Je me réveille au beau milieu de la nuit, Anya endormie contre moi. Mon bras autour de sa taille tandis qu'elle bave contre mon torse. Ouais c'est pas glamour, mais je m'en fous. J'ai une femme formidable dans mon lit alors je ne vais pas m'en plaindre.
Au bout d'une heure, je ne trouve toujours pas le sommeil. Je me demande toutes les minutes si je n'ai pas fait une erreur. Je ne regrette pas ce quil s'est passé dans la piscine ou bien sur mon lit. En aucun cas je le regretterai.
Mais je me pose surtout la question « est ce une bonne ou mauvaise action ? » Je ne sais pas si, a ce moment là, l'un contre l'autre et elle dans mes bras, nous ne faisons pas une terrible connerie. Pour elle, par peur de la faire souffrir. Pour moi, par peur qu'elle souffre et que ça me rende malade.
Mais aussi pour plusieurs autres facteurs. Comme son frère par exemple. Même si ils n'ont pas une relation complice, je me doute qu'il accepte notre relation à Anya et moi.
De plus, il y a dans l'équation mon frère. Il piquera sûrement une crise de jalousie, la même que j'avais faite à Anya en sortant mon flingue.
Et oui, c'était bel et bien une crise de jalousie digne d'un ado, avec une arme en plus. Et je le regretterai toute ma vie.
Mais Anya est tellement sensible et fragile, que je n'ai absolument pas envie de la blesser, de me tromper. Elle l'est déjà. Elle ne mérite pas de l'être encore plus. Alors qu'elle est tellement forte en même temps.
C'est simplement une grande princesse qui mérite d'être aimée par son prince charmant. Mais finalement elle a décidé de s'attacher au vilain de l'histoire.
Je ne sais pas comment elle va réagir lorsqu'elle se réveillera, et ça m'angoisse aussi. Si elle veut qu'on montre notre relation. Mais j'ai surtout peur qu'elle me dise « on fait comme si de rien était et on reprend notre vie normale ? »
Je sais que c'est possible que ça arrive. Elle n'a pas confiance en elle, si elle s'expose de la sorte à mes côtés elle subira tous les regards mesquins des autres. Il me semble qu'elle a déjà rencontré Ikari. Je ne sais pas ce qu'elle pense d'elle.
Mais j'ai surtout pas envie qu'une chose s'apprenne : que j'ai fait un plan à trois avec elle et mon putain de frère. Premièrement ça va bien soûler Sanzu qui risque de me peter le nez. Même si tout ça était bien avant leur relation. Et deuxièmement parce qu'Anya se comparera forcément a Ikari et qu'elle se dira qu'elle n'est pas assez bien pour moi. Anya est tres influençable, surtout si elle s'attache a vous. Elle serait capable de me proposer un plan à trois uniquement pour me rendre fier. Alors qu'elle n'en a pas besoin.
Je suis déjà tellement fier d'elle.
Dans tous les cas j'angoisse. J'ai envie qu'elle me dise que je compte pour elle, meme si elle me l'a déjà dit à demi mot cette nuit, je m'en lasserai jamais. J'ai envie d'exprimer mes sentiments, envie d'essayer, seulement pour elle. Mais je sais que tout ça sera encore très dur.
Je ne veux pas que notre semblant de relation soit seulement éphémère, qu'il y ait un dilemme cornélien derrière cette passion. Quelle soit contrite de faire un choix qui ne lui plaira pas.
Je veux seulement et j'espère de tout mon coeur qu'elle soit heureuse, épanouie mais surtout qu'elle est assez confiance en elle pour se regarder dans un miroir et se dire « pourquoi j'ai passé tant d'années à me dégoûter devant un miroir alors que je suis tellement belle ? ».
J'aimerai qu'elle se rende compte qu'à force de compter les calories, de se restreindre de manger parfois, elle perd du temps. Le temps est quelque chose de précieux, à force il nous ronge la vie. Le temps qu'elle perd devant un miroir est aussi le temps qu'elle perd en bonheur.
