En allant dans le salon, je vis que les mêmes personnes que la dernière fois. Il y avait Lewis, un grand blond aux yeux bleus, très sympatique et accueillant ; il y avait aussi Camille, une fille plutôt lunatique mais souriante ; Jessy, lui, est plus actif, je veux dire qu'il bouge tout le temps et qu'il est incapable de rester tranquille plus d'une minute. Physique: cheveux noirs et courts.
- "Salut beauté !" me dit Lewis en venant me faire la bise.
- "Hey Veronica ! Tu t'ennuie déjà de nous ?" me lança Jessy avec un clin d'œil.
- "Ouais ouais c'est ça !" dis-je en allant lui faire un colleux.
Camille se contenta de me faire un signe de la main et un sourire.
- "Je peux dormir ici ?" demandai-je.
- Bien sûr, pourquoi ? T'as des problèmes ?
- Ouais .. On peut dire ça ..
- "Viens" me dit Lewis.
Je le suivit et il m'amèna au deuxième étage.
- "On a pas de chambre de libre, désolé. Tu préfère dormir avec moi ou avec Camille ?" me demanda-t-il.
- C'est pas grave, t'inquiète, j'aimerais bien dormir avec toi, si ça ne te dérange pas bien sur.
- "Aucun problème, tout ce que tu voudra princesse" dit-il avec un magnifique sourire.
J'apprécie vraiment ce cher Lewis. Il rend mes journées terribles plus joyeuses.
- "T'a un pyjama ?" me demanda-t-il.
- Euh non j'ai oublier d'en amener un.
- Attend je vais te passer un t-shirt, ça fera l'affaire je pense.
Il allât fouiller dans une armoire et en sorti un t-shirt, tout ce qui a de plus banal.
- Ça va faire l'affaire, merci.
- "Derien" me dit-il en me faisant un bisou sur le front.
Ce mec a le don de me faire sentir en securité, et j'adore ça.
Vers 11:00 j'alla enfiler le t-shirt qui me servait de pyjama, enfin celui de Lewis, puis je partît me coucher. Quelque instants plus tard, Lewis me rejoignit sous les couvertures.
- "T'es pas mal à l'aise qu'on dorme ensemble ?" demanda-t-il, juste pour être sur.
- Non t'inquiète pas.
- Tu compte rester ici jusqu'à quand ?
- Je sais pas, jusqu'à demain après-midi peut-être.
- T'as pas cours demain ?
- "Est-ce que tu vas me gronder si je ne vais pas en cours ?" demandai-je sur un ton légèrement amusé.
- S'il te plait princesse, vas-y, fait le pour moi. Je veux pas que tu lâche l'école.
- D'accord papa Lewis, je vais y aller. Mais à une seule condition.
- Tout ce que tu veux.
- Tu viens me porter et me chercher en Lamborghini.
- Comment tu sais que j'ai une Lamborghini?
- Tes clefs sur le bureau.
- "Je savais pas que t'avais le sens de l'observation aussi développé." dit-il un peu surpris.
- Tu sais pas grand chose sur moi tout court.
- Touché.
Sur ce, on s'endormi face à face.
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- "Debout ma jolie" me chuchota tendrement Lewis.
Je me contenta de grogner.
- Aller leve toi faut pas que tu sois en retard.
- "D'accord papa" dis-je exaspérée.
Je me leva, pris mon sac et alla m'enfermer dans la salle de bain. Je pris une douche froide vite fais pour me réveiller et je mis des shorts bourgognes trouées avec une camisole grise marqué "california" dessu. Je me maquilla un peu et me fis un chignon loose. Quand je sorti de la salle de bain, qui est soit dis en passant la salle de bain privée de Lewis, il me siffla. Je fais de l'effet à tous les gars, c'est inévitable.
- Arrête de me mater et va me faire à déjeuner.
- Sois gentille s'il te plait, je ne suis pas comme ton père.
- Oh désolée, j'ai l'habitude d'être arrogante le matin.
- J'avais cru remarquer ouais.
Quand je descendis, il y avait un festin sur la table : toast, bacon, patates, œufs, crêpes .. Mike me salua et me dit de prendre tout ce que je voulais.
- "Alors, t'as su trouver tout se dont tu avais besoin ?" me demanda Camille.
- Ouais merci
- Tu sais, tu est la bienvenu ici, tu peux rester aussi longtemps que tu veux.
- "Ouais, de toute façon on a 10 chambres donc tu peux garder la tienne aussi longtemps que tu veux" me dit gentillement Jessy.
- "La mienne ?" demandai-je, septique.
- Bah oui, celle dans la quelle tu as dormi.
- J'ai dormi avec Lewis parce qu'il disait que toute les chambres étaient occupées ..
