the choice || haitani brother...

De elosbooks_

89.5K 5.2K 6.2K

Un jour, à l'université deux mecs qui se ressemblaient sont venus me chercher. Je me demandais pourquoi jusqu... Mai multe

꧁REGLES ENVERS L'OC꧂
Partie 1
prologue
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
16
17
18
19
20
21
22
23
24
Partie 2
25
26
27
28
29
30
31
32
PARTIE 3
33

15

3.3K 195 195
De elosbooks_

musiques conseillées :
Yeah Right (Joji)
Street (Doja Cat)
Sandman (Asap Rocky)
Die for you ( The Weeknd)

Putain mais quel con ! Quel lâche. Oui je suis un lâche. Et je m'en veux, Anya est une femme magnifique, intelligente, drôle et carrément sublime. Elle ne mérite pas un connard comme moi. Quelqu'un qui l'abandonne alors qu'il a la bite en feu et qu'elle en a tout aussi envie que lui.

Je ne me suis même pas retourné pour lui dire mes derniers mots. Non. Ç'aurait été bien trop difficile de la regarder. J'ai bien entendu son petit reniflement une fois que j'ai fermé la porte. J'ai bien compris que je l'avais brisé, une petite fois de plus, pour mon plus grand déplaisir.

Je rentre dans ma chambre et enlève mon costume qui devient trop étroit. J'ai besoin de me défouler. Je ne vais pas dans la salle de sport au sous sol : ça risque de faire bien trop de bruit. Alors je me dirige à l'extérieur, prend une serviette et la pose sur un transat. Puis je plonge directement.

J'ai agis comme une merde. Comme toujours avec elle. Mais putain des qu'elle est dans les parages mon cerveau cesse totalement de réfléchir. Et puis, je m'en veux tellement de la situation avec Jin tout à l'heure. Je ne voulais pas qu'elle se sente contrite. Ou encore qu'il y ait un malaise à cause de cette accident.

Je n'aurai jamais du me prendre une balle, bien qu'elle se soit arrêtée dans la plaque en métal. Si Anya n'avait pas su se défendre, elle aurait été brisé. Malgré tout, je perçois dans son regard qu'elle n'a pas envie d'être traitée comme une poupée de porcelaine. C'est aussi ça que j'apprécie chez elle : sa force de vaincre.

Alors que je m'accoude a la margelle de la piscine, j'entends des petits pas. Je tourne instinctivement la tête et me retrouve face à une Anya, les cheveux relevés, sans maquillages, sans artifices, avec un simple peignoir. Et bordel, je crois que je la préfère comme ça, elle est encore plus belle.

— Tu...

Elle ne me laisse pas finir ma phrase et fait tomber le peignoir. Elle porte un bikini assez échancré, sans être trop indécent, de couleur blanc. Le haut est noué autour du cou et de son tour de poitrine. Putain, c'est la tentation assurée. Elle est tellement belle. Et je suis sur qu'actuellement je suis entrain de la regarder avec des étoiles dans les yeux. Je l'admire comme si elle est la septième merveille du monde. Rectification : elle est la première merveille du monde.

Je ne connais pas la sensation, mais je pense savoir à quel point c'est dur pour elle de se dévoiler de cette manière, surtout devant un mec qui vient de la rejeter. Mais elle ne devrait tellement pas avoir honte de son corps. Ses courbes sont absolument magnifiques, ses hanches donnent envie de les chérir, sa taille, tout.

Lorsque je m'attarde sur son visage déjà sublime, je remarque enfin la couleur qu'ont pris ses yeux. Ils sont rougis. Une larme coule le long de sa joue. Une seule. Comme si elle retenait de long sanglots étouffant sa douleur.

— Tu es tellement belle, ne puis je m'empêcher de dire pour finir ma phrase.

Je la vois esquisser un sourire triste, tandis que ses bras se croisent sur son corps et que son regard se baisse. Je contrôle pas mes jambes qui me ramènent par automatisme vers elle. Comme si nous étions aimantés. Je m'approche d'elle, nos corps ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre seulement. Je sens la chaleur émaner de son corps.

