Le patron

By _someone_lau

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Nouveau patron de la compagnie de mannequinat et sous-vêtement, Zach rencontre la nouvelle rédactrice, Cather... More

Cluster
Français
Appartement 13
La compagne
"Kidnapping" et mal bouffe
Oui, mais à une condition
Soirée: plaisir ou stress?
Sauvetage et préjugé.
Colocation
Avez-vous peur de votre père?
Bonne fête
Quitter et party
Le doc noir, je te le dis.
Baiser et travail
Faute et départ
Enfance
Moi?
Papillon dans le ventre
Un petit paradis étoilé
Accident.
Réveil
Retour et rencontre
Surprise
Une autre femme
Le bon?
Le temps d'un repas
Nouveau, renouveau
Sourire
Crise de panique
Je ne voulais pas célébrer.

Un couple ou pas?

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By _someone_lau

Les boites étaient vides et nos estomacs bien remplis. Je m'étais enroulé dans la couverture de tout à l'heure pour reprendre mon style de burrito. J'étais assis à une extrémité du divan et lui de l'autre. Je me rapprochai un peu et il fit la même chose. Le film était plutôt long ce qui nous donna le temps de se rapprocher un peu. Je m'arrêtais à une certaine distance, il me regarda et remarqua que je n'allais pas me rapprocher plus. Il tira sur la couverture que j'avais autour de moi. J'essayais de rester où j'étais, mais il me tirait. Je lui lançai un regard pour qu'il arrête, mais il ne voulait rien savoir. Il tira une dernière fois, tellement fort que je tombai sur lui. Ma tête sur son torse, je ne peux pas dire que je n'étais pas confortable. Il avait ses bras autour de moi et il me tenait contre lui.

Mes yeux fermaient tranquillement, après l'épisode de cette après-midi et celle de ce soir. Toute mon énergie y avait passé, j'étais beaucoup plus fatiguée. J'avais peur de m'endormir sur lui alors je livrais un dure combat avec la fatigue. Je donnais tout pour gagner ce combat contre l'affaissement. Il me regardait de temps à autre pour voir si je dormais. Il remarqua que je me battais contre la fatigue.

-Tu peux dormir, il n'y a pas de problème. Je ne vais pas te laisser prendre le bus.

-Tu es sûr que ça ne te dérange pas.

-Persuadé.

Je crois que ça ne pris que quelques minutes pour moi à tomber endormie. Sa permission était l'arme que la fatigue avait besoin pour gagner la bataille.

Je me suis réveillée le matin dans un lit, j'ignorais si c'était le lit de Zach ou celui de Chloé. Mes yeux toujours à moitié fermés, j'avais de la difficulté à dire où j'étais. Je ne savais point, il était quelle heure, mais j'étais tellement bien que mes yeux restaient mi-clos.

Pdv de Zach

Je pris Catherine dans mes bras comme une princesse et la déposai dans le lit à Chloé. Avoir voulu, je l'aurais déposé sur mon lit, mais nous avions dormi ensemble hier... elle ne semblait pas trop à l'aise.

Je me réveillai à la même heure qu'à l'habitude. Je vérifiai la chambre de Chloé et elle était toujours là. Elle dormait paisiblement. Catherine semblait en paix, plus posée qu'hier.

Je pris ma tasse et me servis un café. Elle se réveilla et venu à la cuisine. Elle portait ses vêtements de la vieille.

-Tu aimerais des vêtements? 

Elle fit oui de la tête.

-Il y a des vêtements qui devrait te faire dans la commode de ma chambre. Prend ce dont tu as besoin.

-Vraiment?

Elle revenu avec un col roulé gris dont elle avait placé le devant dans un mom jean. Je la regardai de la tête aux pieds.

-J'ai l'aire d'une patate, n'est-ce pas?

-Au contraire, tu es mignonne comme ça.

Elle baissa la tête gênée. Le compliment venait de touché la bonne place juste assez bien placé pour la faire rougir légèrement.

-Un café?

-Oh oui.

Elle prit place à côté de moi au comptoir à déjeuner.

-Tu as faim? me demanda-t-elle.

-Un peu...

-Alors laisse-moi te faire à déjeuner.

Elle se leva et alla près de la cuisinière. Elle regarda dans le frigo et sortit quelques ingrédients.

