LE CUBE | Livre interactif

By LilaMystery

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GAGNANT WATTYS 21 catégorie Joker ⭐ Cela vous est-il déjà arrivé de vous réveiller dans une pièce blanche et... More

Avant-propos + Bande annonce
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■ Conclusion ■
F.A.Q.
Interview des personnages
Wattys going on?
Nouvelle aventure interactive !

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By LilaMystery

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Non. Hors de question que je meure happée par un puit de merde sans fond. Pas après m'être enfin échappée de ce maudit cube.

— JA-MAIS DE LA VIIIIIE ! je hurle en même temps que mes bras se mettent à tirer de toutes leurs forces sur mes jambes.

— Constance ? C'est toi ?

Surprise, je relève la tête pour apercevoir le délégué. Le souffle court et les yeux plissés dans un effort de concentration, il surplombe l'étendue de boue et me scrute d'un air perdu.

— Tu as besoin d'aide ? demande-t-il.

— Non, non, je prenais juste un bain de boue, ça ne se voit pas ? Évidemment que j'ai besoin d'aide !

Je regrette instantanément mes mots. M'énerver ne m'avantage pas pour convaincre le délégué de bien vouloir me porter secours.

Légèrement déboussolé, Tomichou parcourt du regard les environs et je sens ses yeux se poser sur moi sans être capable de me discerner correctement. Je comprends alors qu'il ne doit pas y voir grand-chose sans ses lunettes. Ce qui explique également son état plutôt déplorable.

Plusieurs petites feuilles et brindilles ont trouvé refuge dans ses cheveux. Sa chemise bordeaux, dont la plupart des boutons ont été arrachés, laisse entrapercevoir un débardeur plus très blanc. Et les coutures au niveau de son épaule gauche menacent de laisser tomber la manche entière à tout moment. Quant à son pantalon, de la boue le couvre des pieds aux genoux, preuve de ses nombreuses chutes dans la terre humide de la jungle tropicale.

Heureusement pour moi, le garçon passe outre mon sarcasme idiot et s'empare d'une branche solide qu'il me tend. Puis, se servant d'un tronc comme appui, Tomichou réussit à me hisser petit à petit hors de la substance visqueuse. L'espoir renait quand j'aperçois enfin mes jambes. Bientôt, mes mains frôlent à nouveau la terre ferme et je m'écroule sur le sol, épuisée.

— Ça va ? me questionne l'hispanique en soulevant mon corps.

À travers la cime des arbres, un rayon de soleil vient me réchauffer la joue et je souris bêtement. Je suis en vie. Tomichou se met à rire légèrement.

— Je pensais être dans un sale état mais je vois qu'il y a pire que moi.

Mes membres sont encore tremblants de l'effort et je n'ai pas la force de renchérir. Ça ira pour cette fois Monsieur l'intello.


--


Après ces retrouvailles, nous comprenons vite que notre parcours depuis cette histoire de votes a été similaire. Un dédale sans fin, une énigme sortie de nulle part et un choix à faire. En résolvant son énigme, le garçon a obtenu un indice : « Trouve la source ».

Nous nous mettons alors en quête de trouver un point d'eau et tombons finalement sur une rivière. J'en profite évidemment pour faire un petit bain et me débarrasser de la boue qui me recouvre le corps et les cheveux. Puis nous décidons de longer et remonter la rivière pour en trouver la source.

Trempée de la tête aux pieds, j'empoigne fermement la main de Tomichou.

— Tu n'as pas besoin de..., entame le délégué en retirant sa main avec gêne.

— Ça ne m'enchante pas non plus, tu sais.

Je soupire longuement avant de me tourner vers lui.

— Ecoute, ça fait une heure que je te vois galérer sans tes lunettes, à trébucher toutes les cinq minutes. Je sais que toi et moi on ne s'apprécie pas beaucoup, mais il faut qu'on s'entraide si on veut sortir de cette jungle en un morceau. Et puis, je te dois bien ça.

