Bonus

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-S'il te plaît ! C'est pas comme si je te demandais la lune ! demandais-je à Xavier.
-Mais ça fait déjà deux fois que je retourne en acheter ! Tu pourrais t'en passer pour le reste de la journée ! me répond Xavier, agacé de mes demandes incessantes depuis le début de la journée.
Mais je ne lui demande pas la lune à la fin ! Il doit tout simplement prendre sa voiture, prendre son portefeuille, aller à l'épicerie, acheter des framboises et me les rapporter pour que je les engouffre. Je crois que ça fait sept casseaux que je mange depuis ce matin depuis qu'il est revenu de faire les courses, juste sept. J'ai faim moi !
Je porte tout de même notre troisième enfant, je suis énorme comme un hippopotame, le ventre gros comme un melon d'eau, alors que lui n'a pas perdu sa minceur et ses abdos non ! Il n'a pas pris aucun once de masse corporelle, autant en muscle qu'en graisse, mais il n'a pas perdu ses muscles.
Mais ne croyez pas que ma grossesse était non planifié. Nous avons tout planifié dans les moindres détails, nous voulions un troisième enfant, nous étions près pour sa venue dans notre vie. C'est un petit garçon qui va venir au monde bientôt, Mattéo.
-S'il te plaît mon cœur ! S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! le suppliais-je encore une fois.
-Vas-y mon gros sinon je vais aller acheter les réserves de framboises des supermarchés pour elle, dit Alex, exaspéré de m'entendre.
-D'accord j'y vais, mais c'est la dernière fois que j'y vais aujourd'hui, me dit Xavier.
-Merci merci merci mon amour ! Je t'aime !
-C'est surtout pas la deuxième fois que tu lui dis aujourd'hui, dit Alvanna, découragée elle aussi.
J'enroule mes bras autour de son cou et l'embrasse à pleine bouche. Baiser auquel il me répond. Il embrasse si bien, je l'aime cet homme ! Il est tellement parfait !
Ses mains se déposent sur ma taille et il me rapproche le plus possible de lui, mais avec mon énorme melon d'eau comme ventre, c'est pas facile de se rapprocher encore plus de lui, mais notre baiser n'est pas moins passionné pour autant.
Il se détache de moi par manque de souffle et me dit :
-Une chance que tu es la femme de ma vie, sinon je sais pas ce que je ferais avec toi.
Je fais semblant de réfléchir et lui dis :
-Tu ferais de moi la femme de ta vie.
Il roule des yeux avant de partir chercher, pour la troisième fois aujourd'hui, des framboises pour moi.
-Je t'aime, à tantôt, me dit-il avant de sortir de la maison.

