CHAPITRE MARIAGE 9

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— Tu feras attention Jen.

— A quoi ?

— Je me suis habillée, juste pour toi.

— Oh ! Merci beauté. Mais vu que toutes les fenêtres et les portes sont ouvertes, c'est plutôt pour les voisins que tu fais attention de t'habiller.

— Ça veut dire quoi ça ?

— S'ils te voient nue, ils risquent de faire des arrêts cardiaques tant tu es belle.

Aliénor rit et je lui souris. Elle s'en va se chercher à manger et elle revient vers moi.

— Tu feras attention Ali.

— A quoi ?

— J'ai ramassé et j'ai rangé tout le bordel que tu as laissé hier dans le salon !

— Quel bordel ?

— Nos robes, nos manteaux. Ce que tu n'as pas voulu aller me chercher ce matin, tu te souviens ! Lui dis-je en lui lançant un faux coup de pied dans les jambes.

— Roh ! Ça va, t'es solide.

— Je rigolais pas quand je t'ai dit que tu m'as fait mal Ali.

Ce matin, Ali a eu la flemme d'aller chercher le strap de cette nuit, celui que je préfère. Elle en a pris un autre et je comprends pourquoi l'autre est mon préféré. La main d'Ali se colle sur mon visage et je sens ses lèvres contre ma joue.

— Ça va aller ? Tu veux que je recommence ? Il faut soigner le mal par le mal à ce qui paraît.

— Non merci, laisse-moi tranquille. Sache que je te respecte énormément chérie, donc je ne me vengerais pas, parce que je pourrais te faire la même chose, juste pour que tu comprennes.

— Tu sais que je n'aime pas. Par contre, moi je sais que tu adores ça, je me trompe ?

Le rouge me monte aux joues.

— Mais n'aie pas honte mon amour, continue-t-elle.

— Arrête.

— Je sais que l'anal te plaît.

— Ça va, on change de sujet s'il te plaît.

Ali éclate de rire à côté de moi. Elle se lève quand elle finit ce qu'elle appelle une chocolatine et elle retourne voir Alfred qui nous regarde de l'autre côté de la pièce. Elle le caresse, puis se tourne vers moi.

— Ça va, tu arrives quand même à marcher ?

— Aliénor ! Tu me soûles.

— Je demande, je veux prendre soin de toi !

— Il fallait y penser ce matin ça ! T'es juste une flemmarde !

— Roh, t'es chiante, t'avais qu'à descendre toi.

— Non madame était trop pressée de me faire du mal ! Bon, en parlant de tout ça, il faut que j'aille changer les draps du lit. Les garçons mangent avec nous ce midi.

— Ah bon ?

Ali souffle.

— Ils vont nous donner les appareils photos d'hier !

— J'ai réellement peur des photos qu'on va trouver dedans !

Chacun avait son petit appareil photo jetables hier et pouvait faire les photos qu'ils souhaitaient. Aliénor n'a pas tort quand elle dit qu'il faudrait qu'on se méfie de ce qu'on pourra voir. Je dépose mon ordinateur sur la table basse et je me lève. Vraiment, plus jamais elle me touche Ali, je refuse. Même si en passant à côté d'elle, elle m'attrape le bras et elle me tourne vers elle. Sa bouche rencontre la mienne, puis ce sont nos langues qui recommencent à s'apprivoiser. Je crois que je ne me lasserais jamais de ses baisers, de nos moments ensemble. Et tant mieux d'un côté, parce que nous sommes mariées depuis à peine vingt-quatre heures. Je sais que c'est avec elle que je veux vivre pour le reste de ma vie. Elle stoppe nos baisers et me regarde dans les yeux.

Ose enfin l'amour [JENIFER FANFICTION]Where stories live. Discover now