IN MY NYC APARTMENT (En pause)

Door iam_june_

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Riche fille de bourgeois new-yorkaise, September est étudiante en dernière année à Columbia. L'argent est une... Meer

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
T e a T i m e #1
Chapitre 7
Chapitre 9
Let's talk

Chapitre 8

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Door iam_june_

September

-Enchantée, Antez ! September.

Il me lance un grand sourire en me disant :

-Pareillement ! Entre, il faut pas rester plantée sur le pas de la porte comme ça !

Antez va aux toilettes et Jayme m'explique en riant qu'il n'en avait pas vraiment besoin. Il y est déjà allé il y a cinq minutes, il a dû faire ça pour nous laisser un peu d'intimité.  Je l'aime de mieux en mieux, moi, ce petit.

-Je me baladais quand j'ai eu envie de passer la soirée avec toi. Je suis désolée de ne pas t'avoir prévenu. Ça te déranges ?

-Non, c'est bon. J'ai juste été un peu surpris ton arrivée. Tout va bien ?

-Mmh... On va dire que oui. Mieux, en tout cas !

-Ça te dit de regarder un match de hockey en buvant des bières, pour la soirée ?

-Oui !

-Vraiment ?

-Bah ouais !

-Génial. Il me semblait bien que t'étais pas comme la plupart des filles. T'es quelqu'un de cool, Princesse.

-Je sais bien.

-On a des bières dans le frigo, à la cuisine, tu m'accompagnes pour aller en chercher ?

Je hoche la tête et Jayme hurle, pendant que nous sortons de la chambre :

  -Anteeez ! On va chercher des bières à la cuisine.

-Ok ! répond-il sur le même ton.

Nous longeons le couloir jusqu'à ce que Jayme s'arrête et entre dans une grande cuisine noire. Elle déborde de tiroirs, de placards, d'épices et de trucs à manger dans tous les coins. Une pile d'assiettes sales trône dans l'évier et je souris devant ce cliché de la cuisine d'étudiants.

Le mot « bordel » prend tout son sens devant ce spectacle. Cela ne me surprend pas de la part d'une cuisine partagée par une trentaine d'étudiants, dans un campus.

Jayme ouvre le frigo et fouille dedans un moment jusqu'à ce qu'il déniche son paquet de bières. Il me demande de chercher un truc à grignoter à l'intérieur d'un tiroir beaucoup trop rempli et je trouve des Flips au beurre de cacahuète.

On retourne dans la chambre les bras chargés et je tâche de rigoler un peu avec Jayme pour casser le côté étrange de la situation.

Jayme ouvre la porte dans prendre la peine de toquer et Antez est étendu sur son lit, essayant de trouver la chaîne sportive qui passera la match de hockey qu'on s'apprête à regarder. Ce soir, les Rangers de New York vont affronter une équipe Canadienne que je ne connais pas.

Aussi peu surprenant que cela puisse paraître, nous tenons tous trois pour les new-yorkais. On décapsule nos bières et je lève la mienne en m'exclamant :

-Aux Rangers ! On va tout défoncer !

Jayme et Antez répètent la même chose et nous buvons une première gorgée avec délectation. Cette bière est vraiment excellente.

Le match commence. Les cris des supporters me plongent dans l'ambiance et pendant les dix minutes suivantes, on ne s'adresse plus du tout la parole. Notre attention est complètement obnubilée par le spectacle.

Lorsque la magie redescend un peu, on ouvre le paquet de Flips et on se goinfre en
commentant chaque action qui se déroule sur la patinoire comme si nous étions payés par la télévision pour le faire.

De temps à autre, je jette un rapide regard vers Jayme pour observer les réactions de son visage au jeu.

Une heure plus tard, les Rangers marquent une dernière fois et l'arbitre siffle la fin du match. Nos chouchous ont gagné. On saute partout en hurlant à la victoire et Antez met du Pop Smoke pour que l'ambiance soit encore meilleure.

Nous dansons tous notre soûl là-dessus jusqu'à ce qu'on tombe même sur les lits, raides de fatigue.

Après avoir discuté de plein de trucs un moment, je sors mon téléphone pour regarder quelle heure il est et consulter ma messagerie.

Merde.

Il est déjà onze heure et demie et Charlie m'a bombardé de messages. Il est clair que lorsqu'on vit à New York, ne plus avoir de nouvelles de sa meilleure amie alors qu'elle devrait être avec nous c'est... Pour le moins inquiétant.

Je fais signe aux garçons pour leur dire que je dois aller appeler quelqu'un dans le corridor. Il est urgent que je rassure ma coloc' sur mon sort.

Au moment où je rentre à nouveau dans la chambre, j'annonce :

  -Il faut que j'y aille, ma coloc est furieuse contre moi car je n'ai pas mes clés alors il faut que je me dépêche de rentrer si je ne veux pas finir ma nuit sur notre palier. Je suis vraiment contente d'avoir passé la soirée ici, c'était chouette !

-Ouais, on remet ça ! Rentre bien. À bientôt ! me salue Antez.

-Tu sais quoi ? Je te raccompagne, déclare Jayme.

-C'est vrai ? Merci ! Mais te sens pas obligé, hein, je suis une femme, certes, mais ce n'est pas pour autant que je ne sais pas me défendre. J'ai fait des cours de boxe. Et puis je ne veux pas t'embêter.

-T'inquiète. Je le fais avec plaisir. Tu sais, toutes les victimes d'ordures ne sont pas faibles, déclare-t-il les sourcils froncés.

On sort de la chambre et je fais un signe de la main à Antez.

-Désolée. Ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire...
Je ne supporterais pas que tu penses que je suis faible, c'est tout.

Jayme m'enveloppe alors d'un regard bienveillant.

-Je sais, Princesse. D'ailleurs, je sais aussi que tu as tellement envie de réussir que tu ne laisseras jamais personne te marcher sur les pieds. D'ailleurs, je t'admire pour ça. Tu es forte, September. Mais il est important que tu arrives aussi à te reposer parfois les épaules de quelqu'un d'autre de temps en temps. Une personne en qui tu as confiance. Malheureusement, l'humain ne peut pas atteindre les sommets en restant heureux s'il ne se sent pas soutenu par derrière. Tu as Charlie. Et sache que tu m'as également, moi.

Les battements de mon cœur s'accélèrent et mes joues deviennent un peu rouges. C'est... Est-ce que c'est une déclaration ?

On arrive dans la rue. Il fait froid et j'ai immédiatement la chair de poule. Comme par magie, des gouttes de mettent à tomber sur le sommet de nos têtes. Je suis complètement trempée en quelques secondes.

Je n'y fait même pas attention et je dis, les larmes aux yeux :

-Merci.

Je n'ai même pas réalisé qu'on était arrêtés au milieu du trottoir. Je lève les yeux en plongeant mon regard dans le sien. Mon cœur bat la chamade.

Je me hisse sur la pointe des pieds, hésitante. Quand mes lèvres entrent enfin en contact avec les siennes, des papillons virevoltent à l'intérieur de mon ventre et un pur sentiment de bonheur m'envahît.

Le monde s'efface autours de nous et toutes les couleurs du monde dansent devant nos yeux. Pendant qu'il me rend mon baiser, je réalise que cela fait des semaines que j'attends ce moment.

La pluie continue à tomber, mais je ne le sens même pas. Parce qu'on s'embrasse. Il passe ses bras au tours de moi pour me réchauffer et je souris contre ses lèvres.

Notre baiser prend fin et je lève la tête pour le regarder. Ses yeux sont brûlants de désir.

Nos regards ne se lâchent plus et on reste juste comme ça, les bras serrés autours de l'autre. Cependant, mon téléphone vibre dans ma poche arrière et la bulle dans laquelle nous sommes explose.

À regret, je le sors de ma poche pour regarder qui c'est. Charlie. Je réponds au téléphone et m'excusant de prendre tant de temps et en lui promettant de me dépêcher.

  -Euhh... Il semblerait que Charlie m'oblige à rentrer d'ici trente minutes, sinon ma nuit sur le palier tiendra plus de la réalité que du cauchemar. Je suis désolée de partir comme ça. J'ai..je suis contente du truc qui vient de se passer.

Il me sourit en haussant un sourcil comme les bad boys dans les livres en déposant un baiser sur mon front.

  -Arrête de t'en faire. Tout va bien. ...Moi aussi, je suis content de ce qui vient de se passer.

Jayme m'observe un instant avant de poursuivre :

  -Attends, tu es trempée ! Je vais vite te chercher un sweet dans ma chambre pour que tu m'attrapes pas froid sur le trajet.

Un immense sourire se forme sur mon visage. Je vais pouvoir porter ses vêtements et renifler son odeur à travers.

  -Merci beaucoup ! C'est gentil.

Il s'enfonce dans la nuit en courant pour ne pas perdre trop de temps et il revient cinq minutes plus tard, un sweet bleu marine entre les mains.

  -Voilà , déclare t-il en me le tenant.

-Merci beaucoup ! ...Tu peux te tourner pendant que je me change, s'il te plaît ?

-J'ai déjà vu une fille en soutien-gorge, tu sais ?

-Oui, c'est vrai. Je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne suis pas pudique, d'habitude.

J'enlève mon pull et j'enfile son sweet en échange, pour me réchauffer. Nous nous souhaitons bonne nuit, s'embrassant. Je m'éloigne, me retournant quelques mètres plus loin pour lui faire un signe de la main.

Au moment où sa silhouette disparaît à l'angle de la rue, je baisse le menton et je renifle son sweet pour m'imprégner de son odeur.

Cette soirée a été extraordinaire. 

Si je m'étais attendue à ça en partant, cet après-midi !

Je prends le métro et le temps passe à la vitesse de l'éclair. Jayme occupe l'entièreté de mes pensées et il m'empêche de m'ennuyer.







🌞Coucouuu ! Comment ça va ? ❣️
J'ai pas posté la semaine passée parce que j'avais complètement oublié de finir ce chapitre 🙃
Vous êtes contents que Jayme et Septy se soient ENFIN embrassés ? 😆🤩🌳🌈🌾🌼🍃☀️

(Moi oui de ouf même si je savais déjà que ça allait arriver XDD)

À la semaine prochaine, love u 😘

Asemy

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