Une femme ne devrai jamais avoir à se comparer et à essayer de plaire aux autres. Car à force on s'abandonne et on se perd. Alors qu'on ne devrai pas avoir a abandonné une partie de soi même pour plaire aux autres.
Ce n'est pas parce que les femmes sont trop rondes ou trop maigre selon la société, qu'elle ne sont pas magnifiques et sexy. De toute manière, les femmes sont la faiblesse des hommes. Ces derniers les craignent, les rabaissent, car ils savent qu'elles ont assez de pouvoir pour contrôler tout un monde. Quelles ont assez de force pour faire entendre leur voix.
C'est pour cette raison, qu'ils cherchent à les faire faire. Il n'y a qu'a voir avec Ikari. Il y a bien plus dangereux qu'un homme en colère : une Déesse a l'esprit vengeresse.
Anya a tellement de colère, tellement de rage, de douleur, de malheur qu'elle referme en elle depuis tant d'années, que le jour où elle explosera, le monde entier devra avoir peur.
Je regarde dormir la sublime créature dans mes bras, passe mes doigts dans ses longs cheveux blonds et embrasse parfois son front. Avant de pencher ma tête et de la poser contre la sienne. Je me tourne, et la positionne en cuillère, passe un bras contre sa taille et rapproche son corps du miens.
En me réveillant contre son cul j'aurai une trique de malade, une raison différente que celle du matin habituelle...
J'en profite en espérant que ce plaisir continuera après cette nuit. En espérant me trouver dans cette position chaque nuits. Je m'endors en embrassant à petite fréquence sa trempe.
Même si je le montre pas, tu comptes pour moi ptite tête.
Je me réveille doucement à cause de la lumière du jour, sentant un poids autour de ma taille, et aussi un truc dur au niveau de mes fesses. Ah... je crois que Mini Ran est réveillé. Est ce que son papa est lui aussi réveillé ?
Je ne pense pas, je sens sa respiration douce et apaisée contre ma nuque. Je me penche pour regarder son réveil et regarde l'heure.
- neuf heures et demis.. je dors.. marmonné-je.
Il est encore trop tôt. Je me met face à Ran, profitant de son étreinte réconfortante. Hier c'était.. magique. On a passé du temps que tous les deux, on a appris à mieux se connaître. Et je crois que c'est la première fois où je me suis vraiment sentie moi meme.
Hier je n'avais pas peur de son regard, et surtout de sa façon de me regarder. Ses yeux transmettaient tout autre chose que ce que j'avais connu auparavant. Il ne me lançait pas des regards malsains, mais des regards admiratifs. Je me sentais en sécurité, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Je sens une main caresser doucement ma tête, lorsque je relève mon visage vers celui de Ran, j'aperçois un léger sourire espiègle sur ce dernier. Il est tellement beau.. Il me regarde un moment sans rien dire. J'aperçois ses cernes mais ne dis rien.
Quelques secondes plus tard, il porte toujours son regard sur moi, et principalement sur mes lèvres.
- Y a quoi ? je demande d'une voix faible.
— Tu veux dormir encore ?
- mh mh, dis je en fermant les yeux.
— J'ai des choses à faire.
- Non tu restes.
— Qu'est ce que ça veut dire ça ? m'interroge-t-il en haussant un sourcil.
- Que je t'oblige.
— Ouiii bien sur, c'est ca...
- je suis ta princesse~ tu me veux dans tes bras~ tu me veux dans tes draps~ tu me veux que pour toi~
— bon.. dors, voyant que je le regarde toujours en souriant il insiste : allez, t'attends quoi ?
- Rien.
Je pose ma tête contre son torse, et passe ma jambe sur les siennes. Je sens sa main parcourir le bas de mon dos, et m'attirer à lui dans une étreinte plus protectrice, ses mains allant à jusqu'au creux de mes reins.
Je pose mes pieds sur lui, et rigole car je sais qu'ils sont froids.
— Putain t'as les pieds froids, grogne-t-il.
— Je sais.
Avec son autre main, il prend mes jambes et réchauffe mes pieds, avant de les laisser retomber. Puis, il commence à caresser ma cuisse, posée sur la sienne. Je me rendors doucement.
