27 - intuition

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L'ascenseur s'arrête et je descends avec quelques uns de mes employés et sort enfin de cette entreprise.

Il est 18:30 et je me peux enfin respirer de l'air frais. J'ai dut jouer la boss dictateur mais au moins j'ai déjà retenue deux dossiers à présenter à Hardis. En parlant de lui, le voilà adossé à une magnifique voiture avec des lunettes de soleil.

Mon Dieu,qu'il est sexy!

Je m'avance vers lui, illuminé par tant de beauté, d'élégance et de sexy, et rougis immédiatement quand il me sourit.

- mademoiselle Adams?

- Monsieur Greyston?

- est ce que cette journée a été productive pour mon entreprise ?,me demande t il avec plein de charisme en m'ouvrant la portière de sa voiture.

- tellement que je vous ai envoyé deux dossiers dans votre e-mail !, Répondis je fière, oubliant presque comment j'y suis arrivée.

Il sourit et ferme la portière. Par la vitre,je vois mon cher assistant Coyle partir vers sa voiture. Mais il s'arrête et me lance un sourire énigmatique avant d'avancer.

Pourquoi ai je la terrible impression de l'avoir déjà vue quelque part?

Une main se pose sur ma cuisse et je sursaute presque avant de reconnaître Hardis. Je le regarde démarrer sa voiture et le trouve tellement mais tellement sexy avec ces lunettes de soleil.

- ne me regarde pas comme ça Laure. Tu vas me faire rougir, raille t il mais d'une voix tellement....oui encore... Sexy!

Je lève les yeux au ciel en rougissant et me concentre sur la route.

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- et voilà !

Je dépose le plat sur la table de la salle à manger qui est dans la cuisine et enlève mes gants de cuisine. J'enlève mon tablier et me dépêche d'aller m'assoir en face d'Hardis.

Il me regarde minutieusement et le fait de le voir si décontracté - même si ce n'est pas la première - me rend toujours toute chose. Je me mords la lèvre et baisse les yeux sur mes couverts.

- je ne savais pas que tu cuisinais?, Me demande t il en faisant passer sa main sur sa barbe.

- moi non plus. Mais en vivant seul au Canada,j'ai dut m'y habituer. Je dois dire que c'est grâce à une adolescente que j'ai réussi à faire quelques plats, dis je gêné.

Quand j'y repense, j'avais si honte d'aller demander à ma petite voisine Lyne de m'aider à cuisiner. Mais elle m'a aidé avec plaisir et je l'avais trouvé tellement mature pour son âge.

- je te sers?, Demandais je en posant ma main sur le couteau prévu pour les lasagnes.

- bien sûre.

***

Je le regarde manger et pour l'instant l'expression de son visage n'indique pas que c'est totalement un désastre.

Je ne sais pas pourquoi je suis si anxieuse. Ce n'est qu'Hardis. Ou peut être je me suis habitué au fait qu'il n'y ai qu'une tension sexuelle entre nous. C'est vrai ça, je me sens tout le temps excité avec lui. En suis je vraiment amoureuse ?

- à quoi penses tu Laure ?, Me demande Hardis,me sortant de ma conversation intérieure.

Je lève les yeux vers lui et il a repris son visage d'homme d'affaires.

- à.. à rien.

- c'est pour ça que tu as les sourcils légèrement froncés, un plie sur le front et les lèvres pincées ?

Je ris nerveusement me rappelant de cette qualité qu'a Hardis pour analyser les gens. Je déglutis et baisse les yeux pour réfléchir rapidement à une idée.

- j'ai été un peu intransigeante aujourd'hui avec mes assistants. J'ai peur de...ressembler à mon père.

Je ne lui ments pas tant que ça. J'y ai vraiment pensé. Pas maintenant mais j'y ai pensé. Je lève les yeux vers lui et il plisse les yeux.

- intransigeante ne veux pas dire irrespectueuse. Et puis si tu veux réussir dans ce milieu Laure, ton père est le parfait modèle.

Bien sûre...

- et si on passait au dessert.

Je me lève et récupère son assiette, et la mienne. Je dépose le tout dans l'évier avant de prendre les glaces que j'ai mis dans des jolies tasses au frigo. Mais j'ai cette impression d'être observé. Je me retourne et effectivement Hardis m'observe. Je rigole me rappelant que je ne porte qu'un simple t-shirt bien trop grand pour mon frele corps et un short bien trop court pour être vue sous ce t-shirt.

Mais hardis dois respecter les clauses de mon nouveau contrat.

Avec son contrat, il m'est interdit de porter ce genre de vêtements sans son accord. Mais avec le mien, j'ai tous les droits.

Et si je le taquinais un peu?

Je m'approche de ma place et dépose la tasse pleine de glace et me tourne vers Hardis. D'un coup son regard change et je crois qu'il a compris mes intentions future.

Mais dommage pour lui, plus de sexe pour l'instant.

Je m'approche de lui en marchant lentement et dépose la tasse tout aussi lentement devant lui.

- pour vous monsieur Greyston.

Il me regarde de la tête au pieds et moi j'attends qu'il réagisse. Parce que je sais qu'il  va réagir. Il se passe la lèvre inférieure entre les dents et lève les yeux vers moi en posant sa main sur ma cuisse découverte.

- en tant normale tu n'as pas le droit de porter ce genre de tenue, ni même de me tenter comme tu le fais.

- les règles ont changé Hardis et tu le sais très bien.

Il fait remonter sa main comme dans l'ascenseur au Canada et je me sens vaciller.

- si j'avais encore les manettes en mains, je t'aurai demandé de t'agenouiller devant moi et de me sucer jusqu'à ce que ta gorge t'irrite au point que tu ne puisse plus respirer.

Je rougis et ma respiration se hache à cause de sa main qui me titille malgré mon short.

- mais comme tu as dit, je respecte tes règles Laure.

Et il enlève sa main.

Un sentiment de frustration m'envahit mais je me contente de faire demi tour ravalant mes envies pour pouvoir tenir aux conditions que je me suis imposé.

Une relation n'est pas basée sur du sexe. Sauf si je découvre que je suis une nymphomane, plus de sexe entre Hardis et moi, tant que je n'aurai pas la certitude qu'on s'aime vraiment d'amour.

Mon entrejambe semble tellement insatisfait que je me dépêche de mettre une bouchée de glace dans ma bouche pour freiner cette montée en puissance.

S'aimer d'amour et non de chair.


nuance plus sombreWhere stories live. Discover now