LE CUBE | Livre interactif

By LilaMystery

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GAGNANT WATTYS 21 catégorie Joker ⭐ Cela vous est-il déjà arrivé de vous réveiller dans une pièce blanche et... More

Avant-propos + Bande annonce
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■ Conclusion ■
F.A.Q.
Interview des personnages
Wattys going on?
Nouvelle aventure interactive !

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By LilaMystery

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Dès que mes pieds passent le seuil de la porte, l'alarme s'arrête nette. Je me retourne juste à temps pour apercevoir le message qui s'affiche sur le mur intérieur du cube.


DEMANDE DE RÉINITIALISATION ANNULÉE.

FÉLICITA...


Puis la porte se ferme sous mon nez. Pendant un moment, nous restons silencieux, tentant de capter le moindre indice sur ce qu'il peut bien se passer à l'intérieur. Mais rien. Pas le moindre son. J'appose ma main sur la surface lisse, en vain. J'ai beau cogner, tirer et pousser de toutes mes forces, la porte reste close. À bout de force et d'esprit, je me laisse glisser au sol.

— Génial ! Et maintenant ?

Tom ne tarde pas à me rejoindre tandis que mes yeux se perdent dans l'immensité blanche du couloir. Il n'ose rien dire. Sans doute est-il aussi perdu et démuni que moi en cet instant, devant cette immensité blanche. Du blanc. Rien que du blanc. À perte de vue. À en perdre la vue. Ce blanc incolore. Ce néant.

Je sens les larmes me monter lorsque le garçon pose sa main sur la mienne. Je l'interroge du regard et il m'offre un sourire compatissant avant de se retirer avec gêne. Je me demande bien quelle mouche l'a piqué.

— On dirait bien qu'on est coincé ensemble, constate-t-il avec un petit rire nerveux. Pas de chance, hein ?

— Ouais, la cancre et le délégué, les deux derniers survivants, qui l'eut cru ? Ça ferait un bon film ça, non ? Deux ennemis de toujours, coincés ensemble, réussiront-ils à s'entendre et à survivre ?

À mon grand étonnement, ma blague ne fait pas rire l'hispanique. Au contraire, il arbore une expression très sérieuse alors que ses yeux se posent sur moi.

— C'est vrai qu'on est très différents tous les deux mais je ne t'ai jamais vue comme une ennemie.

Intriguée, je me tourne vers lui pour lui demander comment il me perçoit. Il hésite un instant, comme s'il cherchait ses mots, puis du rouge commence à se répandre sur ses joues. J'ai déjà vu des garçons se comporter ainsi devant moi. Serait-il possible que...

— C'est pas vrai ! Alors là, c'est la meilleure ! Je te plais ?

— Oui, finit-il par répondre stoïquement. C'est si surprenant ?

Je ne peux m'empêcher de rire à cette découverte étonnante. Si ce qu'il dit est vrai, il a une drôle façon de montrer son affection. Je veux dire : c'est pas comme si on était les meilleurs amis du monde, lui et moi.

— Tu ne serais pas un peu maso ?

— Pardon ? manque-t-il de s'étouffer. Non ! Je sais très bien qu'on ne joue pas dans la même cour et que t'en as rien à faire d'un type comme moi, je ne suis pas idiot. Mais bon, vu la situation, foutu pour foutu...

— Ah ouais, courageux et romantique, un vrai tombeur quoi.

Ma petite pique a le don de le faire rire et détendre un peu la gêne qui s'était installée dans l'atmosphère. Puis le silence retombe et je me mets soudain à penser à ma famille. Ils me manquent. Les reverrais-je un jour ?

— Et toi ? me questionne calmement Tom. Comment tu me vois ?

Malgré ses lunettes manquantes, son regard semble se focaliser sur le mien avec précision. Quoi ? Il veut vraiment qu'on en parle là, maintenant ?

Je soupire, gênée. Ce n'est pas la première fois qu'un garçon me fait des avances et je suis même devenue maitre dans l'art d'éviter ce genre de situation. Mais là, impossible d'y échapper. C'est pas comme si je pouvais juste lui briser le cœur et m'en aller. Encore moins l'ignorer. Qui sait combien de temps nous allons devoir rester là, ensemble ? Et puis, je ne le connais pas assez bien. Et s'il faisait partie de ces psychopathes qui deviennent violent quand on les rejette ?

