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Je me réveille avec un gros mal de tête. Je me lève avec peine et attend plusieurs minutes que mon tournis s'estompe avant de passer la porte de la chambre.

La soirée de la veille me revient en mémoire a mesure que j'avance dans le couloir. Le carrelage glace mes pieds nus. Je me tiens la tête comme pour l'éviter de se décrocher de mon corps. J'arrive avec peine dans la pièce à vivre. Il n'y a personne. Nate doit probablement travaille dans son studio. Heureusement que tout est insonorisé, dis donc. Je me traine jusqu'aux tiroirs de la cuisine et cherche un sachet de the. Je déteste le café, pour toujours et a jamais. Rien ne me fera changer d'avis. Le the c'est plus healthy. La caféine accélère la circulation sanguine et ça pue.

Je fais bouillir l'eau et je remercie la personne qui a créée cette bouilloire qui couvre le bruit. Un génie.

Sur la table il y a un petit mot, de Nate.

'Tu m'as fait peur Maddy. Ne recommences pas, sinon je cacherais les dolipranes et tu n'auras qu'a souffrir comme tu m'as fait souffrir.'

A cote, il y a une boite de médicament et même si c'est écrit en anglais je devine que ce sont les dolipranes en questions. Je souffle de soulagement et j'en prends un. Mon frère peut parfois en faire des tonnes, et être surprotecteur, mais il est toujours là.

Je m'en veux de m'être comporter comme ça avec lui, a la boite, avec thomas.

Omg, avec thomas...je suis la pire des pires de l'histoire des pires.

Je me laisse tomber dans le canapé avec mon mug a la main. Quelle galère, franchement. Je suis une idiote.

Quelques minutes après, Nate me rejoint.

-hello sœurette. Comment ça va ?

-tout roule.

Il s'assoit à côté de moi et me regarde siroter ma boisson. Mais il ne dit rien et je l'en remercie. C'est à moi de parler :

-Nate, je suis désolée d'avoir fait ce que j'ai fait. Je n'aurais pas du.

-et... ?

Je grogne.

-et tu avais raison.

Je concède entre mes moustaches.

Il rigole.

-dans ce cas. Viens la.

Et il passe un bras autour de mes épaules, et je pose ma tête sur son torse. J'ai été une peste avec lui, je ne lui ai pas grandement facilite la tache avec mes excursions improvisées. Je m'en rends bien compte maintenant. Et si c'était le fait de m'avoir avec lui qui le stressait ? je le stresse ? j'aime mon frère de tout mon cœur et je sais qu'il aime autant mais ça fait 2 ans qu'il a quitté définitivement la maison et même s'il venait le plus souvent possible, nos habitudes ont changé, on a peut-être oublie comment vivre à deux ?

-Nate, tu me le dirais si je dérangeais ?

Il me remarque avec étonnement.

-comment ça ?

-si je te posais le moindre problème, tu me le dirais ? j'aimerai que tu me le dises...

-tu es folle, petite sœur. Tu ne me dérangeras jamais. Et puis tu me pose problème depuis que tu es née donc j'ai l'habitude...

A mon tour de le regarder étonnée.

-hé !

je proteste et il éclate de rire.

Fan de toiWhere stories live. Discover now