Le courant l'emporte
Douce allégresse
Tranquille, paisible
Il glisse aveuglément
Infâme délivrance
Rêve imprudent
Les sons l'agressent
Bourdonnent et plus rien
Le voilà de nouveau
Voguant à travers milles eaux
Milles os
Libéré allégé
Mais les sirènes
Brutalement le ramènent
À une réalité peu sereine
Et il voit, voit qu'il est là
Il ne saute plus
Son esprit s'envole
Il ne dort plus
Les horreurs le trompent
Il n'est plus
Plus qu'une ombre
La vie a trop pris
La vie a repris
Il est là
Mais il ne l'est pas
S'est-il réveillé
Il ne le sait pas
Ses paupières
Lentement se soulèvent
Ô grâce Terre
Ses mains s'élèvent
Il touche avec volupté
La vie qui l'a quitté
Qui vainement a essayé
De le laisser tomber
Il croque avec tendresse
Aux plaisirs incontestés
Que lui offrent ces petits yeux perses
Sa main son coeur touchés
Il écrit sa peur
De perdre son âme soeur
Puis l'amour
Le caressant comme du velours
Un petit cri l'effraie
Ce ne sont plus les alarmes
Seulement les larmes
Du petit être qu'il tenait.
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In Noctem
PoetryMa tête est pleine De petits bouts de vers Qui s'assemblant font poème Ma tête est pleine De petits ou grands poèmes Qui ensemble font recueil Bienvenue dans ma tête Dans ma vie J'ai décidé de tout publier Et rien n'est plus sincères Que les mots q...
