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- ALEC -

J'attrape mon téléphone sur la table de chevet pour regarder l'heure. Bientôt trois heures du matin et ça doit faire plus d'une heure qu'Amy dort comme un bébé contre moi. Moi, j'ai dû dormir une trentaine de minutes depuis. Ces insomnies à répétitions commencent vraiment à m'agacer. Je suis constamment fatigué et quand je vais commencer à travailler au garage de mon oncle avec Thomas, et que les entraînements de boxe reprendront dans le même temps d'ici quelques semaines, je serais totalement décalé. Je soupire en bougeant un peu pour repositionner ma copine sur mon torse. Je commence à avoir mal au bras à cause de sa grosse tête. Je vois que son bonnet de nuit commence à s'échapper de sa tête alors je le remets correctement en essayant de ne pas la réveiller. Toute façon son sommeil est aussi lourd que celui d'un koala.J'ai envie de lui pincer le nez. Je soupir en repensant à notre fin de soirée et à tous ce qu'elle m'a dit.  J'étais à mile lieues d'imaginez que c'était pour cette raison, qu'elle voulait pas qu'on l'appelle par son prénom.


Flashback

Quelques heures plus tôt

Ouah, j'ai trop mangé !, dit-elle en s'étirant.

On venait tout juste de quitter le restaurant qui se trouvait à quelques mètres de notre hôtel. Il faisait encore jour, mais il n'allait pas tarder à faire nuit.

— C'est normal puisque t'as aussi participer à l'engloutissement de mon repas.

— Mais ça me tentait trop ! Tu savais que j'allais piocher dedans.

— Non là c'était pas piocher ma belle, t'as carrément vider la moitié de mon assiette.

— T'abuses là ! Bon, qu'est-ce qu'on fait ?

— Un tour, que tu puisse digérer et faire dégonfler ton gros ventre là, je tape doucement sur ce dernier.

— Tu veux pas rentrer plutôt ? Qu'on finisse ce qu'on à commencer tout à l'heure ?, elle affiche un sourire niais.

J'éclate de rire avant de passer un bras sur ses épaules pour qu'on avance.

— Sois pas si impatiente tu veux ? Notre week-end est pas fini après tout, j'annonce en lui adressant un clin d'oeil.

Ses yeux affichent un air satisfait et elle hoche vivement la tête. J'ai tellement envie de... Putain. Cette île retranscrit une tension sexuelle de malade. Enfin bref. On se met à marcher parmi la petite foule qui s'est formé. On est seulement en début juillet et pourtant cet endroit regorge déjà de monde. On a croisé un glacier sur notre chemin et malgré tout ce qu'elle a déjà bouffer, madame s'est quand même acheter de la glace. Mais comme elle avait l'air trop bonne et que j'ai pas voulu en prendre, j'ai finis par manger la sienne, ce qui l'a beaucoup contrarié. Plus tard on finit par rejoindre le port par lequel on est arrivé et on s'est posé un moment parce qu'elle avait mal aux pieds. Je trouve qu'elle se plaint trop, du coup je lui envoi une pichenette sur le front.

— Eh !, elle me pince le bras.

De là on commence à se chamailler comme des gosses sans se préoccuper des gens qui doivent se dire qu'on est pas totalement normaux. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre sérieusement. Je suis bien trop heureux pour m'occuper d'eux. Je vais pouvoir oublier tout ce qui me tracasse pendant 3 jours avec celle que j'aime. Et là, tout de suite, y'a pas plus important pour moi.

𝑵𝑨𝑻𝑨  𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant