ʟᴏꜱɪɴɢ ɢᴀᴍᴇ - 𝙙𝙧𝙖𝙘𝙤 𝙢�...

By ravendraco

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Tout partait d'un stupide jeu entre deux d'adolescents qui se haïssaient depuis toujours. Aux fils des années... More

I
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X
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XXI
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XXIII
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XXIV
memories II
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XXVII
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XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
❥ épilogue
[ Hors Losing Game ] - ANNONCE !!

XIII

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By ravendraco

point de vue de Tiara :

Tout cela avait pris du temps, ma mère avait hurlé lorsqu'elle avait vu ma main serrant la sienne durant de très longues minutes. Les médecins avaient accourus dans ma chambre, une bonne dizaines je dirais. Les liens qui me maintenaient en vie avaient disparu, je m'étais redressée comme si je venais de me réveiller après une nuit agitée, les médicomâges me regardaient ahuris. J'avais contemplé pendant de très longues minutes chaque recoin de ma chambre. La table de nuit sur laquelle avait été mis un vase contenant un bouquet d'acacias, mes fleurs préférées, et une photo datant du bal de Noël où je posais fièrement avec Tracey, Theodore et Shawn.

J'avais tout de suite remarqué qu'il y avait un morceau de papier caché derrière le cadre de la photo, mais je n'avais pas osé le prendre devant ma mère, après tout, on ne savait pas si ce qu'il contenait était privé ou non. Deux heures à peine après mon réveil, Theodore, Tracey et Shawn étaient venus me rendre visite.

- Tia' je sais pas si tu as entendu mais, commença Tracey, je suis venue il y a trois mois pour t'annoncer le décès de...

- De Cédric ? M'exclamai-je, oui j'ai entendu, j'ai tout entendu même lorsque mon frère est venu me rendre son unique visite.

- Oh très bien alors tu sais déjà tout, répondit Tracey.

- Quasiment tout je crois, rétorquai-je en tournant la tête vers ma mère qui était assise dans un coin, maman ? Lui demandai-je, sais-tu quand je pourrais retourner à l'école ? Je veux rester à Poudlard, je ne veux pas partir, c'est chez moi ici.

- D'accord ma chérie, dit-elle de sa voix douce, je vais demander aux médicomâges, je reviens. Je lui souris et la regardai franchir la porte.

Theodore était resté nettement silencieux depuis le début de la visite. Je lui demandai alors de venir s'asseoir près de moi.

- Je suis restée quatre mois ici et t'es pas foutu de me serrer dans tes bras à mon réveil ? M'écriai-je avec un léger sourire.

- Tu m'as drôlement manqué Tia', dit-il en passant son bras autour de mes épaules, dis-moi, tu ne t'es pas infligée cela toi-même ?

- Non je te le promets, répondis-je, je n'allais pas me donner la mort avec tous les examens qu'il y avait ! J'avais trop révisé, j'aurais été dégoûté !

- On s'en fiche des examens ! S'écria Shawn, on a failli te perdre espère de cinglée ! Je te préfère en vie et surtout avec nous.

- Oh Shawn, m'exclamai-je, viens là.

Je lui fis signe de s'approcher afin de le prendre lui aussi dans mes bras, c'est à ce moment-là que je me suis mise à penser à lui. Ses yeux gris, ses cheveux blonds retombants sur son visage pâle, ses lèvres rencontrant les miennes avec une fougue débordante... Je lâchai précipitamment Shawn et d'un seul coup, je me surpris moi-même d'ailleurs, mais je me levai du lit. Je courus directement dans la salle de bains et m'enfermai à doubles tours.