Sans attendre de réponse de sa part, je saisis à nouveau sa main et reprend la marche. Un silence pesant s'installe avant que Tomichou ne lâche finalement un timide « Merci ».

Une fois la gêne des premières minutes passée, notre avancée dans la forêt dense se fait de plus en plus apaisante et fluide. Les piaillements des oiseaux et les bourdonnements des insectes deviennent familiers à mes oreilles et Tomichou apprend facilement à reconnaître mes signaux face aux obstacles du terrain.

Alors que nous nous accordons une petite pause, le délégué capte mon attention en se raclant la gorge.

— Constance ? m'interroge-t-il avec hésitation. Je me demandais... pourquoi est-ce que tu me détestes ?

Quelle question ! D'où est-ce qu'il l'a sort, celle-là ?

— Tu es l'élève modèle et je suis la rebelle de la classe. Je suppose qu'on est juste fait pour ne pas s'entendre.

— Pourquoi pas ? Je veux dire... je n'ai jamais dit que je ne t'appréciais pas.

— Ce genre de chose n'a pas besoin d'être dite. Je vois bien la façon dont tu évites toujours de me regarder ou de t'adresser directement à moi. Et toutes les fois où tu te sens obligé de me ridiculiser pendant le cours.

D'abord surpris par ma réponse, je le vois acquiescer finalement avec un petit rire. Ça le fait rire ? Sérieusement ?

—Tu as peut-être réussi à tromper tout le monde en jouant les saints mais pas moi.

Il faut dire que du jour au lendemain, sans avoir rien fait pour le mériter, Tomichou est devenu le meilleur ami de tout le monde. Le délégué sur qui on peut toujours compter, l'élève modèle que tous les profs rêvent d'avoir, le gentil garçon qui vous tend la main quand vous êtes au fond du trou. Et je déteste ça. Toute cette attention qu'on lui concède.

— Que ce soit les élèves ou les profs, c'est toujours compliment sur compliment à ton sujet et ça me dégoûte. Ça me dégoute parce que moi je vois tes regards condescendants et ton air supérieur. Je sais que tu n'es qu'un manipulateur qui profite de sa situation pour s'octroyer les faveurs de tout le monde. Mais je ne peux rien dire sous peine de passer pour un monstre sans cœur. Et pourquoi ? Parce que tes parents sont morts ? C'est beaucoup trop facile de jouer la carte de l'orphelin !

Je regrette immédiatement mes derniers mots. Suis-je allée trop loin ?

— Enfin, je veux dire...

— C'est rien, me coupe le garçon.

Pourtant la tristesse derrière son sourire est palpable. Parce que, oui, tout cela a commencé quand Tomichou et ses parents ont été victimes d'un accident de la route. Était-ce l'année dernière ou celle d'avant ?

Lui seul a survécu et la rumeur du rescapé a fait le tour du lycée. Alors tout le monde a ressenti le besoin de déclamer publiquement son soutien au pauvre Tomichou, y compris les professeurs. Est-ce par jalousie que j'ai commencé à le surnommer ainsi ?

— Je suis désolé que tu puisses penser ça. Loin de moi l'idée de te faire de l'ombre, te rabaisser ou manipuler qui que ce soit. Crois-moi, j'aurais préféré que rien de tout cela n'arrive. Mes parents étaient... des gens bien, honnêtes, travailleurs. Je regrette de ne pas avoir passé assez de temps avec eux.

Son sourire timide déborde de sincérité et je détourne le regard pour réprimer une envie de le réconforter.

— Tu es proche de tes parents, toi ?

C'est vrai que, sur le papier, avoir une mère styliste et un père comique fait rêver. Mais ils ne sont pas toujours très présents avec leur boulot et on se dispute souvent, surtout avec ma mère. Il faut dire que je ne suis pas la plus classe des enfants. Quand on côtoie au quotidien des stars du petit écran, ça fait un peu tâche. Mon père, lui, est plutôt détente. Un peu trop parfois même. Mais impossible de rester en colère bien longtemps devant un type dont la meilleure arme est le rire.