Je me mordille la lèvre, incertaine du comportement à adopter. Face à moi, Tom continue à m'observer calmement à travers ses yeux océan. J'expire fortement pour me donner du courage et plante mon regard dans celui du garçon.

C'est alors que tout s'arrête. Incapable de bouger, je ne peux qu'observer devant moi Tom paralysé, comme un arrêt sur image. Quelque chose dans ses yeux s'éteint, ne laissant face à moi qu'un mannequin sans vie qui me sourit. Avant même que j'ai me temps d'assimiler la bizarrerie de la chose, ma conscience me quitte et tout devient noir.

C'est alors que ses paupières se mettent à papillonner, comme s'il luttait pour ne pas les fermer. Je n'ai malheureusement pas le temps de dire quoi que ce soit car ma propre tête commence à se faire lourde. Tous mes membres me paraissent soudain si mous et si énormément pesants...

Non. Pas encore.


-■-


Les rayons du soleil qui percent à travers la persienne finissent par me réveiller. Presque aussitôt, un mal de crâne astronomique s'abat sur mes tempes.

— Ghhh, pourquoi monde cruel ?

Puis la réalisation me tombe dessus avec force. Je suis dans mon lit ?

Je me redresse bien trop vite pour mon état et me retrouve rapidement pliée en deux, la tête dans les mains. J'ai comme la nausée tout à coup. Que s'est-il passé ? Le fruit d'une soirée trop arrosée ? Je n'arrive même pas à me souvenir de ma journée d'hier.

Ma main se tend d'un geste automatique vers ma table de chevet. Mon portable n'est pas là. Me décidant à sortir du lit, je me rends compte que je suis déjà habillée. Ce devait être une soirée sacrément arrosée pour que je me sois couchée ainsi. Je remarque d'ailleurs que mon portable se trouve dans ma poche. La date sur l'écran m'indique que nous sommes mercredi matin. Je hoche sensiblement la tête avant de me rendre compte du plus important : il est bientôt 9h. Je vais être en retard au lycée !

Je bondis sur place, imaginant déjà la complainte de ma mère si jamais je devais lui ramener un énième mot de retard à signer. Je saisis mon sac de cours et dévale les escaliers pour débarquer dans le salon. Je m'apprête à sortir quand une intuition me pousser à m'arrêter. Quelque chose cloche. Pourquoi diable aurais-je fait une soirée un mardi soir ? Qui fait ça ? Surtout que j'ai cours le lendemain matin et, en plus, le mercredi je dois aussi... amener Prunelle au collège ! Merde ! J'avais complètement zappé ce détail ! Où est-elle ?

D'habitude, à cette heure-ci, elle devrait être scotchée devant la télé en attendant que je sois prête à partir. Pourtant, le salon est désert et la maison semble silencieuse. Elle ne s'est pas réveillée ?

— Prunelle ? Prunelle !

Mon regard se dépose sur la télécommande de la télévision que je m'empresse d'allumer. Je tombe direct sur les informations du matin. Si ça, ça ne lui donne pas envie de se réveiller, je ne connais pas ma petite sœur.


« La société A.I.Tech vient d'annoncer la sortie imminente d'une nouvelle expérience inédite. Grâce à leurs nombreuses années de recherches sur le développement d'une intelligence artificielle plus vraie que nature, la société propose aux testeurs d'établir un portrait physique et... »


— Écoute Prunelle, c'est ton moment préféré...

Je remonte les escaliers à contrecœur pour toquer à la chambre de ma sœur.

— Allez Prunelle, on va être en retard !

Quand elle ne répond toujours pas, je n'ai d'autre choix que d'entrer. Évidemment, la petite peste roupille toujours.

Bien décidée à la réveiller, je m'avance à grands pas et retire ses draps d'un coup. Mon cœur se fige aussitôt. Pourquoi dort-elle habillée ? Et pourquoi son teint est-il si... violet ?