Je saisis son menton et relève son visage, et tente de décroiser ses bras avec mon autre main.

— Ne baisse jamais le regard devant un homme, princesse.

Elle balaie ma main avec la sienne d'un seul geste, comme si mon contact la dérangeait. Je dégluti difficilement.

— T'es paroles m'ont brisés Ran... dit elle dans un murmure.

Je ne sais pas quoi dire. J'ai l'impression de recevoir un coup de poing. Et me rends compte de l'intensité et de l'importance de mes paroles. Qui ont été tout, sauf de la tendresse. Alors que c'est exactement ce que m'inspire la superbe femme qui se trouve devant moi.

Anya m'inspire de la tendresse, de la douceur. J'ai envie de la chérir, de la faire se sentir aimée, car elle est totalement aimée, par moi. On dirait vraiment un adolescent qui vient de goûter aux plaisirs du sexe pour la première fois. Mais lorsque je regarde Anya, je sais que ce n'est pas bon pour mes neurones.

— Est ce que je te dégoûte Ran.. ? demande-t-elle peu sûre d'elle.

— Non, biensur que non. Pourquoi cette question ?

Elle plonge ses magnifiques yeux d'un vert émeraude dans mes iris.

— Parce que tu n'as pas voulu me toucher.

Et je me rends alors encore plus compte de ma connerie. Elle a du avoir mal interprété le truc.

— Jamais, ô grand jamais tu ne me dégoûteras Anya. Tout ce qu'il t'est arrivé n'était pas ta faute. Et putain j'en avais tellement envie moi aussi ?

— Alors pourquoi tu ne l'as pas fait ?

— Parce que tu mérites mieux.

Elle me regarde et ses yeux s'embuent de larmes. Quelques gouttes tombent et se cassent. La voir pleurer me rends faible.

— Anya.. ne pleure pas. Surtout si je sais que c'est à cause de moi que tu pleures.. Je t'en prie ma Princesse..

— Pourquoi est ce que je mérite mieux que toi ? Dis le moi Ran.. demande-t-elle d'une voix qui se veut tremblante.

Je prend une grande inspiration tout en caressant sa joue et en essayant d'effacer ses larmes avec mon pouce.

— Parce que de te savoir en insécurité constamment me rendrait fou. Tu me rends fou Anya. Des que t'es la j'ai envie de t'égorger mais en même temps de te faire l'amour pour te montrer à quel point je tiens à toi, merde. Tu mérites mieux qu'une vie comme ça. Tu mérites mieux qu'un mec qui met constamment sa vie en danger, tu mérites mieux que de t'attacher a quelqu'un qui tue des gens de sang froid..

— Mais je suis déjà attachée à toi..

Et la, c'est tout mon sang qui se remue dans mes veines. Tous mes sens qui s'activent, et pris d'un désir fou, je déclare.

— Putain tu me rends fou. J'ai tellement envie de faire ça..

Je m'empare de sa bouche. Sa douce et magnifique bouche. Le baiser se fait d'abord doux, le temps de sa réaction. Je ferme les yeux et savoure cette passion qui nous ait si spéciale. Puis sa main vient se poser sur mon poignet. Mon autre main vient se poser sur sa taille et je l'attire à moi, comme si je n'étais pas rassasié.

Et je crois que je ne le serai jamais. Le début est doux, mais il se fait de plus en plus sauvage, comme si nous avions manquer d'oxygène tout ce temps, et que nous respirions enfin. Le baiser est maladroit, agréable, passionné. Puis lorsque je sens le bout de sa langue carresser ma lèvre je souris. Très entreprenante. Puis notre baiser devient plus langoureux, et c'est reparti pour un tour : je me sens serré.

Nous nous arrêtons, elle colle sa tête à mon torse, et je sens son souffle erratique sur ma peau nue. Puis elle passe ses bras autour de mon corps et il me faut quelques secondes avant de réaliser que ses lèvres ne sont plus sur les miennes. Je la prends à mon tour dans mes bras et embrasse le haut de sa tête.

