𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

15.

— Alec je suis-

— Désolée. Je sais. Viens là, je tapote la place à mes côtés.

Elle n'hésite pas une seconde et viens s'asseoir à côté de moi. Je me tourne vers elle pour l'avoir en face de moi.

— Je suis pas venu pour qu'on parle de ce qu'il s'est passé samedi. Moi j'ai déjà oublié. C'était un malentendu et tu le sais pertinemment. Alors ça sert à rien de revenir là dessus, ça ne va faire que remettre de l'huile sur le feu. Mais on doit éviter que ce genre de chose ne se reproduise.

— Mais Alec-

— Tu te sentirais mieux si je disais à Clara que je savais tout ? Dis-je en la coupant

Son expression change. Elle ne s'attendait sûrement pas à ce que je lui pose une question pareille. Même si je crois déjà connaître la réponse, il faut que je l'entende de sa bouche.

– Je te demande pas de faire ça Alec.

— Je sais. Là c'est moi qui te demande.

— Je sais pas. Je suppose que non.

— Non ?, dis-je assez surpris.

— Alec je sais très bien que c'est pas Clara mon problème, ni même le fait qu'elle soit amoureuse de toi. Je m'en fiche, c'est elle que ça regarde. C'est difficile de l'admettre mais je suis jalouse, de votre relation.

— Quoi ? Pourquoi, qu'est-ce que ça veux dire ?, je demande, réellement dans l'incompréhension.

— Tu vas peut-être me prendre pour une hystérique mais, ça me démange qu'une autre fille te connaisse aussi bien que moi. Que vous ayez des moments à vous deux, une complicité. Je fais pas le poids face à ça et ça me rend nerveuse. Je sais pas comment te décrire ce sentiment Alec, souffla t-elle. Je crois qu'au fond je suis la seule à pouvoir me comprendre mais toi, ça risquerait plus de te faire flipper qu'autre chose. Enfin voilà, maintenant tu sais et je suis soulagée. C'est pas très gratifiant pour moi je l'accorde mais c'est ce que je ressens. Maintenant dis quelque chose avant que je ne m'enterre de honte.

Mais rien ne sortait de ma bouche. J'étais tout autant frustré que dans l'incompréhension. Alors maman avait raison, comme toujours.

— Enfin dis un truc Alec je sais pas n'importe quoi !

— Bah je, je t'aime ?

— Oh mon Dieu, elle place ses deux mains sur son visage.

— Amy je suis désolé mais je m'y attendais tellement pas que, je sais pas, ok bon regardes moi. Aller, elle découvre son visage. Tu n'as pas à avoir honte de ça, pas avec moi parce que je ne te jugerais jamais. Ça fait je ne sais  combien de temps que tu gardes ça pour toi, sans m'avoir rien dit ?

— Je voulais pas que tu me prennes pour une hystérique c'est tout.

— Ça n'a rien d'un comportement hystérique. Et je vois où tu veux en venir. C'est pas parce qu'elle me connaît bien qu'elle a l'avantage sur toi. Jamais. Tu n'as absolument rien à envier à ma relation avec Clara parce que des relations de ce genre, je pourrais en avoir avec tout le monde. Même toi. Mais la différence c'est que notre relation, à tout les deux, je ne pourrais jamais ni la reproduire, ni la partager avec personne d'autre que toi. Tu vois, l'avantage c'est toi qui l'a, pas l'inverse. Et je veux que tu te rentre bien ça dans le crâne. C'est toi et personne d'autre Nata. Il faut que ça rentre dans ta tête de mule et que ça n'en sorte plus jamais, dis-je en tapant sur sa tête. Je t'aime d'accord ? Et je veux que tu arrêtes de penser au pire sinon ça finira par ce ressentir dans notre couple, et ça va tout gâché. Et c'est pas ce qu'on veut.

— Je sais oui. Oui et c'est complètement ridicule mais, je tiens à nous deux et je voudrais pas que,

— Jamais, je la coupe avant qu'elle n'en dise plus. Et si il faut te le dire 500 fois par jours et bien d'accord. Ça finira bien par rentrer. Il faut que t'aie confiance en moi Amy.

— J'ai confiance en toi Alec. À 100%. Le problème c'est moi c'est tout. Je me fais pleins de films comme d'habitude. Je suis désolée et je te promets de vraiment faire des efforts là dessus.

— D'accord, je te fais confiance. Et la prochaine fois parles moi, au lieu de te braquer comme un bébé pendant des semaines, dis-je en attrapant son nez. Bon, maintenant qu'on a mit les choses au clair, j'exige un peu d'amour de ta part car je suis en manque.

— T'es plus fâché c'est bon ?

— Je sais pas. Fais moi un câlin et après on verra.

Ses épaules se détendent et un rictus s'affiche sur son visage amusé. Elle me saute littéralement dessus dans le seconde d'après, ce qui me propulse en arrière. Que serait devenu mon dos sans le canapé je me demande. Son parfum chatouille mes narines tandis qu'elle remplit mon visage de baisers plus baveux les uns que les autres. Elle m'avait manqué.

— Eh doucement !, dis-je en riant.

— T'es tellement plus beau quand tu rigoles. J'aime pas quand tu tires la tronche.

— La faute à qui dis moi ? C'est toi qui me rend fou.

— Oui mais après tes nuits seront beaucoup trop paisibles.

— Tant que tu seras là, elles le seront toujours.

— 1-0. C'est toi le plus fort pour baratiner bébé, elle m'embrasse la joue.

— Attends, je crois que tu te souviens plus de comment on embrasse quelqu'un, mais je vais t'aider regarde, dis-je en me penchant vers elle.

— Oh merci Alec. J'osais pas demander, dit-elle en entourant ses bras autour de mon cou.

On échange un regard complice avant que je ne scelle nos lèvres. Ce contact est tellement doux et électrifiant à la fois que j'en ai la chair de poule. C'est quoi son secret à cette fille ? L'effet qu'elle a sur moi est limite effrayant. Je l'aime beaucoup trop et 1 semaine fâché contre elle, c'était interminable et une véritable torture. Prochaine dispute, j'emménage chez elle.

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Ça va comme vous voulez mes cop's ?

Franchement faites pas d'études, c'est trop chiant et ça prend toute la vie ( je rigole faites des études c'est important)

Mais bref j'ai enfin un peu de temps à vous accordez donc je vais en profiter un max pour avancer !

D'ici là je vous fais de gros bisous en espérant que ce chapitre vous aura plût, et je vous dis à bientôt 😚

ET PRENEZ SOIN DE VOUS, TOUJOURS ❤️