Je pose une main sur sa joue et la retire aussitôt. Froide. Complètement froide et rigide. Mes doigts se mettent à trembler de façon incontrôlable alors que mon esprit assimile petit à petit la scène qui se trouve sous mes yeux. Ma petite sœur, morte. Ce n'est pas possible. Sûrement, je suis en train de rêver, n'est-ce pas ?

Je commence à me pincer et à observer ce qui m'entoure. Tout ça est faux. C'est faux. Je le sais. Je le sais parce que ma petite sœur ne peut pas être morte. Prunelle ne peut pas...

Mes réflexions sont coupées court par le son de la télévision. Je rêve où j'ai entendu le nom d'Amaury ?

Encore sous le choc, je quitte à la hâte la chambre de Prunelle et cours au rez-de-chaussée. À l'écran, la photo d'un garçon aux cheveux rougeoyant me fixe.


« Le jeune lycéen a été retrouvé décédé ce matin dans son lit. La cause est pour le moment inexpliquée. C'est ses petits frères qui l'ont trouvé complètement... »


Ma vision se brouille de larmes alors que je me sens de plus en plus désemparée. Amor, comment est-ce possible ?

Noyée dans le chagrin, je n'entends même pas les notifications qui font vibrer mon portable. Ce n'est que bien plus tard, en déverrouillant mon téléphone pour appeler mes parents et la police, que je remarque la tonne de messages envoyés par mes amis, professeurs et camarades de classe. Les nouvelles se répandent vite...

Il me faut plusieurs jours avant de trouver la force d'enfin les ouvrir et les lire. Et parmi toutes ces condoléances, le message laissé par Tomichou ne manque pas d'attirer mon attention :


« Salut Constance. Connaissant la vitesse à laquelle voyagent les informations dans le lycée, je suppose que tu dois croulée sous les appels et les messages en ce moment. Je sais à quel point il est difficile de perdre des personnes que l'on aime si brusquement et je suis sincèrement désolé que tu doives faire face à ce genre de cauchemar. J'espère néanmoins que tu tiens le coup. Si tu as besoin d'en parler, n'hésite pas. Je suis là si besoin. »

« Tu n'es pas obligée de m'en parler, bien entendu ! On peut parler d'autre chose si tu préfères ! Ou pas du tout même ! Je dis juste que je serai ravi de pouvoir t'aider, en tant que délégué. Mais ne te sens pas obligée de répondre, à moi ou à qui que ce soit d'ailleurs. Chacun gère le deuil différemment. »

« Enfin, bref... »

« Sache que je me suis entretenu avec Mme Duroc concernant ta situation et elle m'a assuré qu'il n'y aurait pas de répercutions vis-à-vis de tes absences. Tu n'as pas de soucis à te faire là-dessus. Aussi, j'ai copié au propre toutes mes notes de cours pour tu puisses rattraper ton retard. »

« Quand tu te sentiras prête à revenir, bien sûr ! »

« Et j'oubliai : Claudia va apparemment changer d'établissement. Malheureusement, je n'arrive pas à la joindre. Tu penses qu'on pourra se voir d'ici le mois prochain pour finir le projet de SVT ? Je trouverais un autre partenaire sinon, ne t'inquiète pas. »

« Et désolé pour la tonne de messages... ^^' »


Je me surprends à rire. Même dans cet horrible cauchemar, Monsieur le délégué ne peut pas s'empêcher de me faire la leçon. S'il savait à quel point les cours ou notre projet de science est le cadet de mes soucis. Pourtant, c'est une des rares personnes qui ne me prend pas en pitié et me parle d'autre chose que de Prunelle et Amaury. Et j'avoue que ça fait du bien de penser un peu à autre chose.

L'ambiance est si morose à la maison. Tout me rappelle ce que j'ai perdu et j'étouffe. Peut-être que ce ne serait pas si mal de voir du monde et me plonger dans des devoirs. Qui sait ? Je pourrais même devenir intelligente avec un peu de chance.


« On peut se voir vendredi pour le projet ? Et mes salutations à Mme Duroc ! J'espère qu'elle profite bien de mon absence et du calme de la classe... 😈 »

« Et merci, d'être là. »


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Bravo ! Vous avez atteint la fin du Cube !

Enfin, une fin...

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[Finir votre aventure]

Direction le chapitre Conclusion !

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