Solitude

Chapitre 3

Constance continuait à nager à travers les vagues qui commençaient à être de plus en plus déchaînées. Il n'y avait toujours personne sur la plage donc Constance décida de partir plus loin, vers l'horizon. Elle aimait beaucoup nager parmi les vagues. Dans l'eau qui était glacée. Elle commençait à avoir un peu faim par contre... Cela faisait un jour qu'elle n'avait pas manger.

Mais, elle s'en fichait un peu et continuait à avancer. Mais, une vague immense s'approcha d'elle. Constance fut prise d'une telle panique qu'elle se laissa emportait. Mais, la vague était tellement violente que la jeune fille heurta un rocher. Elle était assommée. Heureusement, dans les secondes qui suivirent, Stan était là, à côté d'elle.

Quand Constance se réveilla, elle aperçu Stan, devant un grand bol de produits chimiques qui faisaient de la fumée, entrain de touiller une cuillère dedans. Il se leva et la regarda.

- Tu es réveillée Constance ! Ouf ! Tiens, bois ça. Lui dit t'il en lui donnant un bol de cette boisson.

Après l'avoir bu, Constance eut d'abord envie de vomir mais cela lui passa et elle pu parler.

- Où sommes nous Stan ?

- Chez moi !

Constance regarda autour d'elle. En effet, ils étaient dans une pièce minuscule. Il n'y avait que quelque meuble mais pas grand chose d'autre. Chaque coin de cette pièce était parfaitement ordonné. Mais, il était quand même dans un endroit étrangement humide. Elle ouvrit la porte d'entrée et aperçut la mer.

- Nous sommes dans une grotte ? Demanda-t-elle intriguée.

- Oui. Je vis seul ici.

- Mais, tu as quel âge ?

- Dix neuf ans. Mais mes parents sont décédés il y a deux ans et je voulais rester seul jusqu'à ce que je te rencontre. 

Constance rougit.

- J'ai dix sept ans et je vis aussi toute seule. Mes parents sont morts l'été dernier et je ne m'en remet pas... Dit elle à voix basse.

- Oh ! Je suis désolé...

Ils étaient bien tout les deux. Constance se sentait un peu comme un bébé à côté de ce grand jeune homme. Stan lui préparait chaque jour des pommes de terre et des huitres qu'il péché le matin à son levé. Ils dormaient dans le même lit. Au début, Stan paraissait un peu gêné mais il finit par s'y habituer.