Environ dix minutes après le départ de Xavier, j'entends Lucas crier :
-MAMAN !
Je roule des yeux et pars voir dans le salon ce qu'il se passe entre mes deux enfants. Lorsque j'arrive dans la pièce, je vois Lucas au bord des larmes, avec devant lui un Nathaniel pas plus content que son jumeau.
-Il n'arrête pas de m'énerver ! crie Lucas.
-C'est lui qui a commencé ! crie Nathaniel.
-C'est pas vrai !
-Oui c'est vrai !
-Non c'est pas vrai !
-Oui c'est vrai ! Menteur !
-Calmez-vous tout de suite ! Je veux plus en entendre un seul parler ou crier !
J'attends que les deux se calment et une fois le silence présent dans la pièce, je m'agenouille et je recommence à parler :
-Bon, maintenant que vous êtes plus calmes, dites-moi ce qui c'est passé, sans accusement.
-On jouait et il voulait pas me passer le camion vert, alors je lui ai pris et il n'a pas aimé ça...commence Nathaniel.
-Et il m'a frappé ! crie Lucas en venat se réfugier dans mes bras.
-Tu m'as frappé le premier !
-Stop maintenant ! dis-je voulant les interrompre, ce qui marche très bien. Bon, je vais récapituler. Nathaniel, tu voulais le camion vert de Lucas. Lui as-tu demandé poliment ?
Nathaniel me fait non de la tête.
-Premièrement, la politesse est très importante, dans mes souvenirs, je vous ai appris à être poli envers tous. Et Nathaniel, frapper les autres n'aidera en rien, la personne voudra encore moins être gentille envers toi. Ça vaut aussi pour toi Lucas, frapper ton frère ou qui que ce soit n'aidera en rien.
-Mais toi tu frappes bien papa des fois, me dit Lucas.
-Oui, j'avoue que je le frappe parfois, j'avoue aussi que ce n'est pas une bonne chose, mais c'est une de mes mauvaises habitudes que je ne veux pas que vous preniez, justement car c'est une mauvaise habitude. Vous comprenez ?
Les deux me répondent oui de la tête et je leur demande :
-Bon ? Et maintenant qu'est-ce qu'il faut faire après une dispute ?
-Je suis désolé de t'avoir frappé, dit Lucas.
-Je suis désolé de t'avoir frappé aussi, dit Nathaniel.
-Et maintenant...voulez-vous manger une petite collation ? leur demandais-je.
-Oui ! disent les deux en même temps.
-Alors venez avec moi jusqu'à la cuisine.
Je me relève et une fois debout, je souffle dd fatigue. Sept mois de grossesse, c'est épuisant et ça fait mal ! C'est pas confortable de porter un enfant dans son ventre pendant neuf mois de sa vie et je m'épuise si facilement ! Avant je pouvais faire quatre rounds avant de m'épuiser et maintenant, je veux aller dormir après le début du deuxième.
Je souffle de fatigue et de douleur une fois mon corps complètement déplié et je caresse mon ventre et le bas de mon dos.
-Ça va maman avec ton gros bedon ? me demande Lucas.
-Oui mon ange inquiètes toi pas, c'est juste que maman est un peu fatigué et j'ai de la difficulté à marcher avec ce gros ventre, mais je vais bien, lui dis-je pour le réconforter.
-Alors je vais t'aider à marcher, tiens ma main.
Lucas me tend la main et je la prends pour qu'il "m'aide à marcher". Nathaniel fait pareil et je prends sa main aussi. Les deux m'aident à avancer jusqu'à la cuisine et ume fois arrivés, les deux lâchent ma main et partent s'asseoir sur les deux chaises autour de l'îlot de cuisine.
Je leur prépare un petit bol de fruits et je leur fais fondre un peu de chocolat pour qu'ils trempent leurs fruits dedans.
J'entends la porte s'ouvrir et les pas de mon homme arriver dans la pièce avec les framboises que j'attendais tant :
-Ah merci mon amour, dis-je tout en tendant les mains vers les boîtes de framboises dans les mains de Xavier.
Alors que j'ai presque les boîtes dans les mains, Xavier les met hors de ma portée pour que je ne les attrape pas.
-Mais donne s'il te plaît ! lui ordonnais-je.
Il me montre sa joue pour que je l'embrasse, mais je connais son petit jeu : il va tourner la tête juste avant que mes lèvres touchent sa joue pour que j'embrasse ses lèvres.
Alors je prends son menton entre mes doigts et tourne sa tête pour directement embrasser sa bouche. Ça le surprend au début, mais il ne se plaint pas et me rend mon baiser rempli de passion. Nos langues dansent ensembles et se quittent pour se retrouver quelques secondes plus tard.
-Beurk, dit les enfants en même temps.
Nous terminons notre baiser et regardons nos magnifiques enfants et je colle ma joue à son torse.
J'aime tellement cet homme ! Il est mon oxygène, ma raison de vivre ! Sans lui, ma vie n'aurait plus de sens et je ne veux même pas y penser.
Il me tend mes framboises et je lui dis, en le pensant du fond de mon cœur :
-Je t'aime Xavier.
-Je t'aime encore plus Rosalie.

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⏰ Last updated: Dec 02, 2020 ⏰

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L'alpha et son âme-soeur...moiWhere stories live. Discover now