Mike se tourna vers Lewis et le dévisagea.
- "Depuis quand tu te permet de coucher avec les filles que je ramène ici ?! " S'époumona Mike.
- "Wooooo ! On a rien fait la, on a juste dormi ensemble !" rectifiai-je en me levant de table.
- "Ouais c'est ça comme si j'allais croire ce que tu dis ! Lewis couche avec toute les filles, et la, t'essaye de me faire croire que tu as dormi avec lui, sans faire de cochonneries ? Désolé, mais c'est pas crédible" dit Mike en me regardent de façon méprisante.
- C'est vrai Mike ! Arrête de foutre la merde ! De toute façon je lui ai offert de dormir avec Camille ou avec moi et elle m'a choisi, donc j'y suis pour rien.
- "Hey les gars ! On se calme ! Pourquoi tu ne lui a pas juste donner une chambre libre ?" demanda Camille à Lewis.
On attendait tous une réponse, mais elle n'est pas venue. On en a tous conclut la même chose je crois : Lewis voulait que je dorme avec lui, et il voulait peut être même plus. Moi ça ne me dérangeais pas de dormir ensemble mais vu la réaction de Mike je crois qu'il est mieux d'éviter de refaire ça.
Aux alentours de 8h25, Lewis et moi sommes parti pour aller au lycée. Il y avait un malaise palpable dans l'auto et je n'aimais pas trop ça, mais je ne voulais pas parler non plus. C'est Lewis qui brisa le silence.
- Je suis désolé pour cette histoire, et surtout pour Mike. J'ai l'impression qu'il va être moins sympa avec toi et c'est de ma faute.
- Ne t'en fais pas, je vais m'occuper de ça tout à l'heure.
Il sembla soulagé de ma réaction assez positive et il se détendit. Arrivés dans le parking, tout le monde fixais l'auto dans la quelle j'étais. Je dis à Lewis de venir me chercher après les cours et je descendis. Les gens étaient en extase devant la voiture. Je vis mes deux meilleures amies et j'alla les rejoindre.
- "C'est qui ce mec trop canon ?" demanda Chloe.
- Lewis. C'est un ami.
- "Juste un ami ?" me demanda Britney les sourcils haussés.
- "D'accord j'avoue que j'ai un petit faible pour lui mais pas plus que ça. Bon, on peut parler d'autre chose la ?" demandai-je impatiente de changer de sujet.
On parti pour se rendre à nos casiers, puis à notre premier cours.
L'avant midi passa rapidement et sans trucs remarquable.
Au dîner, mes amies et moi sommes aller nous assir avec les gars de l'équipe de foot américain. Je m'assit à côté de Brad et je commença à manger, sans lui prêter attention.
- "Je suis désolé pour samedi soir" me chuchota-t-il. "J'aurais dû réagir et pas laisser Jimmy te parler comme ça." Il faisait drôlement attention pour que personne n'entende ce qu'il me disait. Moi, je ne suis pas comme ça, du moins, pas à l'école.
- "T'aurais du, ouais, mais tu ne l'a pas fait. On dirait que t'as pas assez d'couille pour défendre t'a petite amie" dis-je asser fort pour que tout le monde à la table entende ce que j'avais à dire.
- "S'il te plait, Veronica, fais pas chier" dit-il entre ses dents.
- Pourquoi je devrais t'écouter ? Toi tu m'a vraiment fais chier l'autre soir, alors la, c'est mon tour!
Je le vis se désintègrer. Il ne s'attendait clairement pas à se que je lui réponde devant tout le monde. Dans notre soit disant couple, il y avais une règle non écrite : on ne fait rien qui peux nuire à la réputation ou à la crédibilité de l'autre. Je venais d'enfreindre cette règle. Tout le monde regardait Brad. On attendait qu'il réagisse mais finalement c'est Chloé qui a briser le malaise.
- Je crois qu'on va passer à autre chose....
- "Non on ne passera pas à autre chose ! Cette fille n'arrête pas de me faire chier depuis le début, peut importe ce que je fais ! Là, s'en est trop ! Elle couche avec plein de mecs par-ci par-la mais elle se fou complètement de moi ! J'en peux plus, je casse !" Cria Brad en se levant.
La cafétéria devint silencieuse et tout le monde s'était tourné vers nous. Moi, j'étais sous le choc. On venait tout les deux d'enfreindre la seule règle non écrite de notre couple. Je sentais mes joues devenir toutes rouges de plus je sentais tout les yeux qui me fixaient. Je désirais plus que tout au monde disparaître, mais malheureusement ce n'étais pas possible.
Britney me prit par le bras et m'entraîna hors de la porter de ces regards.
