et de le nouer.

— Je n'ai jamais dit que j'étais contre. Au contraire. T'es tellement belle quand tu me suces.

— Plus que quand je te chevauche ?

— Évidemment que non.

Elle rit et et le petit démon s'empare de ma queue. Et c'est comme ça toute la nuit. Elle sur moi, moi sur elle. Elle est moi. Seulement nos souffles alanguis. Il n'y a plus que nos gémissements et nous souffles qui remplissent le bruit de la pluie qui coule. Car oui, nous ne nous sommes pas rendus compte qu'il pleuvait autant.

C'est son corps contre le miens. On prend seulement des petites poses mais nous ne sommes jamais vraiment rassasiés. Nous découvrons notre corps chaque nouvelles fois. Comme si ce n'était pas assez.

Elle prend de plus en plus de plaisir, parfois c'est même elle qui dirige et je l'écoute. Parfois c'est moi qui le fais, surtout quand je la prends en levrette et qu'elle adore ça.

Nous finissons presque une boîte de préservatif, nous avons testé tous les recoins de la chambre. Le lit, sur la commode, sur les lavabo, contre le miroir, par terre et en dernier dans la douche. Nous nous couchons au lever du soleil. Nous papotons un petit peu, et comme d'habitude avec Anya, c'est une des nuits que je n'oublierai jamais.

Et je peux aussi me vanter que je lui ai donné bien plus d'orgasmes qu'Ikari n'en a reçu avec Sanzu.

Nous sommes couchés, dans sa chambre car nous avions la flemme de changer les draps. Elle me regarde, les cheveux sur le côté, pensive.

— A quoi tu penses ?

— A notre futur.. Après ça.. on doit faire quoi ?

— Apres ça nous avons encore pleins de choses à découvrir, mon coeur. Endors toi et reposes toi, demain est un autre jour.

— Techniquement aujourd'hui, il est sept heures. Tu dois travailler dans pas longtemps..

— Je ne travaille pas aujourd'hui. Je reste avec toi, dis je en l'embrassant.

— Cool !

— Bonne nuit, mon coeur.

— Bonne nuit, mon ange, dit elle en caressant ma joue avant de se blottir contre moi tandis que je caresse doucement son dos.

Le petit nom dont elle vient de m'affubler fait battre mon coeur plus qu'il ne le devrai. Je ne suis pas un ange. J'ai fait trop de mauvais choix dans ma vie pour en être un. L'ange c'est plutôt elle, et j'ai peur qu'elle m'idéalise tellement et me mette sur un piédestal tellement important que la chute devienne terrible.

Mais je m'endors, sentant sa respiration s'adoucir, son corps se détendre. Malgré tout, je sais que ma place est auprès d'elle. Pour le meilleur comme pour le pire.

Je me réveille doucement à cause du tonnerre qui gronde. Une bras m'entoure fortement, ne voulant pas me laisser partir. Je me blottis un peu plus contre le corps nu de Ran. TOUT NU !!

Sentant un souffle chaud contre ma nuque, et quelques petits baisers au même endroit, je tourne légèrement la tête et m'aperçois que Ran est réveillé.

— Salut, dis je en me tournant.

Sa main est toujours posé contre moi, le draps est presque parti mais il est toujours au niveau de notre taille. C'est une vision de rêve, Ran est tout nu, dans mon lit, et il me regarde comme si j'étais la septième merveille du monde.

— On a dormi combien de temps ? Ça fait longtemps que t'es réveillé ? Et d'ailleurs t'es tout nu dans mon lit... continué-je en souriant.

— On s'est endormi à sept heures, il en est dix sept, ça fait seulement quelques minutes que je suis réveillé, et toi aussi t'es toute nue.

Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille, ce geste me ramène directement à cette nuit. Une nuit folle, et sacrément sexy, et bien aussi. Même très bien. J'ai d'ailleurs remarqué qu'il aimait mes cheveux, et comme un tic lorsque je suis près de lui, il remet toujours mes cheveux derrières mon oreille. Cette fois ci il s'attarde un petit peu plus sur ma mâchoire, caressant ma joue de son pouce.