— Alors je te dégoûte pas ? Tu m'aimes bien ?

— J'ai besoin de t'embrasser encore une fois comme si ma vie en dépendait pour te le prouver ?

Elle me regarde, et je peux voir l'espièglerie dans ses yeux et dans son sourire. Et le regard qu'elle me lance me fait sourire. On dirait une princesse qui réalise enfin son conte de fée. Elle a les yeux brillants de bonheur. Jamais auparavant je ne l'avais vu comme ça.

— Mhh... Ça me dérangerai pas.:

Deux secondes plus tard, je la prends par la taille et la hissé sur mes épaules. Si elle continue comme ca je risque d'exploser et vaut mieux pas. Elle rigole à coeur joie, et me tape le dos pour que je la lâche mais non, c'est bien trop agréable de la sentir contre moi.

Je rentre à nouveau dans l'eau puis je la fais glisser contre mon corps, jusqu'à ce que ses jambes s'enroulent automatiquement autour de ma taille. Elle me regarde et je commence à la porter tout en marchant dans la piscine. Nous ne disons rien, nous profitons juste.

— J'aimerai tellement que tu puisses te voir de la  même manière que je te vois.

Anya me regarde et je jette un coup d'œil à ses joues qui commencent à rougir. Puis, un sourire espiègle apparaît sur son beau visage, soit elle va dire une connerie, soit elle va dire une autre connerie.

— Et de quelle manière tu me vois ?

Allez hop, une connerie. Parce que je sais que je n'aime pas montrer réellement mes sentiments. C'est la première personne à qui je me livre, et à qui j'avoue à demi mots qu'elle me plaît. Merde, je l'ai totalement dans la peau.

Je continue de la porter sans répondre, jusqu'à la poser sur le rebord de la piscine. Elle s'assied et écarte légèrement ses jambes afin que je puisse m'accouder sur ses cuisses. Je suis grand, donc mon visage se trouve au niveau de sa poitrine et révélation : je rêve de la voir sans se satané maillot.

Je pose désormais mes mains sur les côte des son corps et me relève doucement afin de lui chuchoter à l'oreille :

— Je te vois comme une princesse super sexy. Et si tu savais ce que j'ai envie de te faire maintenant, je suis presque sur que tu partirais en courant.

Pour toute réponse, elle éclate de rire puis m'envoie de l'eau. Je la regarde tandis qu'elle continue de rire. Je viens de me prendre un vent monumental.

— Anya arrête de rire.

— Je ris pas parce que je n'ai pas envie de toi, murmure-t-elle. Je crois que je ris parce que souvent quand une situation m'embarrasse je suis comme ça.

— En quoi la situation est embarrassante ?

— Personne ne m'avait jamais dit ça, avant toi. Je n'y suis pas habituée.. mais j'avoue que c'est agréable.

— Je vais te faire voir ce qui est agréable ouais.

Je m'empare de son corps et la plonge dans l'eau. Puis la relève. Elle a les cheveux sur le devant maintenant et ressemble à rien. Mais même comme ça je ne peux pas m'empêcher de la trouver mignonne .

Mignonne ? Putain, je me transforme en quoi moi ?

Elle me regarde puis éclate de rire. Bon Sang, son rire.. je crois que ça va devenir mon son préféré.

Elle repousse ses cheveux en arrière en même temps qu'elle recrache l'eau et viens s'essuyer les yeux sur mon épaule. Sérieusement elle me fait délirer, c'est ça que j'aime le plus chez elle, du moins une des choses. Elle s'en fout de plaire physiquement aux hommes, même si ça la complexe, dans son comportement notamment. Elle reste naturelle.

Anya me regarde en fronçant les sourcils.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ? me demande-t-elle.

