Je suis un chiffon qu'on essore
Les mots ses poignards, rien ne sort
De mon coeur qui bat trop vite et
Au rythme brutal et sans cesse
De cette chose qu'est le stress
On me tord dans tous les sens armé
De phrases qui s'impriment au fer chaud
Un jour je tirerai mon chapeau.
Trop faible trop fille trop plaintive
Trop de douleur trop de peine et de rancoeur
Quand viendra mon heure ?
Bientôt au plus tard des amours intensives
La vie me broie les os mes espoirs mon avenir
Sans pitié mais si vive et m'éclate
Je me glace et même pire
Je me meurs en vivant écarlate
Est la couleur de mon sang qui pulse dans mes tympans
Incessamant.
Dans ta tête, ce n'est rien, il n'y a rien
Tu l'inventes tu l'hyperboles
Tu nous mens tu nous mens
Ce n'est pas vrai, c'est dans ta tête
Tu inventes tout tu exagères
Les rimes se perdent mais pas le lien
Cette douleur je ne la crée pas elle me colle
Sans cesse sciemment
Elle casse le tout de mon tout cette
Douleur me ronge au plus profond de mon air
Elle prend mes mots mes nuits mon énergie
Cette douleur est si réel que je ne puis
Par moment écrire ces mots qui me soulagent
J'aimerais tellement qu'on encourage
Au lieu d'enfoncer plus bas que terre.
Je n'en peux plus qu'on minimise
Mes émotions, mon état mental et mes douleurs
Seulement un jour je vais hurler traîtrise
Les je t'aime n'effacent pas les mots et le malheur
Je n'en peux plus de souffrir
Pour la ferveur de mon monde
À force d'être ce que je devais être
Je n'ai jamais sû être moi-même.
Et si ces mots semblent confus
Dites vous qu'ils forment le peu
De cohérence que ma vie mon esprit
Ont en eux
Mon visage est humide, est-ce la pluie
Ou les larmes qui découlent le long de mes joues.
Je ne sais plus
Je n'ai gardé du poème que les rimes
Mais je me sens obligée de réinventer
Ses bases il y a si longtemps posées
Dans mon coeur le noir est partout
Seuls mes doigts suivent le flux
De mes pensées incongrues.
Je ne veux plus je n'en plus.
La douleur coule dans mes veines
Par des spasmes griffes mes doigts deviennent
Figée dans le temps et dans l'oubli
J'ai beau me dire que ça ne dure qu'un temps
L'enjeu est si grand qu'il m'enseveli.
La douleur est comme un vieil ami, elle revient au bon moment.
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In Noctem
PoetryMa tête est pleine De petits bouts de vers Qui s'assemblant font poème Ma tête est pleine De petits ou grands poèmes Qui ensemble font recueil Bienvenue dans ma tête Dans ma vie J'ai décidé de tout publier Et rien n'est plus sincères Que les mots q...