Malgré tout, mes parents ne m'ont jamais réprimandée sévèrement sur mes résultats scolaires catastrophiques et m'ont toujours encouragée à essayer de nouvelles choses. Finalement, je dirais qu'on s'entend plutôt bien. Je ne les échangerai pour rien au monde.

Alors que je hoche doucement la tête, Tomichou sourit.

— Ça ne m'étonne pas, me dit-il. Tu as l'air de beaucoup tenir à Prunelle aussi.

— Oui, on s'attache vite à cette petite chose collante. J'ai bien cru la perdre à plusieurs reprises d'ailleurs. J'espère qu'elle va bien...

Je me sens soudain honteuse. Honteuse d'avoir été si pleine de haine et d'avoir envié sa situation jusqu'à en oublier la véritable douleur infligée par la perte de ses parents. Oui, la façon dont il a été placé sur un piédestal est injuste. Pour autant, je ne souhaiterai à personne de perdre des proches aussi violemment.

— Perdre quelqu'un n'est pas le plus difficile. Le plus dur c'est savoir que toi tu as survécu.

Ses mots me touchent en plein cœur. Pourtant, je crois que je comprends. Si je devais m'en sortir seule, rentrer en laissant derrière moi ma sœur et mes camarades, cela en vaudrait-il la peine ? Pourrais-je continuer à vivre en sachant que nos places auraient facilement pu être inversées ? La ligne entre la vie et la mort est si fine et hasardeuse.

— Désolée Tom, je ne voulais pas...

Contre toute attente, quand le garçon lève la tête, un sourire est accroché à ses lèvres.

— Tu sais, tu fais partie des rares personnes qui ne sont pas venue me jeter leur pitié à la figure.

Je lève un sourcil intrigué. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

— Après l'accident, j'avais envie d'oublier. J'avais envie d'aller en cours, penser à tout sauf à ça. Mais partout où j'allais, les gens m'adressaient leur condoléances ou me souriaient avec cette pitié dans le regard. Ça me rendait malade. J'essayais juste de continuer à vivre normalement mais, du jour au lendemain, tout le monde connaissait mon nom et s'intéressait à moi.

— Tu préférerais qu'on te jette des pierres ? Parce que je peux m'y mettre si tu veux.

La blague sort malgré moi et je ne réalise que trop tard que mon sarcasme légendaire n'est certainement pas le bienvenu dans ce genre de situation. Heureusement pour moi, le délégué ne semble pas le prendre mal et laisse même échapper un petit rire avant de reprendre :

— Aujourd'hui, j'ai fait mon deuil mais les gens continuent de me parler de l'accident. Ils ne m'abordent que pour pouvoir raconter à leur entourage l'incroyable tragédie de leur ami qui a frôlé la mort. Ils ont beau m'inonder de compliments, cela m'étonnerait qu'un seul d'entre eux ne se soucie réellement de moi. Sauf pour obtenir de l'aide avec leurs devoirs.

— Ah, ça ! Les sangsues qui te font de la lèche pour obtenir ce qu'ils veulent, je connais ! Par contre quand toi tu as besoin d'eux, y a plus personne.

Nos rires s'élèvent à l'unisson avant de retomber dans un silence doucereux. Puis je me lève et lui tends la main, prête à continuer notre avancée sur un ton plus léger.

Mais dans ce calme ambiant, le doute s'immisce de nouveau. Suis-je en train de me faire manipuler comme tous les autres ?

Parce que c'est bien beau tout ça mais ça n'explique pas pourquoi le délégué me snobe en permanence. Je l'ai surpris à plusieurs reprises changer de direction en m'apercevant ou carrément prétexter ne pas m'avoir entendu quand je lui adresse la parole. Et je ne parle pas des fois où, quand les profs me posent une question dont j'ignore la réponse, il insiste pour que je réponde au lieu de répondre à ma place. Franchement, qui fait ça ?


■:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::■

À vous de choisir...

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[Confronter Tom]

Allez en 144.


OU


[Parler d'autre chose]

Rendez-vous en 145.

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