-Je vais aller me changer, je peux te faire confiance et te laisser seul en cuisine.

Elle me lança une coquille d'œuf en guise de réponse. Je mis la coquille à la poubelle en allant à ma chambre.

Je suis revenu pour trouver deux assiettes sur le comptoir. Elle avait fait des toasts à l'avocat avec bacon. Le bacon de mon assiette formait un bonhomme sourire. Je soufflais du nez comme on le fait quand quelque chose est drôle, mais pas assez drôle pour rire.

-Voilà, dit-elle en remarquant que j'étais revenu.

-Merci, bon appétit.

-À toi aussi, tu aimes?

-La présentation est magnifique, le bonhomme sourire et plutôt mignon.

Je pris une bouchée et elle me regarda la savourer. Je n'avais pas le temps de me faire à manger le matin alors son déjeuner était pour moi l'un des meilleurs. Très différent de la pomme ou la banane à laquelle j'étais habitué.

-Et puis? Tu peux le dire que c'est dégueu. Je ne peux que m'améliorer...

-J'adore.

Un grand sourire vient se dessiner sur son visage. C'est ce genre de matin qui manquait à ma vie. Tous ses matins que je passais seul avec que mon café. Je voulais tellement les changer pour des matins comme ceux-ci. J'ai souvent dit vouloir quelqu'un pour partager mes matins et à qui revenir le soir. Je crois que devant moi ce tenait la personne pour combler cette partie de ma vie. Tel le croissant de lune qui manque pour former une lune pleine qui éclaire cette nuit noire.

Je n'ai pas eu le temps de dire quoique ce soit, elle avait déjà ramassé nos assiettes pour les passer sous l'eau et les placer dans le lave-vaisselle. J'étais assis à la regarder, à l'admirer, elle me regarda un peu bizarrement.

-Tu es bizarre ce matin, me dit-elle.

-Vraiment?

Je ne pouvais pas lui dire que j'étais amoureux d'elle. Le simple fait de l'avoir, ici, ce matin me rendait heureux.

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Je me levai et pris mes trucs pour aller au bureau. Je devais éviter toute conversation qui pourrait s'avérer gênante ou révélatrice. Je n'étais pas prêt enfin c'est ce que je me faisais croire par peur d'être rejeté.

-Tu as besoin d'un lift pour le travail.

Elle fit oui de la tête.

Une fois dans la voiture, elle regardait à l'extérieur et je sentais qu'elle n'allait pas très bien. Elle avait ses mains sur ses cuisses, pour la calmer, je pris sa main droite. Je la tenais fort et elle tournait sa main pour serrer mes doigts. Elle avait pris ma main normalement. Je sentais qu'elle était stressée, ses paumes étaient toutes moites.

-Et puis cet article?

Elle me regarda, je savais que j'avais réussis à lui changer les idées un peu. Je venais de détourner son attention de la route.

-Rien, je n'ai rien écrire. Je me suis assise dans le parc et j'ai attendu que l'inspiration me vienne. Rien ne m'est venu en tête, j'ai donc profité du moment pour faire une crise de panique et te téléphoner.

Je serai ses doigts pour lui faire comprendre que j'étais là pour elle.

Je descendu au septième et elle continua sa course au neuvième. Je venais à peine de mettre le pied à l'étage qu'Adrien m'attendait sur le côté de l'ascenseur. Il était toujours là pour m'accueillir malheureusement il s'agissait rarement de bonne nouvelle.

-Bon matin charmant.

Je le dévisageai et continua mon chemin jusqu'à mon bureau. Ma journée avait bien commencé, je ne voulais pas de ses petits surnoms pour gâcher le tout.

-Je te parle, champion, je suis juste ici.

-Que-ce passe-t-il? Que me vaut l'honneur de ta présence sitôt dans la journée?

-Je suis rentré chez moi hier, dit-il en me suivant, et ma coloc n'était pas là. Je me suis retrouvée tout seul, peux-tu croire?

Je préférai faire comme s'il n'avait rien dit. Je préférai l'écouter sans rien ajouter. Il s'avait très bien qu'elle était avec moi. Il ne voulait que me le faire dire pour passer un commentaire ou deux.

-Tu n'aurais pas une petite idée d'où elle était?

