Chapitre 18: Louanges

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Par son charisme, Dumbledore n'a cas se lever de sa chaise pour faire taire toute la salle, ce qui a le don d'agacer le directeur de Poudlard. Le professeur ne se donne pas la peine de se déplacer jusqu'au pupitre et prononcé ses mots depuis sa place.

-Je tiens réellement à souligner l'avertissement que Mademoiselle Snow vous a transmis à l'instant, dit-il d'un air grave. J'ai côtoyé Gellert Grindelwald bien avant qu'il ne devienne ce qu'il est aujourd'hui, il est d'une intelligence remarquable et comme Samuel et Gabrielle le montre, il ne renonce devant rien pour obtenir ce qu'il veut. Si vous remarquez quelque chose d'anormal, je vous serez gré d'informer vos professeurs immédiatement. Aussi, je dois vous montrer ceci, il lève sa baguette et trace un cercle dans un triangle barré, il s'agit des reliques de la mort, une vieille légende et aussi le signe distinctif de Grindelwald. Si cette marque apparaît sur votre corps, c'est qu'il vous veut, vous devez donc nous en faire par au plus vite. Bon appétit.

Il se rassoit et la salle applaudit de nouveau. Les plats arrivent par magie et le dîner commence. Félicia a bien évidement prit ses amis si fort dans ses bras que Sam se demande si elle ne lui a pas brisé une cote. La marque de Gabrielle toujours présente, elle a simplement recouvert sa main d'un bandage pour la camoufler. Le dîner se termine deux heures plus tard et les élèves retournent au dortoir. Bien qu'elle soit exténué, Gabrielle ne s'attend pas à avoir tout ce monde dans la salle commune lui réservant un accueil festif. Elle ne pas le temps de poser un pied dehors que quelqu'un l'a saisit par la taille et elle est projeté en l'air. Les élèves crient son nom, l'applaudissent mais ce n'est pas tellement au goût de Gabrielle. Elle ordonne à tout le monde de la laisser par terre mais personne ne l'écoute. Elle sort alors sa baguette et la pointe vers le plafond, un grondement surgit et on la repose par terre. Les élèves forment un cercle autour d'elle en silence.

-Vous me traitez en héro alors qu'hier vous étiez près à me déshabiller en public ! Vous pensez que j'ai oublié l'humiliation que vous m'avez fait subir ? elle crie à plein poumons.

Le silence règne. La maison Gryffondor entière regarde ses pieds honteuse de son comportement. C'est un des préfet qui s'avance vers elle.

-Au nom de la maison Gryffondor, nous te présentons nos excuses, dit le garçon en s'inclinant.

Bientôt, des excuses fusent de toutes parts et tout le monde s'incline devant Gabrielle. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle tourne autour d'elle même, regardant tous les élèves s'incliner un à un devant elle. Quand le silence règne enfin, un première année de la classe de Gabrielle se redresse et lance d'une voix timide.

-Raconte nous ce qui t'es arriver, dit le jeune Wooks en montrant son visage.

Dans un même mouvement, tout le monde prend place assis, sur le sol, dans les fauteuils, sur les tables, tous sont silencieux et attendent le récit de Gabrielle. Elle se livre alors, décidant qu'il lui appartient de décider si elle doit dire son talent secret.

-Ma baguette donne des coups de tonner à la demande mais je ne sais pas spécialement pourquoi. Grindelwald a enlevé Sam car c'est moi qu'il veut et que je ne lui cède pas. C'est ma propre baguette qui m'a causé cette cicatrice quand j'ai explosé le toit à New-York. Je ne sais pas pourquoi mon œil est violet.

Bien sûr que si, elle le sait. La magie laisse des traces et il semblerait que la potion de Grindelwald change le physique de la jeune fille.

-Pourquoi Grindelwald te veut avec lui ? demande un quatrième année.

-La réponse est sous vos yeux, répond simplement Gabrielle.

Il n'y a pas d'autre question. Les élèves regardent attentivement la jeune fille pour essayer de décripter son message. Quand, enfin, un deuxième année s'exprime.

-Mais c'est évident, dit-il en se levant pour attraper le journal.

Il le déplie à la première page où le visage de Gellert est en gros plan, il place la photo à côté de la tête de Gabrielle qui, honteuse, regarde ses pieds.

-La même couleur de peau, aussi blanche que la neige, rajoute le deuxième année, et les yeux !

Cette fois, se sont des exclamations horrifiés. La fille d'un dangereux criminel se trouve devant eux. Même ses amis ont un visage de dégoût. Gabrielle verse une larme.