PDV Brad :
Je devais être rouge de colère, mais je m'en foutais. Cette salope méritait amplement que je lui foute la honte devant tout le monde. Quand je me rassis, mes amis me regardaient avec des points d'interrogation dans les yeux.
- "T'es pas aller un peu trop fort ?" me demanda Kyle. "Je ne crois pas qu'elle méritait que tu l'humilie devant toute l'école. Je te rapelle que tu l'as quand même traitée de pute."
- "Toi, tu ne t'en mêle pas !" dis-je en serrant les poings.
PDV Veronica :
Britney me traîna jusqu'aux toilettes.
-Pourquoi tu lui en veux a se point? L'autre soir il n'a rien fait de méchant, il ne t'a juste pas retenue.
- Je m'en fou Brit, de toute façon je ne veux plus sortir avec lui.
On s'en allais à notre cours de l'après midi quand la directrice se fit entendre dans l'intercom.
- Brad McNichol et Veronica Jobs sont demandés à mon bureau immédiatement.
J'échangea un regard anxieux avec Britney : on savait toute les deux que j'allais en baver.
Arrivée devant le bureau de la directrice, je cognai à la porte. J'entendis un « entrez » quelque secondes plus tard. Brad était déjà la, assit dans un des fauteuils devant le bureau.
-"Je vous en prie" fit la directrice en me pointant le fauteuil vide devant elle.
Je m'assit donc à côté de Brad. Il y avait une tension entre nous deux et la directrice n'aidait pas, elle nous foudroyait du regard l'un après l'autre.
- "J'ai entendu dire que vous avez perturber tout le monde dans la cafétéria. Alors, lequel de vous deux veut m'expliquer ce qui c'est passé ?" Nous demande-t-elle.
- "Brad va se faire un plaisir de vous dire pourquoi il m'a hurlé dessus devant tout le lycée" dis-je avec un ton ironique en lançant des éclairs à mon voisin.
Il me fit de gros yeux et commença à raconter ce qui c'était passé. À la fin, la directrice me demanda si j'avais quelque chose à rajouter. Je répondit que non, tout avait déjà été dis. Elle se contenta de nous donner un avertissement écrit qu'il faudrait faire signer par nos parents. Évidemment, je ne comptais pas aller chez moi ce soir donc mes parents n'en seront rien de cet avertissement.
Apres l'école, je retrouvai Lewis sur le parking. En entrant dans la Lamborghini, il me fit la bise et démarra.
Arrivés au manoir, on alla dans la cuisine et je m'assis sur le plan de travail.
- J'aurais besoin que tu signe un truc pour moi.
- Ouais si tu veux. C'est quoi ?
- "J'ai eu un avertissement parce que j'ai supposément perturbé l'heure du dîner" dis-je en lui tendant le papier.
Il le prit et le lit rapidement.
- "Veronica Jobs ... Jobs ? Comme le créateur d'Apple. Tu dois te faire demander souvent si t'es la fille de Steve Jobs" se moqua-t-il.
Je le regardai très sérieusement sans rien dire.
- "Quoi ?! T'es vraiment la fille de Steve Jobs ?! T'es milliardaire et tu me la jamais dis ?!" s'écria-t-il.
- "Ça aurais changer quoi que tu le sache ? Tu m'aurais traiter différemment ?" lui demandai-je, intriguée.
- Non, mais j'aurais aimé savoir un peu plus t'es qui.
- "Je ne te l'ai pas dis parce que d'habitude quand le monde apprennent qui est mon père ils commencent à m'aimer juste pour mon argent. Je voulais que pour une fois ce sois différent. Je voulais être capable de changer de vie, d'être complètement différente avec vous" dis-je sur un ton un peu déprimé.
-Je comprend, mais je trouve ça un peu offusquant que tu nous ai cacher à tous un truc aussi gros.
- Ouais mais comprend moi, j'aime pas que les gens sache ma vie seulement en tapant le nom de mon père sur internet. Je voulais pas que vous le fassiez.
- D'accord, je comprend princesse. J'en parlerai pas aux autres, promis.
- "Merci" dis-je en le prenant dans mes bras.
Aux alentours de 17h30, Camille nous appela pour aller manger. Elle avait préparé une salade grecque et des fondus parmesan. Je m'assis entre Lewis et Mike. Entre eux c'était encore tendu. On commença à manger et à discuter. Tous voulaient savoir ce que j'avais fait de ma journée parce que aucun d'entre eux n'allait à l'école. Ils avaient tous entre 16 et 19 ans mais aucun d'entre eux avait fini leur secondaire. Alors je leur raconta ma journée, sans oublier le petit incident qui m'avait valu un avertissement