Le Mal que l'on sauve (prof x élève)

Ce qui m'oblige a t'aimer

Pdv Mme V

La soirée d'hier m'a soulagée avec Léonie on a pu parler à Stefy l'autre soir Dorian a inventé une excuse pour que Margaux ne s'inquiète pas plus que ça. C'est la première fois que je ressens quelque chose pour une femme. Mais pourquoi elle ? Je pense que c'est ce côté hors des règles qu'elle a , sa souffrance me donne envie de la protéger, elle est belle et intelligente, elle est juste perdue et elle se débat dans les flots d'une vie sans pitié. Léonie c'est la seule personne que je connaisse qui me fait ressentir de grand frisson au quotidien. Ce matin je me réveille et ma belle dors toujours dos à moi collée contre mon corps. Elle est tellement mignonne elle porte toujours ce vieux tee-shirt que je lui ai prêté, comme si elle voulait toujours me garder contre elle. Je me lève en essayant de ne pas la réveiller. C'est peine perdue elle a attrapé mon bras et me tire vers elle pour m'embrasser, je fond elle est adorable, je le laisse me tirer et je l'embrasse avec douceur j'ai besoins de sentir son corps contre le mien. Un dimanche matin bien ordinaire mais pourtant c'est le premier qu'on passe ensemble le premier ou l'on se réveille côte à côte. Nous nous levons et Léonie me propose d'aller faire un tour en scooter. Un vieux Vespa vert retapé. J'accepte nous prenons un pique-nique une serviette et de quoi nous baigner. Direction le lac ou nous avons passé notre première nuit ensemble. Elle conduit je me blottit contre elle a l'arrière. Quand elle arrive nous descendons nous installons comme la fois précédente Léonie se déshabille pour se baigner j'ai ainsi l'occasion d'observer toutes les parties de son corps puis elle enfile un maillot deux pièces. Je me change à mon tour puis je sens deux bras qui viennent s'entourer au tours de la taille... ses bras.
Ce frisson c'est une sensation, qui me donne des papillons dans le ventre, j'ai les yeux qui pétillent. Je pose ma tête sur son épaule. De longues minutes s'écoulent je me sens bien à ses côtés. Soudain j'ai un flashback
Début flashback
C'était il y a seize ans. J'étais la avec lui. A l'époque j'aurais été prête à tout donné pour lui. Margaux allait naître d'ici un mois. Mon ventre était rond, j'étais allongée sur le sable je caressais ce ventre très rond. Il était là à côté de moi lui aussi il était allongé et sa main était posée sur mon ventre. Il me disais que nous deux c'était pour la vie que je n'avais pas de doute à avoir sur ça. J'étais dans ses bras Margaux était là sans être là je me disais que d'ici un mois ça présence nous ferait un bien fou. Nous qui attendions cet enfant depuis longtemps. Je me sentais bien, je croyais à ce qu'il me disais à l'époque. J'étais dans un rêve éveillé. Un rêve auquel je croyais. Ce soir la je me suis endormie dans ces bras a cet endroit, rien n'avait plus d'importance pour moi.
Fin flashback
Ce flashback c'était ma jeunesse c'est ce dont je n'ai parlé à personne. C'est ce qui a fait mon bonheur à une époque et mon malheur à une autre. Parce que c'était lui parce que c'était moi. Et pourtant quand il est partit et qu'il m'a laissé j'avais peur j'avais mal je me sentais trahie. Deux enfants dans mes bras huit ans de vie commune tout qui vole en éclat d'un seul coup , tout et seulement une chose a laquelle on peut se raccrocher l'espoir...
Pourtant aujourd'hui la vie me donne une nouvelle chance d'être heureuse. Elle est là, je me sens bien à ses côtés. Soudain je sens que Léonie me soulève puis elle court vers l'eau. Quand elle me pose je commence à l'arroser elle m'arrose elle aussi puis elle se rapproche je me rapproche aussi. Nos yeux se cherchent nos corps se retrouvent nos fronts se touchent. Puis c'est au tours de nos lèvres et de nos langues de se lancer dans un ballet endiablé. La journée se termine et je sais que Léonie va partir elle va retourner chez elle. Mais mon corps ne l'accepte pas il demande plus, bien plus que sa simple présence. Nous rentrons chez moi, j'ouvre la porte nous rentrons et je la plaque contre celle ci ma bouche parcours chaque parcelle de son coup elle vient se mêler à la sienne. Puis elle se détache. Elle me dit qu'elle doit y aller car margaux va bientôt rentrer, elle me dit qu'on se reverra bientôt elle m'embrasse tendrement puis s'en va.

Désolé pour le retard j'ai eu une grosse panne d'inspiration. J'espère que ce chapitre vous plaira n'hésitez pas à commenter ou à me dire ce que vous penser de l'histoire pour le moment ça fait toujours plaisir. Je penses que les chapitres serons vraiment très espacés dans le temps car je n'ai pas vraiment le temps d'écrire et puis de temps à autre l'inspiration me quitte.