-Ma mère, a été dupé par ce monstre, dit elle en montrant le journal, et elle en a payé de sa vie pour que la mienne continue. Je ne suis pas lui. On ne choisi pas sa famille.

Personne ne semble l'avoir remarqué, mais le professeur Dumbledore à assisté à toute la scène. Il se racle la gorge et vient aux côtés de Gabrielle. Il pose sa main rassurante sur son épaule.

-Je ne vous ai pas tout dit ce soir, commence le professeur. Il y a longtemps, j'ai fais un acte abominable avec Grindelwald, j'ai effectué un pact de sang. Celui-ci nous empêche de nous affronté. Mais, dans mon dos, il a brisé la fiole qui contenait le pacte et l'a fait boire à une femme qui ne rêvait que d'un enfant. Cette femme était Pandora Ollan, la mère de Gabrielle, dit Dumbledore.

-Ça veut dire, ça veut dire que Gabrielle est aussi, coupe un première année.

-Ma fille, dit Dumbledore. Je vous présente donc Gabrielle Grindelwald-Dumbledore.

Une nouvelle fois, les élèves se ruent sur la jeune fille pour la faire voltigeur dans les airs. Dumbledore assiste à la scène en riant à cœur joie. Gabrielle a l'estomac noué, les larmes aux yeux mais un sourire jusqu'aux oreilles. Elle a une famille, même deux familles. Elle a Albus et gryffondor. La petite fête dure jusqu'à tard dans la nuit avant que tous les élèves se couchent enfin. Le lendemain est un réveil un peu difficile. Si difficile qu'elle arrive avec Félicia en retard pour le petit-déjeuner. La salle est quasiment vide, ce qui laisse un peu de répit à la jeune fille. Les nouvelles vont vîtes à Poudlard, elle ne sera pas surprise d'être de nouveau dévisagé dans les couloirs. Matinée commence en plus avec un cours commun de botanique avec les serpentards. Arrivé à la serre numéro une, les serpentards la regarde d'un air de dégoût habituelle. Le professeur Dovee fait l'appelle mais rien n'a changé. Gabrielle est toujours Gabrielle Snow. La matinée se passe sans encombre. Leur estomac criant famine à la fin du cours de potion, Sam, Félicia et Gabrielle font la course jusqu'à la grande salle. A leur arriver, tout est normal, enfin presque. La table des gryffondors semble trépigner d'impatience. Le trio s'installe à table et Gabrielle lance un regard à Antonio Quastel, le sixième année le plus populaire non pas par sa beauté, mais par son habitude à faire des farces à toutes les sauces, toute plus inventive les unes que les autres. Il se lève et la table tremble. Tous les élèves se mettent à taper du point sur la table à l'unisson. Gabrielle à un mauvais pressentiment. Elle hurle alors sur Quastel.

-Quastel, non !

-Ici, c'est Gryffondor ! il se met à chanter un hymne fraîchement inventé.

Les autres répètent tous ses vers sans se lasser de taper du point.

-Nous sommes les plus forts
(Nous sommes les plus forts)
Vivons d'aventures et de dangers
(Vivons d'aventures et de dangers)
Vénérons notre lion doré
(Vénérons notre lion doré)
Gryffondor passe
(Gryffondor passe)
Tu trépasses
(Tu trépasses)
Gryffondor domine
(Gryffondor domine)
Tu t'inclines
(Tu t'inclines)
Ici, c'est Gryffondor
(Ici, c'est Gryffondor)
Si tu me crois pas, nous avons Dumbledore
(Si tu ne me crois pas, nous avons Dumbledore)
Entend nous rugir face à la victoire
(Entend nous rugir face à la victoire)
Ils pleurent la défaite chez Serpentard
(Ils pleurent la défaite chez Serpentard)
Bravour et honneur règne dans notre maison
(Bravour et honneur règne dans notre maison)
Les serpentards vous connaissez la chanson
(Les serpentards vous connaissez la chanson)
Ici, c'est Gryffondor
(Ici, c'est Gryffondor)
Nous avons la fille de Grindelwald et Dumbledore
(Nous avons la fille de Grindelwald et Dumbledore)
Prend garde serpend !
(Prend garde serpend !)
Si tu ne veux pas de son père malfaisant
(Si tu ne veux pas de son père malfaisant)
Son sang l'a rend immortelle
(Son sang l'a rend immortelle)
Aujourd'hui chantons les louanges de notre Gabrielle !
(Aujourd'hui chantons les louanges de notre Gabrielle !)

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