J'imaginais déjà les regards de Theodore et de Shawn derrière mon dos, Tracey avait semblé comprendre, c'était comme si une sorte de télépathie s'était formée entre nous avec le temps. En regardant mon reflet dans le miroir je me l'imaginais très distinctement près de moi, je le revoyais m'agripper le cou et m'embrasser. Je déboutonnai la chemise bleu que je portais, laissant à découvert mon corps nu. Je me rendais compte à ce moment précis que j'étais tombée dans un piège auquel j'aurais du mal à sortir. Je m'étais quasiment offerte à lui, il avait embrassé mon cou et y avait laissé des marques violines, qui avaient disparu avec le temps, je m'en voulais pour ça. Je m'en voulais terriblement d'avoir laissé mes sentiments prendre le dessus, d'avoir céder à la tentation et ne pas avoir refuser.

Mais je mentirais en disant que j'avais un mauvais souvenir de cela, j'avais aimé l'étonnante douceur de ses doigts fins parcourant le haut de ma poitrine, j'avais apprécié le goût de ses lèvres autant que je l'aimais lui. Je ne savais même pas au fond de moi comment cela était possible, comment finalement la haine que j'éprouvais à son égard s'était transformée rapidement en amour, en un amour puissant presque au bord d'une réelle obsession pour lui.

Quelques minutes plus tard, lorsque je sortais enfin de la salle de bains je vis que Theodore et Shawn me regardaient bizarrement, ils avaient même l'air inquiet. Mais en réalité, rien de grave ne s'était passé, j'avais juste réalisé à la vue de mon corps nu que Drago Malefoy était bien plus qu'un ennemi, qu'un amour impossible mais une réelle obsession. Sans que je puisse m'en rendre compte plus tôt, il était entré dans ma vie, dans ma vie cachée, il avait été le premier à découvrir quelques parcelles de ma peau et je l'avais laissé faire. Je rassurais les garçons en leur disant que prendre une douche m'avait fortement manqué et que je venais de m'en rendre compte quelques minutes plus tôt.

Une semaine plus tard...

J'y retournais enfin, j'allais enfin retrouver ma véritable maison, celle qui pendant quatre ans avait réussi à rendre ma vie plus heureuse que lorsque j'étais coincée au Manoir l'été. Mes bagages étaient prêts, je regardais une dernière fois ma nouvelle chambre, celle de l'appartement de ma mère. Essayant de me souvenir de chaque jolie recoin de la pièce, la salle de bains, le dressing et le lit confortable. Me dire que j'allais dorénavant passer mes vacances à cet endroit me paraissait surréaliste, mais c'était bien réel. Le divorce de mes parents approchait, mais je savais déjà que je garderais quand même le nom de Warrington au lieu de prendre celui de ma mère. Je devrais également et pour mon plus grand désespoir être obligé d'accepter le mariage forcé que mon frère et mon père avaient déjà prévu depuis un bout de temps. Je ne savais pas encore avec qui je devrais à contre cœur partager les plus grandes années de ma vie. Comme la plupart des jeunes filles, j'avais plus petite rêvé d'un grand mariage, d'un mariage avec quelqu'un dont je serais follement tombée amoureuse, de cet homme qui me regarderait avec un sourire en passant une bague autour de l'annulaire de ma main gauche, de la robe de mariée blanche avec une grande thrène comme celle d'une princesse. Mais j'avais juste rêvé et ce restera juste un simple rêve puisque je serais bientôt promue à un homme que je connais à peine voir peut-être pas du tout, avec qui je devrais sûrement avoir des enfants pour assurer une bonne descendance.

- Tiara ma chérie c'est l'heure on s'en va, s'exclama ma mère ce qui me fit sortir tous mes rêves de petites filles de la tête.

- Oui j'arrive maman, répondis-je aussitôt.

Je pris ma valise et mon sac de cours, rejoignis ma mère dans le salon et me préparai à transplaner. J'agrippai son bras et fermai les yeux, je ne me sentais jamais bien lorsque je transplanais et avec le temps j'avais réalisé qu'en fermant les yeux je me sentais mieux à l'arrivée. Lorsque j'ouvris les yeux, mes pieds n'étaient plus sur le carrelage du salon mais sur l'herbe verte du parc de l'école. A l'heure à laquelle j'étais arrivée, tous les élèves étaient encore en cours, mais avant de regagner ma salle commune pour attendre mes amis avant le dîner, je devais aller voir le professeur Dumbledore dans son bureau. Le professeur McGonagall me demanda de la suivre juste après avoir fait les au revoir à ma mère, qui lorsque je me retournais pour la regarder une dernière fois avait déjà disparu. J'entrais dans une pièce circulaire où le professeur Dumbledore m'attendait, il me fit un signe en me demandant de m'asseoir sur une chaise devant son bureau. Je m'exécutai sans un mot.

