Chapitre 5.

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Après avoir passé une journée très amusante à acheter des semences et à planifier la serre avec Naruto (la construction avait commencé tout de suite, j'adorais l'ANBU efficace), et après avoir passé le déjeuner chez Ichiraku, nous sommes retournés tous les deux à mon nouvel appartement rénové. Nous avons regardé quelques films avant que la petite boule de soleil ne soit trop fatiguée et je l'ai mis au lit.



Ensuite, je suis allé me coucher moi aussi.




Maintenant, mes nuits étaient un peu bizarre. Ces dernières nuits, j'ai toujours eu quelqu'un avec moi dans la chambre quand je m'endormais ; Obito, pour être exact. Même quand j'étais petite, je ne dormais pas toute seule, sauf si j'étais à la maison et dans un endroit confortable. Ici, Ce n'était pas ma maison. Ce n'était pas vraiment ma maison. Et même si le lit était agréable, comme je l'aimais, il n'était pas confortable.



Il m'a fallu un certain temps pour me retourner et me retourner, avant que je ne m'endorme enfin dans un sommeil agité.




Tôt le lendemain matin, mon horloge interne me réveillait alors que les premiers rayons de lumière pâle traversaient mes fenêtres.



Je suis sortie du lit en titubant, sans prendre la peine de mettre un pantalon, et j'ai tiré sur ma camisole. En bâillant, je suis allé dans le salon, fronçant les sourcils quand j'ai sentie l'odeur du bacon.




J'ai fixé Obito, qui avait posé une assiette de bacon et des œufs brouillés avec un verre de café à côté de lui. Il s'est assis par terre, appuyé contre le canapé, et a bu son propre verre de café tout en fixant avec exaspération certains papiers.



Lorsqu'il m'a repéré, il a froncé les sourcils.



"Tu... me coûtes... Cher", accusa Obito.



"Je sais", lui dis-je, pas le moins du monde dérangé. "C'est une vengeance pour avoir brûlé ma cuisine, mon salon et ma salle de bain."



"J'ai dit que j'étais désolé !"




"'Désolé' ne suffit pas", ai-je reniflé, en ajoutant des guillemets avec mes doigts. "C'était un événement très terrifiant et traumatisant. J'avais besoin d'une thérapie. Tu sais à quel point c'était dur de partager une seule salle de bain avec mes parents, sale gosse riche ?"



Obito a poussé un gémissement d'exaspération. "Alors c'est la vengeance ?"


"Oui."


Obito m'a renfrogné.



Je lui ai souri, en m'asseyant à côté de lui et en prenant un morceau de bacon. "Naruto est adorable. Quand j'aurai un fils, je veux qu'il soit comme lui."



Obito marmonnait sous son souffle.



"Qu'est-ce que tu as dit ?" J'ai levé un sourcil.



"J'espère que ce bacon est brûlé."



"Il est bien cuit, merci, mon cher."


"Je te déteste."



"Je t'aime."



Obito soupira. "Quel est le plan pour la journée ?"




"Je ne sais pas. Si Jiraya se montre, je pars m'entraîner avec lui. Sinon, j'installe la serre avec Naruto. On devrait l'avoir terminée ce soir si on y travaille vraiment."



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