Je crois que perdu dans mes pensées je n'avais même pas remarqué que je fixais cette énergumène de manière émerveillé. Ouais, on dirait un gosse qui voit sa star préféré en concert. Ou bien une girafe lors d'un safari, bref vous avez compris.

— Je réfléchis à la manière dont je vais te tuer.

— Et moi je vais te couler.

Tout à coup, elle se jette sur moi et appuie fort sur ma tête. Je la réceptionne comme je peux en lui attrapant les jambes mais aussi ma main se pose sur ses fesses, merde. Elle ne semble pas le remarquer, fort heureusement.

Par contre ses seins sur mon visage réveillent le mini-Ran que j'essayais de contrôler durant tout le long de sa présence. Putain. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce qu'elle essaie de faire.

— Anya, tu vas juste me décapiter comme ça.

Elle appuie encore plus fort sur ma tête et son petit corps tremble a force d'utiliser ses muscles. Mais par contre lorsqu'elle tremble je ne peux pas l'empêcher de l'imaginer jouir sur mes... ok, je me calme. Allez dire ça à mini Ran..

Elle pousse un grognement, on dirait qu'elle est entrain d'accoucher mais bon, j'imagine pas la tronche qu'elle doit faire lorsqu'elle se concentre. Rien que cette idée me fait pouffer de rire. Soudain elle arrête et me demande énervée :

— Pourquoi tu te moques de moi ?

— Pour rien, juste t'arrives pas à me couler et t'essaie tant bien que mal.

— Ouais bah c'est pas toi qui décide monsieur gonflette.

Pour la faire chier, je l'entraîne dans mes bras et la porte comme une princesse.

— Monsieur quoi ?

— T'as un complexe d'infériorité monsieur faux muscles ?

Elle donne un coup de poing très forts dans mon biceps et j'entends ses os craquer. Elle remue sa main et souffle « Aïe, ça fait mal » Je lui attrape quand même sa main, même si je doute qu'elle se la soit cassée simplement en frappant de manière ridicule.

— Je persiste à croire que t'as un complexe d'infériorité, dit elle en tapant le bout de mon nez avec son index, toute souriante.

— Et moi je persiste a croire que tu n'aimes pas avoir tord, Minimoys.

— Pour ta gouverne je fais 1m73, m'appelle pas comme ça, géant ve...

Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, je la maintiens toujours comme une princesse mais la plonge dans l'eau plusieurs fois d'affilées. A chaque fois qu'elle relève sa tête elle prend une grande inspiration en essayant de parler. Très drôle à voir. Divertissement : 10/10.

Lorsque j'en ai fini, elle s'échappe de mon étreinte et essaie de courir hors de la piscine. Je suis plus rapide qu'elle et lui attrape un pied pour la ramener vers moi.

— Je vais te tuer espèce de sac à putes, euh à puce. dit elle en frappant de ses petits poings contre mon torse. Oh et puis merde t'as compris tête de gno-

La encore elle n'a pas le temps de finir ses insultes que ma bouche se plaque à la sienne. Mes mains se posent sur son visage et sa nuque, les siennes sur mes poignets comme pour maintenir mes mains. Elle recule son visage après ce doux baiser et elle dit :

— Oh... en ouvrant la bouche ce qui me donne de mauvaises, tres vilaines idées.

— De quoi oh ?

Elle regarde à travers l'eau et souris, avant d'éclater de rire. Puis elle revient à son sérieux, je lui tiens le poignet et l'emmène sur le rebord de la piscine. Ou je la soulève puis l'asseoi dessus. Je dépose un baiser sur le bout de son nez.

— Pourquoi tu bandes ?

— Tu me poses vraiment cette question pour que je me ridiculise la.

— Euh.. non. Enfin t'as dit que tu voulais pas qu'on.. fasse l'amour ensemble et maintenant ta le mat qui est relevé. Ton soldat est vraiment au garde à vous là wow.

— Tu vas faire toutes les métaphores possibles ?

— Peut être, dit elle en haussant les épaules avant de sourire de toutes les dents.