- Miss Warrington suite à ce qui vous ait arrivé j'ai décidé de vous attribuer une chambre seule pour éviter un nouvel empoisonnement de la part d'un élève, dit-il, en parallèle à cela vous serez dans l'obligation de partager votre salle de bains avec monsieur Malefoy.

- Je vous demande pardon ? M'écriai-je abasourdie, je préférerais retourner dans mon dortoir, je ne pense pas que partager ma salle de bains avec lui sera la meilleure des idées...

- Je sais, répondit-il d'un ton calme, que votre relation avec M.Malefoy n'est pas des plus simples, mais je pense et ce ne serait peu dire que cette méthode de partage pourrait venir à bout de votre rivalité.

- Sans vouloir vous offenser professeur, repris-je, je pense que votre méthode n'est pas la bonne, à quoi bon essayer de devenir ami avec lui alors que notre rivalité dépasse celle qu'il y a entre lui et Potter ?

- Justement, si elle dépasse celle-ci c'est qu'il y a autre chose, s'exclama-t-il toujours aussi calmement, une chose bien plus forte qu'une simple rivalité entre deux adolescents, que vous découvrirez tôt ou tard.

- Que voulez-vous dire par plus qu'une simple rivalité ? Demandai-je étonnée, je ne veux pas paraître grossière professeur mais une quelconque amitié entre moi et Malefoy serait impossible, je suis certaine quand étant aussi intelligent que vous l'êtes, vous vous doutiez de cela, vous savez bien que c'est impossible.

- Le temps nous le dira et vous savez, l'avenir peut nous surprendre mademoiselle Warrington.

Je le regardais surprise, sa phrase n'avait aucun sens, je ne comprenais pas ou alors évitait de comprendre son sens. La phrase qu'il avait employé paraissait surréaliste et tellement ridicule. Je lui demandai si je pouvais partir, sa réponse fut positive alors je me dirigeai dans ma salle commune. Lorsque j'entrai dans la salle commune, il n'y avait personne.

Le professeur Rogue m'avait indiqué la chambre sur un bout de papier que le professeur McGonagall m'avait donné ainsi que la chambre de Malefoy, et la salle de bains que je devrais partager avec lui. Être dans une chambre seule sans Tracey me parut être une idée des plus stupides, ce qui me dérangeait le plus c'était de devoir partager cette fameuse salle de bains avec Malefoy. Mes affaires avaient déjà été déposé, ma chambre et celle de Malefoy étaient séparées par une simple porte, la salle de bains se joignait entre les deux comme dans un immeuble.

Ma curiosité prit le dessus, je tournai la poignée de la chambre de Malefoy et entrai dans sa bulle. Tout à l'intérieur étaient parfaitement rangés, ses livres, ses affaires, son lit, rien ne traînait sur le sol. Sur sa table de nuit, il y avait un livre, je le pris en main pour découvrir le titre, il s'agissait d'un livre avec des inscriptions en runes que je ne comprenais pas. Je n'avais malheureusement pas pris runes en option.

- Je peux savoir ce que tu fais dans ma chambre Warrington ? Dit alors une voix derrière moi.

Je me retournai rapidement en jetant le livre sur le lit. Je me plongeais presque instantanément dans son regard d'acier. Je secouai rapidement la tête pour sortir de ma rêverie. C'était bien lui que j'avais en face de moi, habillé dans son uniforme vert, ses cheveux étaient soigneusement coiffés, il portait toujours ses multitudes de bagues à ses mains. Le revoir était étrange, la dernière fois que nous nous étions parlés avant mon coma, nous nous étions disputés puis embrassés. Je jetai un rapidement regard sur ses lèvres avant de mordre les miennes, sûrement le stress ou du moins j'espérais m'en convaincre.