Ses cheveux sont tout en pagaille, je passe ma main dedans et essaie de les coiffer comme je peux. Nos regards se croisent et s'accrochent. Et je ne vois plus que lui, même pas le bruit de l'orage pourrait nous déranger. Puis je dévie mon regard vers sa bouche, et lui aussi.

— Tu vas m'embrasser ? demandé-je doucement.

— Et tu en as envie ?

— Plus que tout, dis je avant que ses lèvres se posent sur les miennes.

Notre baiser est tout d'abord doux, mais il se transforme en vrai brasier lorsque nos deux corps fusionnent l'un avec l'autre. Je m'apprête à le chevaucher lorsque je ressens des douleurs au niveau des cuisses.

— Aïe...

— Hé ? Ça va ?

— J'ai des courbatures partout, dis je en riant.

— Les risques du métier.

— Chut. C'est trop nul.

— Viens, dit il en me prenant doucement.

Il me tourne, de façon à ce que me dos touche son torse. Je caresse son sexe dur (il est déjà dur ?) tandis qu'il commence à caresser mon intimité.

Je gémis de plus en plus, fermant les yeux et appréciant ce moment. Puis sans que je m'y attende, Ran s'enfonce profondément en moi dans un râle profond. C'est à ce moment là que je réalise que nous l'avons. Il commence à faire des allés et retours doucement me procurant déjà beaucoup de plaisir.

— Ran..?

— Oui, mon coeur ?

— On a oublié le..

Il se raidit contre moi, et n'ose plus faire de mouvement. Je l'entends grommeler quelque chose d'incompréhensible, alors je tourne ma tête.

— Je.. je prends la pilule et normalement je suis clean, t'es mon premier alors..

— Je suis clean aussi, dit il en embrassant ma nuque.

Soudain toute pression a disparue. C'est moi et lui. Le sentir sans barrière est bien plus agréable que tout ce que j'aurai pensé. Tous les deux avec nos seules respiration. Il titille mon sein tandis que je prends sa main pour l'embrasser, n'étant pas face à lui. Pendant que lui embrasse mon dos, mon oreille et autres. Je sens aussi son souffle contre la nuque, un souffle de plus en plus irrégulier. Entendre mon prénom ou mon surnom passer entre ses lèvres est la chose la plus sexy qu'il peut faire. Enfin une des choses les plus sexy.

Et je crois que je ne serai jamais rassasié lorsqu'il sera auprès de moi. J'ai toujours envie de découvrir son corps, encore et encore.

— Mon coeur, je viens.

Je ferme les yeux, appréciant encore plus cette sensation. Lorsqu'il accélère et me donne certains coups de rein plus violent, je sais que je suis au bord de précipice. Je prends sa main et croise nos doigts, et je la serre fort, lui aussi me serre fort.

Son autre main titille mon clitoris, parfois mes tétons. Et en quelques secondes nous jouissons tous les deux. Je tremble tandis qu'il jouit en moi, je gémis pendant qu'il grogne, et c'est la chose la plus naturelle, une connexion entre nos corps et âmes. Comme si ils s'étaient toujours connus

Ran me serre fort contre lui tandis que mon orgasme continue, comme un ouragan qui déferle tout sur son passage, ma respiration est totalement irrégulières, j'ai des petites larmes de plaisir qui perlent au coin de mes yeux. Et je ris. Ran fait quelques va et vient avant de se retirer.

— Je suis désolé, j'aurai pas du je..

C'est la première fois que je le vois perdre ses mots et bafouiller. Je le regarde, encore allongée et l'embrasse pour le faire taire.

— T'inquiète pas, au contraire c'était très bien. Je vais pas te faire un gosse dans le dos Ran.

— T'es pas possible.

— Oui mais je t'aime, alors ça rattrape tout.

Il se lève doucement et m'invite à me lever aussi. Et nous filons dans la douche. Encore ici nous faisons l'amour comme des fous, je pense que c'est l'euphorie du premier jour, et de la découverte pour moi, de la fin de l'abstinence pour lui.

— T'as faim ? me demande Ran en sortant de la douche.

— Un peu quand même. Tu fais à manger ?

— Pourquoi ça serait pas toi pour une fois ?

— Si tu veux manger un truc pas cuit et être intoxiqué t'es sur la bonne voie.

Il rit et me vole un baiser au passage.

— Je vais voir ce que j'ai.