— Pour ta gouverne, je bande parce qu'une certaine créature blonde et complètement décalée s'est collée à moi.

— Mais tu voulais pas-

— Oh crois moi que c'est pas l'envie qui me manquait, elle n'est toujours pas partie d'ailleurs, dis je en me grattant la nuque.

Elle baisse sa tête pour l'embrasser et elle descend afin d'accrocher ses jambes à ma taille. Je la maintient par les fesses et elle enroule ses bras autour de mon cou.

— Ne me rejette pas...

— Je n'en avais plus l'intention, ma princesse.

— Pourquoi tu m'appelles comme ça ?

— Parce que je sais que tu attends ton conte de fée. Alors à défaut de ne pas pouvoir t'offrir ton conte, je t'appelle de cette manière pour te montrer que même sans ce conte de fée, tu seras heureuse.. Enfin je l'espère.

Elle souris et penche sa tête en arrière avant de dire de manière presque théâtrale :

— Mais quel romantique tu fais !

Je m'empare alors de son cou, en y déposant des petits baisers. C'était bien trop tentant. Elle passe une main dans mes cheveux et j'embrasse sa gorge tout en remontant le long de sa machoire, jusqu'à atteindre sa bouche.

— Ran ?

— Mh mh ?

— Est ce que tu vas enfin tremper ton biscuit dans mon-

— Non.

Ses yeux et son expression change totalement. Je sais très bien qu'elle est déçue. Mais, non pas que je n'ai pas envie, je ne veux simplement pas tout faire en même temps. Chaque choses en son temps comme on dit.

— Anya, ne me regarde pas comme ça.

Elle essaie de partir mais j'empêche son corps et elle de partie en resserrant ma prise autour d'elle.

— Mais..

— Anya, chaque choses en son temps, tu dois avoir confiance en moi avant de passer à cette étape.

— Mais j'ai confiance en toi ! dit elle en haussant le ton.

— Pourquoi tu y tiens temps ? dis je d'un ton que j'espère calme.

— Parce que je t'a... t'apprécie.. et que j'en ai envie. Je vais me trimballer ma virginité pendant 10 ans de plus.

— Justement, tu veux te précipiter. Arrête de vouloir faire plaisir aux autres et penses à toi.

— Mais on va faire quand ensemble ?

— Quand tu seras totalement prête.

— C'est à dire ?

Elle a toujours ses mains noués autour de mon cou et mes mains sont autour de sa taille et sur ses fesses pour la maintenir. Elle s'accroche à moi comme un koala et avec tout son poids en plus. Elle pose la tête sur mon pectoral pendant que je commence mon récit.

— C'est à dire quand tu seras prête à me livrer ton corps. A me faire confiance pour t'abandonner entière. Que tu connaisses ton corps, et le miens. Ce qui te fait plaisir, ce que t'aimes. Je prends pas la moitié, et je donne pas la moitié. Ton plaisir avant le miens, ton bien être avant le miens. Tu comprends ?

Putain mais d'où je sors un discours comme ça ? Avant Anya, chaque coups d'un soir ou plan cul c'était avec une prostituée, autant dire que je pensais principalement à mon plaisir. Depuis qu'Anya est arrivée j'ai pas baiser. Et putain je commence à ressentir le manque merde.

— Oui je comprends...

Elle relève sa tête et je sais qu'elle n'a pas fini, ses yeux sont tristes.

— Mais ?

— Mais j'en ai vraiment envie !! s'énerve-t-elle.

— Moi aussi, viens.

— Je sors pas de cette piscine.

— Qui a dit que tu devais sortir pour avoir un orgasme ?

Elle me regarde et fait un O parfait avec sa bouche, en plus de ses yeux écarquillés. Elle fait toujours cette tête quand elle est étonnée. Je ne perds pas de temps et l'emmène vers l'escalier.