-Avec moi.

-Oh, trop...

-Si tu dis mignon, je crois que je t'étampe dans le mur, sans blague.

Il commença à rire, mais je savais qu'il n'avait pas terminé son intervention. Il ne faisait que commencer, il en avait toujours trop à dire.

-Quelques choses à ajouter?

-Je ne comprends pas trop ce qui se passe entre vous deux.

-On ne peut pas en parler ici, dis-je.

Il me suivit jusqu'à mon bureau et prit place sur l'un des deux chaises devant moi. Il plaça ses coudes sur mon bureau et sa tête entre ses mains pour me montrer son désir à savoir la suite.

-Alors? 

-Rien.

-Zachary King Junior, je te connais comme si je t'avais tricoté. Je suis ton assistant, mais avant tout ton meilleur ami. Je sais que tu as développé des sentiments pour Catherine, je ne suis pas dupe.

-Eh, si je t'affirmais que non, que tu te trompais et je n'ai pas de sentiment pour mademoiselle Evans.

-Je vais garder ce commentaire en tête et te partager ce que je vois et penses.

-Adrien, j'ai du travail en d'autres mots; j'ai mieux à faire que d'écouter tes théories à la noix.

-Disons que je pourrais avoir raison. Tu sembles, de mon point de vue, amoureux d'elle.

Il se leva et commença à faire les cents pas devant moi. Il réfléchissait.

-Quand tu parles d'elle tu as la petite étincelle que tu as déjà eu avec ton ex. Je suis sûr que tu es prêt à tout pour la sauver, comme ta réaction quand elle t'a appelé hier. Tu as ramassé tes trucs à une vitesse éclaire. Je ne sais point ce qui lui était arrivée, mais tu es parti tel un héros en mission. Prêt à sauver le monde ou sa dulcinée.

-Peut-être suis-je amoureux d'elle, mais je suis le seul dans l'équation.

-C'est ce que tu crois.

Venait-il vraiment de me dire que Catherine avait des sentiments pour moi? Cette phrase m'avait rendu intéressé à mon tour.

-Tu sais que tu viens de vendre ta meilleure amie.

-Je n'ai rien dit en particulier. Je ne veux juste pas que Catherine ne se fasse d'idée. Si tu es amoureux d'elle, tu devrais lui dire.

-Es-tu malade? C'est stupide comme idée.

-Zach, écoutes tu m'as déjà dit à quel point tu avais envie d'avoir quelqu'un avec qui partager ta vie. Elle est là, devant tes yeux si tu ne veux pas qu'elle disparaisse, il va falloir que tu te bottes le cul. Elle ne serait pas célibataire pour toujours.

-Rude.

Il roula les yeux, je détestais quand il se prenait pour cupidon. Plus que l'écouter dans cette situation, je détestais lui donner raison, ce que je devais faire. Il me connaissait si bien.

-Je dois faire comment. Tu sais comme moi que la dernière fois que j'ai eu une copine le tout à mal terminé. Je ne veux pas gâcher une partie de la vie de Catherine, mais en la voyant hier...

-Que s'est-il passer hier?

Je lui expliquai que j'avais trouvé Catherine en panique et traumatisée assise seule au parc. On avait passé la soirée ensemble et elle s'était réveillée chez moi ce matin. Je lui avais épargné les détails tel que notre accolade sur le sofa quand elle s'est endormie, des détails superflues quoi.

-En panique?

Je fis oui de la tête, je ne savais pas pourquoi et lui non plus. Elle ne semblait pas être une fille avec des tendances de panique tel une personne qui fait de l'anxiété.

-Tu vois ce que je disais est bien vrai, elle a besoin d'un héros. Au moins quelqu'un à qui parler.

-Elle te parle à toi. Elle n'a pas besoin de moi, elle a déjà une oreille.

-Ce n'est pas la même chose.

Il me tendu des dossiers et retourna à son bureau. Il savait qu'il n'avait rien à dire. J'avais une tête de cochon. Je n'allais pas changeait d'idée. Il me fit un petit sourire juste avant de sortir.

On cogna à ma porte, je ne sais pas qui pouvait venir à l'heure du lunch. Son visage apparu dans mon cadre de porte, elle avait un peu sourire moqueur. Elle attendait la permission pour entrer et me déranger. J'avais l'habitude de travailler sur l'heure du lunch.