Quelques temps après m'être endormie, j'entends la porte de la chambre de Ran s'ouvrir. Je tourne la tête et remarque mon frère a l'entrée de la chambre. Je suis toujours dans les bras de Ran, alors j'ai peur de la réaction de mon frère.
— Anya ?
- mh ?
— Tu fous quoi avec Ran ?
- rien d'important.
— Tu me fais peur.
- Hier on voulait pas faire de bruit et la porte de la chambre de Ran elle grince du coup il a dormi avec moi.
— T'es sure ? Et tu m'explique pourquoi vous êtes dans les bras l'un de l'autre ?
- J'avais froid cette nuit, alors je me suis collée à lui..
Il me regarde avant de soupirer, et d'un mouvement de tête il me fait signe de venir et de me rejoindre.
- Non, je peux pas, il dort je viens pas.
— T'es pas la moitié d'une chiante.
- Mais tu sais ce que ça fait quand tu dors et qu'on te-
— J'ai pas besoin de savoir, rejoins moi.
Mon frère part. Je me tourne vers Ran et caresse doucement sa mâchoire. J'ai un problème je crois, depuis des semaines j'ai envie de la touchée, je n'en ai jamais vu une aussi parfaite. Je passe ma main dans ses cheveux, et embrasse le bout de son nez.
Je ne sais pas pourquoi je fais toutes ses actions. Je ne sais même pas ce que je veux après, ni ce qu'il veut. Et si il me rejette? Et si les hommes de la maison se moquent de moi ? J'ai peur, tout à coup.
Je sens Ran bouger contre moi et des yeux s'ouvrir petit à petit.
- Pour quelqu'un qui voulait pas dormir..
Il met la main devant sa bouche et baille en s'étirant.
— Laisse moi tranquille.
Je le regarde quelques instants avant de poser la question. Et selon sa réponse j'aviserai. Si je vois qu'il ne veut pas en parler je ferai comme lui, et l'inverse aussi..
- Ran ?
— Quoi encore ?
- On fait quoi ? fin on dit quoi ?
— De quoi tu parles ?
J'ai ma réponse.
- bah.. cette nuit ?
La question est arrivée plus tôt que je l'imaginais. La décision lui revient à elle. Personnellement je m'arrangerai avec elle et ferai comme bon lui semble.
- Comme tu veux Anya.
— On dit rien ?
- Tu comptes crié sur tous les toits ?
Elle baisse le regard et triture ses doigts. Bravo Ran, c'est tout toi, tu te braques quand tu as peur qu'on te blesse.
— Bah je sais pas.
- Fais comme tu veux j'te l'ai déjà dit je m'en fous.
C'est peut être ressorti plus froid que ce que j'avais imaginé. Mais ouais, je peux parfois être blesser, et devenir blessant.
— Alors on fait comme si de rien était ?
- Si tu veux.
Elle se lève et sort de ma chambre, sans un mot. Je sais que je l'ai blessé, mais je ne sais pas non plus ce qu'elle aurait espéré. Pour moi c'était simple, continuer. Mais si elle demande c'est qu'elle n'en a pas en vie. Je me lève et prend une douche.
Je suis frustré, j'avais peur qu'elle me dise « on fait comme si de rien été » mais au final c'est exactement ce qu'elle vient de me dire, une phrase que je ne voulais pas entendre, et surtout pas venant d'elle.
Mais il faut voir la vérité en face, elle et moi on ne pourra jamais être ensemble, entre son frère, le miens, plus le monde dans lequel je vis. Et puis son manque de confiance en elle, et mon manque de confiance en moi.
Non pas que physiquement ou mentalement je n'ai pas confiance en moi. La confiance ne se résume pas qu'à ces choses la. Mais je ne me fais pas confiance de un : mon addiction.
Ça ne se voit peut être pas comme ça, mais ce soir j'irai me prendre une sacré cuite après ma journée de merde que j'aurai passée, encore une fois. Cette addiction me suit depuis la mort d'Iris. Elle a été très dure pour mon frère, mais aussi pour moi, c'était comme une soeur. Alors pour tenter d'oublier sa tragédie, je me soûlais la gueule chaque soirs.