Je l'installe sur la première marche, puis je lui écarte les jambes. Je m'installe entre ces dernières et commence à l'embrasser. D'abord doucement. Mais lorsque ses mains viennent attraper ma nuque et me pousser à elle, le baiser ce fait de plus en plus ardent. Mes mains se déplacent sur ses joues. On s'arrête et je pose mon front contre le sien. Elle caresse ma mâchoire comme si ça l'intrigue.

— Montre moi ou il t'a touché Anya.. Montre moi ou il t'a blessé.

La première chose qu'elle me montre du bout de son doit, est le milieu gauche de sa poitrine, la ou se trouve son coeur. Je ne perds pas de temps et l'embrasse. Puis elle me montre le reste du bout de son index, et j'embrasse chaque parcelle de son corps exquis.

Ses mains, ses bras, son ventre. Ses poignets rougis à cause de ce connard. Tout.

Je la regarde d'un air approbateur afin qu'elle approuve. Que j'ai son consentement. Je déplace mes mains dans son dos et viens défaire le noeud de son maillot de bain. Puis je défais aussi celui qui se trouve sur sa nuque.

— T'es tellement belle, mais tu l'es encore plus sans ce putain de maillot.

Je passe ma langue sur ses tétons durcis par son excitation. Elle gémit sans trop faire de bruit, ce qui me fait rire intérieurement. Très excitée mais très timide. Pendant que je lèche un de ses seins, de mon autre main, je pétris doucement l'autre. Puis, je glisse ma langue le long de son ventre, caresse sa hanche et remonte jusqu'à sa partie la plus intime. Je la regarde une nouvelle fois et elle hoche la tête. Mais je sais qu'elle a quelque chose à dire.

— Est ce que... est ce que t'es obligé d'enlever mon..

— Non, si t'en as pas envie que je te l'enlève, je ne te l'enlèverai pas.

— Mh mh.

J'embrasse chaque centimètres qu'il me reste à parcourir jusqu'à embrasser son clitoris à travers le tissus de son bikini. Elle frémit et son corps se cambre doucement : sensible alors, très bien.

Je la regarde encore une fois avant de décaler son maillot et de passer mes doigts sur son clitoris.

— T'es mouillée comme ça pour moi ?

Ses joues rosissent.

— Non, c'est l'eau.

Je lui montre alors mes doigts et ses joues rosissent encore plus. Au moment où elle s'apprête à dire quelque chose j'insère un doigt en elle. Elle gémit et relâche sa tête en arrière en rigolant. Je commence à faire des mouvements puis lorsque j'estime qu'elle est prête j'insère un puis deux doigts, ce qui la fait gémir encore plus.

— Oh. Bon. Sang... dit elle dans un souffle alors que j'accélère mes mouvements.

J'approche ma langue de son clitoris et commence à l'embrasser doucement, tout en accélérant mes doigtés ce qui lui arrache des gémissements de plus en plus fort.

— Ça ça fait du bien, recommence.

Je recommence. Je lèche et suce son point sensible, jusqu'à ce que mes doigts atteignent, eux aussi, le point culminant de sa sensibilité.

Elle gémit de plus en plus, sa respiration se fait de plus en plus saccadé.

— C'est bien, ma princesse.

Oh merde je vais jouir dans mon caleçon comme un gosse pré pubère.

— Tellement parfaite...

Je recule mon visage après avoir embrasser une dernière fois son clitoris, lorsque je vois que son dos se cambre et sur l'orgasme s'approche. J'accélère mes mouvements avec mes doigts, puis de mon pouce j'exerce de petits cercles sur son bouton.

— Oh... je vais..

Le même O que lorsqu'elle est étonnée, objectif : ne plus associer cette expression à sa tête lorsqu'elle joui.

Je la sens se contracter sur mes doigts, signe que son plaisir est entrain de se dérouler. Elle a les yeux fermés et la tête en arrière.

— Regarde moi quand tu jouis, Anya.

Elle me regarde, ses joues rosies, ses cheveux blonds coiffés en arrière. Elle est magnifique. Je vois la lueur de plaisir dans ses yeux.

— Jouis sur mes doigts... dis je pres de son visage.