-Entre.

Elle me montra un sac, je reconnu le logo du restaurant de sushi près de l'immeuble. Probablement son restaurant de sushi préféré, elle avait toujours un sac de là sur son bureau.

-J'ai de la nourriture.

-Je sais, tu viens rarement me voir si ce n'est pas pour manger.

-Même pas vrai... ok, peut-être que c'est vrai... juste un petit peu.

Je me dirigeai à la porte et pris le sac de bouffe pour y inspecter le contenu. Elle se tenait près de moi, elle était collée derrière moi et ses mains essayaient d'atteindre le sac.

-Rends-moi ce sac, Zachary, s'il te plait.

-Jamais.

Je déposai le sac sur mon bureau et pris ses mains avec les miennes. La façon dont je la tenais ressemblait beaucoup à un câlin. Elle accota sa tête sur moi et nous nous déplaçâmes comme ça jusqu'au sofa. Elle riait aux éclats et je ne pouvais m'empêcher de sourire. La situation était assez bizarre, mais elle faisait du bien aussi.

-Avec tout ça, dit-elle, tu as laissé les sushis sur ton bureau.

Je gardais ses mains entre les miennes et marcha avec elle jusqu'à mon bureau. Elle avait lâché mes mains, mais me tenait autour de la taille avec ses bras.

-Je vais finir par tomber, dit-elle.

-Je te tiens.

Elle avait le sac dans une main et je la tenais avec les miennes.

-Merci pour les sushis, mais pourquoi?

-Tu m'as payé des pâtes hier soir alors je me suis dit que ce midi j'allais te rendre l'appareil.

-C'est bien gentil.

23h00, cette fois-ci je ne me suis pas endormi sur ma chaise de bureau. Catherine n'avait pas à venir me réveiller, du moins essayer de me réveiller. Je pouvais dormir assez profondément.

En me réveillant ce matin, j'aurais espéré la voir, qu'elle soit ici avec moi. Je devais vraiment oublier tout cela. Malgré, le fait qu'Adrien m'avait conseillé le contraire. Je devais parler avec elle et voir où elle en était. On pouvait agir l'un avec l'autre comme si nous étions un jeune couple sans que rien ne soit sérieux. Nous avons échangé deux baisers et dormi ensemble.

-Eva, dis-je, tu pourrais demander à Catherine de passer me voir quand elle va arriver?

-Et pourquoi devrais-je passer te voir?

Je me tournai et elle était là derrière moi.

-Pour parler.

-Le magazine sort demain alors je n'ai pas énormément de temps aujourd'hui.

J'avais attendu une semaine avant de me décider à lui parler. Évidement j'avais choisi la vieille de la publication. Elle lançait officiellement le magazine en ligne et le numéro de la semaine devait sortir. Je savais à quel point, elle tenait à ce projet.

-Une prochaine fois, dit-elle, ça ne te dérange pas.

-Non et cet article?

Elle roula les yeux et se dirigea vers l'ascenseur. Je la suivis et entrai avec elle. J'avais pu comprendre qu'il n'existait toujours pas.

-Rien, je ne vais plus écrire. Je prends une pause, une bonne et longue pause. Peut-être même pour toujours. That's it. J'arrête.

Je lui pris la main et la tournai vers moi. Elle ne pouvait pas être sérieuse.

-Regardes-moi dans les yeux et répète ce que tu viens de dire.

Elle me regarda dans les yeux, mais rien ne venu. Je savais qu'elle ne le pensait pas.

-Bon, tu vois. Je t'ai donné le poste de rédactrice en chef parce que tu es talentueuse. Tu ne peux pas abandonner maintenant. Le jour venu tu vas avoir l'inspiration d'une vie pour écrire un article qui va changer le monde autour de toi.

-Tu crois?

-J'en suis sûr.

Je tirai un peu sa main pour réduire la distance entre nous deux. Sous la force, elle ouvrit les bras et les passa autour de moi. Elle recula la tête pour regarder dans les yeux. Elle était collée à avec la tête décollée pour me parler.

-Merci de croire en moi.

-Septième étage.

Je lui donnai un bisou sur le dessus de la tête et sortis pour aller à mon bureau.

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