— J'arrive dans deux minutes.

Il commence à sortir mais fait demi tour et me dit avec un clin d'œil.

— Non Anya, on ne fera pas l'amour sur l'îlot central.

— J'allais pas dire ça !

Il hausse un sourcil d'un air réprobateur.

— Bon ok, oui j'allais dire ça ! Mais quoi ?

— On mange et après on avisera.

— Ok...

— Petit démon.

Je me prépare, enfile une nuisette (sans sous vêtements, on sait jamais) brosse mes cheveux, pas mes dents sinon j'aurai le goût de la menthe en mangeant, je sais d'ailleurs pas comment Ran peut faire, et récupère mon téléphone.

Ikari : Alors cette soirée ?

Yakuta : Ikari il est cinq heure du math !

Ikari : si elle me répond pas c'est qu'elle a un double orgasme.

Yakuta : t'es irrécupérable.

Ikari : regarde il est dix heures elle m'a toujours pas répondu ! Et si il lui est arrivé quelque chose.

Je ris à ces messages, et ça continue encore toute la journée. Alors je décide de mettre fin à leur tergiversions.

Moi : les filles je suis en vie, meme plus qu'en vie. Je crois que je suis devenue comme Ikari..

Ikari : combien d'orgasmes.

Moi : euh je les ai pas compter mais au moins cinq.. si c'est plus.

Soudain je reçois un appel d'Ikari.

— Alors ?

— Oh, c'était génial. Vraiment génial. On l'a fait sur toutes les surfaces possibles de sa chambre. Et quand le lit était trempé de sueur on l'a fait par terre.. Je vais te passer tous les detailed mais c'est incroyable.

— Donc y a plus de cinq orgasmes la.

— Euh oui.

— HARU ! crie-t-elle a travers le téléphone.

— J'arrive !

Et j'entends toute leur conversation. Ikari qui se plaint de pas avoir assez d'orgasmes, Sanzu qui se plaint de ne pas avoir le temps pour ça. Ikari qui lui gueule dessus parce qu'il a le temps, et Sanzu qui réplique en lui disant « tu chevauches ma bite tous les soirs, le problème vient de toi, pas de moi, si t'étais moins têtue et me laisser te donner du plaisir t'en auras bien plus »

Ikari n'a pas répliqué et des que j'ai entendu leur bruit de bave j'ai raccroché.

Je descend, m'approche de lui et l'enlace par derrière, faisant un bisous dans son dos. Ouais il est quand même grand..

— Tu veux m'aider ?

— Mhh oui.

Je commence à l'aider à je ne sais quoi, et je m'applique le plus possible. Ran m'indique ce que je fais et je le fais avec minutie. Parfois il me regarde et sourit, d'autres fois je lui mets de la sauce tomate sur le nez. Et c'est ça tout le long, on fait des lasagnes tous les deux sans se préoccuper du reste.

— D'ailleurs Ran ?

— Mh mh ?

— Le sexe c'est génial. Le sexe avec toi est génial.

Il rit et embrasse mon front avant d'enfourner le plat.

— Tu peux m'enfourner aussi ?

— Mon coeur si tu continues comme ça on vivra pour le sexe, tous les jours.

— Mhhh ça me dérangerai pas, sourié-je.

Il reçoit un message sur son téléphone et son visage change.

— Je dois faire une visio rapidement avec le Bonten, dit il en partant vers son bureau.

— Je peux venir ?

— J'ai pas envie de gâcher ce moment Anya. C'est.. c'est par rapport à toi et je veux pas te blesser..

— Tu veux me baiser.

— Te faire l'amour, c'est différent.

— Mais je veux venir !

Il soupire et me prend la main. Il sort deux verres de vin et les remplis. Je suis assise sur ses genoux, sa main autour de ma taille lorsque la visio commence.

Je repère Ikari et Sanzu dans leur lit, ils ont une mine vachement contrariée, Yakuta et Kakucho sont assis à côté avec leur lunettes comme des premiers de la classe. Rindo joue avec un papier. Et les autres je les aime pas.

Ran met lui aussi une paire de lunettes.

— T'es trop sexy ! chuchoté-je.

— On a tous entendus, disent les autres a l'unisson.

— M'en fou c'est la vérité.

