Chapitre 4

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En arrivant à la deuxième maison j'ai remarqué que le sourire de Izia, avant légèrement présent, s'était estompé. J'ai soudainement eu envie de la réconforter, de tout faire pour qu'elle aille mieux...

Mais bon je pense que cela l'aurait plus agacé qu'autre chose donc je sonnai à la deuxième porte.

Ce coup ci c'était un vieil homme, à priori heureux de recevoir autant de visite en un jour.

- Des bonbons ou un sort ! Redis-je alors d'une voix toujours avec ce même entrain.

- Avez-vous un sort en réserve ? Me demande-t-il, taquin.

- Je ne sais pas mais si vous ne donnez pas de bonbons vous pourriez le regretter !

En disant ça je me retourne vers Izia qui me regarde avec un sourire collé aux joues.

Mais pas le même sourire qu'elle a eu tout à l'heure, ce sourire semblait poli, faux même j'ai envie de dire.

- Je vais voir si j'ai ça ! me dit il en me souriant de la même manière que Izia

Pendant ce temps je ne peux pas m'empêcher de regarder Izia qui ne me marmonne sans cesse que ces mots :

« Je vais bien, ne t'inquiètes pas. »

L'homme était de retour et me demanda

- Tout va bien petit ?

- Oui ne vous inquiétez pas.

- Excellent.

Il me donna une bonne poignée de bonbons.

- Tiens petit gourmand.

J'attendais qu'il en donne aussi à Izia mais il ne broncha pas.

- Alors qu'est-ce qu'on dit petit ?

- Pourquoi ne pas en avoir donné à mon amie ?

- A ton... ?

Il regarda dans la direction d'Izia.

- Comment s'appelle-t-elle ? Me demanda-t-il souriant.

- Elle s'appelle Izia Monsieur.

Il me fixa et, pendant un moment, j'ai eu l'impression qu'il ne respirait plus.

- Très beau sort, tu m'as eu gamin. Dit-il les yeux chargés d'émotions.

Il ferma la porte.

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