Il suffit que ma langue se pose sur un de ses tétons pour que son orgasme se déferle. Elle me regarde et gémit, sa timidité a totalement disparu. Je la pensais déjà belle, magnifique et sublime, mais actuellement tous ces adjectifs ne sont pas adaptés pour définir à quel point c'est une femme magnifique.

J'enlève mes doigts quelques secondes après. Ses soubresauts ne se sont pas arrêtés. Je la prends dans mes bras et la serre contre moi. Sa respiration est toujours aussi haletante. Je ferme les yeux savourant son contact. Elle me regarde et je sais que j'ai pris la bonne décision.

— C'était tellement...

— Tellement ?

— T'es un dieu du sexe Ran, dit elle sans hésitation ce qui m'arrache un rire franc

— Et encore t'as pas tout vu.

— Espèce de coquin prétentieux.

Je ris et embrasse son front. Nous restons dans cette position (ses jambes autour de mon corps et mes mains autour du siens) quelques minutes dans l'eau. Je récupère son haut de bikini et j'ai balancé à quelques centimètres de la ou on se trouve.

— Allez, on remonte.

— Mhh, je suis fatiguée.

— Avoir un orgasme ça fatigue. Va falloir t'habituer à en avoir trois d'un coup ptite tête.

— Mhhh...

— Arrête de faire ce bruit Anya si tu veux pas que je te plaque contre le rebord de cette piscine.

Elle dit plus rien, je me lève et sors de la piscine tandis qu'elle est toujours accrochée à moi un koala je vous dis.

Nous montons les escaliers (enfin je monte les escaliers) puis je rentre dans ma chambre. La dépose doucement sur le lit, elle s'assied et observe ma chambre. Ouais, pas grand chose à dire à part qu'elle est sombre, et que y'a des touches de mauve.

— C'est joli.

— C'est simple.

Je vais dans mon dressing et sors un t-shirt ainsi qu'un caleçon. Je lui balance et elle l'attrape. Je m'avance vers elle embrasse son front avant de lui dire :

— Je vais me doucher.

— D'accord.

Elle est soit drôlement sage, soit drôlement déçue (ce que je doute) soit drôlement fatiguée, les endorphines ont fait leur effets en tout cas.

Je rentre dans ma salle de bain et file à la douche avant qu'elle fasse attention à ma trique pas possible. La douche froide n'y fait rien. Alors je me masturbe parce que bordel je me suis trop abstenu.

Comme je l'ai dit : Anya c'est la tentation. Tu la regardes et t'as envie de tout lui céder.

Je me rince à l'eau froide et une fois que ça va un peu mieux j'enfile un caleçon et un jogging. Je sors et remarque Anya, couchée à MA place sur MON lit. Après je lui ai pas dit que je dormais du côté gauche. Endormie. Je suis déçu tout de même. Je me transforme en bisounours, après le sexe les câlins. Et un moment d'intimité sans rien autour de nous j'aurais espéré qu'il dure bien plus longtemps.

— Bon...

Lorsque je m'allonge à mon tour sur le lit, je le sens bouger à côté de moi. Elle se retrouve à califourchon sur mon corps et caresse ma mâchoire avant de m'embrasser. Je mets une main autour de sa taille pour la maintenir vers moi. Mais évidemment, ce simple contact permet à Mini Ran de s'éveiller je croyais que t'étais plongé dans un profond sommeil toi ?

Anya glisse le long de mon corps, elle caresse mes abdos ce qui me fait respirer difficilement, et embrasse toute la ligne qui mène jusqu'à ma queue. Sans passer par quatre chemins, elle baisse mon jogging et mon caleçon. Ok merde Alerte.

— Tu fais quoi ?

— Tu voulais qu'on découvre nos corps non ? Je peux ?

— Tu le vois par toi même Anya, dis je en pointant mon membre de l'index.

Anya touché Mini-Ran Eh ouais mec, tu rencontre enfin celle qui me rend comme ça depuis quelques semaines déjà.