- Eh bien, bégayai-je, la porte était ouverte alors je...

- Tu n'avais pas le droit d'entrer c'est privé, répondit-il d'un ton sec.

- Oh, eh bien, désolée, marmonnai-je, sinon je voulais te prévenir enfin parce que je pense que tu n'as pas été prévenu mais de toute façon je trouve ça totalement ridicule, mais...

- Accouche, me coupa-t-il, je vais pas attendre des centaines d'années.

- On doit partager la salle de bains, répondis-je précipitamment en regardant mes pieds, je suis dans la chambre d'en face parce que le professeur Dumbledore a peur qu'on m'empoisonne une seconde fois...

- D'accord, dit-il en haussant les épaules, tu peux partir maintenant ?

- Je- Oui bien sûr, acquiesçai-je, euh... bonne soirée ! M'écriai-je d'un ton faussement enjoué.

J'avais à peine franchi la porte qu'il me rattrapa par le bras. Il lâcha l'emprise sur mon poignet alors que je me retournais pour lui faire face. Il mordit ses lèvres, passa nerveusement une main dans ses cheveux et me regarda sans dire un mot.

- Qu'est-ce que tu veux ? Lui demandai-je perplexe.

- Je...enfin... balbutia-t-il.

- Tu sors encore avec Astoria ? Le questionnai-je en me surprenant moi-même de la question.

- Ouais.

- Oh, déglutis-je, oh eh bien, j'espère que- Enfin que... tu es très heureux avec elle ! Bonne soirée !

J'étais partie avec une telle vitesse que je ne m'étais à peine retourner pour le regarder une dernière fois avant de claquer la porte de ma chambre. Avant que je la ferme je l'avais vu du coin de l'œil, planté dans l'embrasure de la porte, complètement interloqué.
Je pris ma baguette magique et avec quelques formules relativement simples je rangeais l'ensemble de mes affaires dans la commode et sur les étagères.

J'enfilais rapidement mon uniforme et après avoir soufflé un bon coup, j'avais enfin réussi à remettre les pieds dans la Grande Salle, après quatre mois.
Le dîner m'avait paru insurmontable, les regards des autres élèves me pesaient sur le dos, les murmures de certains sur mon passage m'étaient insupportables. Je n'avais que très peu manger, j'étais très rapidement rentrer dans ma chambre, enfermée à clé pour ne parler à personne. Mais il fallait bien que je sorte, je devais prendre ma douche et manque de bol la salle de bains n'était pas privative. Je pris une vielle chemise, un bas de sous-vêtement, ma trousse de toilettes et me dirigeai vers la salle de bains.

Lorsque je sortis de la douche, mes cheveux étaient trempés, l'eau coulait abondamment et je me rendis soudainement compte que j'avais oublié ma serviette de bains. Je mis directement ma chemise, attrapai mon sous-vêtement pour me diriger le plus rapidement possible dans ma chambre. Mais la porte s'ouvrit avant même que je puisse toucher la poignée. Je tombai nez à nez avec le blond qui me regarda d'un air ahuris. Sa chemise était ouverte sur son torse nu, apparemment il ne s'attendait pas à me voir à cette heure-ci dans cette pièce. Je poussai légèrement la porte pour pouvoir passer mais son souffle dans mon cou m'arrêta net. La faible épaisseur de ma chemise passa outre le froid de ses bagues que je sentais autour de ma taille. Il déposa un baiser dans mon cou sans y laisser la moindre marque, ses mains se détachèrent de moi alors que je retournais dans ma chambre abasourdie.

Heyyy voilà le chapitre 13 !

Le prochain sera pépite ( imaginez...)

Bref j'ai hâte d'être en vacances, j'aimerais posté 3 fois par semaine à la place de deux, j'essaierai de faire tout mon possible pour être à jour :))

J'espère que vous allez bien, à mercredi !! <3

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