Cela faisait deux semaines que nous étions ici. Deux semaines de pur bonheur. Je souriais en regardant le bois de la cheminée crépiter. J'étais assis alors qu'Ayden était allongé, sa tête était sur mes genoux. Je jouais dans ses cheveux qui glissaient entre mes doigts et je souriais bêtement en le regardant. Il avait des sourcils parfaitement dessinés, de longs cils, des lèvres qui ne faisaient que m'appeler chaque seconde qui passait. Il ne s'était pas endormi, il avait juste fermé ses yeux pour se reposer. Je caressais doucement le bout de son nez avant de reprendre les papouilles dans ses cheveux. Je le voyais sourire lorsqu'il sentait les papouilles reprendre.
- Ayden, tu pourrais me marquer, tu penses ?
Il s'étouffait avec sa propre salive et se relevait rapidement. Je frottais doucement son dos avant qu'il ne me regarde surpris.
- N-Nolan tu peux répéter ?
- Ayden, je veux que tu me marques.
Il souriait et me prenait dans ses bras. Je caressais doucement ses cheveux et il embrassait ma joue.
- Tu es sûr ? Tu n'as plus aucun doute ?
- Sûr et certain.
Il souriait et se levait. Il m'aidait à me lever et me portait rapidement. Il s'empressait de m'emmener dans sa chambre et me posait sur le lit. Nous nous embrassions passionnément, la même passion qu'à nos débuts, cette même passion qui brûlait en nous et qui nous consumait. Je souriais alors qu'il était entre mes jambes, enlevant soigneusement l'écharpe qui entourait mon cou. J'avais refermé mes jambes autour de son corps et le serrais un peu plus contre moi. Il continuait de m'embrasser plusieurs fois et caressait doucement ma joue.
- Je t'aime Nolan.
Je rougissais et je penchais ma tête sur le côté lui dévoilant ainsi mon cou. Il regardait cet endroit comme un endroit sacré, encore vierge de toute marque. Je souriais et caressais doucement ses joues. J'appréhendais le fait qu'il me marque, je n'avais pas peur qu'il puisse me marquer, mais de la douleur que je pouvais ressentir. Certains disaient que cela faisait mal, que la douleur pouvait même rester des jours. Je savais qu'Ayden allait faire preuve de tendresse, tout comme il l'avait fait lors de ma première fois.
Il m'embrassait à nouveau avant de caresser du bout de ses doigts la fine peau de mon cou. Je frissonnais et remarquais rapidement qu'il libérait des phéromones pour me détendre. C'était avec grand plaisir que je fermais mes yeux et que je profitais de ces instants pour sentir son odeur. Je me sentais tout de suite mieux et je me détendais petit à petit. Ses doigts se faisaient rapidement remplacer par ses lèvres et ses caresses par des baisers. Je souriais en le regardant amoureusement.
Il commençait à mordiller mon cou ce qui me faisait rire. Il avait entièrement déboutonné ma chemise et s'amusait à embrasser chaque centimètre de mon torse. Je passais ma main dans ses cheveux et quelques gémissements s'échappaient de mes lèvres. Après un certain temps, il mordillait un peu plus fortement qu'il avait pu le faire à l'endroit où une marque aurait dû y être. Je serrais ma main qui était toujours enfouie dans ses cheveux tandis que lui commençait à mordre. Il plantait ses crocs dans mon cou et fermait ses yeux.
Je sentais une sensation étrange envahir mon corps. Cette sensation était exquise. Je me détendais un peu plus et je le laissais terminer. Une fois fini, il retirait ses crocs et prenait une compresse afin d'essuyer le sang qui commençait à couler le long de mon cou. Il léchait ses lèvres et me regardait en souriant. Je le ramenais à nouveau près de moi et l'embrassais.
- Tu n'as pas eu trop mal ?
- Non ! Je m'attendais à bien pire. Je n'ai même pas senti que tu plantais tes crocs dans mon cou. Aucune douleur, juste une drôle de sensation.
- Une drôle de sensation ?
- Je ne sais pas vraiment comment la décrire, mais... Une sensation incroyable.
Il faisait un petit pansement sur ma marque, mais avant, il la regardait avec fierté. C'était commun chez les alphas, ils aimaient regarder leurs exploits, peut-on dire.
Je commençais à enlever sa chemise et il me souriait, ce même sourire taquin qu'il aimait me faire assez souvent.
- On passe notre temps à le faire Nolan.
- Et ? Je suis mauvais au lit ?
- Loin de là, mais je n'ai pas envie que tu sois lassée.
- Lassé ? Jamais.
Je rigolais et je venais au-dessus de lui, lui allongé et moi à califourchon sur lui. Il ne me laissait qu'une seconde pour être celui qui domine que j'étais déjà à nouveau allongé sur le lit et lui au-dessus.
- Je veux dominer !
- Jamais, je suis l'alpha et je ne laisserai personne me dominer.
- Mais laisse-moi être au-dessus...
- Tu peux rêver. Surtout pas par un petit sauvage qui a des joues aussi adorables.
Il mordillait mes joues ce qui me faisait rire. Nous reprenions très vite notre sérieux lorsque la situation continuait d'évoluer. Je l'aimais, j'aimais chaque moment que nous passions ensemble, j'aimais le voir sourire, j'aimais le voir m'embrasser. Ce que j'aimais par-dessus tout était de le voir me regarder amoureusement.
Ce que j'aimais par-dessus tout était de le voir me regarder amoureusement. Je rigolais et caressais doucement sa joue. Il partait dans la salle de bain et je restais allongé. Je regardais le paysage grâce au " mur ", ou plutôt grâce à la baie vitrée. Le soleil commençait à se coucher, je profitais de la vue et de ces quelques instants. Je sentais ma marque me chatouiller légèrement. Je serrais l'oreiller d'Ayden contre moi. Il prenait beaucoup trop de temps à revenir et je sentais que quelque chose clochait.
- Ayden... J'en veux encore...
- Qu'est-ce que tu dis ? Je n'entends rien.
- Ayden... Dépêches toi...
Je me relevais un peu et je remarquais que les draps étaient mouillés. Je regardais les draps sans comprendre, mais je m'en foutais rapidement. Je laissais tomber le drap par terre et commençais à me rouler dans le lit. Je voulais laisser mon odeur partout. Ayden sortait en trombe de la salle de bain.
- Nolan.
- Mhhh ? Tu veux jouer avec moi ?
Je lui montrais une de ses cravates et souriais avant de continuer à nouveau de me rouler dans le lit. Il s'approchait de moi et tentait de m'immobiliser.
- Tu peux essayer avec la cravate si tu veux, ça pourrait être utile qui sait...
Il rigolait et posait la cravate ailleurs. Il embrassait mon front et me regardait d'un air sérieux.
- Tu as tes chaleurs Nolan.
- Alors prends-moi ?
Je souriais et je faisais tomber sa serviette au sol.
- Oups, ce n'est pas très solide ces choses-là...
Il rigolait avant de sortir une boîte de capote d'un tiroir.
- Ah non, ça ? Je n'en veux pas.
Je lui tirais la langue alors qu'il s'avançait vers moi d'un pas qui montrait qu'il était sûr de lui.