Chapitre 30 :

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PDV Alexys

L'homme a la carrure sportive à un mouvement de recul en me voyant au côté d'Alice. Il s'avance néanmoins et se poste devant le lit tout en me faisant une révérence. Lucas le salut d'une poigné de main. Anna descend du lit pour se poster devant lui et l'enlace. Je me lève a mon tour n'ayant pas confiance en cet homme tenant ma petite fille dans ses bras. 

 - Puis je savoir qui vous êtes ?

Ma voix est dure, presque implacable. L'homme dépose Anna par terre et me tend sa main afin que je la serre. 

 - Je suis Thomas, un grand ami d'Alice. Ravi de vous rencontrer.

Voyant que je ne me saisit pas de sa main pour lui rendre son salut, il l'abaisse et je le vois déglutir. 

 - Je suis désolé pour ce qu'il vous êtes arrivés à tout les deux. continu t-il. 

 - Vous avez dit grand ami d'Alice. Puis-je savoir depuis quand cette si grande amitié dure ?

Lucas propose a Thomas qui le remercie tout en refusant. Il me fixe étrangement avec une insistance presque mesquine. Son visage peut paraître triste mais ces yeux ne mentent pas, il est en colère et....content ?

 - Je connais Alice depuis presque neuf ans maintenant. Anna n'était encore qu'un tout petit bébé. 

Mes mâchoires se contractent l'imaginant parfaitement prendre ma place auprès de ma fille mais puis je réellement lui en vouloir ? Anna lui sourit de toutes ses dents mais n'a prononcés aucun mots encore. 

 - Elle aimait tellement aller au parcs qu'Alice en avait marre parfois . Cette petite est une boule d'énergie, elle remplissait la maison de bonheur.

La maison ? Vivaient-ils ensembles. Je me rassois soudainement pris d'un vertige, Anna le remarque et vient se blottir dans mes bras en me chuchotant des mots doux. Lucas demande poliment à ce Thomas de sortir pour que l'on puisse être en famille. 

Je serre Anna si fort que je peux l'entendre perdre sa respiration quelque fois. Je me détache d'elle doucement, et se que je découvre me brise le cœur. Le visage de ma fille baigne dans les larmes, la détresse est plus qu'apparente. C'est à mon tour de lui chuchoté des mots doux à l'oreille en la reprenant dans mes bras. 

 - Ils faut que nous soyons fort Anna, pour maman et pour le bébé. Tu te rends compte ? Tu vas être grande sœur !

Comme si elle n'était pas au courant, Anna se détache brusquement de moi et me regarde avec un grand sourire. Cette petite change drôlement vite d'émotion. 

 - Mais c'est vrai ! Je vais être grande sœur ! Penses tu que j'aurais un petit frère ou une petite sœur ? Oh j'aimerais tellement avoir une petite sœur. On irait a Disneyland et je lui prêterais mes jeux. Mais tu dois être au courant toi papa ! C'est une petite fille ou un petit garçon ? Il y a une fille à l'école qui a dit que c'était les parents qui choisissaient si on était des garçons ou des filles. 

Anna la pipelette est de retour. Elle est si pressé que je le deviens également. Je ris face a ça demande. Qu'elle petite fille à puis lui mettre dans la tête l'idée que les parents choisissaient le sexe de leurs bébé ?!

 - Anna les choses se passent pas vraiment comme ça tu sais.  Maman et moi on ne peux pas choisir si tu auras un petit frère ou une petite sœur. On le saura mais pas maintenant. 

 - Ah mince. Tempi je dirais a la fille de l'école qu'elle c'est trompé. Et si on commençait à choisir des prénoms ? J'aime choisir des prénoms. 

 - D'accord Anna. dis-je en riant. 

Environ trente minutes plus tard Anna c'est endormi sur Alice. Je décide donc de trouver une machine à café quelque part dans l'hôpital se qui me fait partir en exploration puisque j'ai l'impression qu'il n'y en a aucune. 

Lorsque j'en trouve une, le grand ami de ma femme, noter l'ironie, Thomas est à coter de celle ci. Me voyant arriver il se lève, m'attendant à ce qu'il fasse une révérence je baisse la tête pour le saluer mais il n'en fait rien se qui me fait hausser un sourcil. 

 - Alexys, j'ai entendu parler de toi des milliers de fois.

Choqué de la familiarité avec laquelle il me parle, je décide de lui faire remarqué que cela ne ma pas plu.

 - J'aimerais en dire autant vraiment, mais je n'ai entendu parler de toi que une ou deux fois. J'aimerais également te faire remarquer que je suis roi et que le respect est de guise mais passons disons que c'était juste un oubli de ta part. 

Il se rapproche de moi croyant surement me surplomber mais dommage pour lui, je suis plus grand. 

 - J'en ai rien à foutre. Alice est à moi maintenant. A qui crois tu qu'elle disait des mots doux le soir ? Un de mes plus beaux souvenir c'est lorsqu'Anna m'a appelé papa.

Mon point vient se loger dans sa joue avant même qu'il ne finissent sa phrase. 

 - Reste loin de ma famille ou je te jure que tu le regrettera. 

Mais ma menace ne lui fait ni chaud ni froid, il rit, cet abruti se moque de moi.

 - Ta famille ? Mon pauvre, ta femme comme tu l'appelle avait l'air heureuse de jouir dans mes bras chaque soirs

Cette foi ci je n'ai pas le temps de réagir que c'est un autre point que le mien qui vient s'écraser contre la figure de ce connard. Lucas se tient a coté de moi la main aussi amochés que la mienne. Mais le plus amochés reste celui qui est à nos pieds se tenant la joue et le nez dégoulinant de sang. 

Lucas se mets a me soutenir puisque je tien à peine debout, mon mal de tête se faisant à nouveau ressentir.  Nous tournons le dos à ce connard et Lucas me ramène dans la chambre d'Alice. 


Un Retour RoyalWhere stories live. Discover now