— Coucou Paupaul, dit elle en pouffant.

— Mini Ran, respecte le.

— Coucou Mini Ran.

Mon pote, fais pas de conneries.

Sans que je m'y attende, elle commence à caresser mon gland avec sa lèvre, esprit vengeresse ? j'ai compris. Avec sa main elle exerce des va et viens sur mon membre tout en le regardant dans les yeux. Et c'est la que je remarque quelque chose que j'aurai du remarquer, elle est nue.

Genre vraiment nue. Sans maillot, sans t-shirt, sans rien. Ses affaires sont posées sur la table de de nuit.

Ses mouvements s'accélèrent et elle commence à sucer mon gland, petit à petit. Elle prend son temps et fait durer mon plaisir, tout en gémissant, donc je crois que c'est aussi mon plaisir. J'enroule par automatisme les mains autour de ses cheveux et grogne de plaisir.

Elle continue quelques secondes avant d'imiter le mouvement de ses mains avec sa bouche, me regardant encore et encore.

— T'es tellement belle putain... laché-je dans un râle de plaisir.

Ma princesse accélère ses mouvements, je grogne de plus en plus. Surtout lorsque ma queue tape le fond de sa gorge. Elle a une bouche encore plus parfaite de ce point de vue la. Soudain je sens le frétillement dans mes bourses et je sais que le summum du plaisir va bientôt venir.

— Anya... je vais jouir.

Et c'est la qu'elle me surprend, elle souris et continue en accélérant un peu plus, sans être désagréable, juste ce qu'il faut. Je lâche un grognement de plaisir extreme.  Lorsque le plaisir découle le long de la verge, le liquide atterrissant dans sa bouche, je n'y crois pas. Je la vois déglutir et merde.

— T'as.. ?

Elle dégluti et se lève, fais le tour du lit pour aller chercher une bouteille d'eau ce qui me laisse le temps d'admirer son sublime derrière.

— Ça te surprend ?

— C'était la meilleure pipe de toute ma vie.

— Attends de voir le reste alors, dit elle dans un clin d'œil.

Elle enfile le caleçon que je lui avais filer avec le t-shirt. Lorsqu'elle revient sur le lit, j'embrasse son front, le bout de son nez et enfin la chose la plus exquise : ses lèvres.

Je la prend dans mes bras, fais des petits cercles sur ses épaules tandis qu'elle trace les contours de mon tatouage. Lorsque je la sens complètement détendue, sa respiration qui s'est adaptée au rythme de mon coeur, je sais qu'elle s'est endormie.

Je sais que je n'ai pas mal agis, je sais que je l'ai fait pour elle et pour moi, il n'y a plus qu'à savoir si je vais devenir un connard, ou si je vais rester tel que j'étais lors de cette soirée.

Cette soirée était.. dingue. Complètement folle. On s'est rapproché et pour une fois je me suis senti moi même. Je n'ai pas eu peur et je n'ai pas été jugé. Ouais, même les mecs qui travaillent dans des putains d'organisations criminelle ont peur.

— Bonne nuit ptite tête... dis je en enlevant ses cheveux de son visage afin que je l'admire.

Je souris, et c'est avec ce sourire que je m'endors aux côtés d'une petite fée. Magique et magnifique. Qui peut vous remettre tout en cause.

Surtout vous faire doter de vos sentiments.

Continuă lectura

O să-ți placă și

48.7K 4.9K 58
Tous les personnages (ou presque) vivent dans le même immeuble. Entre les voisins qui font du bruit toute la nuit, ceux qui ne sortent jamais de leur...
11.4K 947 50
REPUBLICATION ! Si vous aimez les imagines vous êtes au bon endroit ! J'écris sur beaucoup de choses/personnes telles que films, séries, acteurs, i...
384K 6.5K 100
Le principe est simple tu te fais enculée part tout le monde dons Tokyo revenger
143K 10.9K 83
Seuls les lieux déserts chassent ce goût amer, seul un cœur brisé peut être recollé.