Malheureusement ça s'est perduré dans le temps. La dernière fois qu'Anya m'a retrouvé par terre dans les chiottes, ce n'était pas la première fois qu'une telle situation m'arrivait. Si un jour je la blesse, j'irai me prendre une cuire. Si elle me blesse, la même chose. Si je n'ai pas confiance en elle, j'irai me soûler la gueule.
C'est pathétique et je le sais, mais je ne sais pas comment m'arrêter, c'est plus facile à dire qu'à faire.
Secundo, je ne me fais pas confiance pour garder cette relation. Je n'en ai jamais vraiment eu, que des plans cul, alors autant vous dire que quand vous êtes habitué à changer chaque soirs de partenaires...
Tertio : mes attentes. Quand j'ai dit que j'attendais qu'elle me laisse son corps entièrement, je parlais surtout de BDSM. Oui, vous avez bien entendu. Je ne vais pas plus m'éparpiller sur ce sujet, mais même si je la respecte, ses choix aussi, je ne voudrais pas qu'elle se sente obligée de pratiquer juste pour moi.
Et en dernier : l'âge. On a six ans d'écart, et j'aimerai construire une famille. Elle a seulement vingt ans et toute la vie devant elle, alors avoir des enfants avec moi, elle refusera. Ouais, j'aimerai vraiment m'émanciper du Bonten et le quitter définitivement. Vivre une vie normale : avec des suppléments.
Mais vivre une vie normale et familiale quand on est accro à l'alcool, aux partenaires differentes, et qu'on est fan de bdsm, c'est compliqué.
J'éteins l'eau et rentre dans mon costume trois pièces. Je descends ensuite en direction de la cuisine avant de voir Rindo qui m'attire dans un recoin.
- Quoi ?
— T'as fait quoi avec Anya ?
- Ca te regarde ?
— Oui.
- Non ça te regarde pas, dis je d'une voix las.
J'en ai marre de ses remarques à deux balles. Je marche pour quitter la pièce mais il m'arrête encore une fois et me plaque contre la porte.
— Pourquoi t'étais pas dans ta chambre ? je suis sur t'as couché avec elle cette nuit.
— Vire tes salles pattes de mon corps (il enlève ses mains et je réponds alors à sa question) si je te dis que t'as raison, tu vas faire quoi ? mens-je.
— Elle est à moi, pas à toi Ran, t'es rien pour elle rends toi à l'évidence.
- On est plus en primaire, y'a pas d'appartenance, et ensuite je pense que je signifie plus quelque chose que toi pour elle.
J'entends des petits pas qui courent dans les escaliers.
— RAN ?
- jsuis la !
— c'est moi qui y vais.
- mais on dirait que t'as trois ans sérieusement.
Je sors de la pièce et vais rejoindre Anya dans le salon. Mon frère m'énerve, il prend Anya pour un jouet sans se douter de la personne qu'elle est réellement. Il la manipule et j'aurai beau lui dire tout ce qu'il faut pour qu'il arrête de faire d'Anya une personne pour se quereller avec moi, il n'arrêteras jamais. Au contraire ça l'encouragera à m'embêter encore plus en sachant pertinemment qui elle est à mes yeux.
Il me rejoint et s'asseoir près de moi, sentir son odeur me rappelle son corps contre le miens cette nuit, ses mains sur mon corps, sa langue sur... pardon je m'éclipse.
— Quoi ?
- y'a une soirée étudiante dans... euh ... 2 jours ?
— Et ?
On dirait qu'il est énervé.
- Tu m'accompagnes ?
Soudain, son frère qui sort de nulle part viens et commence à hausser le ton, ce qui me fait me rétracter sur moi même. La main de Ran se pose sur mon genoux comme pour me calmer.
— Non c'est moi qui viens, Ran t'as quelque chose à faire avec Mikey.
— Évite de hausser le ton Rindo, tu vois pas qu'elle aime pas ?