Et la visio continue. On m'annonce que mon frère n'est peut être pas mort et qu'il sera à un gala dans trois jours. Ils comptent sur Ikari et Sanzu, mais ils protestent.

— S'il nous voit c'est cramé !

— Et si c'est nous aussi, se plaignent Yakuta et Kakucho.

— Vous avez juste envie de baiser sans qu'on vous fasse chier oui.

Ran me donne une petite tape sur la cuisse pour que je me taise. Il met la vidéo en pause et me parle.

— Anya tu sais que c'est quand même dangereux.. Alors il faut que tu sois sure et que tu sois d'accord. Je ne peux pas me permettre de te remettre en danger.

— Tu vas y aller tout seul sinon ?

— Oui.. mais ce sera moins facile.

— Je viens avec toi. Comme ça on est bonnie and clyde.

— Ok, dit il avant de m'embrasser.

Nous finissons la visio, et je sens que Ran est tendu surtout quand je le vois faire les cent pas.

— Eh, mon ange.. dis je en caressant son épaule.

— Mon coeur.. dit il dans un souffle, des que son regard a trouvé le miens, quelque chose c'est comme éclairé dans ses yeux.

Je l'enlace et lui fais un gros câlin. Il met sa tête au plus près de la mienne.

— Pourquoi tu m'appelles mon ange ?

— Parce que.. tu as tout d'un ange pour moi. Tu es gentil et bienveillant avec les gens que t'aimes. Tu es doux et tu as toutes les qualité pour l'être.

— J'ai fait bien trop de mauvaises action.

— T'es un ange déchu Ran. T'es un ange a qui on a brisé une aile et une partie de soi. Je ne sais pas et ne connais pas encore ton passé, et j'espère que tu me feras assez confiance pour un jour m'en parler. Mais ce que je sais c'est que tu es mon ange gardien, et que tu veilleras toujours sur moi. Alors tu n'es peut être pas un ange, selon ton regard, mais pour moi tu l'es. Tu es mon ange, et rien n'y personne n'est changera ça.

Nous restons blottis l'un contre l'autre pendant un certain moment. Nous deux dans notre bulle. Et finalement nous mangeons et rions dans la bonne humeur, puis évidemment comme nous ne sommes pas rassasié nous faisons l'amour sur presque toutes les surfaces de la maison : sauf l'îlot central.

—————
FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE
A SUIVRE...
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NDA : bon, je n'ai jamais fait de NdA mais je tenais tout de même à vous remercier, merci de me suivre dans cette aventure même si elle est assez longue je vous avoue. Les personnages sont très complexes, j'espère que vous arrivez à mieux cerner celui d'Anya. Quand à celui de Ran...

Ces protagonistes, sont je crois mes préférés. Ils sont à l'opposé l'un de l'autre mais ils sont en même temps similaires. Je sais d'ailleurs que Ran n'est pas mon personnage, mais je le considère comme tel. Évidemment je vais sûrement la réécrire une nouvelle fois, pour changer le prénom de tous les personnages. Dans un autre roman.

Je ne vais pas non plus épiloguer sur eux même si il y a tant de choses à dire. Mais juste un grand merci à vous.

J'avais commencé à écrire cette histoire en me disant « et si je faisais ube protagoniste totalement décalée ? » et finalement elle s'est transformée en bien plus que ça. Je pense que ceux qui suivent cette histoire depuis sa sortie en novembre verrons qu'Anya la princesse a bien changé. Son développement est tellement plus construit.

Mais c'est ici que s'achève la première partie, le calme avant la tempête. Il y aura trois parties de plus, et ne vous inquiétez pas elles seront dans le même tome. D'ailleurs je voulais changer le titre, mais je suis bien trop attachée à celui là. De base c'était un triangle amoureux entre Rindo et Ran. Je pense que le choix était vite fait.

Bref, je vous laisse ici et merci encore. Vos messages et vos commentaires me font toujours plaisir. Merci aussi pour votre soutien, sans vous je ne sais pas si j'aurai continué à poster sur wattpad.

Je sais que mes histoires aident certaines personnes, et que certaines personnes se reconnaissent dans le personnage d'Anya, alors merci pour tout.

🫶🏼🫶🏼🫶🏼

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