Epilogue

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15 ans plus tard.

Le Poudlard Express crachait des volutes de fumée grise et épaisse dans le ciel bleu clair de septembre. Un petit garçon, d'un blond pâle, possédant de grands yeux gris, regardait partout, s'imprégnant de toute cette nouveauté, ravi, mais en bon Malefoy, tentant de prendre un air dégagé et je-m'en-foutiste. Il se comportait comme un roi.

Une main se posa sur son épaule et il ancra son regard dans celui, chaud et sombre, de sa mère.

-Voilà, mon chéri, murmura-t-elle. Ton premier jour d'école.

Une petite fille de huit ans, aux boucles blondes et yeux chocolat, se tenait près de sa mère. Hermione Malefoy s'adressa à elle en fronçant les sourcils.

-Hypéria, où est ton père ?

-Là-bas, fit l'enfant en montrant du doigt.

Drago Malefoy fendit la foule et retrouva sa femme et ses aînés. Il tenait par la main un garçon de cinq ans, brun cette fois, avec les yeux de son père.

-Tu es prêt, Scorpius ?

-Oui, papa.

Hermione regarda son mari en plissant des yeux :

-Pourquoi as-tu pris autant de temps, Drago ?

Drago prit un air faussement contrit et montra le petit dernier du doigt.

-Astren avait besoin d'une pause pipi...

Hermione roula des yeux.

-Mais bien sûr. Toi, tu as croisé Blaise. Où est Ginny ?

Fort à propos, une tête rousse fendit adroitement la foule et vint se jeter dans les bras de Hermione et de Drago, avant de gifler celui-ci derrière la tête :

-Ouch ! Ça fait mal, femelle inutile !

-C'était pour avoir retardé Blaise ! Bonjour Mione, bonjour les enfants !

-Bonjour tante Ginny, scandèrent les trois petits Malefoy.

-Où sont tes enfants, Gin ?

-Je les ai laissés avec leur père, répondit la belle rousse en foudroyant Drago du regard. Il arrive.

Ils continuèrent à papoter jusqu'à l'arrivée de Blaise, passablement épuisé, qui tenait Harry et Ron, les jumeaux de un an, dans les bras alors que les deux aînés, Molly, treize ans et Arthur, qui entrait avec Scorpius en première année, trottinaient derrière lui.

-Ginny, supplia-t-il, prends un des jumeaux, chérie.

-Maintenant tu sais ce que je subis toute la journée quand Monsieur le directeur des relations internationales travaille, répliqua-t-elle en le soulageant toutefois du poids de Ron. Oh ! Voilà Luna et Théo qui arrivent.

En effet, le dernier couple arriva. Ils avaient deux enfants, Rose, onze ans et Hugo, six ans. Le train siffla et les parents poussèrent les enfants vers le wagon le plus proche en distribuant au hasard baisers, conseils et étreintes. Puis le train s'ébranla et quand il disparut, Blaise, nostalgique, se tourna vers ses amis :

-On mange ensemble ce soir ? Pour savoir dans quelle maison se trouveront nos charmantes têtes blondes.

-Moi c'est d'accord, sourit Hermione.

-Nous aussi, acquiescèrent Luna et Théo.

-A ce soir !

Drago entraîna Hermione et leurs deux cadets vers la sortie. Hypéria et Astren se mirent à courir partout avec les autres enfants. Drago enroula son bras autour de la taille de sa belle et la pressa contre lui pour lui embrasser la joue. Il lui souffla à l'oreille :

-Scorpius finira à Serpentard...

-Je te crois, rit doucement Hermione. Hypéria sera sans doute à Serdaigle. Et Astren finira à Gryffondor.

-Sans doute. Merci, Hermione.

-Pourquoi ?

-Pour m'avoir apporté tant d'amour. Pour m'avoir épousé. Pour m'avoir donné les trois plus beaux enfants du monde. Merci pour tout.

-Je t'aime, lui murmura-t-elle.

Ils s'arrêtèrent pour s'embrasser dans un élan de passion et de bonheur...

...jusqu'à ce que Blaise interrompe cet instant parfait en gueulant,

-Ho les amoureux ! C'est pas qu'on vous attend !

Clac !

-Aïe ! Pourquoi ?

-Pour les interrompre, imbécile ! Tu ne vois pas qu'ils sont dans leur bulle, scanda Ginny.

-Au secours, ma femme me bat ! Tu as vu cela Théo ?

-Ta femme est enceinte, espèce d'idiot. Ce sont les hormones, pauvre tâche.

-Merci Théo !

Drago colla son front contre celui de Hermione. Ginny, attendrie, s'approcha.

-J'en connais qui vont vouloir se retrouver un peu seuls. Je garde Hypéria et Astren aujourd'hui, d'accord ? Vous les récupérerez au repas ce soir.

-Merci, Ginny, rit Hermione.

Drago serra encore plus sa femme contre lui.

-Et maintenant, ma beauté, avec le concours de Madame Zabini, je vous enlève pour une journée inoubliable.

-Chaque minute passée avec toi est inoubliable, répliqua-t-elle en l'embrassant.

Sans séparer leurs lèvres, Drago les fit transplaner sous le regard de leurs amis. Blaise ricana.

-Cela ne va pas tarder avant que les vêtements volent, que les culottes se pendent aux lustres et que...aïe ! Ginny, pour l'amour de Merlin, arrête de me frapper !

-Tonton Blaise, pipa Hugo, pourquoi la culotte de tante Hermione irait se pendre au lustre ?

Un cri unanime s'éleva dans le groupe.

-Merci, Blaise !

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La maison aux plaisirs Where stories live. Discover now