— Ouais, excuse moi Anya.
Mon prénom résonne comme une insulte lorsqu'il sort de sa bouche.
— Ca te dérange pas Anya ?
- euh... non.
En réalité, si. Si ça me dérange. J'aime bien Rindo mais ce que je vis avec Ran est totalement différent. Puis Rindo me fait peur. Il est souvent drogué. Ouais ça aussi ça me dérange. Ce qu'il essayait de me faire la dernière fois : je ne l'ai pas oublié.
Hormis ses fautes et ses actions envers les filles, Rindo je l'apprécie beaucoup, mais je sais qu'il n'est pas aussi responsable que Ran. Que s'il veut s'occuper de moi c'est seulement pour prouver quelque chose à son frère, et encore une fois je suis juste prise pour un jouet.
D'ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi Ran m'attire autant. Il n'a rien avoir avec mon type de mec, alors pourquoi lorsque je le regarde j'ai des milliers de papillons dans le ventre ?
Tandis que lorsque je suis avec Rindo, je ne ressens rien de tout ça. Peut être de léger battement un peu plus accélérés. Mais est ce de la peur ou des sentiments amoureux ?
J'en sais rien, je suis perdue.
— Et tu as une robe ? me demande Ran.
- Je dois avoir ça.
— C'est dans deux jours t'es sure ?
- euh, attends j'vais chercher mon téléphone.
Je courre dans les escaliers et tombe pendant ma course ce qui fait rire Ran, et me dire « fais attention on dirait que tu sais pas aligner un pied devant l'autre » je lui fais un doigt d'honneur, ce qui l'amuse encore plus.
Je récupère mon téléphone dans ma chambre et redescend. Je regarde les informations et : enfaite non, c'est pas dans deux jours, enfin je crois.
- Euh enfaite c'est ce soir ? ou demain.
— Faut que tu saches.
- bah.. c'est le 30 mai.
— On est le 30.
- ok donc c'est ce soir.
— Ouais, dis Rindo.
- Ah t'es la.
— J'ai toujours été la imbecile.
« imbecile »
Je baisse le regard sentant ce dernier s'humidifier, tandis que j'entends le bruit d'une claque, sûrement une que Ran a foutu sur la nuque de son frère.
Ce mot la, Ran comprends que je le déteste. Tandis que Rindo, l'utilise toujours alors qu'il sait que cela me blesse. Je relève le regard et j'aperçois les éclairs que lancent les yeux de Ran a l'égard de son frère.
— Rindo tu la surveilles ok ?
— O ui, c'est bon lâches moi. En plus j'vais pas faire comme un papa poule comme toi non ?
— Si justement. Arrête ton comportement de gamin et comporte toi en homme tu veux ? Y a des hommes qui nous veulent du mal, par ailleurs qui lui veulent du mal. T'as intérêt à la ramener en entière sinon je te jure c'est ta bite qui se retrouvera en morceau, c'est compris ?
— Oui papa, dit Rindo ironiquement.
Je me penche à l'oreille de Ran et essaie de le calmer mais ça ne fait que l'agacer.
— non c'est pas bon, si il t'arrive quelque chose Anya, je m'en voudrai toute ma vie.
— Il m'arrivera rien.
— Monte t'habiller.
— Okay Daddy.
Il rit et s'éclipse dans le bureau de Mikey, puis fait un signe de tête à son frère qui le suit.
Je monte dans ma chambre pour me préparer tout en entendant des haussements de voix. J'ai décidé de mettre une robe noire, courte (très courte) en velour. Avec des manches longues et un col carré. Elle est très jolie et pour la fraîcheur de fin de mai elle ira parfaitement !
Je coiffe mes cheveux rapidement et passe un coup de mascara et de gloss. Lorsque je descends, je croise Ran dans les escaliers. Il me prend par la taille et m'emmène dans sa chambre sans que je n'ai pu protester quoi que ce soit.
— Qu'est ce qu'il y a ?
Il me plaque contre la porte de sa chambre et la ferme à clé avant de venir s'emparer brusquement de mes lèvres.